Depuis le 1er janvier, quelque 1 800 migrants se sont noyés dans la Méditerranée, et ces tragédies ont mis en évidence les carences de la politique européenne, mais surtout la nécessité d’y remédier.
Poussée par une partie de l’opinion et s’appuyant sur les conclusions du sommet européen du 23 avril, qui avait plaidé pour plus de solidarité entre les Etats, la Commission a anticipé la publication de son « Agenda européen sur la migration ». Ce texte, présenté mercredi 13 mai, ambitionne de proposer une approche globale, mêlant mesures d’urgence et actions sur le long terme, aspects humanitaires et répressifs, surveillance renforcée des frontières – on va examiner en 2016 l’éventuelle création d’un corps européen de gardes – et ouverture des mêmes frontières à des travailleurs qualifiés…Suite