Les participants à cette manifestation se sont rassemblées à partir de 20h00 (hl) sur la place de la Puerta del Sol et se sont dirigés ensuite vers le centre de la ville en brandissant une banderole sur laquelle est écrit : "plus de morts aux frontières".

Portant des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire "les frontières tuent" et "le sud pillé, le nord fermé", les manifestants ont critiqué notamment l'intervention des agents de la garde civile, qui ont usé de matériel antiémeute contre les immigrants subsahariens ce qui a provoqué la panique parmi eux et leur noyade, selon les témoignages de survivants et d'ONGs.

D'autres manifestations étaitent également prévues ce mercredi soir dans plusieurs autres villes d'Espagne à l'appel des plateformes "Spanish Revolution" et " DRY-Democracia Real Ya".

Le directeur général de la garde civile, Arsenio Fernandez de Mesa, avait reconnu, samedi l'utilisation par ses agents de balles en caoutchouc pour repousser les immigrants et les "dissuader" de faire la traversée, expliquant cette action par l'"attitude violente" des clandestins.

Mercredi, le directeur général de la guardia civile a affirmé que "tous ceux qui ont insulté, calomnié ou proféré de fausses accusations contre le corps de sécurité seraient poursuivis en justice".

A rappeler que le ministre espagnol de l'Intérieur, Jorge Fern?ndez Diaz, comparaitra jeudi matin, à sa demande, devant le Congrès des députés (Chambre basse du parlement) pour s'expliquer sur ce drame qui a suscité une vive polémique dans le pays ibérique.

12 févr. 2014

Source : MAP