Ahmed Skounti est un chercheur et écrivain marocain spécialisé dans les domaines de l’anthropologie sociale et du patrimoine culturel. Il est professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) à Rabat et à Marrakech. Titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris, M. Skounti a consacré sa carrière à l’exploration et à la préservation du riche patrimoine culturel marocain. Il a joué un rôle important en tant que consultant pour l’UNESCO, notamment en contribuant à la rédaction de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en 2003 et de ses Directives Opérationnelles, en tant que délégué du Maroc au sein de ses organes et en tant que président de l’organe d’évaluation du Comité intergouvernemental du patrimoine culturel immatériel en 2015 et 2017. Son expertise dans ce domaine est reconnue à l’échelle internationale. Parmi ses publications, on peut citer Intangible Cultural Heritage and Sustainable Development. Inside a UNESCO Convention (2024, avec Chiara Bortolotto) ; De l’immatérialité du patrimoine culturel (2011, avec Ouidad Tebbaa), et Le Sang et le Sol. Nomadisme et Sédentarisation au Maroc (2012) ; Secrets du Sud marocain (2006).
Psychopédagogue et experte en genre, ancienne femme politique belge, Fatiha Saïdi se consacre entièrement à l’écriture depuis 2018. Elle a contribué à plusieurs livres collectifs et a publié : Les Fourmis prédatrices (Bouregreg, Rabat, 2017), Par les liens forcés du mariage (La Boîte à Pandore, Bruxelles, 2018), Dans la peau d’une femme mendiante (La Boîte à Pandore, 2019), Echos de la mémoire sur les montagnes du Rif (La Croisée des chemins-CCME, Casablanca, 2020), Confémininement (Femmes Prévoyantes Socialistes, Bruxelles, 2020), Sous les izran, l’héritage (Citizenne-Avansa, 2023), Izran, erfgoed in woord en muziek (Citizenne-Avansa, 2024) et Résister et militer au féminin, (Soralia, 2024). La traduction en arabe d’Echos de la mémoire sur les montagnes du Rif est parue cette année (la Croisée des chemins-CCME).
Professeure au département d’études arabes et islamiques de l’Université de Séville et à l’International College of Seville, Rocío Rojas-Marcos a également enseigné à l’Université Pablo de Olavide. Docteure en littérature et esthétique dans la société de la connaissance, elle est aussi diplômée en philologie arabe de l’Université de Séville. Elle a publié les essais Mohamed Chukri (Malaga, Editorial Zut, 2021), Tánger. Segunda Patria (Córdoba, Almuzara, 2018), Carmen Laforet en Tánger, (Tanger, Khbar bladna, 2015), Sanz de Soto y Buñuel. La tercera España transfretana, (Khbar Bladna, Tanger, 2012), Tánger. La ciudad Internacional, (Almed, Grenade, 2009), ainsi que divers articles et chapitres de livres. Elle est l’autrice de plusieurs recueils de poésie dont ; Habitada por palabras (Madrid, Huerga y Fierro, 2020), GMTT (dans Calle del Aire nº 2, décembre 2021, Séville, Editorial Renacimiento), Y si supieran, Plaquette (Séville, Hojas de hierba, 2022), Anoche soñé que regresaba a Manderley, (Séville, Hojas de Hierba, 2023). En 2020, elle a reçu le prix Manuel Alcántara de poésie pour le poème Anoche soñé que regresaba a Manderley et le prix El Drag de création littéraire de l’Université de Cadix pour le recueil de poèmes GMTT.
Né au Maroc, Abdallah Redouane est depuis 1998 secrétaire général du Centre islamique culturel d’Italie. Il est diplômé de l’Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (ISCAE) et docteur en sciences des organisations et en sociologie de l’Université de Caen. Enseignant à Caen de 1980 à 1984, il a occupé entre 1984 et 1998 différents postes au sein du ministère des Habous et des Affaires islamiques au Maroc. Il a été ainsi Attaché au cabinet du ministre (1984), Chef de cabinet du ministre (1985), Directeur général des publications, éditions et imprimeries (1994), puis Directeur général des études et des affaires administratives et financières. Parallèlement, il a présidé le groupe de travail Cultes et éducation religieuse du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).
Journaliste franco-marocaine, Nadia Paquereau est née en France. Après 8 ans de radio à Paris, elle choisit le Maroc pour exercer son métier avec passion et traiter l’actualité via un prisme du Sud. Après plusieurs années comme rédactrice en chef, présentatrice et reporter au sein de Canal Afrique de la chaîne internationale Medi1TV, elle est nommée, en 2020, coordinatrice générale de la rédaction francophone de la chaîne. Férue d’actualité internationale, elle voue une véritable passion à la culture et à la littérature africaine et se spécialise dans les questions de migrations. En 2016, en France elle est parmi les fondatrices de l’association Chaam, qui a pour objet d’aider au développement des liens socio-culturels entre Français, Syriens et peuples originaires de la région de « CHAAM ».
Diplômée et agrégée en histoire contemporaine à l’Université Libre de Bruxelles (2013) ainsi qu’en socio-anthropologie à l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (2017), Hajar Oulad Ben Taib est actuellement assistante et maître de conférences invitée à l’Université UCLouvain Saint-Louis - Bruxelles au sein des facultés de droit, de philosophie, lettres et sciences humaines, et des sciences économiques, sociales, politiques et de la communication. Ses recherches portent principalement sur l’histoire bruxelloise, l’histoire des femmes et la mémoire immigrée. Elle est rattachée au Centre de recherches en histoire du droit, des institutions et de la société (CRHIDI) ainsi qu’à la Brussels Studies Institute.
Né à Amsterdam en 1978 de mère néerlandaise et de père marocain, Jamal Ouariachi est l’auteur de cinq romans et d’un recueil de nouvelles. Son roman Een honger (Une Faim, Querido, 2015) a remporté plusieurs prix dont le Prix 2017 de littérature de l’Union européenne et a été traduit en neuf langues dont l’espagnol. En 2021, il a publié un recueil de nouvelles en anglais sous le titre The Tourist Butcher. Par ailleurs, Jamal Ouariachi tient une chronique dans l’un des plus grands quotidiens des Pays-Bas. Il écrit également des pièces de théâtre et enseigne l’écriture créative.
Née à Casablanca en 1987, Rim Najmi vit et travaille à Berlin. Elle est lauréate de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) et de l’Académie Deutsche Welle pour l’information. Elle obtient un Master en information de l’Université de Bonn en Allemagne puis intègre la rédaction du site d’information Qantara pour le dialogue avec le monde islamique et la radio Deutsche Welle avant de devenir rédactrice et productrice d’émissions de débat à la Deutsche Welle télévision à Berlin en 2012. Elle remporte avec son équipe le prix de la meilleure émission de débat au Festival arabe de la radio et télévision en 2015, en Tunisie, pour l’épisode « Le rôle du dialogue des religions dans la lutte contre le terrorisme ». Elle écrit de la poésie en arabe et a publié Bleu Céleste (Publications Al-Farid, 2008), Comme si mon cœur était un dimanche (Publications Dar Al-Nahda, 2011) et Sois innocent comme un loup (Publications Al-Mutawassit, 2018). Après Anatomie du désir (Dar Al-Masriah Al-Lubnaniah, 2022), L’amant secret de Mme Merkel (Dar Al-Masriah Al-Lubnaniah, 2024) est son deuxième roman.
Coordinateur éditorial à MAPTV (2011-2012), puis traducteur-interprète officiel à Rabat (2013-2017), il a occupé auparavant les postes de directeur du marketing et de la communication à Sorbonne Université Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis, 2010-2011), de journaliste-chef du service de traduction à The National et de directeur de la communication pour la région Mena chez Médecins sans frontières (2006-2008). Son parcours de journaliste a débuté à la MAP en 1993, après avoir assumé les fonctions d’attaché de presse au ministère Chargé des affaires de la communauté marocaine à l’étranger en 1992 et 1993. Depuis 2017, Mohamed Naji est rédacteur en chef de Maghreb Voices, Middle East Broadcasting Networks, un réseau basé aux États-Unis.
Karima Moual est journaliste en Italie à la Stampa et à la Repubblica et chroniqueuse depuis 2018 à la télévision du groupe Mediaset. Elle a collaboré avec le journal économique Il Sole 24 Ore, la télévision italienne Rai TG1, Unomattina, Radio1 dans l’émission Voci dal Mattino et a été également chroniqueuse pour le quotidien marocain Al Akhbar. Karima Moual a réalisé plusieurs reportages et documentaires en arabe et en italien, notamment La Luna da Occidente, un documentaire sur le 11 septembre et les Américains d’origine arabe. Intéressée par la politique du Moyen-Orient et du monde arabe, par l’islam et l’immigration, elle a conçu et dirige le portail Maroccoggi.it. Son engagement dans le domaine de l’information lui a valu le prestigieux Prix EUROMEDITERRANEO 2012 pour l’information.
Urbaniste, docteur en esthétique et spécialiste des villes du monde arabe et des jardins du monde arabo-islamique né à Tanger, M. Métalsi est ancien directeur des actions culturelles à l’Institut du monde arabe (IMA) et ancien doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales de l’université Euromed de Fès. Il est l’auteur de plusieurs livres notamment Fès, la ville essentielle (ACR, 2003) ; Maroc, les palais et jardins royaux (Malika éditions, 2004) ; Tétouan, entre mémoire et histoire (Malika éditions, 2005) ; Tanger (Malika éditions, 2007) ; Le signe de la médina : la morphologie urbaine selon Roberto Berardi, en collaboration avec Francesca Privitera, (Florence, Université degli Studi di Firenze, 2016) ; Maroc : cités d’art cités d’histoire (Harmattan-Maghreb, 2018) et Tanger : fortunes et infortunes d’une ville (livre en espagnol), traduit par Juan Barja (Abada editores, 2019). Il a été promu au grade de classe exceptionnelle du Wissam de mérite national, décerné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en mars 2000 au musée du Louvre, et d’officier de l’ordre des Arts et des Lettres (2017), nommé par arrêté du ministre de la Culture de la République française. Il présentera l’édition augmentée du livre Tanger (Malika éditions-CCME, 2024) dans le cadre de l’édition 2024 du SIEL.
Formée à Sciences-Po et à HEC Paris, Zineb Mekouar a travaillé dans le conseil en stratégie puis dans les affaires publiques auprès d’un incubateur de startups et enfin auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT). Engagée dans les causes touchant au vivre-ensemble, elle s’intéresse à la figure de l’étranger dans la cité, l’égalité femmes-hommes, le dérèglement climatique et au rapport entre l’enfance et l’âge adulte. Elle est arrivée à la littérature par la poésie. La poule et son cumin (J.C. Lattès, collection La Grenade, Paris, 2022), son premier roman, a été sélectionné parmi les finalistes du Prix Goncourt du premier roman 2022 et parmi les « coups de cœur » de l’été 2022 de l’Académie Goncourt. Souviens-toi des abeilles (Gallimard, collection blanche, mai 2024) est son deuxième roman.
Journaliste et écrivain basé à Berlin, Mohamed Massad travaille comme journaliste, producteur de programmes et caméraman de télévision à la Deutsche Welle Media Foundation. Il a publié Der Fall von stehendem Wasser (La chute de l’eau stagnante) en 2008 et a contribué à la traduction collective des discours et articles du prix Nobel Günter Grass en 2009. Plus récemment, en 2019, il a publié Die Konten der Traitor Spectacles (Les lunettes du traître) qui est un livre sur les histoires d’aliénation et les questions d’identité. Avec le Réseau des compétences marocaines en Allemagne dont il est l’un des fondateurs en 2009, il a publié en 2022 un volume de portraits et de parcours croisés de 32 figures maroco-allemandes intitulé : Deutsch-Marokkanische Lebenswege - Geschichten über das Suchen, Ankommen und Engagierenun (Parcours Maroco-Allemands : Intersections dans la vie et la société).
Anouar Majid est actuellement professeur d’anglais à l’University of New England (UNE) en congé sabbatique. De 2019 à 2023, il a été directeur fondateur du Center for Global Humanities (UNE, Maine, États-Unis) et du Tangier Global Forum (Maroc) ; président fondateur du Département d’anglais de l’UNE, qu’il a dirigé de 2000 à 2009 ; et vice-président fondateur du Bureau des affaires mondiales. Il a conçu et établi le campus de l’UNE à Tanger et a été le directeur fondateur des opérations de cette université au Maroc. Anouar Majid a largement publié sur les relations entre l’islam et l’Occident. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment Islam and America: Building a Future Without Prejudice (Rowman & Littlefield, 2012) ; We Are All Moors: Ending Centuries of Crusades Against Muslims and Other Minorities (University of Minnesota Press, 2009) ; A Call for Heresy: Why Dissent is Vital to Islam and America (University of Minnesota Press, 2007) ; Freedom and Orthodoxy: Islam and Difference in the Post-Andalusian Age (Stanford University Press, 2004) ; Unveiling Traditions: Postcolonial Islam in a Polycentric World (Duke University Press, 2000), et du roman Si Yussef (Quartet, 1992 ; Interlink, 2005). Majid a publié des articles dans Cultural Critique, Signs, Chronicle of Higher Education, Washington Post, New York Times, etc. Il a été le co-fondateur et rédacteur en chef du magazine imprimé Tingis, un magazine maroco-américain d’idées et de culture, qu’il édite en ligne sur Tingismagazine.com.
Khalid Lyamlahy est maître de conférences en littératures francophones à l’Université de Chicago, écrivain et critique littéraire. Il a préfacé l’œuvre poétique d’Abdellatif Laâbi (Sirocco, 2018) et codirigé le premier ouvrage collectif en anglais consacré à Abdelkebir Khatibi (Liverpool University Press, 2020). Outre ses publications académiques et ses contributions à de nombreuses revues littéraires, il est l’auteur de deux romans, Un roman étranger (Présence Africaine, 2017) et Évocation d’un mémorial à Venise (Présence Africaine, 2023 ; mention spéciale du Prix des Cinq Continents de la Francophonie et du Prix Jesus Paradis du deuxième roman). Il a également traduit en arabe Habiter le monde : essai de politique relationnelle de Felwine Sarr (Kulte, 2022).
Anthropologue, Carolina Kobelinsky est chargée de recherche au CNRS et membre du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC- Université Paris Nanterre). Sa recherche actuelle porte sur les morts aux frontières de l’Europe. Elle interroge le devenir de ces morts « étrangers », bien souvent « inconnus », de même que les imaginaires de la mort de celles et ceux qui traversent les frontières. À partir d’une démarche ethnographique, elle étudie la gestion des corps retrouvés aux frontières sud de l’Europe (Espagne, Italie) et explore les récits autour de la mort aux frontières auprès de migrant·e·s préparant/ayant réussi la traversée.
Driss Khrouz a occupé divers postes, allant de directeur de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc à professeur de l’enseignement supérieur en sciences économiques à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Mohammed V, en passant par chef de file du Réseau marocain de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures. Il est également membre du conseil d’administration de l’Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), vice-président du Groupement d’études et de recherches sur la Méditerranée (GERM), membre du Comité consultatif international « Mémoire du Monde » de l’UNESCO, vice-président de la Fondation Edmond Amrane El Maleh, et président de l’Association « Sous le Signe d’Ibn Rochd ». Depuis juillet 2017, il occupe le poste de directeur général de la Fondation Esprit de Fès et du Festival des musiques sacrées.
Abderrahim Kassou est architecte et urbaniste diplômé DPLG de l’École d’architecture de Paris la Villette, et titulaire également d’une licence d’anthropologie de l’Université Paris VIII Saint-Denis et d’un DEA en géographie et aménagement de l’Université François Rabelais de Tours. Exerçant l’architecture à titre libéral depuis près de 25 ans, il est notamment l’auteur de plusieurs projets de réhabilitation de monuments historiques, d’équipements culturels, de scénographies de musées, de salons et d’expositions temporaires. Outre sa profession d’architecte, Abderrahim Kassou est Secrétaire général de Icomos Maroc, ancien président de l’association Casamémoire, ancien membre du Conseil national des droits de l’homme et actif au sein de plusieurs associations dont le Forum des Alternatives Maroc et Architecture et Développement. M. Kassou est également spécialisé en architecture du XXe siècle, ainsi qu’en architecture en terre et a publié plusieurs articles sur la question du patrimoine.
Femme de lettres marocaine titulaire d’un DEA en littérature comparée de l’Université Hassan II de Casablanca, Mouna Hachim est l’auteure de plusieurs ouvrages : Les enfants de la Chaouia (roman, autoédition, 2004) ; le Dictionnaire des noms de famille du Maroc (autoédition, 2007) dont une nouvelle édition augmentée fut publiée en 2011 (Le Fennec) ; Chroniques insolites de notre histoire – Maroc, des origines à 1907 (Autoédition, 2016) qui a fait l’objet d’une édition française en 2018 sous le titre Histoire inattendue du Maroc (Erick Bonnier) ; Les Manuscrits perdus (roman historique édité par Erick Bonnier, 2019). Mouna Hachim revisite encore l’histoire de manière romanesque avec un focus sur la chute de la dynastie almoravide vue par des femmes avec un roman édité en 2021 par La Croisée des Chemins à Casablanca, sous le titre Ben Toumert ou Les derniers jours des Voilés. Elle est par ailleurs engagée dans des actions citoyennes, notamment autour de la protection du patrimoine. Considérée comme la «Maire de cœur» de Casablanca, elle consacre à la ville une compilation de doléances citoyennes publiées sous le titre Le Livre noir de la Ville Blanche (La Croisée des chemins, Casablanca, 2023). Parallèlement, Mouna Hachim poursuit ses activités dans les médias. Elle a écrit une série de « Chroniques d’hier et d’aujourd’hui » pour le journal L’Économiste de 2007 à 2012, animé une chronique quotidienne intitulée « Secrets des noms de famille » sur Radio Atlantic de 2007 à 2009. Elle est l’auteure d’une série documentaire pour la chaîne TV Medi1, intitulée Triq el-Asl « Sur la route des origines », axée autour de ses recherches sur la généalogie et les noms de famille du Maroc. Actuellement, elle collabore avec le média en ligne Le360 à travers une chronique hebdomadaire et une série vidéo sous le titre « Marocains dans l’histoire ». Elle présentera son dernier ouvrage, Villes et villages du Maroc (étymologie, histoire et légendes), dans le cadre de l’édition 2024 du SIEL.
Professeur à l’Université Ibn Tofail de Kénitra, Sanaa Ghouati est également titulaire de la Chaire ICESCO Lettres et Arts comparés, directrice du laboratoire de recherche Littérature, Arts et Ingénierie pédagogique à l’Université Ibn Tofail, présidente de la Coordination des chercheurs sur les littératures maghrébines et comparées (CCLMC), et présidente du concours national de l’agrégation de traduction (2021-2025). Elle est aussi l’auteure d’une cinquantaine d’articles sur les Lumières, Diderot et le XVIIe siècle, la femme dans la littérature, le récit de voyage, les politiques culturelles, les formes courtes du langage, la littérature marocaine, maghrébine et francophone, entre autres. Elle a dirigé plusieurs travaux académiques, notamment Littérature et culture en Afrique : Spécificités et partages (dir. Sanae Ghouati et Samira Douider, Institut des études africaines, CCLMC et Université Hassan II de Casablanca Ben Msik, 2010) et Mohamed Loakira : traversée d’une œuvre (dir., Marsam, 2014). Elle a par ailleurs coordonné la Revue de la CCLMC N° 16 - L’Aphorisme, et a récemment dirigé, avec Bouazza Benachir, le livre Écrire est une pointe de feu (Sotumédias-Tunisie 2023).
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