vendredi 5 juillet 2024 02:19

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

L'essentiel de la migration dans la presse marocaine

 TEL QUEL ou le CCME tel qu'il est

L'hebdomadaire francophone consacre une enquête dans son dernier numéro avant la rentrée en septembre (2 août au 5 septembre). Le journal pose une question simple:" A quoi sert encore le CCME" (-ndlr- le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger).

C'est sur le "encore" que le journaliste de Tel Quel s'arrête en tentant de donner la parole à une palette de protagonistes dont les points de vue divergent sur le Conseil. Le magazine soulève de nombreuses questions celle de la nature même du CCME:" reconnu comme une institution constitutionnelle par la nouvelle loi fondamentale, il doit faire l'objet d'une loi organique qui permettra de revoir son fonctionnement de fond en comble...Et il en a grand besoin" juge le journal.Autre question,celle de l'absence de "tenue plénière ou assemblée générale" à laquelle répond un ancien responsable du Conseil "c'est une question de moyens". Ce dernier toujours cité par Tel Quel estime "que les événements des trois dernières années n'ont pas facilité les choses". parmi ces événement la source du journal cite les printemps arabes et la Nouvelle Constitution...". Sur la question des moyens et des responsabilités des désaccords profonds subsistent. Mais le journal écrit que bien que "le CCME ne brille donc pas pour ses avis, de la à dire que son bilan est insignifiant, c'est vite aller en besogne selon ses responsable. L'on peut résumer ce travail d'enquête en paraphrasant le film de Woody Allen "tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le CCME ...sans avoir de réponses ou un semblant de réponses".

Le Temps, la bêtise raciste sorcière du monde

Le magazine le temps s'intéresse, dans son numéro qui restera un mois dans les kiosques (2 août au 5 septembre), à un problème fondamental: celui du rejet des immigrants légaux ou clandestins subsahariens."Depuis quelques temps, des annonces sont affichées sur les entrées de plusieurs immeubles et quartiers résidentiels de la capitale économique, où il est clairement stipulé que la location aux subsahariens est strictement interdite". Le journal note néanmoins que ces discriminations vis-à-vis de nos concitoyens qui ne sont ni plus ni moins africains que nous marocains, suscitent une très large indignation contre les affiches anti-subsahariennes sur le net marocain:" des internautes -qui - appellent le ministre de la justice de lutter contre cette vague de racisme". Le journal cite plusieurs responsables, dont Khadija Rouissi, présidente de Bayt Al Hikma qui elle aussi en appelle au ministre de la justice "à prendre ses responsabilités pour stopper cette vague raciste et dévastatrice qui menace de remettre en question la volonté de l'Etat de garantir les libertés de tout un chacun, qu'il soit marocain ou immigré installé ou de passage dans le Royaume". Le journal cite aussi Mohamed Ziane, l'avocat et secrétaire général du parti libéral Marocain (PLM) qui qualifie "l'interdiction de location aux subsahariens de violation des Droits de l'Homme.

AUJOURD'HUI LE MAROC, le racisme tue

Le quotidien de ce 5 août annonce la parution prochaine d'un guide pour les (MRE). "Le guide qui sera de nouveau distribué cet été à plus de 100.000 exemplaires" annonce le quotidien devrait permettre aux jeunes Marocains du Monde de s'informer sur l'actualité nationale , les opportunités que présente le Maroc et les panoplies de services pratiques offertes aux Marocains du Monde". Le quotidien indépendant avance aussi que de nouvelles rubriques figureront dans cette édition 2013-2014" mettant en relief les compétences marocaines ainsi que les opportunités immobilières, les aides publiques et les nouvelles démarches administratives en vigueur au Maroc"

QUID.MA, Rachid Benzine et la Liberté de Conscience

Le journal électronique http://www.quid.ma a récemment ouvert ses colonnes à Rachid Benzine, enseignant, chercheur associé à l'observatoire du religieux, auteur de "les nouveaux penseurs de l'Islam et le "Coran expliqué à ma fille" et membre du CCME. Titré "La liberté de conscience est-elle concevable au Maroc?" Rachid Benzine part d'un fait divers en plein mois de ramadan qui a valu de la prison à une jeune femme pour tenter de donner son sens à la liberté de conscience

 

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