L'accord a été signé, vendredi à Madrid par le Directeur général de la garde civile espagnole, Arsenio Fernandez de Mesa, et le Directeur général de la gendarmerie mauritanienne, Soultane Ould Mohamed Saoud.

Ce mémorandum comprend des questions relatives à l'immigration irrégulière et à la création du Projet "Cap Blanc", en vertu duquel des patrouilles conjointes de surveillance maritime seront déployées afin de contrôler le flux d'embarcations suspectes et les activités illicites ou d'immigration irrégulière vers les îles Canaries, selon un communiqué de la garde civile espagnole.

L'accord prévoit également le déploiement "pour la première fois" de patrouilles mixtes chargées de la surveillance des frontières terrestres pour contrôler l'immigration irrégulière, note le communiqué.

Selon la même source, la garde civile espagnole va mobiliser, à cet égard, trois embarcations ainsi qu'un hélicoptère pour les taches des patrouilles mixtes à Nouadhibou et Nouakchott.

De même, le service maritime de la garde civile se chargera de la formation des agents de la gendarmerie mauritanienne, ajoute le communiqué, notant que l'Espagne va dépêcher également un Officier de liaison à Nouadhibou, ainsi que les ressources humaines nécessaires dans ce domaine.

La signature de cet accord intervient après la visite de travail effectuée début février dernier en Mauritanie et au Sénégal, par le secrétaire d'Etat espagnol chargé de la sécurité, Francisco Martinez V?zquez au cours de laquelle il a abordé avec les responsables de ces deux pays les moyens de faire face aux dangers que représentent le terrorisme transfrontalier, la cybercriminalité, l'immigration clandestine, le trafic de drogues et le crime organisé.

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31 mars 2014

Source : MAP