jeudi 2 mai 2024 00:46
Après l'Espagne et la Grande-Bretagne, le Portugal a annoncé une réduction de ses quotas de travailleurs étrangers.


En période de crise, l'immigration se retrouve pointée du doigt. Frappés de plein fouet par la récession et la brutale remontée du chômage, les États européens freinent de plus en plus le recours aux travailleurs étrangers. Les mauvais chiffres du premier trimestre (croissance négative de 2,5 % dans la zone euro) risquent de renforcer cette tendance.

Jeudi dernier, c'est le Portugal, traditionnel pourvoyeur de main-d'œuvre, qui a annoncé une réduction de moitié de ses quotas d'immigration hors Union européenne. «Il est normal que dans le contexte économique actuel on procède à un ajustement du contingent en fonction de la réalité», s'est justifié le ministre de la Présidence, Pedro Silva Pereira.

Même stratégie chez son voisin espagnol, qui a pendant des années accueilli à bras ouverts la main-d'œuvre étrangère pour soutenir sa forte croissance. En un peu plus de dix ans, le pays est passé de 500 000 à 5 millions d'immigrés pour une population de 46 millions. Aujourd'hui, le gouvernement propose un plan de retour aux immigrés. En échange du billet de retour payé et du versement des allocations chômage, les candidats renoncent à leur titre de séjour pour une durée de cinq ans. Sur les 120 000 personnes visées par Madrid, seuls 6 000 ont répondu à l'appel, dont une grande majorité d'Équatoriens. Quant aux milliers de travailleurs saisonniers, Marocains, Polonais, Bulgares... qu'on allait chercher dans leur pays pour cueillir les tonnes de fraises andalouses, ils sont désormais remplacés par les Espagnols. Les patrons des exploitations agricoles sont tenus d'embaucher en priorité des ouvriers nationaux. Les restrictions s'appliquent aussi aux emplois les plus qualifiés. En Grande-Bretagne, depuis le mois d'avril, les candidats juristes ou scientifiques doivent être titulaires d'un diplôme de troisième cycle et non plus de deuxième cycle et leur salaire doit atteindre au moins 20 000 livres (17 000 avant). L'Irlande a également durci la législation sur les permis de travail, à compter du 1er juin. L'objectif, a expliqué le vice-premier ministre Mary Coughlan, est de laisser «un maximum de chance» aux Irlandais ainsi qu'aux citoyens de l'espace économique européen, qui regroupe, outre les vingt-sept États de l'Union, l'Islande, le Liechenstein, la Norvège et la Suisse.

La libre circulation des travailleurs en suspens

Les réflexes protectionnistes ne se cantonnent pas aux pays tiers. Ils touchent aussi à la libre circulation des travailleurs au sein de la Communauté. L'accès au marché devait être libéralisé fin avril, à l'occasion du cinquième anniversaire de l'élargissement. Derniers bastions à résister, l'Allemagne et l'Autriche ont décidé de prolonger les restrictions jusqu'en mai 2011. «Une ouverture aujourd'hui aurait un effet sérieux sur le marché de l'emploi, surtout aux dépens des chômeurs de longue durée, a déclaré Eva Högl, spécialiste des questions européennes et sociales. Nous craignons une concurrence des pays à faible coût de main-d'œuvre.» Au contraire, plaide la Commission, la levée des barrières éviterait les problèmes de travail au noir et de dumping social. Sans compter qu'avec la montée du chômage le flux de travailleurs de l'Est vers l'Ouest se réduit et les retours d'immigrés dans leur pays se multiplient.

Source :

lefigaro.fr

 


C'est une première, mais qui n'a rien de glorieux. L'Union européenne vient de refouler des migrants vers un pays dépourvu de procédure de protection et d'asile, sans même les interroger sur les raisons pour lesquelles ils ont fui leur pays. Pour la première fois, l'Italie a obtenu de la Libye qu'elle réadmette sur son territoire, mercredi 6 mai et dimanche 10 mai, quelque 500 passagers d'embarcations qui tentaient de traverser la Méditerranée.

Secourus par des navires de la marine italienne, ces Africains et Asiatiques ont été débarqués non pas sur le territoire italien, comme c'était le cas jusqu'à présent, mais à Tripoli, en Libye, le pays où ils avaient embarqué. Hommes, femmes et enfants sont actuellement placés dans un centre de rétention en attente d'une expulsion. Parmi eux se trouve une majorité de Nigérians, mais aussi des Erythréens et des Somaliens potentiellement en danger dans leur pays.

Le ministre italien de l'intérieur, Roberto Maroni, du parti de la Ligue du Nord (droite), a salué "une journée historique dans la lutte contre l'immigration clandestine", tandis que Médecins sans frontières-Italie a déploré "un événement terrible qui va placer l'Italie au ban des nations civilisées".

Le ministre italien a peut-être marqué des points à l'approche des élections européennes mais il a aussi concrétisé le cauchemar des défenseurs des droits de l'homme : l'"externalisation" de la politique d'immigration de l'Europe, autrement dit la sous-traitance de la gestion des migrants aux pays situés sur son pourtour. " Les dérives de l'Italie risquent de contaminer l'Union européenne, qui considère la Libye comme un partenaire économique clé", proteste Claire Rodier, la responsable du réseau associatif Migreurop.

CONTREPARTIES

La Libye, le Maroc et la Tunisie, pour se ménager les bonnes grâces de l'UE, acceptent de jouer les gendarmes au prix d'entorses aux principes humanitaires fondateurs de l'Union, dont le principe de l'examen individuel des demandes de séjour formulées par des étrangers.

Quant à la Libye, dont 30 % de la population est étrangère (5,8 % en France), elle n'est pas signataire de la convention des Nations unies de 1951 sur les réfugiés. Elle a également été souvent critiquée pour les mauvais traitements infligés à des immigrés subsahariens. Les passeurs, qui perçoivent l'équivalent de 600 euros par traversée, prospèrent face à des autorités oscillant entre une tolérance rémunérée et une répression féroce.

Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'est dit " sérieusement inquiet" de la politique italienne " qui porte atteinte à l'accès à l'asile en Europe" et a demandé à Rome d'admettre les demandeurs d'asile. La Convention de 1951, qu'a signée l'Italie, érige en principe le non-refoulement de ces derniers.

Ce premier retour réussi vers la Libye intervient quelques semaines après la ratification par les deux pays, du "traité d'amitié" signé en Libye, le 30 août 2008, par le président du Conseil italien et le "guide" libyen. La participation libyenne à la lutte " contre le terrorisme et (...) l'immigration clandestine" y apparaît comme l'une des contreparties aux investissements de 5 milliards de dollars sur vingt ans pour des " infrastructures de base" qui seront réalisées par des entreprises italiennes, et à la liquidation du contentieux postcolonial - notamment archéologique.

L'"amitié" italo-libyenne s'est aussi concrétisée, jeudi 14 mai à Gaeta (Italie du Sud), par la remise à la Libye de trois vedettes destinées à empêcher les départs de migrants.

Mais l'affaire illustre aussi l'incapacité de l'Europe à définir une politique commune d'accueil et une répartition concertée des demandeurs d'asile. En témoigne le pesant silence des pays du nord de l'Europe devant la situation de l'Italie, en première ligne. Sur l'île de Lampedusa, 37 000 arrivées illégales ont été dénombrées en 2008, contre 20 000 l'année précédente.

"Les migrants ne doivent plus être obligés de recourir à des passeurs pour demander l'asile. Ils doivent trouver des points d'accueil dans tout le Maghreb", déclare Jacques Barrot, le commissaire européen à la justice, qui assure rechercher des "solutions de fond pour éviter de nouveaux drames". Il va se rendre en Libye pour en discuter.

Les défenseurs du droit d'asile, eux, doutent de la possibilité de mettre en place une procédure de demande d'asile indépendante dans le contexte autoritaire libyen, et dénoncent une hypocrisie européenne.

Philippe Bernard avec Salvatore Aloïse

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/05/15/l-italie-accusee-de-violer-le-droit-d-asile-apres-le-refoulement-de-migrants-vers-la-libye_1193464_3214.html


L'AMGE-Caravane, Association des Marocains aux Grandes Ecoles, organise un colloque sur Les Journées de la Jeunesse Marocaine (JJM 2009), qui se déroulera au Forum Grenelle (Paris XVème) les 15, 16 et 17 mai 2009.

A cette occasion, de nombreuses personnalités des sphères économique, politique et culturelle sont attendues afin d'animer des conférences et débats traitant de sujets d'actualité. Les Journées de la Jeunesse Marocaine prendront ainsi la forme de 5 conférences thématiques, de projections de film et d'une entrevue-vérité avec une personnalité.

Le programme :

Vendredi 15 mai 2009, M. Fahd Yata Président de séance

18h00 - 19h00 : Ouverture des Journées de la Jeunesse Marocaine - Hommage à Feu M.Driss Benzekri

19h30 - 21h00 : Conférence Identité « Etre Marocain ».

M. Fouad Laroui, professeur d'économie et écrivain ;
M. Reda Allali, journaliste et musicien ;
M. Noureddine Affaya, Universitaire.

21h30 - 23h30 : Projection du film Adieu Mères.

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Samedi 16 mai 2009, M. Fahd Yata Président de séance

13h00 - 15h00 : Conférence Education « Quelle éducation ? Pour quel citoyen ?

M. Rachid Belmokhtar, Président de l'Observatoire National pour le Développement Humain et ancien ministre de l'éducation.

15h30 - 17h30 : Conférence Economie « Quand le Maroc se met à rêver Emergence ».

M. Driss Benali, économiste ;
Mme Salima Haddour, Directrice de l'ONMT.

18h00 - 20h00 : Conférence Médias « Les jeux de la justice et de la presse ».

M. Nabil Benabdallah, ambassadeur du Maroc en Italie ancien ministre de la communication ;
M. Saïd Essoulalmi, Directeur Executif du CMF MENA ;
Jamal Eddine Naji, responsable de la Chaire UNESCO en communication publique et communautaire.

21h00 - 23h00 : Projection du film Casanegra en présence de l'acteur Anas El Baz.

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Dimanche 17 mai 2009, Président de séance M. Fahd Yata

14h00 - 16h00 : Conférence Politique, « Le militant de demain »

M. Ali Bouabid, member du Conseil National de l'USFP ;
Un représentant du bureau politique du PAM;
Un représentant du bureau politique du PJD.

17h00 - 18h00: Entrevue vérité avec M. Abdeslam Aboudrar, Président de l'Instance Centrale pour la prévention de la corruption, ancien Directeur Général Adjoint de la CDG.


L'Assemblée nationale française a approuvé, jeudi, des accords relatifs « à la gestion concertée des flux migratoires et au co-développement » entre la France et la Tunisie, le Congo Brazzaville, le Bénin et le Sénégal. La veille, huit associations d'aide aux immigrés avaient appelé les députés à refuser ces textes « déséquilibrés, conclus essentiellement à l'avantage de la France pour servir ses objectif de renforcement des contrôles migratoires ».


En savoir plus:

http://www.afrik.com/article16774.html


«Frontex essaie avec des méthodes draconiennes de repousser les émigrés au-delà d'un certain nombre de milles marins pour ne pas être obligé de les accueillir en Europe». C'est en ces termes que Lale Akgün, députée au Bundestag (Parlement allemand) s'oppose à l'approche sécuritaire adoptée par l'Union européenne dans la gestion de la problématique de l'immigration. Frontex, l'hypocrisie des commissaires de Bruxelles est non seulement, détestable par les immigrants mais aussi par des députés européens et des organisations des droits de l'Homme.

Dans un entretien que nous publierons ultérieurement, la députée allemande, d'origine turque, nous a déclaré : « L'idée que le Maroc soit le premier front de l'Union européenne existe depuis des années. Si le Maroc subit des pressions, on pense qu'en Europe on ne devrait pas se simplifier la vie non plus. Octroyer des fonds au Maroc est loin de régler le problème. En somme, si nous voulons mettre en œuvre une politique d'un monde juste, nous devons assumer notre responsabilité. On ne peut pas se contenter de dire au Maroc d'assumer ses tâches parce qu'il a une position géographique idéale. Je ne pense pas que l'Europe doit assumer la responsabilité de l'Afrique sub-saharienne. On ne peut pas ; non plus dire que la situation est bonne en Europe et qu'il suffit de consolider notre citadelle pour pouvoir vivre en toute quiétude. Cette approche a démontré ses limites et ne pourra jamais donner les résultats escomptés».
A noter que pour défendre l'Europe contre les migrants, l'Union européenne a mis sur pied une organisation militaire semi-clandestine qui porte le nom de Frontex. Il s'agit d'une agence qui contrôle les frontières extérieures de l'Europe. Elle dispose de navires rapides bourrés d'électronique et hyper-armés d'interception en haute mer, d'hélicoptères de combat, d'une flotte d'avions de surveillance munis de caméras ultrasensibles et de vision nocturne, de radars, de satellites et de moyens sophistiqués de surveillance à longue distance. Cette agence maintient aussi sur sol africain des «camps d'accueil» où sont parqués les réfugiés de la faim qui viennent aussi bien de l'Afrique subsaharienne et même des pays asiatiques.
D'après Lale Akgün, «les différents pays de l'Europe tentent de mettre en œuvre des politiques qui sont censées garantir la migration vers l'Europe des ressources humaines hautement qualifiées. Cela peut paraître légitime pour un pays d'immigration mais ne peut se faire, finalement que sur le dos des pays émetteurs de migrants. Nous devons, donc, veiller à ce qu'il y ait une répartition équitable, à savoir que les pays d'origine qui ont formé ces jeunes peuvent aussi bénéficier de leur savoir faire». C'est dans ce cadre d'ailleurs que s'inscrit l'immigration sélective mise en place en France et qui devrait correspondre aux besoins du marché de travail. En Allemagne, c'est la Green Card qui a été testée afin d'attirer des travailleurs qualifiés avant d'être remplacée par une autre politique.
A noter que si les politiques européennes comprennent un volet interne (directives et règlements communautaires), elles comportent également un volet externe qui suppose une coopération avec les pays tiers de départ et de transit des migrants. La collaboration de ces pays tiers à cette nouvelle politique migratoire est devenue un des éléments importants des accords et processus de coopération entre l'UE et ces pays.
Mais qu'en est-il de la vision et des intérêts de ces pays partenaires de l'UE et notamment les pays du voisinage Sud ?
Les voix qui proviennent du Sud de la Méditerranée dénoncent une politique empreinte d'un caractère « sécuritaire » et « utilitariste » d'immigration choisie dans l'intérêt des pays de destination. Comme elles dénoncent le risque de fuite des cerveaux que peut induire une politique de migration choisie basée sur un système de « contingents ».
Enfin, elles dénoncent le caractère déséquilibré de cette politique qui ne ferait que peu de cas de l'objectif de co-développement et du principe de co-responsabilité. La réponse à toutes ces questions est à trouver dans le Frontex et les camps de détention pour immigrés.


http://www.infomaroc.net/general/40-general/15937.html

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient de rendre un avis sur « L'union européenne et ses relations de voisinage ». Il entend par là apporter sa contribution aux réflexions sur les moyens de renforcer la cohérence et la visibilité de cette politique pour qu'elle devienne un instrument d'influence de l'UE sur la scène internationale.

Pouir télécharger l'avis et en savoir plus:


http://www.conseil-economique-et-social.fr/

Une palette d'intellectuels et d'universitaires représentant le Maroc ainsi que d'autres pays du monde arabe, d'Europe et d'Amérique du nord, prendront part à la 5ème édition du Festival de Fès de la culture Amazighe, prévue du 2 au 5 juillet prochain, annoncent les organisateurs.

Les participants au colloque du festival débattront ainsi du "multiculturalisme et de la démocratie dans le monde musulman" dans l'objectif d'établir des stratégies cohérentes permettant de consolider le dialogue interculturel, la cohésion sociale et la culture démocratique, affirme le directeur du festival, M. Moha Ennaji, lors d'un point de presse tenu jeudi à Fès.

Les différents intervenants se pencheront au cours de leurs débats sur "de nouvelles pistes de réflexion et d'autres perspectives pour passer à une autre phase de débat sur la différence culturelle à une politique démocratique de justice sociale", explique le directeur du festival.

Ce rendez-vous culturel, souligne M. Ennaji, se veut une opportunité pour les experts, les chercheurs et les acteurs de la société civile de débattre des questions relatives à la démocratie et à la diversité culturelle et leur rôle dans la consolidation de la démocratie, du développement et de la cohésion sociale dans les pays musulmans.

Et d'ajouter que cette édition "sera une période privilégiée qui peut nous éclairer sur l'impact positif que le multiculturalisme en général et l'amazigh, en particulier, peut avoir sur la démocratie, le développement durable et la sauvegarde du patrimoine".

L'objectif majeur de cette rencontre socioculturelle, dit-il, est le rapprochement des Marocains à leur culture et leur histoire, et ce afin d'être fiers de leur origine, en l'occurrence le Royaume du Maroc, un pays ancré dont l'histoire et orienté assurément vers l'avenir.

Pour le directeur du festival, ce rendez-vous qui est un message fort d'union, de solidarité et de fierté nationales, célèbre une façon de vivre, de penser et de cohabiter dont les Marocains ont toujours eu le secret.

Selon le responsable, cette manifestation veut rendre visible et faire vivre l'apport de la culture populaire aux niveaux économique, social et culturel et de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour promouvoir la culture amazighe.

Cette édition sera une occasion d'approfondir les connaissances sur les cultures de l'Islam et ses croisements avec l'Occident et contribuer au dialogue des civilisations et la reconnaissance de l'apport de l'Islam et des musulmans à la démocratie et à la paix dans le monde.

Organisée par la Fondation "Esprit de Fès", en partenariat avec l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), le centre Sud-Nord pour le dialogue interculturel et la fondation BMCE, le festival sera marqué par un vibrant hommage qui sera rendu à M. Aziz Akhannouch pour sa contribution au développement régional et national et au grand écrivain marocain feu Abdelkebir Khatibi.

Des thèmes aussi riches que variés figurent également au menu de cette rencontre, dont "la démocratie au service du multiculturalisme", "multiculturalisme, laïcité et Islam", "la modernité en tant que dynamique de changement social" et "multiculturalisme et création artistique".

Cette édition comporte également des activités artistiques, des défilés d'habits amazighs, des chants de troupes populaires représentant notamment l'Irak, l'Italie, l'Algérie et la France ainsi que différentes régions du Royaume. (MAP)

Le CCME avait souhaité qu'un temps fort soit consacré à Edmond Amran El Maleh. Me revenait la difficile tâche de présenter un homme dont le parcours complexe n'est rien qu'une part essentielle de la mémoire du Maroc. Mais comment s'acquitter d'une telle tâche ? Exercice périlleux, que ce privilège, car il vous enchaîne davantage qu'il ne vous laisse libre d'user à votre guise devotre illusoire pouvoir sur les mots. Il faut être vigilant pour n'être pas être entraîné, et contre votre gré, dans des sentiers battus.

L'Institut français de Tanger-Tétouan en partenariat avec l'ATRAC (Association Tanger Région Action Culturelle) organise au Palais des Institutions Italiennes du 15 au 19 avril 2009 le Salon International de Tanger des Livres et des Arts.

Le CCME a été présent tout au long du salon, en proposant sur son stand une sélection d'ouvrages sur la thématique des migrations internationales, de la présence marocaine à l'étranger et de documentaires sur les grandes figures de l'émigration marocaine.

1. Objectifs de l'UIR

La création d'une université internationale au Maroc dédiée à la formation de l'élite et du leadership méditerranéen et africain, en partenariat avec des universités étrangères (de la rive nord de la méditerranée) de renom et des groupes industriels internationaux, répond aux priorités économiques, politiques et sociales des pays de la rive sud de la Méditerranée, et correspond par ailleurs aux préoccupations des pays avancés, des organisations internationales et de l'Union Pour la Méditerranée.

 Notre exposition sur les mémoires de Renault commence par l'image de la baraque que Louis Renault avait sur l'Ile Seguin et qui allait devenir l'Usine Renault. Mon fils Mohammed informaticien m'a parlé aussi d'un inventeur d'ordinateur qui a commencé son invention dans un garage.

 

J'ai passé 36 ans et 9 mois de ma vie à la chaîne. Nous avons arraché les droits: le droit d'être digne, le droit de parler la tête haute. A Tiznit, j'ai rencontré Oujan, il s'est réinstallé au pays. J'ai eu les larmes aux yeux en le voyant venir me chercher dans la salle d'exposition.

 Etape de Tiznit

Cette étape s'est déroulée à la maison de la culture, boulevard Lalla Abla du 5 au 9 avril.

Plus de 700 visiteurs dont 7 classes de collèges et lycées.

Un moment fort a marqué cette étape : la rencontre avec un ancien de Renault, âgé de 82 ans.

Il nous a confié qu'il était très ému que ses anciens collègues soient venus le voir à Aglou (dans les environs de Tiznit) et que maintenant il « pouvait mourir en paix » ...

Le ministère de la Culture organise, du 22 au 24 mai à Rabat, un colloque sur le thème "Le récit de voyage arabe en un millénaire", en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Ces vingt dernières années, les opinions européennes et occidentales ont fait des migrations une question de politique intérieure, ce qui n'a pas toujours été et n'est pas inhérent à l'existence même des mouvements migratoires en une société.

  • Ambrosini Maurizio, Professeur de sociologie, Università di Milano, Dipartimento di Studi Sociali e Politici - Italie
  • Berriane Mohamed, Géographe, professeur, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Mohammed V-Agdal (Rabat) - Maroc
  • Bouriqui Ilhame, Chargée de mission CCME - Maroc
  • Chattou Zoubir , Ecole Nationale d'Agriculture (Meknès) -Maroc
  • El Hasnaoui Anas, Chargée de mission au CCME - Maroc
  • Escobar Sol (Cristina), CMD Princeton University - USA
  • Hily Marie-Antoinette, Sociologue, MIGRINTER, CNRS, Poitiers - France
  • Infantino Federica, Etudiante CJB- Italie
  • Kateb Kalem, chercheur, INED (Paris) - France
  • Khachani Mohamed, AMERM (Rabat) - Maroc
  • Laacher Smaïn, Sociologue, Centre d'études des mouvements sociaux (CEM), EHESS (Paris) - France
  • Madad Youssef, Chargée de mission Maroc
  • Manry Véronique, Chargée de mission au CCME - Maroc
  • Morokvasik Mirjana, Sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS, Institut des sciences sociales du politique, Université Paris Ouest Nanterre la Défense- France
  • Mouslim Asmae, Chargée de mission CCME - Maroc
  • Ohliger Rainer, Sociologue et historien, Freiburg University,, University of Michigan (USA), Network Migration in Europe (Berlin) - Allemagne
  • Peraldi Michel, Anthropologue, directeur du Centre Jacques Berque (Rabat) - Maroc
  • Rahmi Ahlame, Chargée de mission au CCME - Maroc
  • Rea Andrea, GERME, Université Libre de Bruxelles - Belgique
  • Sempere Souvannavong Juan David, Géographe, Université d'Alicante - Espagne

 

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Commémoration de l'histoire de la migration marocaine aux Pays-Bas

Nous pensons importer des bras de travail, mais c'est des Hommes qui ont émigré avec leurs cultures, leurs histoires, et leurs mémoires.

Le Salon « Maroc-Forum 2009 » qui se tient à Franckfort - Offenbach (Allemagne) du 7 au 10 mai, consacre cette troisième édition au " Maroc des régions, Souss-Massa-Drâa à l'honneur".

 La deuxième édition du festival d'Aït Ishaq se tiendra le 30 mai à Aurillac (France).

Le CCME soutient cet événement par l'organisation d'une soirée de musique amazigh, au profit de la communauté marocaine établie dans cette région, et essentiellement originaire du village de Aït Ishaq (province de Khénifra)

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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