samedi 3 août 2024 19:14

L'Union européenne et la Turquie ont paraphé jeudi à Bruxelles un accord de réadmission des immigrants en situation illégale au lendemain d'un accord des Européens pour accorder des facilités de visas aux ressortissants turcs, a annoncé la Commission européenne.

La Commissaire en charge des Affaires intérieures Cecilia Malmström a salué le paraphe de cet accord qui va permettre dans notre interêt commun de mieux contrôler les frontières et gérer l'immigration.

Il s'agit d'une étape majeure dans le processus visant à abolir le régime de visa injuste appliqué aux citoyens turcs par les Etats membres de l'UE, s'est réjoui dans un communiqué le ministre turc des Affaires européennes et négociateur en chef des pourparlers d'adhésion à l'UE, Egemen Bagis.

Le gouvernement danois souhaite organiser la signature officielle de cet accord de réadmission avant la fin de sa présidence semestrielle de l'UE, le 30 juin.

Aucune date n'a été communiquée, car les Etats de l'UE doivent encore donner officiellement mandat à Cecilia Malsmtröm pour signer cet accord, bloqué par Ankara qui exigeait en contrepartie des facilités de visa.

Chypre, dont les relations avec la Turquie sont tendues, a accepté jeudi de lever ses réserves. L'île divisée va assurer la présidence semestrielle de l'UE à compter du 1er juillet.

Pour M. Bagis, notre détermination, les performances économiques de notre pays et la position ferme adoptée à ce sujet par notre peuple ont joué et continueront à jouer un rôle important en vue de surmonter les inquiétudes et les réserves dans les Etats membres de l'UE.

Mais cette facilité de visas n'est pas pour demain, a-t-on insisté de source diplomatique européenne. Ankara va en effet devoir se soumettre à un certain nombre de conditions.

A la prochaine étape, nous attendons de l'UE qu'elle tienne ses promesses et adopte une approche qui permette au processus d'avancer et d'être conclu sur la base de critères justes et objectifs quant il s'agira de déterminer et d'évaluer les conditions que la Turquie devra remplir, a souligné M. Bagis.

L'accord avalisé jeudi par les Etats européens engage un processus qui sera très long, et durera plusieurs années, a insisté un négociateur européen.

Un plan d'action va être soumis à Ankara qui comporte un certain nombre d'exigences, comme l'obligation pour les autorités turques de coopérer avec tous les Etats de l'UE, y compris Chypre, de mieux surveiller leurs frontières avec l'UE, de revoir leur politique de visa avec les pays tiers non européens et de signer l'accord de réadmission conclu avec l'UE, a-t-il précisé.

Le chemin reste étroit et il faut encore que les Turcs acceptent de jouer le jeu, a-t-il souligné les Européens.

La Turquie est en effet devenue la plaque tournante de l'immigration clandestine vers les pays de l'espace Schengen, notamment grâce à l'ouverture de liaisons aériennes à bas prix sur Istanbul, souligne le rapport 2012 de l'agence Frontex, chargée de coordonner la surveillance des frontières extérieures de l'UE.

Cette situation est la conséquence de la politique du gouvernement turc en matière d'octroi de visas et du développement de liaisons aériennes turques, analyse Frontex.

Les filières de passeurs sont très structurées. Des vols à bas coût sont organisés au départ de plusieurs villes d'Afrique à destination d'Istanbul, redevenue la Sublime Porte pour l'Union européenne, dénoncent des diplomates de l'UE.

Les flux migratoires vers la France ne franchissent plus la Méditerranée. Le trajet des clandestins partis des pays du sud du Sahel et du Maghreb passe désormais par Istanbul, puis la Grèce, avait expliqué en avril l'ancien ministre français de l'Intérieur Claude Guéant.

La Turquie, notre voisin, n'a fait jusqu'ici aucun effort pour stopper les flux d'immigrants illégaux, déplorent les autorités grecques.

21/6/2012

Source : Romandie/AFP

L'immigration s'invite dans la présidentielle américaine

Le poids croissant de la communauté hispanique aux Etats-Unis dans l'électorat (près de 12 millions de voix, soit 9 % des votes) remet sur le tapis le débat sur l'immigration à l'approche des élections alors qu'il est au point mort, ou presque, depuis la dernière campagne présidentielle. Aujourd'hui et demain, Mitt Romney et Barack Obama vont se succéder à Miami devant la National Association of Latino Elected Officials et s'expliquer sur leurs positions respectives.

En matière de réforme, rien n'a progressé depuis l'élection de Barack Obama. Le « Dream Act », un texte introduit pour la première fois en 2001, qui permettrait à des enfants venus illégalement aux Etats-Unis d'obtenir la citoyenneté américaine, a échoué à nouveau au Sénat en 2010. Seuls certains Etats fédérés sont parvenus à légiférer, et ils ont pour la plupart passé des textes de nature répressive vis-à-vis de la population clandestine (Alabama, Mississippi...). La Cour suprême doit d'ailleurs se prononcer aujourd'hui ou dans les tout prochains jours sur la validité d'une loi votée en Arizona en 2010 qui autorise la police à arrêter sans mandat toute personne qui serait susceptible d'être un immigré clandestin.

Un geste d'ouverture

De son côté, l'administration Obama n'a pas hésité à jouer la carte de la répression, augmentant à leur plus haut niveau le nombre d'agents chargés de patrouiller les frontières (20.000) et multipliant les expulsions : 400.000 en 2011 selon l'US Immigration and Customs Enforcement Agency. Selon une enquête récente de « Time Magazine », les Etats-Unis ont expulsé depuis 2008 1,6 million de personnes contre 1,2 million sur les deux mandats de George Bush.

Ce mois-ci, pourtant, Barack Obama a eu un geste d'ouverture dont l'objectif est de gagner des voix et de court-circuiter un Congrès inactif. Le président a demandé à ses agents de ne plus expulser des immigrés clandestins de moins de 30 ans, qui seraient arrivés aux Etats-Unis avant l'âge de 16 ans et qui n'ont pas de casier judiciaire. Environ 800.000 personnes seraient concernées. Il s'en est expliqué dans un éditorial de « Time Magazine » paru le 17 juin : « Il ne fait aucun sens d'expulser des jeunes qui ont été élevés comme des Américains et qui ne connaissent que ce pays », écrit-il, appelant une nouvelle fois les parlementaires à passer cette année le Dream Act. Le président vise large et au-delà de la seule communauté des Latinos. En effet, selon un rapport récent du Pew Research Center, ce ne sont plus les Hispaniques qui arrivent en masse aux Etats-Unis. Depuis 2010, ils ont été supplantés par les Asiatiques (430.000 contre 370.000).

Construction d'un mur

Hier après-midi à Orlando, Mitt Romney a critiqué la dernière mesure du président, qu'il juge électoraliste. « Ma réponse est que je mettrais en place ma propre solution de long terme qui remplacera la mesure temporaire du président », a-t-il déclaré, sans détailler. Aujourdhui, on sait qu'il est partisan de la construction d'un mur sur toute la frontière Sud et opposé à toute amnistie. Il s'est déclaré comme « pro-immigrant », pourvu que celui-ci ait les papiers nécessaires.

BUREAU DE NEW YORK

22/06 / 2012, virginie Robert

Source : Les Echos.fr

Mercredi, le troisième prix “Arts Libre” a été attribué à Hamza Halloubi. “Arts Libre” s’associe à la Médiatine où sont exposés les finalistes jusqu’au 15/7.

Mercredi soir, Albert Baronian, président du jury, a remis le prix "Jeune artiste Arts Libre 2011-2012" à Hamza Halloubi lors d’une réception à la Médiatine, à Bruxelles, où les travaux sélectionnés sont exposés et où sera organisée l’an prochain une exposition monographique autour du lauréat. "Arts Libre" est désormais associé à ce dynamique centre d’art bruxellois dirigé par Solange Wonner, et situé au milieu d’un parc très agréable.

Le jury, cette année, avait à choisir entre dix jeunes artistes sélectionnés par quatre de nos critiques : Jean-Marc Bodson, Camille de Marcilly, Claude Lorent et Roger Pierre Turine. Le jury était composé du galeriste Albert Baronian, de Xavier Canonne, directeur du musée de la photographie de Charleroi, de Philippe Van Cauteren, directeur du Smak à Gand, de Dorothée Duvivier, curatrice au BPS22 à Charleroi, d’Amaury de Solages, directeur de la Maison particulière à Bruxelles, de Paul Gonze de la Médiatine à Woluwe Saint-Lambert et de Jean-Pierre Lambert, responsable graphique à "La Libre Belgique".

Les deux dernières années, le prix organisé par "La Libre Belgique" avait couronné, d’abord, Julien Dubuisson en 2010 et, l’an dernier, Beata Szparagowska. Hamza Halloubi, le lauréat du prix "Arts Libre" 2012 pourra exposer en solo à la Médiatine en novembre 2013 et une monographie sur son travail sera alors éditée par le centre culturel Wolubilis. En attendant, les travaux des dix "finalistes" sont exposés et proposés au public, dans une exposition complète, à la Médiatine à Woluwe-Saint-Lambert, jusqu’au 15 juillet.

Rappelons que le public peut encore faire son propre choix et voter, via le site lalibre.be, jusqu’au 30 juin. On proclamera alors le prix du public à la fin de l’exposition.

La sélection, cette année, était particulièrement riche comme l’ont découvert les lecteurs d’"Arts Libre", dans lequel les dix artistes et leurs travaux ont été présentés : Alice Janne, Maxime Brygo, Tinka Pittoors, Mathieu Nozières, Lara Gasparotto, Hamza Halloubi, Emmanuelle Quertain, Coline Rosoux, Bieke Depoorter et Aurélie Levaux. Ils travaillent toutes les catégories : photographie, peinture, sculpture, installation. Rappelons quels étaient les critères de sélection : pas d’appel à candidature, avoir moins de 35 ans, être belge ou vivre en Belgique, être "l’auteur d’un univers construit, d’une œuvre aboutie et de qualité, cette notion étant laissée à l’appréciation des journalistes". Toutes les disciplines artistiques (céramique, peinture, vidéo, dessin, gravure, sculpture, photographie ) peuvent être représentées.

Albert Baronian, qui a présidé les trois premiers jurys du prix, estime que la sélection de cette année était la meilleure jusqu’ici ( "Je rends hommage au choix remarquable effectué par les quatre critiques de "La Libre ") ; il est heureux aussi qu’une véritable exposition puisse permettre au public de juger, par lui-même, du travail de ces artistes. Et il explique que le choix du jury a été long à se faire et très disputé. Hamza Halloubi n’était pas le premier nom à avoir émergé, mais c’est lui qui finalement a réuni les suffrages ; "Il ne présentait qu’un court film de 3 minutes et demie, mais nous avons été séduits d’abord par le thème abordé, celui de l’exil, de l’exode, de l’immigration, mais aussi par le traitement qui en est fait qui interroge l’image de manière singulière."

Hamza Halloubi était défendu par Roger Pierre Turine. Né à Tanger, au nord du Maroc, en 1982, Hamza Halloubi vit en Belgique depuis 2004. Il est venu y parfaire ses études artistiques à La Cambre où, après des débuts en sérigraphie, il s’orienta plus naturellement vers la sculpture et l’atelier de Johan Muyle. Installations, sculptures, vidéos, Hamza Halloubi explique : "Je tends à un art conceptuel, mais pas un conceptuel de bureau, à un conceptuel vivant. La gravure du banc, je l’avais faite avec mes mains. La forme m’intéresse beaucoup. Et une vidéo, je la travaille comme un artisan, pas à pas. Il faut que l’idée parle, mais il faut aussi que la forme y soit !"

Qui regarde de près les travaux d’Halloubi est frappé par l’harmonie entre forme et fond. Car, outre ce qu’il y dit, l’artiste peaufine sa forme. La composition des scènes, le jeu subtil des couleurs, des empreintes sur les bancs parlent pour lui.

Exposition à la Médiatine, allée Pierre Levie, 1 (anciennement chaussée de Stockel, 45), Woluwe-Saint-Lambert, gratuit, ouvert les vendredis, samedis et dimanches, de 14 à 18h. Jusqu’au 15 juillet. Notons qu’on y montre aussi les beaux portraits des dix finalistes réalisés par notre photographe Johanna de Tessières.

21/06/2012, G. Dt

Source : Lalibre.be

Selon le Haut Commissariat des réfugiés, l'année 2011 est la pire année pour les déplacements forcés depuis une décennie, avec plus de 800 000 nouveaux réfugiés…Suite

La rumeur a voyagé jusqu'au Mexique. De Los Cabos, où il assiste au G20, François Hollande a été obligé de réitérer sa promesse de campagne: oui la gauche au pouvoir a bien l'intention d'octroyer le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, même si elle n'a pas la majorité des trois cinquièmes au Parlement…Suite

La Grande Mosquée Mohammed VI, inaugurée mardi à Saint-Etienne (Centre de la France), est un message que le Souverain adresse au monde pour préserver la paix, l'entente et la dignité dans le monde, a affirmé le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Taoufiq…Suite

La Constitution marocaine de 2011 - Analyses et commentaires est le titre du nouveau livre initié et réalisé sous la direction du Centre d'Etudes Internationales* (CE!), paru aux éditions LGDJ le 24 avril 2012 et distribué au Maroc depuis le mois de juin 2012 par La Croisée des Chemins. Dans cet ouvrage collectif, Zouhair Aboudahab** étudie la portée de la reconnaissance de la diaspora marocaine par le nouveau texte constitutionnel…Suite

L'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) a souligné la persistance des problèmes de discrimination ethnique dans l'Union européenne et enjoint les pays membres à appliquer les textes en vigueur pour garantir les droits des citoyens, dans son rapport annuel publié mercredi.

"La discrimination ethnique reste une réalité dans l'ensemble de l'UE, que cela soit dans le domaine des soins de santé, de l'éducation, de l'emploi ou du logement", relève la FRA, dont le siège est à Vienne.

En cette période économique difficile, "l'UE doit garantir plus que jamais" l'application des droits fondamentaux, a souligné la présidente du conseil d'administration de la FRA, Ilze Brand Kehris, citée dans le rapport.

Les mêmes secteurs sont problématiques pour les migrants et les demandeurs d'asile, alors que l'un des principaux défis à venir pour l'Union européenne est la mise en place d'un régime d'asile commun avant la fin de 2012.

"Le racisme, l'égalité et la non-discrimination devraient rester les préoccupations premières" en 2012, a estimé Ilze Brand Kehris.
L'agence insiste sur la nécessité d'une volonté politique et d'un financement européen pour améliorer les capacités d'organisation et d'accueil des migrants hors UE.

Avec la pression migratoire en Méditerranée, renforcée par les événements du Printemps arabe, "la situation des personnes qui rentrent dans l'UE de façon irrégulière par ses frontières extérieures est devenue une urgence concernant les droits fondamentaux", insiste la FRA.

L'agence a souligné des améliorations réalisées au cours de l'année 2011, parmi lesquelles des décisions en faveur des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) et des personnes handicapées, des réformes des systèmes de protection de l'enfance ou encore des mesures pour raccourcir la durée des procédures judiciaires.

En 2011, la FRA a recensé 529 arrêts de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) - contre 657 en 2010 - constatant au moins une violation des droits fondamentaux, les pays les plus concernés étant la Grèce (69), la Roumanie (58), la Pologne (54) et la Bulgarie (52). Seule la Suède n'a pas fait l'objet d'une décision sur une violation de ces droits.

20 juin 2012

Source : AFP

L'Union européenne a accordé une protection à 84.100 demandeurs d'asile en 2011, mais sept pays seulement, dont la France, assument l'essentiel de l'accueil, selon des données publiées mardi par l'office européen des statistiques Eurostat.

Le Royaume-Uni est le premier pays d'accueil avec 14.400 personnes, suivi par l'Allemagne (13.000), la France (10.700), la Suède (10.600), les Pays-Bas (8.400) et l'Italie (7.500).

Les Afghans sont le groupe le plus nombreux avec 13.300 bénéficiaires d'une protection (16%), suivis des Irakiens (9.000) et les Somaliens (8.900).

365.600 demandes d'asile ont été examinées en 2011 dans les pays de l'UE et 281.500 ont été rejetées.

42.680 bénéficiaires d'une protection dans l'UE ont obtenu un statut de réfugiés, 29.380 une protection subsidiaire et 12.040 ont été acceptés pour des raisons humanitaires.

19 juin 2012

Source : AFP

Les Asiatiques sont récemment devenus la première communauté de nouveaux arrivants aux Etats-Unis devant les Hispaniques, selon une étude américaine publiée mardi, qui souligne que cette évolution démographique est porteuse de changements économiques et sociaux.

L'enquête réalisée par l'institut Pew Research Center basé à Washington avance que cet inversement de tendance entre les Asiatiques et les Hispaniques, qui représentent les deux plus larges communautés de nouveaux arrivants sur le sol américain, a commencé en 2009.

Il s'explique essentiellement par un nombre de plus en plus faible de personnes venues du Mexique, en raison d'un marché de l'emploi ralenti et de mesures sévères prises contre l'immigration illégale.

En parallèle, le nombre d'immigrants venus d'Asie est resté le même ou a légèrement augmenté.

Le Pew Research Center relève aussi que les Asiatiques ont trois fois plus de chances d'obtenir un visa de travail que les autres immigrants, tandis que 61% d'entre eux âgés de plus de 25 ans ont dans les dernières années été diplômés (le double des autres communautés). Ce qui fait d'eux "le groupe d'immigrants le plus éduqué de l'histoire des Etats-Unis".

L'enquête précise enfin que 13 à 15% des immigrants asiatiques sont sans papiers, contre 45% pour les Hispaniques.

Dans ce contexte, les chercheurs estiment que ces évolutions démographiques peuvent apporter des changements importants en termes économique et social notamment. Elles peuvent en outre, à court terme, modifier une certaine perception des immigrants dans des temps économiques difficiles, à savoir celle d'individus volant les emplois des Américains et profitant des services sociaux.

19 juin 2012

Source : AFP

Les services publics d'emploi (SPE) ont un rôle de tout premier rang à jouer dans la construction et la mise en œuvre d'une gestion de l'immigration, a souligné mercredi, à Marrakech, M. Adnane Benjelloun, directeur des Ressources à l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC).

" Ces instituions, véritable lieu de rencontre de l'offre et de la demande de travail, sont certainement les acteurs les plus appropriés pour prendre en charge les fonctions de la régulation des marchés transnationaux de l'emploi", a ajouté M. Benjelloun qui s'exprimait à l'occasion du 1er séminaire du projet TEAM, un événement placé sous le thème "Professionnaliser les services publics del'emploi des pays TEAM dans la gestion des migrations de travail".

Il a fait savoir que le projet MEDA 2 a contribué favorablement à installer publiquement la certitude qu'il existe "une immigration légale, sécurisée, honnête et transparente", relevant que ce genre d'immigration passe avant tout par l'ANAPEC.

Le projet MEDA 2 a permis à l'ANAPEC qui dispose, actuellement, d'une riche expérience en la matière et de compétences hautement reconnues, de professionnaliser son savoir-faire dans ce domaine, a estimé M. Benjelloun.

Il a, dans ce contexte, indiqué que l'ANAPEC a bénéficié, depuis 2005, date du lancement d'un ambitieux programme gouvernemental de politique de l'emploi, d'une dynamique soutenue qui s'est traduite par un accroissement de ses moyens et de ses performances, ainsi que d'un renforcement de son cadre institutionnel.

Il a rappelé que la plupart des pays d'accueil de l'immigration ont été appelés, depuis 2006, à faire face à nombre de difficultés liées à la recrudescence du chômage, à la crise économique, et aux problèmes d'intégration des populations issues de l'immigration légale et de la persistance de l'immigration clandestine. Un tel contexte a eu des répercussions certaines sur la nature, le volume et la diversité des offres d'emploi traités, a-t-il expliqué.

M. Razouk Boussif, du ministère de l'emploi et de la formation professionnel, a fait observer, quant à lui, que le projet TEAM est porteur de véritables opportunités pour ces pays.

Ce projet, a-t-il poursuivi, s'inscrit dans le cadre du partenariat méditerranéen et de la dynamique lancée par le projet MEDA 2, en tant qu'outil d'appui institutionnel à la circulation des personnes.

Et d'ajouter que grâce au projet TEAM, les pays bénéficiaires pourront désormais, mettre en place et professionnaliser davantage leurs services publics de l'emploi, tels que destinés à gérer la migration et à servir d'espaces pour prodiguer les conseils nécessaires dans ce domaine.

M. Boussif a dans ce sens plaidé pour un partenariat gagnant-gagnant entre les pays d'accueil et les pays d'origine de l'immigration.
Le projet TEAM, rappelle-t-on, est un programme mis en place par l'UE pour appuyer la Tunisie, l'Egypte, l'Algérie, la Mauritanie et le Maroc dans la gestion des migrations de la main-d'oeuvre en Afrique du nord avec les pays membres de l'UE.

20 juin 2012

Source : MAP

L'Association Européenne pour la Défense des droits de l'Homme (AEDH) a condamné mercredi le système de surveillance des frontières, Eurosur, un règlement qui, selon elle, met en péril les droits des demandeurs d'asile et des migrants.

"L'AEDH ne peut que condamner un règlement qui met en péril les droits fondamentaux des demandeurs d'asile et des migrants, ne fait pas une priorité du sauvetage en mer, et considère, de fait, la lutte contre la criminalité comme un objectif secondaire", a-t-elle indiqué dans une déclaration dont l'APS a reçu une copie.

Une proposition de règlement portant création d'un système de surveillance des frontières, Eurosur, a été présentée le 12 décembre 2011 par la Commission européenne.

"Outre le fait que ce système met sur le même plan la criminalité transfrontalière et l'immigration irrégulière, et fait l'impasse sur la recherche et le sauvetage en mer (à), il reporte sur les pays tiers les responsabilités de l'UE, et porte atteinte aux garanties de protection des données personnelles", regrette l'AEDH, basée à Bruxelles.

Eurosur se définit comme un "système des systèmes" permettant un renforcement de la surveillance des frontières, pour parvenir à un système de gestion intégré des frontières en coopération avec l'agence Frontex. Ceci par une interconnexion et une rationalisation des systèmes de surveillance existant au niveau des Etats membres, le perfectionnement technique des outils de surveillance au niveau de l'UE (satellite, drones,..), la création d'un environnement commun de partage de l'information maritime de l'UE et une coopération avec les pays tiers voisins.

Si l'AEDH considère "légitime" que l'Union européenne mette en place des mesures pour contrôler ses frontières extérieures, elle veut rappeler que le droit de quitter son pays est un droit fondamental inscrit dans la Déclaration Universelle des droits de l'Homme. "Les demandeurs d'asile qui essayent de parvenir aux frontières de l'UE doivent pouvoir bénéficier de toutes les protections et de l'examen de leur demande. Pour cela ils doivent être accueillis en Europe", a-t-elle plaidé.

Selon des estimations récentes du Haut Commissariat des Nations unis pour les réfugiés, plus de 1500 personnes se sont noyées ou sont portées disparues depuis leur tentative de traversée de la Méditerranée vers l'Europe en 2011. L'année 2011 a été reconnue comme la plus meurtrière dans cette région depuis que le HCR a commencé à enregistrer les statistiques en 2006.

20 juin 2012

Source : APS

Les recrutements par voie légale de la main d'Âœuvre en Afrique du Nord pour le compte de pays tiers s'effectuent, dans leur majorité, par circuit informel, a fait savoir la directrice Veille, prospective et affaires internationales, direction générale, pôle-emploi (France), Annie Gauvin.

"Ces recrutements, qui ne passent pas par les services publics d'emploi (SPE), viennent répondre aux besoins immédiats en main d'Âœuvre de la part des entreprises, sans nécessaire visibilité des besoins d'accueil sur le moyen et long terme et sans préoccupation de la fuite des cerveaux et de l'accompagnement des immigrants", a déploré Mme Gauvin, qui intervenait lors du 1er séminaire du projet TEAM (Tunisie, Egypte, Algérie, Mauritanie et le Maroc), un événement placé sous le thème "Professionnaliser les services publics de l'emploi des pays TEAM dans la gestion des migrations de travail".

Elle a relevé que les SPE que lesdits services proposent des postes d'emploi réels et sécurisés, avec un accompagnement et un encadrement, ce qui représente une gage de la réussite du projet migratoire d'autant plus qu'ils sont pour les pays d'accueil de l'immigration, des interlocuteurs crédibles de par leur professionnalisme.

Elle a fait observer, à cet égard, qu'à l'exception du Maroc et de la Tunisie, les SPE sont en Afrique du Nord, assez peu présents, voire totalement absents en matière de gestion de l'émigration internationale, relevant que ces institutions ont une valeur ajoutée certaine au niveau de la professionnalisation de la gestion des flux migratoires légales et l'identification des marchés internationaux où le besoin en main d'Âœuvre se fait sentir.

Mme Gauvin a, par ailleurs, fait savoir que les pays d'Afrique du Nord figurent parmi les principaux émetteurs d'émigration dans le monde, précisant qu'en 2000, sur une population résidente de 135 millions, environ 7, 4 millions de citoyens de cette région, vivaient à l'étranger, ce qui représente un taux d'émigration de l'ordre de 5, 5 pc comparativement à l'Europe par exemple où il n'est que de 2,8 pc.

Elle a fait observer que 70 pc d'immigrés issus du Maghreb sont non qualifiés, indiquant que 17 pc des Marocains ayant suivi des études supérieures, vivaient en étranger.

La responsable française a plaidé pour des coopérations étroites entre l'UE et le Maghreb dans le domaine de la gestion des flux migratoires.
Le 1er séminaire du projet TEAM sera consacré à des thèmes liés à "la gestion/management, dispositifs de migration de travail", "gouvernance de la migration de travail" et "marchés d'emploi et modes d'interventions".

20 juin 2012

Source : MAP

Ils sont assis ou allongés sur l'herbe du jardin Lewinsky, par petits groupes. Désœuvrés, ils somnolent ou devisent. Leur sujet d'inquiétude, c'est la nouvelle politique d'immigration musclée mise en place par le gouvernement israélien: Soudanais du Sud, Erythréens, Ivoiriens et Soudanais ne sont pas concernés de la même façon par les mesures d'expulsion annoncées, mais l'incertitude est générale.

686. C'est le nombre de réfugiés enregistrés au Maroc par le Haut commissariat aux réfugiés. 169 d’entre eux sont des mineurs et 133 sont des femmes. Ils sont originaires, en majorité, de Côte d'Ivoire, de la République démocratique du Congo et d'Irak. 1.100 demandeurs d’asile en provenance de Cote d’Ivoire, du Congo et de la Syrie sont également sous la protection de l’antenne marocaine du HCR.

Ce 20 juin, Journée mondiale des réfugiés instituée en 2000 par les Nations unies, est l’occasion de tirer la sonnette d’alarme sur la situation de cette frange de population. Ces hommes et ces femmes qui, selon la Convention relative au statut des réfugiés et des apatrides, se trouvent hors de leur pays et vivent dans la crainte d'être persécutés du fait de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leurs opinions politiques ou de leur appartenance à certains groupes sociaux.
A l’instar d’autres pays, le Maroc a signé la convention relative au statut et aux droits des réfugiés en 1957. Ce faisant, il s’est engagé à protéger les demandeurs d’asile, à leur offrir le droit de rester sur son territoire et l’accès aux mêmes services publics que les citoyens marocains. Mais qu’en est-il en fait ? Jusqu’ici, notre pays ne s’est toujours pas doté d’une loi et encore moins d’un guichet unique pour recevoir et examiner les documents d’asile. En attendant, c’est le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés qui remplit cette mission et leur délivre également une carte de réfugiés. Cependant, seul un document de séjour délivré par les autorités marocaines pourra légalement leur garantir un accès aux services élémentaires, la possibilité de se reconstruire une vie digne et leur intégration dans la société marocaine. C’est le constat fait par Johannes Van Der Klaauw, représentant résident (UNHCR) quand il était en poste à Rabat : « …l’Etat ne valide pas nos décisions en matière de détermination du statut de réfugié ; les réfugiés ne peuvent pas encore exercer leurs droits (accès au travail, aux soins, à l’éducation, etc.) ; on ne tolère que les réfugiés qui travaillent, mais seulement dans l’informel, avec tous les risques que cela implique…. Le paradoxe du Maroc, et d’un certain nombre de pays du Maghreb, est qu’ils ont ratifié les instruments juridiques internationaux. Le problème réside dans l’application et la mise en œuvre au niveau national de ces instruments ! Le Maroc est très actif au niveau international par rapport aux questions des droits humains. J’espère qu’il aura la même attitude sur la question des réfugiés qui se trouvent sur son territoire, gage de crédibilité vis-à-vis de la communauté internationale. Il sera de ce fait le premier pays de la région à avoir une véritable politique publique prospective en matière d’asile et de protection des réfugiés ».

Un cri de détresse a même été lancé par le « Rassemblement de tous les réfugiés au Maroc » afin de sensibiliser les autorités administratives quant à la précarité de leur situation. Le manque d’assistance voire l’indifférence totale pousse bon nombre d’entre eux, notamment les femmes dans les bras de la mendicité et de la prostitution.

Le cas du Maroc n’est pas unique. Un rapport statistique du HCR, publié récemment et se basant sur une période de 10 ans, montre plusieurs tendances inquiétantes. « …Une personne qui devient réfugiée aujourd’hui le restera sans doute pour de nombreuses années. Elle est souvent bloquée dans un camp où elle vit dans des conditions précaires… ». Un constat effarant qui traduit un phénomène, qui ne cesse de s’amplifier. C’est ainsi que l’année 2011 a vu un nombre record de 800.000 nouveaux réfugiés et met en avant l’étendue du déplacement forcé généré par une série de crises humanitaires majeures. Ainsi, à travers le monde, 42,5 millions de personnes ont fini l’année soit en tant que réfugiés (15,42 millions), soit en tant que déplacés internes (26,4 millions), soit en ayant déposé une demande d’asile (895000).

Il y est indiqué, par ailleurs, que c’est l’Afghanistan qui génère le plus grand nombre de réfugiés (2,7 millions) suivi de l’Iraq (1,4 million), de la Somalie (1,1 million), du Soudan (500 000) et de la République démocratique du Congo (491 000).
Quant au pays d’accueil parmi les nations industrialisées, l’Allemagne demeure la plus importante destination avec quelque 571.700 réfugiés. Parallèlement, l’Afrique du Sud a reçu le plus grand nombre de demandes d’asile individuelles (107.000) et ce, depuis ces quatre dernières années.

En somme et comme diraient les Anglais « Home sweet home !» (Rien ne vaut chez soi).

20 Juin 2012, Nezha Mounir

Source : Libération

26 organisations associatives, syndicales et politiques écrivent au Président de la République...

Monsieur le Président de la République

La majorité qui vient de sortir des urnes va devoir très vite, en matière de politique migratoire, prendre d’importantes décisions. Il ne serait, en effet, guère concevable que nous continuions à vivre plus longtemps avec l’arsenal législatif et réglementaire, discriminatoire dans sa conception, tout-répressif dans ses modalités, en partie hérité de l’ère Sarkozy.

Le maintien de la politique migratoire sous la coupe du Ministère de l’Intérieur, fustigé en son temps par le Parti socialiste, nous paraît un très mauvais signe : Alors que tous les citoyens français voient, dans leurs rapports avec l’administration, leurs affaires gérées par autant de ministères « compétents » que leur existence comporte de facettes, les immigrés continuent à se voir, eux, parqués dans un ghetto administratif unique, sous haute surveillance. Cette discrimination doit cesser, même si ce changement ne suffit évidemment pas à garantir à lui seul aux étrangers une meilleure politique.

La totale refonte du CESEDA est nécessaire et suppose, d’une part, une réelle concertation avec les organisations qui défendent leurs droits et, d’autre part, une réflexion approfondie sur les manières de promouvoir l’égalité des droits et de favoriser, par une approche globale, des conditions de vie décentes et paisibles pour les immigrés et leurs enfants.

La ratification par la France de la Convention internationale des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, adoptée en 1990 par l’Assemblée générale des Nations unies, paraît également indispensable.

Mais, auparavant, des mesures transitoires sont urgentes pour desserrer l’étau dans lequel la population immigrée est aujourd’hui prise et pour sortir enfin de l’ère du soupçon, des tracasseries et des humiliations. Une mesure forte doit être prise immédiatement : un moratoire sur les expulsions. Ce moratoire implique que les étrangers actuellement placés en rétention soient remis en liberté.

Pour en finir avec des dizaines d’années d’une politique xénophobe indigne, qui avilit le pays, avec des lois toujours plus dures en contradiction avec les droits fondamentaux (DUDH, Convention de Genève, CEDH, CIDE), nos organisations attendent de votre gouvernement un signal fort dès maintenant afin d’envisager un changement de politique migratoire en profondeur pour l’avenir, et redonner sens au vivre ensemble tant mis à mal par le gouvernement précédent.

Dans l’immédiat, il y aurait quantité de changements ponctuels qui faciliteraient l’existence des étrangers. Nous nous contenterons de vous en indiquer une : l’abrogation des taxes de régularisation qui contraignent ceux d’entre eux qui reçoivent un titre de séjour à payer jusqu’à 800 euros, une somme manifestement abusive et discriminatoire au regard de ce qui est exigé des Français pour obtenir un document d’identité (de la gratuité pour une carte d’identité à 86 euros pour un passeport).

Nos vingt-six organisations vous remercient de votre attention à ces revendications et vous prient, Monsieur le Président, de recevoir l’assurance de leur très haute considération

21/6/2012

Source : Témoignages

Le gouvernement se penche sur la question de l'augmentation des frais d'inscription dans les universités espagnoles, en s'efforçant de garantir l'égalité entre les étudiants marocains et leurs homologues espagnols, a affirmé mardi le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi.

Le gouvernement marocain poursuit ses contacts avec son homologue espagnol en vue d'assurer l'égalité entre les étudiants marocains et leurs pairs ibériques conformément à une convention de coopération culturelle liant les deux parties depuis 1980, a indiqué M. Daoudi, en réponse à deux questions du groupe du RNI et du groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme à la Chambre des conseillers.

Cette convention stipule dans son article quatre que chacune des parties signataires s'engage à permettre aux enfants des ressortissants de l'autre partie résidant dans son territoire, d'accéder dans les mêmes conditions que ses propres ressortissants, à ses collèges et institutions d'enseignement et de formation.

Le contact se poursuit avec l'ambassadeur d'Espagne à Rabat à ce sujet, a expliqué M. Daoudi, précisant que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani, examinera cette question mercredi avec son homologue espagnol.

En ce qui concerne l'impact de cette majoration sur les élèves marocains qui poursuivent actuellement leurs études dans les Instituts espagnols au Maroc et qui accèderont aux universités espagnoles l'année prochaine, il a affirmé que le Maroc s'attachera à maintenir établi ledit article 4 dans la nouvelle convention qui sera formulée par un comité conjoint des deux parties.

M. Daoudi a mis l'accent sur la nécessité de développer et diversifier l'offre de la formation universitaire dans le Royaume de sorte que les Marocains ne soient pas contraints d'aller suivre leurs études à l'étranger, soulignant l'existence de consultations entre des universités étrangères en Espagne, en Russie et au Canada sur la possibilité d'ouvrir des annexes au Maroc.

En pleine cure d'austérité, le gouvernement de Mariano Rajoy a adopté le 21 avril un décret-loi concernant les frais universitaires qui, selon les autorités espagnoles, permettra d'économiser trois milliards d'euros.

Le texte oblige notamment les étudiants étrangers originaires des pays extracommunautaires à s'acquitter, à partir de la prochaine rentrée universitaire, de la totalité des droits d'inscription dans les universités publiques. Les étudiants espagnols ou issus de l'Union européenne ne sont pas non plus épargnés par cette hausse, puis qu'ils devront payer jusqu'à 50 pc plus cher que l'année précédente.

19 juin 2012

Source : MAP

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont transféré au Maroc, à fin mai, l'équivalent de 22,41 milliards de dirhams (MMDH) contre environ 21,97 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 2 pc, indique l'Office des changes.

Les recettes des MRE ont enregistré ainsi une progression de 26,1 pc à fin mai par rapport à fin avril, en s'établissant à plus de 22,41 MMDH contre 17,77 MMDH à fin avril dernier, selon l'Office qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs.
Par ailleurs, les recettes voyages ont totalisé à fin mai environ 20,86 MMDH contre 20,89 MMDH en glissement annuel, alors que les dépenses de voyages ont atteint 4,35 MMDH à fin mai contre près de 4,13 MMDH une année auparavant, soit une hausse de 5,4 pc, indique la même source.

Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont établies à plus de 10,97 MMDH contre 11,41 MMDH en glissement annuel (-3,8 pc), tandis que les dépenses ont affiché une progression de 19,3 pc (3,49 MMDH contre 2,93 MMDH).

20 juin 2012

Source : MAP

L'opération Marhaba 2012 a débuté à Tanger Med depuis le 5 juin dernier. Chaque jour, plusieurs MRE transitent par ce port. Le Soir échos a fait le déplacement pour suivre le déroulement des opérations...Suite

A l'occasion de la journée mondiale du réfug ié, le 20 juin, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a choisi le cinéma comme outil de sensibilisation à la vie des réfugiés...Suite

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