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Le gouvernement néerlandais abandonne son projet de loi controversé sur la pénalisation de l'immigration clandestine

La coalition gouvernementale aux Pays-Bas a décidé de retirer son projet de loi controversé relatif à la pénalisation de l'immigration clandestine suite à la pression exercée par les travaillistes sur leurs alliés libéraux au gouvernement.

En échange de l'abandon de cette mesure pourtant centrale de l'accord gouvernemental, le parti travailliste (PvdA) a dû accepter d'introduire un allégement fiscal pour les personnes au revenu annuel de plus de 40.000 euros, qui devrait coûter à l'Etat près de 500 millions euros.

Au lendemain de la formation du nouveau gouvernement, le chef de file du parti travailliste avait été contraint par les membres du parti à imposer à son allié libéral l'introduction de modifications au plan initial pour rendre "plus humaine" cette mesure avant son adoption.

Parmi les modifications défendues par les travaillistes, l'annulation du quota des immigrés à interpeller annuellement par la police (4.800 personnes), la non détention des illégaux qui ne peuvent pas être déportés et des amendes au lieu de la prison pour les immigrés clandestins arrêtés par la police. Il s'agit aussi de l'abandon de poursuite contre toute personne ayant porté assistance à un immigré illégal.

Les partis d'opposition Democrates66 et Chrétien-Uni se sont félicités du retrait de cette mesure qui avait également suscité l'ire des ONG locales et internationales de défense des droits des immigrés.

Le leader du parti Chrétien Uni avait menacé de retirer son soutien aux différents plans de réformes du gouvernement si ce dernier reste déterminé à aller de l'avant dans son projet visant à ériger l'immigration clandestine en infraction pénale.

Sans majorité suffisante au Sénat, la coalition libérale-travailliste au pouvoir bénéficie du soutien de trois partis d'opposition (Democrates66 et deux partis chrétien dont le CU). L'appui de ces partis a été déterminant dans l'adoption de plusieurs plans de réforme cruciaux.

Si le gouvernement poursuit ses efforts pour l'adoption de ce plan controversé "cela signifie que nous ne faisons plus de compromis comme c'était le cas auparavant", a averti le chef de file du parti, Arie Slob.

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01 avr. 2014

Source : MAP

 

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