vendredi 5 juillet 2024 00:29

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Célébration à Rabat de la Journée Internationale de commémoration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves

Une conférence-débat, sur la thématique "L'esclavage à l'épreuve du temps", a été organisée, lundi à la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales Rabat-Agdal, en célébration de la Journée internationale de commémoration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, afin d'aboutir à une réflexion sur les conséquences de l'esclavage dans le monde et de proposer des moyens pour lutter contre les forme contemporaines d'esclavage.

Cette conférence, initiée par le Centre d'Information des Nations Unies pour le Maroc et le Bureau Multipays de l'UNESCO pour le Maghreb, marque également le 20ème anniversaire du projet "La route de l'esclave" de l'Unesco, lancé en 1994 à Ouidah (Bénin) et dont l'objectif est de briser le silence entourant la traite négrière et l'esclavage, soulignent les organisateurs.

"Victoire sur l'esclavage: Haïti et au delà" est le thème adopté par le Sécrétariat des Nations Unis pour célébrer cette Journée internationale coincidant avec le 25 mars, en vue d'analyser les causes, les conséquences et les enseignements de la traite transatlantiques des esclaves et aussi de sensibiliser le public et notamment les jeunes aux dangers du racisme et des préjugés.

Lors de cette conférence, les intervenants se sont accordés à dire q'"un esclavage de couleur" n'existe pas au Maroc, où cette pratique a été officiellement abolie en 1922.

Toutefois, des pratiques spirituelles, thérapeutiques ou encore culinaires d'anciens esclaves, ont toutefois contribué à l'enrichissement de la culture marocaine, ont-il souligné.

Les intervenants ont également passé en revue les différents aspects de l'esclavage et les pratiques similaires qui existaient au fil de l'histoire au Maroc, rappelant que des formes contemporaines d'esclavage existent encore et concernent un nombre d'adultes et d'enfants très élevé, à cause de leur vulnérabilité, laquelle est intensifiée principalement par la pauvreté, la discrimination et l'exclusion sociale.
Selon l'UNESCO, une nouvelle stratégie a été définie pour le projet "La route de l'esclave", en vue d'étendre ses actions dans certaines régions du monde peu couvertes et de développer des thématiques peu abordées tout en renforçant ses activités sur la traite transatlantique.

En vue d'insuffler une nouvelle dynamique à ce projet, l'Unesco œuvre notamment à renouveler les thèmes prioritaires pour ce programme aussi "ambitieux" et à assurer une intra-sectorialité au sein de l'Organisation afin d'adapter ce projet au nouveau contexte mondial, a indiqué Mohamed Ould Khattar, spécialiste de Programme Culture du Bureau Multipays de l'UNESCO, qui présentait ce Projet.

La République de Haiti, établie le premier janvier 1804, a été la première nation à devenir indépendante suite à la révolte des esclaves.

24 mars 2014

Source : MAP

 

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