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L'Italie, nouvelle terre d'immigration africaine

De par sa position sur la Méditerranée, l'Italie est devenue une véritable porte d'entrée en Europe.

L'Italie serait-elle devenue la destination phare des migrants? C’est ce que laisse penser les derniers chiffres révélés par le ministère de l’Intérieur italien. En janvier 2014, plus de 2.000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes, soit 1.783 de plus que l’année dernière, rapporte la BBC. C’est pourquoi Filippo Bubbico, ministre adjoint de l'Intérieur dans le gouvernement d'Enrico Letta, a déclaré qu’«en 2013, l'Italie a été soumise à un afflux massif de migrants en provenance d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient». Un bilan, qui inquiète de plus en plus le gouvernement.

L’an passé ce sont près de 42.925 migrants, 43.000 personnes, dont près de 4.000 enfants et 2.925 navires qui se sont présentés sur les côtes italiennes, sans compter ceux qui ont péri lors de ces voyages, comme ceux de Lampedusa. Cette île italienne qui est proche de l’Afrique du Nord s’est transformée en lieu de transit pour les milliers de migrants qui arrivent par la mer. Le site Stranieri In Italia confirme que la communauté la plus présente reste celle d’Afrique du Nord.

«La plupart des migrants étaient partis de Libye, suivi par l'Egypte et la Turquie… les chiffres officiels ont montré une augmentation de plus de 400% par rapport à l'année précédente», a déclaré Filippo Bubbico qui souhaite réduire ce chiffre, afin d’éviter de nouvelles tragédies.

Le sud de la Sicile et les voies maritimes italiennes sont devenues les points d’entrées stratégiques des immigrés, rappelle le site britannique. Avec les bonnes conditions météorologiques et la recrudescence des troubles au sud de la Méditerranée et au Moyen-Orient, les arrivées de migrants se sont intensifiées ces derniers mois. De plus l’inaction des instances européennes a encouragé ces milliers de personnes qui viennent d'Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient ou d'Asie centrale à tenter l’expérience au péril de leur vie.

5/2/2014

Source : slateafrique.com

 

 

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