« Outre l’intolérance et la barbarie, le roman pourrait-il être à la fois un lieu de lucidité et d'enchantement, l'espace par excellence de la liberté ?". Toute l'œuvre de l'écrivain marocain Mohamed Leftah a eu pour dessein de répondre par l'affirmative à cette question, posée en quatrième de couverture de l'un de ses romans. Disparu en 2008 à l'âge de 62 ans, l'écrivain nous laisse en héritage une littérature riche, restée longtemps et injustement méconnue.
Né à Settat, Mohamed Leftah a eu plusieurs vies. D'abord informaticien puis critique littéraire, ce n'est qu'en 1992 qu'il publie son premier roman, Demoiselles de Numidie. L‘homme n'est motivé ni par la gloire, ni par l'argent. Ce poète écrivait comme certains respirent, et n'hésitait pas à envoyer gracieusement l'un de ses romans à ses admirateurs.
Depuis Le Caire, où il a vécu jusqu'à sa mort, il n'a cessé de noircir des pages que l'éditeur français La Différence a publiées…Suite