Que ce soient des Québécois «de souche», des musulmans, des membres de la communauté sikhe ou des autochtones, plus de 20 000 personnes sont attendues à l'événement organisé par le Collectif Québécois contre l'Islamophobie. Le départ se fera à midi au parc Émilie Gamelin et la marche se poursuivra jusqu'à la Place du Canada.

Selon le porte-parole du collectif, Adil Charkaoui, il s'agit d'une première initiative pour contester la proposition du gouvernement Marois.

L'immigration menacée?

Le ministre fédéral de l'Immigration, Chris Alexander, s'inquiète également des répercussions qu'aura la Charte sur l'immigration francophone au Québec. «Une des sources importantes de francophones dans ce monde pour le Canada, pour le Québec, c'est le Marghreb. Il faut suivre les réactions de près parmi nos immigrants potentiels», croit le ministre Chris Alexander.

Au contraire, pense Mme Marois, sa Charte ne menacera aucunement l'immigration dans la province. À Terrebonne, où elle rencontrait les gens d'affaires hier, la première ministre a défendu son projet. «Ici, il y a une liberté de parole, une liberté de religion, et cela continuera, a-t-elle ajouté. Il ne faut surtout pas faire croire aux gens que ce que nous faisons empêche la liberté de religion.»

Elle a aussi estimé que «le plus bel exemple, à mon avis, c'est la France, qui a un nombre très imposant de personnes d'origine maghrébine et qui a trouvé un espace pour bien vivre avec tous ces ressortissants d'autres religions, d'autres États».

Publié le 13 septembre 2013

Source : lanouvelle.net