Liesbeth Homans, élue de la N-VA, parti nationaliste flamand, et présidente du centre public d'action sociale (CPAS) de la ville d’Anvers, propose de « lier à l'avenir l'octroi d'une aide médicale urgente aux illégaux à la signature d'une lettre les engageant à quitter volontairement le territoire ».
La presse belge a relayé à la mi-février 2013 l’information selon laquelle le CPAS anversois « ne veut plus financer automatiquement les soins de sans-papier séropositifs », à cause du coût excessivement cher du traitement d'antiretrovirus qui s’élève à 800 euros par personne chaque mois. Un coût chiffré à 250 000 euros en 2012, à la charge exclusive de la ville et qui n’est pas soutenu par le pouvoir fédéral, notamment le ministère de la Santé et le secrétariat d'Etat à l'Immigration.
El liant l’administration des soins à un engagement de quitter le territoire, Mme Homans affirme que de la sorte « nous assurerons de la sorte les soins les plus urgents et nous éviterons une menace éventuelle pour la santé publique ». Elle ajoute dans un communiqué rendu public le lundi 18 février 2013, que « la question est de savoir si un antirétrovirus doit par définition toujours être administré à des personnes qui séjournent illégalement et qui ont déjà reçu un ordre de quitter le territoire ?». L’élue nationaliste assure par contre que « la réponse à cette question est nuancée et le CPAS d'Anvers préconise une approche au cas par cas ».
19/2/2013
Source: CCME