L'Organisation indique que le taux d'emploi des étrangers non européens est inférieur de plus de 10pc au taux d'emploi des nationaux, relevant que cet écart ne s'explique pas seulement par le faible niveau de qualification de ce segment de la population.

"Ce facteur mis à part, il subsiste un écart significativement plus élevé en Belgique", souligne l'étude, citant, parmi les causes, les discriminations à l'embauche et le morcellement institutionnel des politiques d'intégration et d'accompagnement des demandeurs d'emploi.

En Belgique, les Communautés sont compétentes pour la reconnaissance des diplômes, tandis que les régions gèrent la formation professionnelle et la politique de diversité.

Un autre rapport de l'Organisation, publié récemment, a fait le même constat : Le taux d'emploi des immigrants en Belgique est parmi les plus bas au niveau international et l'écart par rapport aux personnes nées dans le pays est l'un des plus larges. Il n'y a qu'en Turquie, en Grèce et en Espagne que la situation est pire.

L'an dernier, le taux d'activité des étrangers hors-UE atteint à peine 56,8pc, alors que celui des personnes de nationalité belge est de 74pc.

29 oct. 2015

Source : MAP