En exclusivité, tous les discours, interventions et présentations du séminaire "Marocaines d'ici et d'ailleurs-2ème édition".
3-4 mars 2009, la déclaration de Rabat adoptée par les 17 pays présents
- Communiqué du 27 février 2009
- Allocution d'ouverture, Driss El Yazami, président du CCME
- Contributions
La participation électorale des émigrés dans leur pays d'origine : Etat des lieux et enjeux - M. J.M Lafleur - Institut européen de Florence
Vie politique, lois et institutions relatives aux Croates vivant à l'étranger - M. Branko Barbic - Croatie (version anglaise)
L'Assemblée des Français à l'Etranger (AFE) et l'expérience française en matière de participation politique - Mme M-P Avignon-Ferret - France
La politique de l'Italie pour les Italiens de l'extérieur - M. Andrea Amaro - Italie
- La participation de la diaspora dans le développement de leurs pays et communautés d'origine : l'exemple du Sénégal - Mme Siga Sarr Diouf - Sénégal
- Diaspora et construction nationale : l'expériene béninoise - M. J. B Alokpon - Bénin
- L'expérience tunisienne en matière d'encadrement de la communauté tunisienne vivant à l'étranger - M. Frej Souissi - Tunisie (version arabe)
- Contexte général des politiques lithuaniennes relatives à la diaspora - Mme Vida Bagonavicenne - Lituanie (version anglaise)
- Etablissement des liens avec la diaspora et politiques d'intégration dans le pays d'accueil - Mme E. Diaz Gras - Mexique
- Institutions et conseils de l'émigration de par le monde
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise les 24 et 25 juin une conférence internationale qui a pour thème « l’enseignement de l’arabe dans les pays d’immigration : mutations et nouveaux enjeux», au Centre d’Accueil et de Conférences du Ministère de l’équipement à Rabat.
Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.
Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.
Les Assises de l'interculturalité ont rendu lundi leurs conclusions, après des tables rondes et débats organisés de septembre 2009 à juin 2010.
Parmi les 68 recommandations, figure l'interdiction du port des signes convictionnels, et donc le voile islamique, dans l'enseignement jusqu'à la troisième année secondaire. A cet âge, environ 15 ans, la société considère que les adolescents doivent pouvoir prendre leurs responsabilités, rappelle le comité de pilotage de ces Assises qui ne voit dès lors pas de raison de procéder différemment s'il est question des signes convictionnels. Les recommandations n'évoquent pas en revanche le cas des enseignants si ce n'est dans le chapitre plus général relatif aux fonctionnaires. Pour ces derniers, l'interdiction n'est préconisée que s'ils sont investis d'une fonction d'autorité.
Le comité recommande également de revoir la formule actuelle des jours fériés pour tenir compte des différentes convictions religieuses ou philosophiques.
Actuellement, ce sont essentiellement des fêtes chrétiennes qui donnent lieu à un jour de congé payé. Le comité préconise de conserver le 1er janvier, le 1er mai, le 11 novembre et le 25 décembre. Chacun pourrait ensuite choisir librement deux jours flottants selon sa culture ou sa religion. Trois jours fériés nouveaux non religieux seraient enfin créés, qui célébreraient la diversité ou la lutte contre les discriminations, comme la journée des femmes ou de la diversité.
Les Assises ont aussi abordé la question de la mémoire et de l'histoire. Le comité de pilotage recommande de maintenir la loi qui réprime le négationnisme et le révisionnisme mais de supprimer la référence au génocide commis par les nazis pour permettre à la justice d'appliquer le dispositif à d'autres génocides. Il ne les désigne pas mais il évoque les massacres des Arméniens et des Tutsis rwandais.
Le comité suggère par ailleurs, sans revoir les programmes des cours, de donner une place à l'histoire de la colonisation, de relancer le projet d'un musée de l'histoire de l'immigration ou encore de revoir les noms de lieux et espaces publics qui "blessent les personnes issues des pays anciennement colonisés". A la question de savoir si Léopold II pouvait être visé, les deux co-présidentes du comité ont semblé embarrassées.Des recommandations visent également la police.
"Le sujet est revenu très régulièrement: la police, la façon dont les gens se sentent visés", a expliqué la co-présidente Marie-Claire Flobets, professeur à la KUL.Le comité préconise donc une révision de la composition du Comité P ou l'installation de caméras de surveillance dans les commissariats et les véhicules de police pour objectiver le premier entretien et établir s'il y a réellement eu un problème."La blessure du racisme est quelque chose de très sensible et de très profond", a ajouté Mme Flobets.
Les recommandations balaient un champ très large. Elles sont issues d'un travail mené avec des personnes issues de minorités, d'où leur tonalité parfois particulière. Les deux présidentes se sont toutefois défendues d'un travail qui ferait peser les obligations sur la seule majorité."Ce serait une mauvaise lecture que de lire les conclusions comme demandant beaucoup à la majorité et rien à la minorité", a souligné Mme Flobets.
Les conclusions n'ont pas évoqué la question de l'immigration en tant que telle mais celle de l'intégration. A cet égard, la présidente francophone, Christine Kulakowski, directrice du Centre Bruxellois d'Action Interculturelle (CBAI), a fait l'éloge de la politique flamande dans ce domaine.
"On invite le côté francophone à s'inspirer de l''inburgering' flamand", a-t-elle dit (Consulter le texte intégral du rapport)
8/11/2010
Source : Lalibre.be
Les fonds envoyés par les migrants à leurs proches en Afrique subsaharienne atteindront 21,5 milliards de dollars américains cette année, malgré une légère baisse en 2009 en raison de la crise financière mondiale, selon « Remittances and Migrations Factbook 2011 » (Recueil des statistiques de 2011 de la Banque mondiale sur les migrations et les envois de fonds).
Les données indiquent que les envois de fonds en direction de l’Afrique ont chuté d’environ 4% entre 2008 et 2009 ; c’est la première fois qu’il y a une baisse d’une année à l’autre depuis 1995.
« Selon nos estimations, la reprise se poursuivra au cours des deux prochaines années ; et les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne devraient atteindre environ 24 milliards de dollars d’ici 2012 », a déclaré Dilip Ratha, Chef de l’unité Migrations et Envois de Fonds à la Banque mondiale.
M. Ratha souligne que les chiffres sur lesquels se base le rapport ne tiennent pas compte des canaux informels utilisés par des millions de migrants. Ces chiffres sont donc en-deçà des montants réels.
Dans l’ensemble, les envois de fonds à travers le monde devraient atteindre 440 milliards de dollars d’ici fin 2010, en hausse par rapport au niveau de 2009 (416 milliards). Environ les trois quarts de ces fonds, soit 325 milliards, iront aux pays en voie de développement.
La Banque mondiale estime par ailleurs que les flux vers les pays en développement devraient encore augmenter au cours des deux prochaines années et franchir la barre de 370 milliards de dollars d’ici 2012.
« Ces fonds sont une bouée de sauvetage pour des familles et des communautés entières à travers l’Afrique, surtout au lendemain de la crise financière », précise Dilip Ratha. « De par leur ampleur et du fait qu’ils sont en devises étrangères et vont directement aux ménages, ces transferts ont un impact significatif sur la réduction de la pauvreté, le financement du logement, de l’éducation, et d’autres besoins essentiels, et même sur les investissements et la création d’entreprises », a-t-il ajouté.
Il est donc essentiel de faciliter les envois de fonds et de les rendre moins coûteux. Or à l’heure actuelle, les frais d’envoi vers le continent africain s’élèvent en moyenne à 10% du montant, ce qui constitue le taux le plus élevé d’une région à l’autre du globe. Envoyer de l’argent coûte encore plus cher d’un pays à l’autre au sein du continent.
En termes de montants, le Nigeria est de loin la première destination des fonds envoyés par les migrants, recevant à lui seul 10 milliards de dollars en 2010. Ce montant représente une légère avancée par rapport à l’année précédente, où le pays avait perçu 9,6 milliards de dollars. Viennent ensuite le Soudan (3,2 milliards de dollars), le Kenya (1,8 milliard), le Sénégal (1,2 milliard), l’Afrique du Sud (1 milliard), l’Ouganda (800 millions), le Lesotho (500 millions), l’Éthiopie (387 millions), le Mali (385 millions) et le Togo (385 millions).
En termes de pourcentage du produit intérieur brut, les principaux bénéficiaires en 2009 étaient le Lesotho (25% du PIB), le Togo (10,3%), le Cap-Vert (9,1%), la Guinée-Bissau (9,1%), le Sénégal (9,1%), la Gambie ( 7,9%), le Libéria (6,2%), le Soudan (5,6%), le Nigeria (5,6%) et le Kenya (5,4%).
Flux migratoires
Selon les estimations, près de 22 millions de personnes ont migré hors de l’Afrique subsaharienne. Le continent détient le taux de migration interne le plus élevé au monde, avec notamment trois migrants africains sur quatre qui vivent dans un autre pays d’Afrique.
Par ailleurs, les îles et les pays dits « fragiles » ou touchés par un conflit ont en général des taux élevés d’émigration de personnel hautement qualifié. Dans le cas du Cap-Vert, par exemple, ce sont 68% des personnes qui ont fait des études supérieures qui ont quitté l’archipel. Un phénomène observé aussi en Gambie (63%), en Île Maurice (56%), aux Seychelles (56%), en Sierra Leone (53%), au Ghana (47%), au Mozambique (45%), mais aussi au Liberia (45%), au Kenya (38%) et en Ouganda (36%).
Les couloirs migratoires les plus actifs d’Afrique subsaharienne se situent entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire (1,3 million de migrants), le Zimbabwe et l’Afrique du Sud (900 millions de migrants) et aussi entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (800 millions de migrants). À cette liste s’ajoutent les flux migratoires entre l’Ouganda et le Kenya, l’Erythrée et le Soudan, le Mozambique et l’Afrique du Sud, le Mali et la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Rwanda, le Lesotho et l’Afrique du Sud, ainsi qu’entre l’Érythrée et l’Éthiopie.
Migration and Remittances Factbook 2011 est la deuxième édition d’un volume publié en 2008. Le recueil se base sur les données statistiques rendues publiques par des sources fiables, ce qui explique le manque de données relatives à certains couloirs importants, par exemple Zimbabwe-Afrique du Sud.
9 novembre 2010
Source : APO
Quinze artistes contemporains marocains de six pays de résidence , révèlent leurs œuvres au Musée de Marrakech, « Résonances » (jusqu’au è décembre), la manifestation qui les réunit…Suite
Artiste nomade, plasticien pluridisciplinaire, explorateur engagé des affrontements entre cris et silence, ombre et lumière, André Elbaz présente une œuvre riche et forte, viscéralement tournée vers l'Autre. Il présente simultanément à Casablanca et Rabat 250 œuvres, qui sont autant de clins d'œil à 50 ans de création. Entretien…Suite
Le COSIM (Collectif des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations de Rhône-Alpes) organise, le vendredi 3 décembre 2010, son forum régional
Ce forum réunira autour de deux tables rondes des associations de migrants et leurs partenaires.
Les débats de chacune des tables rondes se feront autour de Paroles d’acteurs engagés, de Témoignages d’associations de migrants et de leurs partenaires, puis de Propositions sur des actions concrètes. ..Suite
Des acteurs associatifs marocains ont souligné, dimanche à Stockholm, la nécessité de sensibiliser l'opinion publique suédoise sur la légitimité et la légalité de la cause nationale et mettre en exergue les échos positifs qu'elle a suscités auprès des Nations unies et de la communauté internationale.
Cet appel a été lancé lors d'une cérémonie organisée à Stockholm par les associations marocaines en Suède, en collaboration avec l'Ambassade du Royaume du Maroc, en commémoration du 35è anniversaire de la Marche Verte.
A cette occasion, ces acteurs associatifs ont appelé à "user de tous les moyens efficaces pour inciter la société civile suédoise à s'impliquer dans la pression exercée pour la libération des séquestrés marocains à Tindouf, et à leur tête le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud", indique un communiqué de l'Ambassade du Maroc en Suède.
Les participants ont également signé deux documents, le premier pour le soutien inconditionnel au projet d'autonomie, et le second pour la libération de Ould Sidi Mouloud.
De même, de nombreux jeunes ont pris part à cette célébration et exprimé leur disposition à servir les causes nationales en s'impliquant activement dans le tissu associatif marocain et aussi suédois.
Parmi les associations participantes figurent "Maghrib Al Asr", "Rabitat Al Wasl", "l'association des jeunes marocains", "l'association culturelle islamique à Charles Homen", "l'association des retraités marocains" ou encore "l'association d'amitié maroco-suédoise".
08/11/10
Source : MAP
Les travaux de la 11ème réunion du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique ont été ouverts, lundi, au siège de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) à Rabat.
Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le Directeur général de l'ISESCO, Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, a indiqué que "le Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique, se veut un outil de la concrétisation de l'action culturelle et islamique".
Dans une allocution lue en son nom par Dr Hadi Azizzadeh, Directeur général adjoint de l'ISESCO, M. Altwaijri a souligné que le Conseil se considère comme étant "un exemple de l'action culturelle et islamique fructueuse", relevant que l'ISESCO "a noué plusieurs relations avec des organisations internationales et régionales, pour servir les questions des musulmans à l'extérieur du monde islamique, ce qui a amélioré la situation des musulmans résidant à l'étranger, de même qu'il a contribué à corriger des idées reçues sur l'islam".
La 11ème réunion du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique se penchera sur l'examen du rapport de l'ISESCO, ses activités et programmes mis en Âœuvre dans le cadre de la stratégie de l'action culturelle islamique au profit des musulmans à l'extérieur du monde islamique, dans l'intervalle entre les 10ème et 11ème sessions du Conseil, a indiqué M. Altwaijri, selon le site de l'Organisation.
Cette réunion est l'occasion de débattre du projet des grandes lignes du guide des imams et prédicateurs à l'extérieur du Monde islamique, du projet de stratégie pour le développement de l'enseignement dans les écoles arabo-islamiques à l'extérieur du Monde islamique et du document de travail sur l'activation du rôle des journalistes musulmans à l'extérieur du Monde islamique face à l'islamophobie.
Les dernières réunions du Conseil supérieur de l'ISESCO pour les musulmans établis à l'extérieur du monde islamique ont été organisées à Paris (2001), Grenade (2001), Milan (2002), Graz (Autriche, 2003), Madrid (2004), Tirana (2005), Rome (2006), Singapour (2007), Moscou (2008) et Rabat (2009).
Source : Casafree/MAP
Ce mardi 9 novembre 2010, à 19h30, à la librairie Paulines, aura lieu la lecture de «Mots croisés» de Faten Safieddine. Dans une scénographie atypique, l'acteur canadien Alexis Martin prête sa voix à un texte de Faten Safieddine et Pierre-André Dupire. Entre une orientale, venue d'un pays où le voile est souvent garant de l'anonymat des femmes et un occidental vivant dans un pays perclus de libertés se noue un dialogue poétique et amoureux, où se mêlent mondes réels et imaginaires. La lecture des « Mots Croisés» sera suivie de la proj ection du film «La Chrysalide».
Dans ce court-métrage réalisé par Othman Zine e~ Faten Safieddine, le jeune cinéaste et photographe marocain et l'artiste multi-média libano-marocaine, explorent dans un style poétique et onirique le thème de la chrysalide, symbole de la Femme cherchant à se libérer des carcans qui étouffent sa liberté individuelle et ses forces créatrices.
Source: Le Soir
Ce mardi 9 novembre 2010, à 19h30, à la librairie Paulines, aura lieu la lecture de «Mots croisés» de Faten Safieddine. Dans une scénographie atypique, l'acteur canadien Alexis Martin prête sa voix à un texte de Faten Safieddine et Pierre-André Dupire. Entre une orientale, venue d'un pays où le voile est souvent garant de l'anonymat des femmes et un occidental vivant dans un pays perclus de libertés se noue un dialogue poétique et amoureux, où se mêlent mondes réels et imaginaires. La lecture des « Mots Croisés» sera suivie de la proj ection du film «La Chrysalide».
Dans ce court-métrage réalisé par Othman Zine e~ Faten Safieddine, le jeune cinéaste et photographe marocain et l'artiste multi-média libano-marocaine, explorent dans un style poétique et onirique le thème de la chrysalide, symbole de la Femme cherchant à se libérer des carcans qui étouffent sa liberté individuelle et ses forces créatrices.
Maroc - ISESCO : Réunion à Rabat du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique
Les travaux de la 11ème réunion du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique ont été ouverts, lundi, au siège de l'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) à Rabat.
Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, le Directeur général de l'ISESCO, Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, a indiqué que "le Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique, se veut un outil de la concrétisation de l'action culturelle et islamique".
Dans une allocution lue en son nom par Dr Hadi Azizzadeh, Directeur général adjoint de l'ISESCO, M. Altwaijri a souligné que le Conseil se considère comme étant "un exemple de l'action culturelle et islamique fructueuse", relevant que l'ISESCO "a noué plusieurs relations avec des organisations internationales et régionales, pour servir les questions des musulmans à l'extérieur du monde islamique, ce qui a amélioré la situation des musulmans résidant à l'étranger, de même qu'il a contribué à corriger des idées reçues sur l'islam".
La 11ème réunion du Conseil supérieur pour l'éducation, les sciences et la culture pour les musulmans à l'extérieur du monde islamique se penchera sur l'examen du rapport de l'ISESCO, ses activités et programmes mis en Âœuvre dans le cadre de la stratégie de l'action culturelle islamique au profit des musulmans à l'extérieur du monde islamique, dans l'intervalle entre les 10ème et 11ème sessions du Conseil, a indiqué M. Altwaijri, selon le site de l'Organisation.
Cette réunion est l'occasion de débattre du projet des grandes lignes du guide des imams et prédicateurs à l'extérieur du Monde islamique, du projet de stratégie pour le développement de l'enseignement dans les écoles arabo-islamiques à l'extérieur du Monde islamique et du document de travail sur l'activation du rôle des journalistes musulmans à l'extérieur du Monde islamique face à l'islamophobie.
Les dernières réunions du Conseil supérieur de l'ISESCO pour les musulmans établis à l'extérieur du monde islamique ont été organisées à Paris (2001), Grenade (2001), Milan (2002), Graz (Autriche, 2003), Madrid (2004), Tirana (2005), Rome (2006), Singapour (2007), Moscou (2008) et Rabat (2009).
Source : Casafree/MAP
Le Palais des beaux-arts de la capitale belge accueillera du 24 au 27 novembre une trentaine d'intellectuels du Monde arabe, dont des écrivains et des hommes de planches marocains…Suite
Malgré la crise, le volume d'argent envoyé par les émigrés vers leur pays d'origine a augmenté en 2010 pour atteindre 325 milliards de dollars (+6%), les premiers destinataires étant l'Inde, la Chine, le Mexique, les Philippines et la France, selon un rapport de la Banque mondiale (BM).
Selon les prévisions de cette étude publiée lundi, ces flux devraient encore progresser de 6,2% en 2011 pour représenter 346 milliards de dollars et de 8,1% en 2012 à 374 milliards de dollars. En 2009, le volume de ces transferts s'était tassé de 5,5%.
En valeur, l'Inde, deuxième pays à avoir le plus de ressortissants travaillant à l'étranger (11,4 millions d'émigrés) après le Mexique (11,9 millions), reçoit le plus d'argent de ses émigrés, soit 55 milliards de dollars.
La Chine reçoit 51 milliards, le Mexique 22,6 milliards et les Philippines 21,3 milliards. La France, avec 1,7 million de Français travaillant à l'étranger loin derrière d'autres pays européens comme l'Allemagne ou l'Italie (3,5 millions d'émigrés hors de leurs territoires), se place pourtant en 5ème position avec 15,9 milliards de dollars de transferts de fonds en sa faveur.
Selon la Banque mondiale, les émigrés de France travaillent d'abord au sein de l'Europe (Espagne, Belgique, Allemagne, Suisse) mais aussi sur le continent américain (Etats-Unis, Canada).
L'argent part d'abord des Etats-Unis qui compte 42,8 millions d'immigrés, avec 48,3 milliards de dollars envoyés vers les pays d'origine, suivis de l'Arabie Saoudite (26 mrd USD), de la Suisse (19,6 mrd), de la Russie (18,6 mrd) et de l'Italie (13 mrd).
De France, qui compte 6,7 millions d'immigrés, selon la Banque mondiale, partent 5,2 milliards de dollars vers les pays d'origine, ce qui place ce pays au 14ème rang des pays expéditeurs.
En pourcentage de leur PIB, les pays qui comptent le plus sur leurs ressortissants étrangers sont notamment le Tadjikistan, le Lesotho, le Népal, le Liban, le Honduras mais aussi Haïti dont l'argent des émigrés représente 15% de la richesse nationale.
Source : Romandie/AFP
Plusieurs associations marocaines prennent part au 4ème Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD), qui a ouvert ses travaux, lundi, dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest).
Les associations marocaines participent aux débats inscrits dans le cadre des Journées de la société civile, qui précédent la réunion gouvernementale, prévue mercredi prochain avec la participation de 130 pays.
Il s'agit du réseau marocain transnational Migration Développement, la Fédération des associations des Marocains en France, L'Association marocaine d'Etudes et de Recherches sur la migration, Al-Hasaniya Morrocan Women Center de Grande Bretagne et le Réseau des compétences germano-marocaines.
Le FMMD se veut un espace de dialogue et de concertation entre les ONG et les pays participants pour comprendre les réalités et les perspectives du phénomène migratoire dans un monde globalisé et établir un agenda de coopération dans ce domaine.
Après ses trois dernières éditions, le forum se positionne en tant que processus consultatif informel et non contraignant, ouvert à tous les Etats membres des Nations Unies pour examiner les opportunités et les défis liés à la migration internationale et ses connexions avec le développement.
Cette quatrième réunion du Forum est organisée sous le thème des ''partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.
La réunion de Puerto Vallarta est la quatrième du genre après celles de Bruxelles (2007), Manille (2008) et Athènes (2009), qui avaient permis de mesurer l'impact de la migration sur le développement économique et social des pays d'origine et d'accueil des migrants et de promouvoir l'intégration des politiques migratoires dans les stratégies de développement.
Lors de la séance d'ouverture, les intervenants ont mis l'accent sur l'importance vitale de respecter les droits humains des migrants dans les pays de transit et de destination et de dépasser la vision étroitement financière du phénomène migratoire pour une intégration pleine et entière des migrants dans les processus de développement de leurs pays d'origine et d'accueil.
08/11/10
Source : MAP
Décrit par le pianiste légendaire Ferenc Rados comme un «remarquable musicien», sa «spontanéité» et son «jeu naturel» sont souvent ovationnés et décriés par ses collègues dans une discipline artistique où il est souvent difficile de percer.
Agé à peine de 28 ans, Marouan Benabdallah est incontestablement le premier représentant de son pays à l'étranger. Grâce à ce virtuose du piano, le Maroc se retrouve sur la scène de concerts internationaux. A propos de cet univers, notre pianiste déclare que c'est un monde extrêmement exigeant où on n'a pas droit à l'erreur. Avec un héritage musical profondément enraciné dans la tradition hongroise, Marwan Benabdallah a reçu sa formation au conservatoire Béla Bartok et à l'académie Frantz Litz de Budapest.
En 2008, il s'est vu décerner la médaille du Parlement hongrois en «reconnaissance de son talent exceptionnel et de ses accomplissements dans le domaine musical». Un honneur qu'il partage avec Placido Domingo, José Cura et d'autres. Né à Rabat en 1982, Benabdallah s'enthousiasme pour le piano à trois ans et prend ses premières leçons à quatre ans avec sa mère professeur de musique. C'est à 13 ans qu'il quitte le Maroc pour poursuivre ses études musicales en Hongrie où il s'initie aux «techniques» de jeu à travers l'étude de la théorie, l'analyse, le contrepoint et la direction. Parallèlement à cela, il intègre la classe de piano de Gabor Eckhardt et la prestigieuse académie Franz Listz avec Sandor Falvai et Kalman Drafi, durant 5 ans. Il en sort diplômé en 2007, après un concert triomphal devant la grande salle comble de l'académie Liszt interprétant le 3e concierto de Rachmaninoff. Ses rencontres régulières avec le pianiste légendaire Ferenc Rados sont décisives dans son approche musicale. «J'ai eu la chance de rencontrer Ferenc Rados en 2004.
Il faut dire que bon nombres de musiciens hongrois sont passés entre ses mains», confie-t-il. Et d'ajouter que cette rencontre a été décisive dans son approche de la musique. «Grâce à lui, j'ai appris à comprendre la valeur et la fonction réelle des notes dans la musique et de ce qu'il y a derrière. Je luis dois beaucoup et je le considère comme mon mentor». De sa carrière professionnelle, on pourra dire qu'elle a débuté en 2003 après son succès triomphal au concours de la radio hongroise et du grand prix d'Andorre. Ses premières invitations le mènent en Allemagne, en Autriche, aux Etats-Unis, en Espagne, en France et en Italie entre autres. Il est alors invité à se produire dans des salles prestigieuses comme la salle Cortot à Paris, le théâtre Noga Hilton de Cannes, la Laeiszhalle de Hamburg, le Cleveland Play House, le Merkin Hall de NewYork, Le Forbidden City Concert Hall à Pékin, l'oriental art center de Shangai, ou la grande salle de l'académie Franz Liszt de Budapest.
L'artiste nous parle également de son répertoire de prédilection qui penche plutôt vers la musique classique du 21e siècle. « C'est une époque qui correspond bien à mon état d'esprit actuel, je mets souvent au programme de mes concerts Debussy, Rachmaninoff, Ravel et Bartok mais j'interprète avec la même passion les œuvres de Saint-Saens, Schumann, Listz, Schubert et Bach pour n'en citer que quelques-uns». Des interprétations denses, diversifiées et vivantes qui inciteront peut-être les férus de musique classique et de piano à assister au concert de Marwan Benabdallah avec l'orchestre philharmonique du Maroc qui aura lieu prochainement.
Bref aperçu de ses projets
Pour les prochains mois, Marwan Benabdallah se produira aux Etats-Unis (Carnegie Hall, Metropolitan Museum, Kennedy Center), au Canada, au Brésil, en Allemagne, en Espagne, en France, en Hongrie, en Italie, au Royaume-Uni, en Suisse, au Koweït, au Qatar, en Inde, en Chine et au Maroc. Il se produira également en concerto avec l'Orchestre du Festival de Castleton, l'Orchestre philharmonique de Bologne, L'Orchestre symphonique royal du Maroc, l'Orchestre symphonique de Hongrie, l'Orchestre symphonique national d'Inde et l'Orchestre symphonique de Tianjin (Chine) en compagnie de chefs tels qu'Ivan Fischer, Renato Palumbo, Oleg Rechetkine et Li Yang. S'ajoute à cela l'invitation qu'il a reçue du maestro Lorin Maazel (l'un des plus grands chefs d'orchestre dans le monde) pour jouer avec lui le troisième concerto de Prokofiev, lors du concert final de son propre festival à Castelton près de Washington le 24 juillet prochain. En mai, Marwan Benanbdallah fera ses débuts au Carnegie hall de New York. En avril, c'est au tour de l'Italie d'accueillir ce talentueux pianiste lors d'un concert au grand théâtre de Bologne. Une saison qui s'annonce donc bien remplie pour ce pianiste «chevronné» qui a su se faire une place dans un milieu où il est difficile de percer. A ce sujet, Benabdallah nous déclare : « La pression est considérable puisque la concurrence est rude. Mais je reste serein, car ce qui compte pour moi c'est de faire toujours mieux».
Source : Le Matin
L'Association des anciens mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais (AMMN) vient de publier un livre précieux : « De la tête baissée à la conquête de la dignité ». Passionnant et édifiant !
Dire que leur histoire aurait pu sombrer dans l'oubli le plus total ! C'eût été une injustice de plus. Mais en publiant un livre consacré à leur parcours, à leur engagement au sein de l'AMMN, les anciens mineurs marocains ont remporté un nouveau combat. De la tête baissée à la conquête de la dignité, écrit grâce à la collaboration de deux chercheurs de l'IFAR(1), Saïd Bouamama et Jessy Cormont, raconte le parcours de ces jeunes hommes que les Houillères sont allés recruter au Maroc, dans les années 1960-70. « Ils nous ont choisis parce qu'on était jeunes, pas alphabétisés, on ne parlait pas un mot de français », témoigne Lacen Azeroual. Pour être embauché, il fallait par contre avoir une bonne constitution. Alignés devant les recruteurs des Houillères, les candidats, torse nu, recevaient un coup de tampon sur la poitrine qui décidait de leur destin. Tampon rouge : recalé. Tampon vert : bon pour le service.
À leur arrivée dans le bassin minier, bien des concepts leur étaient étrangers. Droits des travailleurs, syndicats, grèves... Ils n'en avaient jamais entendu parler. Comme l'explique Jessy Cormont, « tout était organisé pour que les mineurs ne puissent pas défendre leurs droits : l'organisation des baraquements, qui les coupait des quartiers des mineurs français, la traque aux mineurs qui voulaient se défendre... » Car au moindre faux pas, c'était la porte. « Ils avaient des contrats à durée limitée, ils subissaient des intimidations », explique Saïd Bouamama.
Arguments à l'appui, le sociologue dénonce l'existence d'un système « entièrement construit pour que les mineurs marocains ne se révoltent pas face aux injustices. Ils ont vécu un traitement colonial sur le territoire français. On les a considérés comme une force de travail brute, sans odeur, sans saveur, sans famille, sans enfants ».
Le livre raconte comment, petit à petit, est venue la prise de conscience. Et le début d'un long et patient combat pour l'égalité des droits. La grève de 1980, qui leur permet d'obtenir enfin le statut de mineur. La grande grève de 1987, à la fermeture des Houillères. Puis, l'apparition de l'AMMN, fondée il y a vingt ans par une poignée de bénévoles admirables d'abnégation. L'ouvrage décrit avec précision et méthode toute cette aventure humaine. Les auteurs ont inclu de nombreux témoignages d'anciens mineurs, et ont eu à coeur de restituer le plus fidèlement possible leurs paroles. Des mots de vérité après un long silence. « Quand on croise leurs enfants, on découvre qu'ils ne savent rien de cette histoire. Ils ne se sont jamais confiés, car ils voulaient laisser leurs enfants tranquilles avec ça. » Que les jeunes générations lisent cet ouvrage, et elles découvriront un pan fondamental de leur héritage. En vérité, le livre est à mettre entre toutes les mains. Formidable message d'espoir, il témoigne qu'à force de courage, de résistance, de solidarité, on déplace des montagnes ! •
06.11.2010, 05:07
Source : La Voix du Nord
Conçu par le GADEM avec le soutien de la CIMADE et en partenariat avec la compagnie Dabateatr. Un festival dont le principal objectif aura été de faire connaître la situation des migrants, demandeurs d'asile et réfugiés au Maroc mais aussi de permettre la rencontre entre public marocain, européen, et public subsaharien, venus nombreux pour l'occasion…Suite
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