Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.Les Kenyans résidant à l'étranger ont exhorté vendredi le gouvernement à formaliser un document de politique de la diaspora, pour les inciter à investir dans le pays et à contribuer à la relance de l'économie nationale.
Le manque d'un cadre institutionnel structurel est un handicap majeur pour la contribution efficace des Kenyans de l'étranger au développement de leur pays, ont déclaré des participants à une Conférence de la diaspora kenyane, organisée à Nairobi sous le thème "s'engager et investir".
"La plupart d'entre nous veulent finalement s'installer au Kenya, mais nous ne pouvons pas le faire sans un cadre incitatif pour nos investissements", ont-ils dit, appelant le gouvernement kenyan à traduire dans les faits le Programme de la diaspora élaboré en 2011 et contenant diverses incitations, telles que des exonérations fiscales et des prestations de retraite.
Dans un communiqué, la ministre kenyane des Affaires étrangères, Amina Mohammed, a indiqué que le gouvernement incitera les banques à réduire le coût des transferts d'argent au Kenya, pour encourager la diaspora à investir dans le pays.
Les transferts des Kenyans résidant à l'étranger sont à la hausse ces quatre dernières années et "nous nous attendons à les tirer vers le haut une fois que le document de politique est approuvé par le gouvernement" , a-t-elle dit, reconnaissant l'important rôle que joue la diaspora dans le développement économique et social du pays.
En 2012, les 3 millions de la communauté kenyane à l'étranger avaient envoyé 1,17 milliard de dollars au Kenya, la plus grande économie de l'Afrique de l'Est, enregistrant, ainsi, une hausse de 31 pc par rapport à 2011, souligne la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un bulletin d'information, précisant qu'en moyenne, 7,5 milliards de shillings sont envoyés chaque mois au pays.
L'afflux croissant des transferts de fonds est dû à une utilisation accrue des canaux formels et à une réduction des coûts, ainsi qu'aux efforts constants du gouvernement d'assainir le climat des affaires, indique la Banque centrale, notant que par région, les Kenyans résidant en Amérique du Nord représentent 45 pc des envois de fonds, suivis de ceux en Europe avec 30 pc et le reste du monde 25 pc.
Les transferts effectués par les Kenyans résidant à l'étranger constituent la quatrième source de devises pour le Kenya, derrière le thé, l'horticulture et le tourisme.
20 déc 2013
Source : MAP
