vendredi 5 juillet 2024 02:17

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ÉTATS-UNIS : Des Etats rendent la vie plus facile aux clandestins

Alors que la réforme de l'immigration est bloquée au Congrès, certains Etats prennent l'initiative pour faciliter l'intégration des immigrés clandestins.

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En juin 2013, le Sénat américain votait un texte ambitieux sur l'immigration, ouvrant une voie d'accès à la citoyenneté pour des millions de clandestins. Depuis, le texte est resté bloqué : la Chambre des représentants, à majorité républicaine, n'en veut pas.

Devant l'inertie des institutions fédérales, de nombreux Etats sont passés à l'action pour mieux intégrer les immigrés clandestins, relate le quotidien économique The Wall Street Journal.

La semaine dernière, le New Jersey s'est joint aux 18 Etats qui permettent aux jeunes sans papiers de payer les frais moins élevés réservés aux résidents de l'Etat pour étudier dans les colleges (des établissements universitaires de premier cycle). A l'autre bout du pays, la Chambre des représentants de l'Etat de Washington a voté une mesure qui permettrait aux clandestins suivant des cursus dans des colleges d'être éligibles à une aide financière de l'Etat. Ce genre de mesures pourrait "changer la vie" des étudiants sans papiers, comme en témoigne un jeune d'origine kényane vivant dans l'Etat de Washington.
En outre, 13 Etats ont donné accès au permis de conduire aux immigrés clandestins. Dix d'entre eux, comme la Californie, le Colorado, la Géorgie ou l'Illinois, l'ont fait l'an dernier.

Ces mesures d'ouverture "représentent un tournant par rapport aux années précédentes, au cours desquelles divers Etats (...) avaient voté des lois contre les immigrés clandestins", écrit The Wall Street Journal. Pour le journal, ce changement de cap reflète l'inquiétude de certains leaders républicains, qui redoutent une désaffection des électeurs latinos. "Les lois d'ouverture en direction des immigrés ne sont pas seulement de bonnes mesures, c'est de la bonne politique", commente une activiste pro-immigrés.

24/1/2014, Gabriel Hassan

Source : Courrier international

 

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