vendredi 5 juillet 2024 02:20

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Un millier de Marocains bloqués sur une île en Iran

La mésaventure d'un millier de Marocains coincés sur l’île de Kish en Iran continue, le consulat marocain d’Abu Dhabi refusant toujours de renouveler leur passeport. Récit d’un casse-tête inédit.

Plus de 1.000 Marocains sont toujours coincés sur l’île de Kish en Iran, rapporte le quotidien "AL ALAM".  La plupart d’entre eux se sont retrouvés piégés sur l'île par des agences de voyage douteuses qui les auraient transférés des Emirats arabes unis à Kish. Pourquoi Kish? L'île se trouve être le territoire étranger le plus proche (30 minutes en avion) et le plus accessible (sans passeport) des Emirats: les demandeurs de visa devaient s’y rendre le temps de régulariser leur titre de séjour aux Emirats.
En effet, selon les lois émiraties, pour bénéficier d’un contrat de travail et d’un titre de séjour, les personnes qui sont arrivées sur le territoire avec un visa touriste, doivent quitter le territoire pendant que leur dossier est traité par le consulat. 

Un cercle vicieux

Les personnes concernées devaient donc revenir aux Emirats arabes unis par la suite. Mais quand leur passeport a expiré, et qu'ils ont demandé au consulat marocain d’Abu Dhabi de le renouveler, ils se sont vus opposer une fin de non-recevoir. En effet, le consulat a refusé de renouveler les passeports en question sous prétexte que les concernés devaient être présent physiquement pour faire leur demande et le retirer, ce qui est impossible. Or sans passeport, les malheureux ne peuvent quitter l'île et rentrer aux Emirats.

Alors que certains migrants se demandent pourquoi le consul refuse obstinément d’intervenir, le ministère chargé des Marocains résidants à l'étranger continue quant à lui à garder le silence, alors que la situation des victimes se complique jour après jour. En attendant, certains Marocains résidents au Emirats tentent de rassembler des fonds et de mobiliser des associations, et demandent au parlement marocain d’intervenir pour trouver des solutions.

Il ne reste plus qu’à espérer que la reprise des négociations entre le Maroc et l’Iran puisse servir à régler cette mésaventure le plus tôt possible.

11/02/2014, Mouhcine Aslaf

Source : h24info.ma

 

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