Selon M. Essekelli, l’activité de transfert pour la première banque cotée sur la Bourse de Casablanca est une activité clé envers la diaspora marocaine. « Nous avons de puissantes plateformes internes de transferts, ainsi que des partenariats avec d’autres banques, autour de solutions de transferts co-brandés », a-t-il ajouté notamment, s'exprimant dans un entretien accordé en marge de l’atelier organisé par la Banque africaine de développement à Tunis (Tunisie), sur les solutions de financement du développement par les transferts d'argent des migrants africains.

Toutefois, le responsable d'Attijariwafa note que l'expérience faite par l'établissement financier relève qu'il est aujourd'hui important pour les banques d'adapter les produits financiers offerts à l'attention des migrants.  « Les 3e et 4e générations de MRE sont plus attirées par l’investissement, les séjours touristiques et la vie associative… Les banques doivent anticiper ce changement et  innover dans leur offre pour attirer ces nouvelles générations », a-t-il expliqué.

Clôturant les travaux de cette activité, Agnès Soucat, la directrice du département du développement humain à la BAD, a invité les Etats membres à plus de volonté politique. « L’argent est là. Ce qui est nécessaire, désormais, c’est la volonté politique et l’action », a-t-elle indiqué, tout en appelant à une mobilisation encore plus large  des partenaires internationaux autour de cet agenda de développement.

31 mars 2014

Source : agenceecofin.com