La participation du Conseil au SIEL 2014, "qui s'est hissée au niveau de nos aspirations", a eu le mérite de mettre en avant les relations historiques et renouvelées du Maroc avec l'Afrique, dont les pays de la CEDEAO étaient invités d'honneur de cette édition, a indiqué à la MAP , le président du CCME, Driss El Yazami.

Il a été question pour le CCME de mettre en exergue la nouvelle politique migratoire du Royaume visant l'intégration et la préservation des droits des immigrés africains, qui sont désormais une composante de notre société, a-t-il ajouté.

"Le bilan de la participation du CCME au SIEL est positif", a estimé, de son côté, Driss Ajbali, membre dirigeant du Conseil, estimant que la participation de 13 pays de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) a été l'occasion propice pour débattre avec nos homologues africains des moyens d'améliorer les politiques migratoires, ce qui a permis notamment d'approfondir la réflexion sur la création d'un réseau africain dédié aux question de l'immigration.

Et de se féliciter de la présence au pavillon du CCME d'éminents professeurs universitaires, chercheurs et spécialistes des questions de l'immigration, qui ont donné une grande valeur ajoutée aux débats organisés dans le cadre de cette participation.

Ces débats, a-t-il poursuivi, ont été l'occasion pour le CCME de présenter les réalisations du Conseil en faveur des immigrés marocain à l'étranger et les avancées du Maroc dans le domaine de la gestion des flux migratoires, notamment la nouvelle politique migratoire du Royaume et l'opération d'urgence de régularisation de la situation des immigrés en séjour irrégulier.

Le CCME a, en effet, fait de sa participation au SIEL, dont l'Afrique est invitée d'honneur, une occasion d'aller à la rencontre de la terre et de l'Homme africains, et d'explorer ainsi les sources de la mobilité.

De même, le Conseil, à travers un programme riche et varié, a mis l'accent principalement sur l'Histoire des mouvements migratoires qui se poursuit jusqu'à nos jours, notamment au niveau du continent africain.
Un choix qui puise sa légitimité dans plusieurs motifs, dont deux ont été largement traités : la présence des Marocains en Afrique, notamment occidentale, et des subsahariens au Maroc, qui se compte en siècles, et l'importante émigration que vivent, depuis des décennies, aussi bien le Maroc que la plupart des pays de l'Afrique occidentale, en Europe en général et en France en particulier.

Autant de raisons qui justifient que le CCME ait amorcé une réflexion et des échanges visant notamment la préservation de la dignité de l'immigré dans les pays d'accueil d'une part et l'échange des expériences entre les pays africains en matière de gestion des flux migratoires.

Ainsi, le CCME a placé sa participation sous le signe de la collaboration avec les pays africains en matière d'immigration, dans le sillage de la politique, nouvelle et audacieuse, initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI sur la gestion de l'immigration au Maroc.

Des rencontres avec des représentants des pays hôtes du Salon, des débats sur les sujets saillants en Europe comme l'Islamophobie et les crispations identitaires, ont été organisés.

Aussi, l'Espace "Débats" a abrité plusieurs rencontres consacrées à des débats ouverts sur les questions relatives aux évolutions actuelles en Europe et dans le monde arabe ayant eu impact direct ou indirect sur les communautés immigrées.

Le Conseil a également fait de sa participation au SIEL 2014, une occasion de commémorer le cinquantenaire des conventions, signées en 1964, par le Maroc avec la Belgique et le Sénégal, et célébrer quelques Marocains du monde, à l'Instar de M. Rachid Yazami, lauréat de Prix Charles Stark Draper 2014 de la National Academy of Engineering (NAE) de Washington DC, qui illuminent la réputation du Royaume par leurs succès professionnels dans leurs pays d'accueil.

23 févr. 2014

Source : MAP