Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.Invitée mardi de la MAP, Ursula Schulze Aboubacar, représentante par intérim du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à Rabat, a salué l'initiative marocaine en matière d'immigration. “Cette politique migratoire est quelque chose d'unique dans la région. Aucun autre pays d'Afrique du nord ne procède à la régularisation en même temps des migrants et des réfugiés”, a relevé Ursula Schulze Aboubacar.
La responsable onusienne note que l'ouverture du bureau des réfugiés et des apatrides (BRA) et la création d'une commission ad hoc interministérielle pour régulariser les réfugiés traduisent “l'engagement du Maroc”.
“C'est vraiment une très bonne chose et c'est une première étape en attendant la mise en place d'une législation sur l'asile et les réfugiés.”
Ursula Schulze Aboubacar, représentante du HCR à Rabat.
Elle a cependant déclaré que le HCR est à la disposition des autorités pour les appuyer dans leur démarche. En effet, jusqu'à présent, seulement 600 personnes ont été régularisées et ont un titre de séjour.
4.171
Selon les derniers chiffres du HCR à Rabat, le nombre des demandes d'asile au Maroc au 1er mars ont atteint 4.171 demandes, dont 1.058 demandes faites par des femmes et 771 concernent des enfants.
Même si elle reconnaît “un énorme changement en matière des droits de l'Homme” depuis 2006, la représentante du HCR engage les autorités marocaines à “poursuivre sur cette voie du dialogue et de respecter les droits de l'Homme”, en vue d'une législation qui traite des réfugiés et de la migration.
Le Maroc reste confronté à un flux migratoire important et doit encore travailler à améliorer cette nouvelle politique migratoire, annoncée en septembre 2013 par le Roi Mohammed VI.
25/3/2014
Source : aufait/MAP
