dimanche 19 janvier 2025 13:21

Les proches beaucoup plus concernés par les actes de charité lors de l’Aïd… Suite

Dans la théorie de l’immigration, le cas des morisques est cité dans l’étude des mouvements migratoires les plus significatifs dans l’histoire de l’humanité… Suite sur Al Bayane

Les Marocains du monde arrivent à s’intégrer normalement au sein des pays d’accueil durant le mois de ramadan… Suite sur les échos quotidien

Profitant d'un relâchement de la surveillance des frontières la veille de l'Aid El Fitr par les gardes frontières marocains, quelque 300 immigrants clandestins ont tenté un passage en force contre le mur de protection de l'enclave espagnole de Melilla, en territoire marocain. Une centaine de ces migrants clandestins, des subsahariens, auraient réussi à franchir ce mur de six mètres, hyper-surveillé, déclenchant du coup une alerte maximale sur les enclaves espagnoles, Melilla et Ceuta.

Les migrants subsahariens, installés côté marocain, ont tenté d'entrer dans l'espace Schengen à partir de la région de Nador, au nord-est du Maroc, près de l'enclave de Melilla. Selon le gouvernement de Melilla, l'assaut contre l'enclave a été déclenché samedi vers 21h00 du soir. Echelles et divers moyens d’ascension du mur d'enceinte, haut de six mètres, grillagé et électrifié, ont été utilisés. Sur les 300 immigrants qui ont participé à cet assaut, le plus important de l’année 2012, une soixantaine aurait réussi à passer la frontière.

Lundi, à 5h00 du matin, un autre assaut a été organisé par 150 autres candidats à l'émigration clandestine, mais les accès à l'enclave espagnole ont été bloqués par les forces de sécurité marocaines et espagnoles. Selon des riverains, beaucoup de ces immigrants clandestins auraient été blessés durant l’assaut, alors que les autorités de l'enclave de Melilla affirment le contraire. Des affrontements auraient opposés migrants et forces de sécurité marocaines et espagnoles, selon des ONG marocaines de défense des Immigrants.

Les blessés se cachent

Les immigrants clandestins refusent, dans des circonstances pareilles, d’être hospitalisés ou évacués vers des centres de santé marocains de peur d'être arrêtés et refoulés. Ils préfèrent, selon des ONG marocaines, dont l'AMDH, se cacher dans les forêts de la région de Nador, en attendant des moments plus cléments pour aller chercher de la nourriture. Près de 740 clandestins notamment des subsahariens sont entassés dans le camp de rétention installé à Melilla, dans l'attente d'être expulsés.

Madrid aurait dépêché sur place des unités spéciales pour verrouiller les accès à l'enclave de Melilla. Dans un rapport publié cette semaine, Human Right Watch avait fustigé l'attitude de l'Union européenne qui laisse mourir en mer les immigrants clandestins, qui font la traversée de la Méditerranée sur des bateaux de fortune. Le verrouillage des frontières espagnoles en territoire marocain et la chasse aux migrants au Maroc ont encouragé l'immigration clandestine vers l'Europe par mer. Résultat: au moins 170 personnes ont péri noyées depuis le mois de janvier dernier, 13.500 migrants depuis 1998, dont 1500 pour la seule année 2011.

20/8/2012

Source : maghrebemergent.info

Samia Yusuf Omar avait marqué les Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Cette athlète somalienne alors âgée de 17 ans avait été le protagoniste d’un moment à la saveur particulière en Chine, lorsqu’elle avait pris part aux séries du 200 mètres et terminé bonne dernière avec un temps de 32 secondes et 16 centièmes, à quelque 10 secondes des autres concurrentes. L’essentiel était ailleurs, la jeune femme avait ainsi incarné l’esprit olympique, faisant sienne la maxime chère au père des Jeux Olympiques modernes, Pierre de Coubertin : « l’important, c’est de participer ». « C’était une expérience merveilleuse, j’ai porté le drapeau de mon pays, j’ai défilé avec les meilleurs athlètes du monde », confiait la sprinteuse à son retour à Mogadiscio.

Aujourd’hui, Samia Yusuf Omar émeut la planète pour une raison qui n’a malheureusement rien à voir avec le sport : la jeune femme a trouvé la mort en avril dernier dans des conditions dramatiques. Désireuse de rejoindre l’Europe pour trouver un entraîneur et préparer les JO de Londres, Samia Yusuf Omar a disparu lors d’une tentative de traversée de la mer Méditerranée sur une patera pleine de migrants prêts à prendre tous les risques dans l’espoir d’un avenir meilleur. Partie de Lybie, l’athlète souhaitait rallier l’Italie, un pays qu’elle ne verra jamais. Une terrible histoire contée par Abdi Bile, champion du monde somalien du 1500 mètres en 1987, lors d’une réunion du comité olympique somalien dont il est membre et relayée par le journal transalpin Corriere della Sera : « La jeune femme est morte, morte pour rejoindre l’Occident. C’était une athlète courageuse, une femme splendide ». Partie trop tôt.

20/8/2012

Source : sport.direct8.fr

« C’est le début du démantèlement de notre système de santé publique »… Suite sur libération

Les MRE ont boudé le Maroc cet été. Ils ont été 28% de moins que l’an dernier à revenir dans leur pays d’origine pour les vacances estivales en passant par l’Espagne. La tendance, déjà décelée en juillet, s’est confirmée en août en dépit de quelques pics d’affluences les week end d'août.

Pour la première fois, le nombre de MRE à revenir au Maroc par bateau chaque été pourrait passer en dessous de la barre symbolique du million de passagers. 913 000 Marocains résidant à l’étranger sont entrés au Maroc, en prenant le ferry, pour traverser le détroit de Gibraltar, entre le 15 juin, date du début de l’opération de transit, et le 13 août, selon la Protection civile espagnole. En 2011, ils étaient déjà 1,2 millions à avoir traversé le détroit en ferry.

Puisque la deuxième phase de l’opération transit 2012, à savoir le départ des mêmes voyageurs à destination de l’Europe pour revenir dans leur pays de résidence, a débuté le 16 août, ces chiffres ne sont pas loin d’avoir valeur de bilan pour l’ensemble de l’opération transit. Une nuance toutefois : quid des voyageurs qui auraient décidé de se rendre au Maroc juste avant l’Aïd el Fitr, entre le 13 et le 16 août ? Pour cette période, la Protection civile espagnole ne donne pas de chiffres, il faudra donc attendre la fin totale de l’opération transit, le 15 septembre, pour connaître le verdict.

Ameria-Nador : - 53%

La baisse de fréquentation du détroit, pour l’heure, est manifeste sur plusieurs liaisons entre le Maroc et l’Espagne. Du 15 juin au 13 août, la ligne Alméria-Nador a compté 53% de passagers en moins, Malaga-Mélilia 27,2% et Tarifa-Tanger 19,2%. L’ouverture des loignes Motril-Al Hoceima et Motril-Mélilia, avec respectivement 7521 et 48 914 passagers en direction du Maroc, n’ont pas suffit à compenser les pertes des autres lignes. La principale liaison entre les deux plus grands ports des deux royaumes, Algésiras et Tanger, est également touchée avec une baisse de fréquentation de 0,9%. Seules Algésiras-Sebta avec 5,6% de passagers en plus et Ameria-Mélilia avec 6,7% ont connu un regain d’activité.

Sur l’ensemble de l’été, la fréquentation du détroit dans le sens des arrivées au Maroc a été la plus forte le dernier week end de juin, avec près de 7000 véhicules par jour, mais elle est restée, même alors, inférieure à celle de l’an dernier. La fréquentation de toutes les lignes maritimes au départ des ports espagnols a ensuite baissé jusqu’à la fin du mois de juin pour atteindre près de 2000 véhicules par jour. En août, elle s’est à nouveau accrue pour dépasser celle de 2011 avec trois pics d’arrivées, aux alentours de 6000 véhicules par jour, le dernier week end de juillet et les deux premiers week end d'août. Globalement, pourtant, ces afflux n’ont pas permis de compenser la chute de fréquentation du mois de juillet.

Enfin, le nombre de MRE à revenir au Maroc chaque été a tendance à augmenter de moins en moins vite ces dernières années, transport aérien et maritime confondu. En 2010, le nombre de retours avait augmenté de 5% par rapport à 2009, selon la Fondation Mohamed V. En 2011, le nombre les retours n’avait pas augmenté par rapport à l’année précédente. 2012 sera-t-elle la première année de baisse ?

21/8/2012

Source : Yabiladi

L'association bruxelloise "ASBL Divers-City" remettra, le 2 décembre prochain, le prix Diwan Awards aux Belgo-marocains les plus méritants qui auront contribué autant pour la compréhension mutuelle que pour le développement socio-économique du pays.

Les Marocains résidant en Belgique, qu'ils soient entrepreneurs, artistes, sportifs ou investis dans le milieu social, sont tous en mesure de décrocher un Diwan Awards, grâce à un vote qui est ouvert à tous les Belges jusqu'au 31 octobre, affirme la présidente de l'ASBL Divers-City, Fatima Abbach, soulignant que ce prix permettra de mettre en valeur les talents de cette communauté.

Grâce à son talent et sa motivation, la communauté marocaine contribue au développement de bien des domaines où la Belgique revendique une place de référence, en l'occurrence la santé, la culture, les technologies, le commerce, le sport et l'action sociale, relève Divers-City.

18/8/2012

Source : MAP

SM le Roi Mohammed VI veillera à donner pleine effectivité aux dispositions de la Constitution qui assurent aux jeunes Marocains résidant à l'étranger une large participation à la construction du Maroc de demain, et une présence active dans les instances dirigeantes d'institutions nouvelles.

Dans un discours adressé, lundi soir à la Nation, à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, le Souverain a également indiqué qu'Il veillera toujours à soutenir les efforts des Marocains du monde en matière d'intégration dans les sociétés d'établissement, en travaillant avec les autorités des pays d'accueil à rendre effectif le droit de vote des étrangers aux élections locales sur la base de la réciprocité.

SM le Roi a réitéré Sa disposition permanente à protéger les droits et les intérêts des MRE, surtout dans le contexte actuel de crise économique en Europe.

Le Souverain a indiqué que le solide attachement des jeunes de la communauté marocaine à leur pays reflète leur pleine adhésion aux orientations tracées et aux chantiers de développement lancés par SM le Roi.

SM le Roi a souligné que les Marocains établis à l'étranger sont toujours au centre des préoccupations, des réflexions et des projections du Souverain, mettant l'accent sur leurs efforts constants pour préserver leurs attaches et défendre les causes nationales, contribuant au développement du Maroc et veillant au renforcement de ses relations avec les pays de résidence.

Cette relation particulière, a ajouté SM le Roi, a été construite et façonnée par des années d'efforts et de sacrifices réciproques.

20/8/2012

Source : MAP

Un total de 200.878 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin juillet dernier, selon des chiffres officiels publiés mardi.

Ainsi, les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés Equatoriens avec 119.438 personnes, des Colombiens (89.631) et des Chinois (87.614), indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin juillet, une légère hausse de 0,25 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.764.932 de travailleurs.

Sur le total des affiliés étrangers, 667.718 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.097.214 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,55 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

21/8/2012

Source : MAP

Par CÉCILE DUFLOT Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement 

Les Roms, c’est d’abord une histoire. L’histoire d’un peuple faite de déplacements et de persécutions depuis un siècle. L’histoire d’un peuple qui porte l’obligation de migrer, l’impossibilité de trouver un chez soi. Depuis 2008 et l’accession de la Roumanie et la Bulgarie à l’Union européenne, un espoir de les voir retrouver le droit commun et de pouvoir enfin s’établir était né. Pourtant, les «mesures transitoires» mises en place par les gouvernements européens n’ont pas permis d’en faire des citoyens comme les autres.

Contrairement aux autres Européens, les Roms ne peuvent pas aspirer à une vie meilleure que celle que leur offre leur pays d’origine, où ils sont victimes de discriminations profondes et sont confrontés à des conditions inacceptables. La vie des Roms, leurs conditions de vie, d’accès à l’emploi, à la santé, au travail : tout cela n’est donc pas seulement la charge d’un pays. Leur histoire est devenue notre histoire : une question européenne.

C’est dans le cadre de l’Union européenne que peut se définir le cadre institutionnel, social et économique pour leur offrir une vie meilleure et renouer ainsi avec la mission historique du rêve européen : celui de la paix pour tous. Mais ce rêve européen n’étant pas encore atteint, la France a le devoir et l’obligation d’y prendre toute sa part. Le gouvernement précédent s’en était détourné : au démantèlement des camps, il ajoutait des reconduites à la frontière sur le territoire même de l’Union européenne.

Contrairement aux décisions prises dans d’autres pays, il avait même choisi de prolonger les mesures transitoires jusqu’à fin 2013. Ces mesures ont créé pour les pouvoirs publics des situations inextricables, obligeant des familles à vivre dans des campements de fortune, dont les conditions sanitaires sont indignes de la France, sans ressources et sans possibilité d’accès au marché du travail, rendant difficiles la scolarisation des enfants et l’accès aux soins, et ne permettant pas un relogement pleinement efficace.

Il est inconcevable qu’en France, quelques milliers d’êtres humains venant de Roumanie et de Bulgarie vivent dans des conditions insalubres. Stigmatiser sur une base ethnique une population déjà discriminée et expulser, dans une absurde et coûteuse logique d’objectifs chiffrés - comme l’a fait le précédent gouvernement -, est non seulement honteux, c’est aussi inefficace. On ne résout pas le problème, on le déplace. On crée des errants, on jette des familles dans les rues, sur les routes, on interrompt le travail social, le suivi sanitaire, la scolarisation des enfants, etc. Laisser perdurer les bidonvilles et les campements insalubres condamnés par la justice n’est évidemment une solution pour personne.

Pourtant, une politique durable, humaine, efficace et exemplaire reste à construire. C’était le sens de l’engagement du candidat François Hollande : «Pas de démantèlement sans solutions alternatives.» Telle est donc la feuille de route validée par les électeurs. C’est sur le terrain qu’il faut agir.

Suite aux décisions de justice, dès maintenant, nous recensons les terrains et locaux disponibles immédiatement dans les départements qui sont en premier lieu concernés : Seine-Saint-Denis, Paris, Nord, Rhône et Bouches-du-Rhône. Un peu partout sur notre territoire sont menées des initiatives prometteuses alliant hébergement et accompagnement des populations roms vers les dispositifs de droit commun en matière de travail, de santé, d’emploi et de logement.

Espaces aménagés pour un accueil individuel ou collectif, structures d’habitat temporaires, places d’accueil d’urgence spécifiques, expérimentation de l’accompagnement dans le logement diffus : il faut recenser et évaluer ces projets, afin de pouvoir généraliser ceux qui fonctionnent. Les structures d’insertion soutenues par les associations et largement améliorées depuis les premières expériences doivent être valorisées lorsqu’elles permettent de rendre efficace l’accès au droit. Dans ces dispositifs, la concertation locale est centrale ; les initiatives les plus pertinentes sont le fruit d’un travail commun entre familles, associations, collectivités locales, représentants de l’Etat, voire bailleurs sociaux. Les moyens nécessaires peuvent être mobilisés, et ces dispositifs ne sont pas nécessairement coûteux. D’ailleurs, le Fonds européen de développement régional prévoit des crédits spécifiques pour le logement de populations marginalisées : plusieurs projets d’aide aux Roms sont déjà soutenus dans ce cadre.

En y consacrant les moyens nécessaires, en mobilisant les pouvoirs locaux et en étendant les premières expériences mises en place et qui produisent des résultats, nous avons la possibilité, dans les semaines et mois à venir, de mettre en place une politique d’avenir pour les Roms en France, qui sera exemplaire en Europe, au lieu d’être pointée du doigt comme le fut celle du précédent gouvernement.

17/8/2012

Source : Libération

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«L’immigration, c’est une question nationale qui nous concerne dans un monde globalisé ». Cette phrase lancée par Fathallah Oualalou, membre du Bureau politique de l’USFP, maire de Rabat et ancien ministre des Finances, résume l’importance du séminaire organisé samedi par l’Association Al Wasl en collaboration avec le CCME et les quotidiens Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération et auquel ont participé d’éminents professeurs, politiciens et personnalités de la société civile.
16/8/2012
Source : Maglor

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