Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a tenu, samedi à Barcelone, une réunion avec les représentants des associations des ressortissants marocains établis en Catalogne.
M. Ameur a indiqué que sa visite en Catalogne, où se concentre le plus grand nombre de Marocains d'Espagne, s'inscrit dans le cadre du plan de communication mis en place par son département en vue de consolider les liens avec les membres de la communauté marocaine à l'étranger et s'enquérir de près de leurs conditions et des problèmes auxquels ils sont confrontés.
M. Ameur a, dans ce sens, présenté les grandes lignes du programme gouvernemental pour la promotion des affaires des Marocains résidant à l'étranger, précisant que ce programme ambitieux porte sur les aspects économique, administratif, social, culturel, juridique et éducatif visant l'amélioration de la situation de la communauté marocaine à l'étranger.
Il a, à cet égard, mis l'accent sur la nécessité d'engager un dialogue permanent avec les différentes composantes de cette communauté, qui ont largement contribué au développement de leur pays d'origine dans plusieurs domaines, faisant part de la solidarité du gouvernement avec les MRE dans une conjoncture internationale difficile, marquée par une crise économique qui frappe de plein fouet plusieurs pays européens, notamment l'Espagne.
Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger est disposé à donner un nouvel élan à l'accompagnement des MRE à travers des partenariats dans les domaines éducatif, social et culturel pour mieux répondre aux attentes et aux préoccupations de cette catégorie, a-t-il souligné, faisant savoir que le Maroc mise sur cette communauté pour assurer son développement économique, défendre ses intérêts et préserver son rayonnement culturel et civilisationnel.
Le ministre a, par ailleurs, appelé les Marocains vivant en Espagne, notamment les acteurs associatifs, à redoubler d'efforts pour faire face aux manoeuvres des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et pour informer la société civile espagnole sur les différents aspects de la cause nationale
Les avancées remarquables réalisées par le Royaume dans plusieurs domaines, ainsi que l'accueil favorable dont fait l'objet la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, qualifiée de "sérieuse et crédible" par la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l'ONU, gênent les parties qui tentent de saper les efforts déployés par le Maroc pour aboutir à une solution politique à cette question, a-t-il ajouté.
Il a, à cet égard, souligné que l'initiative d'autonomie des provinces du Sud, dans le cadre de la souveraineté marocaine, permettra aux populations de la région de gérer elles-mêmes leurs propres affaires.
Dans ce contexte, il a mis en exergue le projet de régionalisation élargie qui est, sans nul doute, l'un des plus grands chantiers au Maroc moderne, ajoutant que le Royaume est déterminé à aller de l'avant dans ce processus sous la Haute conduite de SM le Roi Mohammed VI.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du Consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, les représentants de la communauté marocaine en Catalogne, ont réaffirmé leur mobilisation constante pour défendre la cause nationale et faire face aux manoeuvres visant à saper le processus démocratique au Maroc.
Cette rencontre a été également l'occasion d'exposer les problèmes auxquels est confrontée la communauté marocaine établie en Catalogne, notamment ceux relatifs aux documents administratifs ainsi que l'apprentissage de la langue arabe aux enfants marocains nés en Catalogne.
Quelque 300.000 Marocains sont installés dans la région autonome de Catalogne, soit le tiers de l'ensemble de la communauté marocaine établie en Espagne.
Lors de son séjour en Espagne, M. Ameur a eu des rencontres avec les représentants des associations marocaines et des ressortissants marocains établis à Séville, Algésiras, Almeria et Valence.
Source : MAP
Le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples), SOS Racisme et le Parti socialiste se sont indignés ce week-end des propos du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin sur "les musulmans", y voyant un nouvel incident engendré par le débat sur l'identité nationale.
"Nous nous réjouissons que les musulmans soient heureux du match (Algérie-Egypte disputé en novembre en éliminatoires de Coupe du monde, NDLR), sauf que, quand après ils déferlent à 15.000 ou à 20.000 sur la Canebière, il n'y a que le drapeau algérien et il n'y a pas le drapeau français, cela ne nous plaît pas", a notamment déclaré vendredi soir M. Gaudin lors d'une rencontre avec des militants UMP, en présence du ministre de l'Immigration Eric Besson.
"Ces propos humiliants sont inacceptables", a réagi dimanche Mouloud Aounit, le président du MRAP. "Ils représentent une insulte et une offense à ces jeunes Marseillais qui, pour M. Gaudin, sont une population illégitime et réduite à une simple identité religieuse", écrit-il dans un communiqué, estimant qu'il y a "une urgence absolue à arrêter dans les plus brefs délais" le débat sur l'identité nationale.
La veille, l'association SOS Racisme s'était déclarée "choquée et scandalisée par cette énième déclaration qui démontre parfaitement les dérives du débat sur l'identité nationale qui favorise tous les amalgames".
"La République française se doit de garantir le vivre ensemble et doit voir ses responsables s'interdire d'oeuvrer au délitement des principes de fraternité et d'égalité de traitement", a-t-elle fait valoir dans un communiqué.
Le député européen socialiste Harlem Désir a exprimé la même indignation samedi en observant que "ces débats sur l'identité nationale sont devenus des lieux de défouloir idiots, qui ne font qu'encourager les dérapages xénophobes et racistes y compris de la part de certains élus UMP".
"Je dis à MM. Gaudin et Besson que c'est surtout le déferlement de la bêtise qu'il est urgent arrêter en mettant un terme à ces débats de la honte, indignes de la République", a conclu ce secrétaire national du PS.
Source : Le Nouvel oservateur/AP
Le nombre total des visas délivrés en 2009 par le consulat général d'Italie à Casablanca a diminué de 32% par rapport à 2008. Monsieur le consul général nous explique les raisons de ce recul.
LE MATIN : Le nombre total des visas délivrés en 2009 a diminué notamment pour le regroupement familial. Pourquoi à votre avis cette régression ?
Nicola Lener : Ce recul a été remarqué surtout au niveau du nombre de visas pour le regroupement des parents avec leurs enfants en Italie. Jusqu'au 4 novembre 2008, ces derniers pouvaient accueillir leurs familles pourvu qu'ils démontrent des ressources économiques faibles. Mais, à partir de cette date, Rome a décidé que pour ce type de visa, le parent ne doit pas avoir d'autres enfants au Maroc, sinon la demande de regroupement familial est automatiquement refusée.
Le nombre de visas octroyés pour le travail subordonné a également reculé. Est-ce à cause de la crise financière?
Nous n'avons pas de chiffre exact concernant le nombre de visas de travail subordonné mais effectivement ce pourcentage a diminué. C'est peut être dû à l'abondance des contrats de travail saisonnier. Mais ce recul a certainement une relation avec la crise financière puisque les entreprises italiennes sont de moins en moins intéressées par les travailleurs marocains. Ce sont des données conjoncturelles qui peuvent changer, comme on l'espère, avec la reprise.
Le durcissement des lois italiennes et le resserrement de l'étau sur les immigrés ne vous emmènent-ils pas vers une politique visant à limiter le nombre de Marocains voulant se rendre en Italie ?
Pas du tout ! Notre message est très clair : il faut continuer à appliquer la loi. Les citoyens marocains qui respectent les réglementations en vigueur ont droit à un traitement rapide et efficace. Je tiens à rappeler que dans les trois dernières années nous avons amélioré constamment la qualité de nos services auprès du public marocain.
Pourtant les décisions de refus de visas ont augmenté de 42% par rapport à 2008. Pourquoi ?
Nous n'avons pas de chiffres décomposés par typologie de visas. L'augmentation des refus se réfère surtout au changement des lois réglementant le regroupement familial.
Au début de l'année 2009, nous avons constaté un taux de refus assez élevé pour ce genre de visas mais il a diminué avec le temps. Dans les premiers mois de l'année écoulée, les parents ne comprenaient pas ce changement. Ils ont continué à présenter leurs demandes même s'ils ne répondaient pas aux critères de sélection. Nous étions alors forcés de refuser.
A présent ils commencent à mieux saisir la nouvelle loi et ils ont tout simplement arrêté de déposer leurs dossiers.
Le refus n'attise-t-il pas la révolte des citoyens marocains notamment avec les derniers évènements et violences visant les immigrés en Italie?
Non, les gens réclament juste le motif de refus qui n'est souvent pas mentionné sauf en cas de visa de travail ou de regroupement familial, mais il s'agit encore une fois de notre loi. Toutefois, cette réglementation va changer dans quelques mois dès que le nouveau code européen de visa entrera en vigueur. Ce dernier complète les règles sur la procédure d'obtention de visa au niveau de tous les consulats. Nous aurons donc bientôt l'obligation de mentionner le motif de refus pour les visas touristiques.
Les visas pour affaires ont augmenté de 25%. Est-ce que l'Italie commence à cibler une autre catégorie de la population marocaine ?
Nous avons fait un effort remarquable pour améliorer les procédures de présentation de visas affaires. Aujourd'hui, la démarche est plus facile et rapide. De fait, les hommes d'affaires qui ont des relations avec plusieurs pays européens et qui ont probablement demandé des visas dans d'autres consultas, peuvent se présenter à nos services en sachant qu'ils peuvent avoir notre accord dans le plus bref délai possible. En effet, on a pu maintenir des temps d'attente réduits de 5 jours ouvrés environ, à l'exception de quelques extensions pour le visa de tourisme pendant la période estivale. Mieux encore, un visa Schengen peut être octroyé en un ou deux jours dans les cas urgents et nous envisageons d'appliquer le même traitement pour les visas touristiques.
N'avez-vous pas peur d'affronter un autre type d'immigration irrégulière notamment avec le grand nombre de refus pour regroupement familial ?
Nous sommes conscients de ce risque et pour cela nous évaluons très attentivement les demandes de visas touristiques. En général, toute personne qui veut visiter ses proches en Italie peut déposer son dossier au CIAO. Nous l'évaluons et s'il a eu un visa dans le passé et une situation économique assez solide, nous n'avons pas de problèmes à lui accorder notre accord. Cependant, il faut toujours étudier la situation spécifique de chaque demandeur pour gagner le challenge de faciliter l'obtention des visas tout en stoppant les tentatives d'immigration irrégulière.
Vous louer en permanence le rôle du CIAO dans l'amélioration de la qualité du service au public. Croyez-vous que la mise en place de ce centre est à même de couper court aux manigances des intermédiaires qui se trouvaient à côté du consulat ?
Ces « samsar » ou intermédiaires illégaux prospèrent là où il y a des longues files d'attente. Ils arnaquent les gens en leur promettant des facilitations et parfois ils disent qu'ils connaissent des employés du consulat. Ils ternissent ainsi l'image du consulat. Nous avions alors tout intérêt à bloquer ces intermédiaires et je crois que nous avons réussi.
Grâce au soutien du Centre Italien d'Assistance Opérationnelle pour les Visas et les Légalisations (CIAO), auquel le Consulat Général a confié il y a trois ans plusieurs fonctions liées à la réception du public, courant 2009 on a pu maintenir des temps d'attente réduits tant pour les visas, qui demandaient 15 mois en cas de regroupement familial, que pour les légalisations où il fallait attendre 13 mois. Aujourd'hui, il faut moins d'une semaine pour faire tout ce processus.
Tous les demandeurs de visas doivent savoir qu'ils n'ont pas besoin d'intermédiaires. Même les personnes les plus simples peuvent déposer leurs dossiers toutes seules. Il suffit d'appeler le CIAO pour avoir un rendez-vous et se présenter avec les documents requis.Nous essayons toujours de protéger et de préserver la dignité des demandeurs de visas et de légalisation.
En parlant de dignité est ce que vous travaillez sur le comportement des employés du consulat ?
Nous avons mis en place des programmes de formation pour notre personnel. Je n'ai aucune plainte à propos de la qualité des services de notre personnel aux guichets. Néanmoins, dans quelques semaines nous allons mettre en place un nouveau dispositif pour mesurer le degré de satisfaction du public à travers un touch screen. Les demandeurs de visas peuvent évaluer, loin du regard des opérateurs, la qualité de nos services en choisissant des visages rouges, jaunes et verts. Ils peuvent aussi indiquer la raison de leur insatisfaction. Nous sommes très sensibles à la qualité et à la façon dont on traite le public. Les gens paient pour avoir un service et nous devons le leur fournir de manière efficace, rapide et courtoise. Grâce à la mise en place du CIAO les demandeurs sont très satisfaits de la qualité du traitement et moi aussi je le suis parce que nous avons beaucoup travaillé sur ce point. La mise en place de l'ordre a amélioré l'attitude du personnel et le déroulement du travail. Les demandeurs se sentent soulagés par la réduction du temps d'attente et les employés travaillent d'une façon plus détendue.
Quels sont les nouveaux services que vous offrez aux demandeurs de visas ?
Au cours de 2009, le Consulat Général a continué à améliorer la qualité du service au public, notamment à travers le renforcement du service d'assistance téléphonique d'information sur les visas et la publication sur le site www.consacasblanca.esteri.it des demandes de visa pour travail subordonné et regroupement familial dont le traitement est suspendu dans l'attente de la correction des relatifs Nulla Osta.
Par ailleurs, le Consulat Général a tout récemment lancé avec le CIAO un service d'information optionnel au bénéfice des demandeurs des visas Schengen et des légalisations, auxquels on notifie via SMS l'invitation à retirer leurs passeports ou documents légalisés dès que le traitement desdits dossiers est conclu. Ce service pratique est disponible moyennant une somme additionnelle de 15 DH payable au moment du dépôt du dossier.
Nous tenons à faciliter le contact des Marocains résidant en Italie avec leurs familles mais aussi à améliorer les relations marocco-italiennes.
La mise en place du CIAO a aussi augmenté les recettes du consulat ?
Pour les visas Schengen de courts séjours il y a un tarif défini au niveau européen à 60 euros ou près de 691 DH.
Pour les visas nationaux de regroupement familial et de travail, les demandeurs doivent payer l'équivalent de 75 euros. Ces derniers doivent aussi s'acquitter du prix du service additionnel du CIAO qui correspond à 15 euros pour le visa Schengen et 20 euros pour les visas nationaux. Il faut dire que ce service installé depuis trois ans a été immédiatement accepté par les demandeurs de visas qui le considèrent très bénéfiques par rapport aux intermédiaires qu'il fallait payer plus cher sans résultat. Maintenant, ils ont la certitude de payer pour un service sûr, précis et de qualité.
En choisissant VFS (Visa facilitation services), une société de renommée mondiale dans les services consulaires, nous sommes sûrs d'améliorer de plus en plus les prestations accordées aux Marocains.
Source : Le Matin
A Vic, petite cité catalane réputée pour la qualité de sa charcuterie, l'air est souvent saturé par une entêtante odeur de lisier, preuve olfactive qu'il s'agit bien là d'une production locale. Depuis quelques jours, ce sont des relents xénophobes que répand la décision de la mairie de refuser l'inscription des immigrés sans papiers sur le padron, ce registre municipal où doivent figurer tous les habitants d'une commune pour pouvoir accéder aux divers services sociaux.
Désormais, pour s'inscrire à l'école, bénéficier du système de santé ou de l'aide sociale, il faudra présenter un visa ou un permis de séjour, explique la page Web de la commune. La mesure, dont la mise en vigueur a toutefois été reportée au 4 février en attendant un audit sur sa légalité, est destinée, selon le maire, Josep Maria Vila d'Abadal"améliorer la cohésion sociale de la ville". (Convergence et Union, CiU, nationaliste, centre droit), à
Cette commune de 38 000 habitants au centre de la Catalogne compte 24 % d'étrangers, de 90 nationalités. "Une véritable poudrière ethnique pour laquelle la dernière chose à faire est que ses propres dirigeants allument la mèche de l'explosion sociale. Or, c'est justement ce qu'a fait la mairie", a dénoncé le quotidien El Pais dans un éditorial.
Gouvernée par une alliance des trois principaux partis de Catalogne - les nationalistes de CiU, le Parti socialiste catalan (PSC) et Esquerra republicana de Catalunya (ERC, gauche indépendantiste) -, la commune n'a jamais connu d'émeute ni d'incident notable.
La presse espagnole interprète cette décision comme "un effet Le Pen" à visées électoralistes. Vic est en effet le fief du leader d'extrême droite Josep Anglada, dont le parti Plataforma per Catalunya (PxC), ouvertement xénophobe, envisage de présenter des candidats aux élections régionales prévues cet automne. Lors des municipales, en 2007, PxC a obtenu 17 élus en Catalogne, dont quatre conseillers pour la seule commune de Vic.
La décision surprise des autorités locales d'exclure les sans-papiers du padron est "un précédent fâcheux" pour le politologue Josep Ramoneda : "Surtout au vu de la faible réaction des directions des trois partis catalans impliqués ; aucun n'a demandé d'explications à ses édiles, ni ne leur a rappelé les principes démocratiques de base", estime-t-il.
Josep Anglada s'est bruyamment réjoui de l'initiative, regrettant qu'elle n'aille pas assez loin : "Les immigrants illégaux n'apportent rien de bon au pays, seulement des dépenses sociales, de la délinquance et de l'économie souterraine ", a-t-il déclaré.
La vice-présidente du gouvernement Zapatero, Maria Teresa Fernandez de la Vega, a estimé, jeudi 14 janvier à Barcelone, que la mesure était "condamnée à l'échec", une communauté se construisant "sur le respect des droits et non sur l'exclusion". Depuis Bratislava (Slovaquie), José Luis Rodriguez Zapatero a averti les autorités de Vic que "les sans-papiers ont des droits" et que le gouvernement sera "ferme" pour assurer la vie en commun.
Si tous les juristes soulignent le caractère illégal de l'arrêté de Vic, El Mundo, principal quotidien de l'opposition de droite, pointe "la contradiction de fond" de la politique d'immigration espagnole : "D'un côté, la loi prévoit l'expulsion des immigrés en situation irrégulière, et de l'autre, on oblige les mairies à garantir leur séjour", résume son éditorial du 14 janvier.
Source : Le Monde
Le nombre d'arrivées d'immigrés clandestins sur les côtes espagnoles a baissé de plus de 45 pc en 2009, a annoncé, samedi le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba.
Quelque 7.285 immigrés clandestins, qui tentaient d'entrer sur le territoire espagnol à bord d'embarcations de fortune, ont été interceptés par les forces de sécurité espagnoles durant 2009, soit une baisse de 45,7 pc par rapport à 2008, a indiqué M. Rubalcaba lors de la présentation à Madrid du bilan annuel de la lutte contre l'immigration clandestine en Espagne.
"Cette baisse du nombre d'arrivées d'immigrés clandestins sur les côtes espagnoles est due à l'action des forces de sécurité espagnoles, aux processus de refoulement, mais surtout à la coopération avec les pays d'origine ou de transit", parmi lesquels le ministre espagnol a cité le Maroc, le Sénégal, la Mauritanie et le Mali.
Si la crise économique a énormément contribué à freiner l'entrée d'illégaux à travers les aéroports espagnols surtout en provenance d'Amérique du Sud, la réduction des arrivées clandestines sur les côtés espagnoles est due à la pression de la police et aux accords signés avec les pays d'origine, a tenu à clarifier le responsable espagnol.
Selon le bilan 2009 de lutte contre l'immigration clandestine en Espagne, la baisse d'arrivées de clandestins sur les côtes espagnoles a été "significative" aux îles Canaries où le nombre de clandestins interceptés à bord d'embarcations de fortune est passé de 9.181 en 2008 à 2.246 en 2009, soit une baisse de 75,5 pc.
Toutefois, M. Rubalcaba a averti de la nécessité de ne pas "baisser la garde", soulignant l'existence de certaines donnes qui relèvent que la pression de l'immigration illégale en provenance d'Afrique va continuer.
Concernant le nombre d'immigrés expulsés d'Espagne, le bilan 2009 relève une augmentation de 25 pc de ce nombre avec 13.278 en 2009 contre 10.616 expulsions en 2008. Ces expulsions ont concerné surtout les étrangers en situation illégale en Espagne et en relation avec des actes de délinquance (7.591 expulsés en 2009 contre 5.564 en 2008).
"Nous procédons à une politique d'expulsions qui est dirigée prioritairement contre les personnes en situation irrégulière en Espagne et qui sont en relation avec la délinquance, c'est à dire contre ceux qui sont potentiellement dangereux pour notre pays", a-t-il précisé.
Il a d'autre part indiqué que durant la présidence espagnole de l'Union Européenne, "le phénomène de l'immigration clandestine, qui affecte surtout les pays du Sud de l'UE, sera abordée de façon décisive, ainsi que la lutte contre le trafic humain, en unissant nos efforts avec les pays d'origine et de transit de l'immigration illégale" .
M. Rubalcaba a également annoncé l'intention du gouvernement espagnol d'augmenter, durant la présidence de l'UE, les capacités opérationnelles ainsi que les ressources humaines et matérielles de l'Agence Européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l'UE (Frontex).
Source : MAP
Yahya Benasaïd et René Knockaert ont mis toute leur énergie pour organiser cette conférence. Et, malgré une assistance qu'on aurait pu espérer un peu plus fournie, vendredi soir à la salle Carnot, ces efforts ont été récompensés. Le sujet, d'abord, méritait vraiment un débat : la « moudawana », dispositif législatif en vigueur au Maroc depuis 2004, revoit complètement la condition de la femme et le code de la famille au pays de Mohammed VI. Grâce à l'entremise de Mohammed Ameur, ministre de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, que le président Yahya Benasaïd avait rencontré l'été dernier, le gouvernement marocain a délégué deux excellents conférenciers : Driss Kitouni, magistrat marocain qui connaît tous les détails juridiques de la moudawana, et Fatima Moujahir, collaboratrice du ministre Ameur, sociologue de formation et spécialiste de l'histoire de la condition des femmes au Maroc et dans les pays arabo-musulmans. Fatima Moujahir d'abord et Driss Kitouni ensuite rappelèrent l'intérêt, pour les Marocains de France et singulièrement ceux de l'Armentiérois (qui constituent la quasi-totalité de la communauté d'origine maghrébine d'ici), de connaître cette moudawana. D'abord parce que l'esprit progressiste de cette moudawana doit aussi bénéficier aux femmes marocaines résidant à l'étranger. Ensuite parce que, en droit, sa lettre s'applique directement aux couples marocains résidant en France (statut de l'épouse, conditions de divorce, etc.).
Fatima Moujahir parla longuement et avec passion du statut des femmes au Maroc, rappelant que Mohammed V, à l'indépendance, avait déjà pris des dispositions en faveur de la scolarisation des petites filles et de la condition de la femme. Elle rappela que des intellectuels égyptiens prônaient, déjà au XIXe siècle, l'égalité de la femme. Elle dit enfin les énormes avancées depuis dix ans : les programmes de scolarisation des filles dans les campagnes, les campagnes pour l'accouchement gratuit et une politique de quota dans les élections (30 femmes députées et 7 ministres). Mais, évidemment, les mentalités, surtout dans les campagnes, sont difficiles à faire bouger : « Les hommes veulent bien accepter l'égalité mais, souvent, pas encore au point d'être représentés par des femmes ! » La moudawana, c'est surtout un cadre législatif qui s'applique au Maroc mais aussi en France pour les ressortissants marocains qui s'y marient et qui y divorcent. Driss Kitouni expliqua les avancées que cela constitue (simplification des démarches, contrôle strict du consentement des époux lorsqu'ils sont mineurs, droit des femmes de demander le divorce et de bénéficier de la garde des enfants, d'allocations compensatrices, etc.). À l'évidence, cette soirée était riche d'informations pour les Français mais aussi pour les Marocains ou jeunes Français d'origine marocaine vivant à Armentières. Ne serait-ce que pour cette raison résumée par Fatima Majouhir : « Nous avons remarqué que certaines femmes n'étaient pas au courant de la moudawana et ne bénéficiaient pas de ces nouvelles règles marocaines alors qu'elles vivent ici, en France. »
Source : La Voix du Nord.fr
La "Maison Maroc en Catalogne", premier centre culturel du Royaume en Espagne, constituera un espace important pour la diffusion et la promotion de la culture et de la civilisation marocaines, a souligné, samedi à Barcelone, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.
Ce projet culturel, qui revêt une grande importance pour le Maroc et la Catalogne, contribuera, sans nul doute, à faire connaître le patrimoine riche du Royaume parmi les membres de la communauté marocaine établie dans cette région espagnole, mais également parmi les Catalans et les Espagnols, a ajouté M. Ameur dans une déclaration à la MAP au terme d'une réunion de travail avec les architectes de ce projet.
La "Maison Maroc en Catalogne" donnera un nouvel élan aux liens de coopération entre le Maroc et la Catalogne et contribuera à consolider les relations déjà excellentes entre les deux parties dans les domaines politique, économique et culturel, a-t-il souligné.
Ce projet culturel vient répondre également aux attentes de la communauté marocaine résidant dans cette région autonome espagnole, notamment dans le domaine culturel en vue de consolider l'attachement de cette catégorie à son pays d'origine, a-t-il indiqué, se félicitant de la collaboration du gouvernement catalan pour la réalisation de ce projet.
Lors de cette réunion, M. Ameur a mis l'accent sur l'importance de la dimension culturelle dans l'intégration des Marocains résidants à l'étranger dans le pays d'accueil, soulignant le rôle que peut jouer la "Maison Maroc en Catalogne" dans ce sens.
La Maison Maroc en Catalogne sera édifiée sur une parcelle de terrain à Montjuic, un quartier vital et stratégique de Barcelone, mise à la disposition du Maroc par la Mairie de Barcelone en vertu d'une convention signée récemment entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la Mairie de la capitale catalane.
Quelque 300.000 Marocains sont installés dans la région autonome de Catalogne, soit le tiers de l'ensemble de la communauté marocaine établie en Espagne.
M. Ameur effectue actuellement une visite de travail en Espagne (Andalousie, Valence et Catalogne) qui s'inscrit dans le cadre des rencontres régulières avec les Marocains résidant à l'étranger pour s'enquérir de leurs conditions et les informer des actions entreprises en leur faveur.
Source ; MAP
Quelque trente affiches représentant les diverses actions menées par le Consulat Général du Maroc à Strasbourg (nord-est de la France) depuis dix ans, ont été offertes à la capitale alsacienne et seront exposées au Centre administratif entre les 19 et 29 janvier, a annoncé samedi la mairie de la ville.
Ces affiches, réalisées à l'occasion d'expositions, de conférences ou de concerts, balayent une décennie de manifestations variées, mettant en valeur les richesses culturelles du Royaume ainsi que son implication dans des problématiques contemporaines telles que les Droits de l'Homme, le développement durable ou l'égalité des genres, ajoute la mairie de la capitale européenne dans un communiqué.
Ces multiples actions, organisées dans leur grande majorité à l'initiative du Consulat général du Maroc, témoignent de la vitalité des relations unissant le Maroc et la ville de Strasbourg, souligne-t-on de même source.
Strasbourg, qui vient de fêter le dixième anniversaire "d'un fructueux partenariat avec la ville de Fès", compte quelque 7.000 résidents marocains, deuxième population étrangère non européenne après la communauté turque.
Source : MAP
Associations de défense des droits et personnalités inauguraient ce samedi un "boulevard de la honte" à Paris.
SOS Racisme donnait rendez-vous à 14h30, samedi 16 janvier, face au 8 Avenue de Flandre à Paris (Métro Stalingrad), pour l'inauguration d'un "boulevard de la honte". A l'occasion de la "Journée des Expulsés", l'association comptait dénoncer "Eric Besson [et] sa politique migratoire mise en œuvre 'au service de la France'". "La politique du gouvernement déshumanise les étrangers", estime SOS Racisme, qui publie sur Nouvelobs.com un appel co-signé par la FIDL, l'UNEF, l'UNL, la Confédération étudiante, l'UEJF, les Jeunes Communistes et les Jeunes radicaux.
A la suite de l'inauguration devait également se tenir, à 15h30, un "Freeze contre les expulsions & lâcher de ballons" place de la Rotonde (Métro Stalingrad également). "Nous sommes de plus en plus nombreux à dénoncer ces atteintes aux droits humains" peut-on encore lire dans le communiqué. Devaient notamment être présents Amel Bent, Jean-Christophe Cambadélis, Sarah Forestier, Axelle Lafont et Firmine Richard.
Source : Nouvel Observateur
Eric Besson va proposer au président de la République d'instaurer une charte des droits et devoirs que les Français signeraient au moment de leur majorité. C'est ce que le ministre de l'immigration a déclaré vendredi soir lors d'un débat sur l'identité nationale à Marseille.
A la question d'un jeune homme sur l'opportunité de faire signer à chaque Français "une sorte de contrat commun (...) établissant des principes à la fois moraux et politiques qui constituerait un ensemble de règles et de droits", M.
Besson a répondu : "Tout jeune Français au moment où il bascule dans sa majorité à 18 ans et va recevoir sa carte d'électeur pourrait se voir proposer de signer un serment, une charte, quelque chose qui l'attache à la République", ajoutant que si "l'on est dans l'ordre du symbole, c'est un symbole qui peut toucher".
Quelque 200 personnes, toutes conviées par carton d'invitation, ont assisté à ce deuxième débat marseillais, organisé à la préfecture. La discussion a tourné davantage autour de l'intégration des immigrés et plus particulièrement des musulmans et maghrébins. Elle s'est déroulée dans le calme hormis une prise de bec qui a opposé des membres de l'assistance au maire UMP de la ville, Jean-Claude Gaudin, sur les démonstrations de joie des supporters de l'équipe d'Algérie de football après sa victoire contre l'Egypte.
A Marseille, "où la communauté musulmane est très forte nous faisons l'effort de formation, d'accueil, de recherche d'emplois et de logements pour que tout le monde soit traité de la même manière. Cependant nous voulons aussi la réciprocité. Quand il y a des matches de football, quand après il déferle 15.000 musulmans sur la Canebière et qu'il n'y a que le drapeau algérien, cela ne nous plaît pas", a déclaré M. Gaudin lors d'une rencontre avec des militants UMP précédant le débat. "Vous m'avez blessé, ma famille et les 200.000 musulmans qui vivent à Marseille", a déclaré un élu municipal d'origine algérienne. Une enseignante d'histoire-géographie s'est déclarée "heurtée par les propos tenus". "Nous ne sommes pas 15.000 musulmans mais 15.000 franco-algériens. Il y avait aussi de nombreuses personnes qui portaient les couleurs des drapeaux français et algérien et la fête s'est bien passée", a-t-elle affirmé.
Avant le débat, quelque 200 personnes ont manifesté contre sa tenue et pour réclamer la suppression du "ministère de l'indignité nationale" et la régularisation des 6.000 grévistes sans papiers, à l'appel notamment de La Cimade, de RESF, de la LDH et de syndicats.
Source : Le Monde
Après quinze ans de succès sur les scènes de festivals, l’artiste franco-marocaine attaque l’année 2010 avec son premier album : « Handmade », dont le clip a été réalisé par Tony Gatlif.
Elle s’engouffre dans un taxi. Direction la Maison de Radio France, pour l’enregistrement du Pont des artistes, émission phare de France Inter dont elle est l’invitée. Dur-dur, la nouvelle vie de révélation musicale, lorsque l’on a connu, quinze ans durant, le succès plus confidentiel des scènes underground et des festivals…
Courtisée par les médias français, Hindi Zahra, artiste franco-marocaine, enchaîne interviews et promotion. Et démarre l’année 2010 en fanfare avec la parution de son premier album, Handmade, dans les bacs le 18 janvier sous le label jazzy Blue Note (EMI). Dans la foulée, elle se produira à Cannes à l’occasion des MidemTalents 2010 (du 24 au 27 janvier) qui l’ont sélectionnée parmi 13 jeunes artistes prometteurs dotés d’un « potentiel à l’export ». Entretien.
Vous faites de la scène depuis l’âge de 16 ans, et vous sortez votre premier album à 30 ans. Avez-vous le sentiment d’un aboutissement ?
Non, plutôt d’une continuité. C’est la suite logique de mon parcours et je n’ai pas encore tout dit. Ce n’est pas un aboutissement puisque je n’en ai pas fini avec la musique.
En juin 2008, votre maquette était prête. Pourquoi avoir tant attendu pour sortir cet album ?
Parce que je porte plusieurs casquettes à la fois, en tant qu’arrangeuse, réalisatrice et productrice. Ça prend du temps d’assumer tous ces rôles. J’ai d’ailleurs loué un appartement pendant trois mois où je me suis enfermée pour ne me consacrer qu’à ça. C’était un temps qui m’appartenait et ça ne m’a pas paru long. Je tenais à produire l’album moi-même. J’ai donc signé un contrat sous licence avec Blue Note.
En 2008, vous nous confiez avoir été approchée par plusieurs labels. Pourquoi avoir choisi Blue Note ?
C’est un label que j’admire, qui a sorti de grands noms du jazz et beaucoup de musique instrumentale. Et puis, je connaissais un peu les gens de la maison puisqu’ils me suivent depuis plusieurs années. Surtout, ils me laissaient libre, ce qui est essentiel pour moi.
Pour votre premier clip, « Beautiful Tango », la réalisation a été confiée à Tony Gatlif. Comment s’est faite votre rencontre ?
D’abord, je suis une de ses fans. J’ai vu tous ses films ainsi que son spectacle aux Bouffes du Nord (à Paris, ndlr) qui rassemblait les musiciens de son film Exil, dont des gnaouis. Et j’avais déjà croisé le chemin de sa fille, qui m’avait filmée en concert. Avec Tony, on s’est rencontré en septembre 2009 et, en décembre, on tournait déjà le clip.
Sur les onze morceaux de Handmade, deux seulement sont en tamazigh, la langue berbère. Pourquoi pas davantage ?
J’avais envie de mettre en valeur la langue berbère, mais pas de faire tout l’album en berbère. Je ne suis pas une raïssa, une chanteuse traditionnelle. J’ai d’autres cultures en moi et je veux pouvoir toutes les exprimer. Mais je prépare d’autres chansons en berbère, qui est la langue des mes origines, celle dans laquelle j’ai grandi.
Qui sont vos musiciens ?
Il y a Thomas Naïm, guitariste, avec lequel je travaille depuis des années. Et nous a rejoint Abdenour Djemaï, qui a travaillé entre autres avec Cheikha Remitti et Enrico Macias.
Avec quels artistes aimeriez-vous collaborer par la suite ?
Je n’envisage rien, mais je rêve de travailler avec Tinariwen par exemple. Il y a aussi le groupe mauritanien Doueh, excellent et que j’adore. Nous avons déjà travaillé ensemble à l’occasion d’un festival à Dakhla au Maroc et je suis prête à remettre ça. Autrement, je travaille en ce moment avec El Tanbura, un groupe égyptien de Port Saïd qui puise dans la tradition soufie et qui joue notamment de la simsimiyya (une lyre à 5 cordes datant des Pharaons, ndlr). On prépare quelque chose ensemble pour un nouveau festival qui est sur le point de se créer. Mais chut, c’est encore un secret…
Source : Jeune Afrique
Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a invité les associations des Marocains résidant à l'étranger à mettre en place des partenariats avec son département pour mieux servir les intérêts de la communauté marocaine.
Des partenariats entre le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et les associations des Marocains expatriés, dans les domaines éducatif, social et culturel sont de nature à contribuer à mieux répondre aux attentes et aux préoccupations de cette catégorie, a souligné M. Ameur lors d'une rencontre, vendredi à Valence (est de l'Espagne), avec les représentants des associations marocaines et des ressortissants marocains établis dans cette région espagnole.
A cette occasion, le ministre a mis l'accent sur la nécessité d'engager un dialogue permanent avec les différentes composantes de la communauté marocaine résidant à l'étranger, qui ont grandement contribué au développement de leur pays d'origine dans plusieurs domaines.
Le ministre a, par ailleurs, passé en revue les différentes actions entreprises par son département au profit de la communauté marocaine résidant à l'étranger, faisant part de la solidarité du gouvernement marocain avec les MRE dans ces moments difficiles marqués par la crise économique qui frappe de plein fouet plusieurs pays européens, notamment l'Espagne.
M. Ameur a indiqué, à cet égard, que son département est disposé à aller de l'avant dans l'accompagnement des MRE, faisant savoir que le gouvernement a mis en place un programme ambitieux embrassant les aspects économique, administratif, social, culturel, juridique et éducatif pour améliorer la situation des expatriés marocains.
S'agissant de la question du Sahara, M. Ameur a appelé la communauté marocaine résidant à Valence à davantage de mobilisation pour faire face aux complots ourdis par les ennemis de la nation, visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume et au projet moderniste et démocratique du Maroc.
M. Ameur a, dans ce contexte, souligné la pertinence de la proposition marocaine d'accorder une large autonomie aux provinces du Sud, qui constitue une solution définitive et audacieuse à ce conflit artificiel, précisant que le projet de régionalisation avancée vient consolider le processus démocratique engagé par le Royaume sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI.
Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du Consul général du Maroc à Valence, M. El Hassan Dahman, les représentants de la communauté marocaine à Valence ont réaffirmé leur disposition à défendre la cause nationale et à faire face aux manoeuvres visant à saper le processus démocratique au Maroc.
Cette rencontre a été également l'occasion d'exposer plusieurs problèmes rencontrés par les MRE en Espagne liés, notamment, au renouvellement des titres de séjour et à l'insuffisance des enseignants de la langue arabe.
M. Ameur, qui effectue du 10 au 17 janvier une visite de travail en Andalousie, à Valence et en Catalogne, s'est réuni auparavant avec plusieurs responsables, dont le président du gouvernement autonome d'Andalousie, M. José Antonio Grinan, la directrice de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée, Mme Elvira Saint-Gerons Herrera et le vice-secrétaire général de l'UGT d'Andalousie, M. Dionisio Valverde.
Lors de son séjour en Espagne, M. Ameur a eu également des rencontres avec les représentants des associations marocaines et des ressortissants marocains établis à Seville, Algésiras et Almeria.
Cette visite s'inscrit dans le cadre des rencontres régulières avec les MRE initiées par ce département pour s'enquérir des conditions de ces derniers et les informer des actions entreprises en leur faveur.
Source : MAP
Une étude sur la communauté marocaine résidant à Almeria (Sud de l'Espagne) sera réalisée prochainement par l'Université de cette ville, en partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.
Cette étude scientifique, qui sera menée par l'Observatoire de l'immigration relevant de l'Université d'Almeria, a pour objet de mieux s'informer de la réalité des Marocains établis dans cette région et leurs dynamiques d'intégration.
Une fois achevée, cette recherche servira de référence au ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans l'élaboration des programmes visant l'accompagnement des Marocains et l'amélioration de leur image au sein de la société d'accueil.
Ce projet a fait l'objet d'une réunion, mercredi à Almeria, entre le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'Etranger, M. Mohamed Ameur, et le président de l'Université, M. Pedro Molina, en présence du consul général du Royaume à Almeria, M. Rachid El Mougha.
M. Ameur a relevé, dans une déclaration à la MAP, qu'une attention particulière sera accordée au renforcement des relations de coopération entre l'Université d'Almeria et des établissements d'enseignement supérieur au Maroc, notamment ceux déjà liés par des accords de coopération avec l'université espagnole.
Les entretiens ont porté également sur les possibilités de soutenir les étudiants marocains inscrits à l'Université d'Almeria, en leur accordant des bourses dans le cadre du projet de l'étude sur la communauté marocaine dans cette région, a ajouté M. Ameur.
Le président de l'Université d'Almeria, l'une des plus prestigieuses d'Espagne notamment dans le domaine de la recherche agronomique, a affirmé, pour sa part, que cet établissement est disposé à accueillir des activités destinées surtout aux jeunes de nature à faire promouvoir la culture marocaine auprès de la société espagnole.
Dans le même contexte, M. Ameur s'est réuni également avec le maire d'Almeria, M. Luis Rogelio Rodriguez-Comendador.
Lors de cette réunion, il a été convenu d'organiser des Journées culturelles marocaines à Almeria, en partenariat avec le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et avec la collaboration de l'université de la ville.
Le responsable espagnol a déclaré que la mairie d'Almeria est disposée à participer à l'organisation d'autres manifestations culturelles à l'attention des Marocains résidants dans sa ville.
Le ministre marocain s'est également entretenu avec le délégué du gouvernement central à Almeria, M. Andrés Heras, de la situation des immigrés marocains établis dans cette ville et sa région.
Les deux responsables ont souligné la nécessité de prendre en considération les conditions difficiles de certains ressortissants marocains, qui lors de la procédure de renouvèlement de leurs titres de séjour,se sont retrouvés au chômage à cause de la crise économique.
M. Ameur effectue du 10 au 17 janvier une visite de travail dans les régions d'Andalousie, de Valence et de la Catalogne, qui s'inscrit dans le cadre des rencontres institutionnelles de communication avec les MRE menées pour s'enquérir de leurs conditions et les informer des actions entreprises en leur faveur, ainsi que des derniers développements de la cause nationale.
Source : MAP
Seize locaux de rétention administrative en France ne remplissant pas des conditions d'accueil suffisantes pour les étrangers en situation irrégulière seront fermés, annonce le ministre de l'Immigration.
Dans un communiqué, Eric Besson estime que ces lieux ne remplissent pas les conditions d'un accueil "digne".
Sur une trentaine de centres de rétention ouverts en France, seuls sept répondaient à tous les critères d'équipements obligatoires, selon différents rapports remis ces dernières années au gouvernement.
Les locaux voués à la fermeture sont notamment implantés à Nancy, Rennes, Le Havre, Dieppe, Toulon, Laval, Auxerre, Reims, et Charleville-Mézières. Parallèlement, sept locaux de rétention administrative seront remis aux normes, notamment ceux de Martinique et de Corse.
Pour accueillir dignement des étrangers, les locaux doivent comporter des chambres collectives non mixtes, accueillant au maximum six personnes, des équipements sanitaires en libre accès, le téléphone en libre accès et un local permettant de recevoir des visites, explique Eric Besson dans un communiqué.
Source : Le Nouvel observateur
Une déclaration hispano-marocaine destinée à promouvoir l'intégration des Marocains établis à Valence (est de l'Espagne) a été signée, vendredi, par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et le conseiller (ministre) de la Solidarité et de la Citoyenneté du gouvernement autonome de Valence, M. Rafael Blasco Castany.
Cet accord prévoit, entre autres, une assistance juridique et sociale aux Marocains établis dans cette région autonome espagnole et leur faciliter l'accès au marché du travail, outre le respect des droits des mineurs non-accompagnés.
Les deux parties ont également convenu de mettre en place un partenariat dans le but d'élaborer un programme concernant les domaines éducatif, culturel et social, promouvoir la situation de la ressortissante marocaine et encourager l'enseignement de la langue arabe au profit des enfants des Marocains résidents à Valence.
La déclaration commune appelle, en outre, à la consolidation des relations culturelles entre le Maroc et la région autonome de Valence.
M. Ameur, qui intervenait à cette occasion, a souligné l'importance de cet accord et s'est félicité des efforts déployés de part et d'autre en vue de palier les problèmes auxquels sont confrontés les Marocains de Valence.
Le ministre a, d'autre part, fait état de l'importance que revêt la coopération culturelle entre le Maroc et la région autonome de Valence, appelant à conférer davantage d'élan à cette collaboration.
Il s'est, par ailleurs, félicité de la convergence des vues des deux pays sur plusieurs questions d'intérêt commun, notamment la gestion de la question de l'immigration.
Pour sa part, M. Blasco Castany a affirmé que cette déclaration est de nature à consolider les liens de coopération et d'amitié entre le Maroc et la région de Valence.
Il a, en outre, salué la contribution des Marocains au développement économique et à l'enrichissement culturel de cette région, rappelant qu'ils représentent la première communauté étrangère établie à Valence.
La cérémonie de signature s'est déroulée en présence notamment du consul général du Maroc à Valence, M. El Hassan Dahman et de plusieurs responsables du département de la Solidarité et de la Citoyenneté au gouvernement autonome de Valence.
M. Ameur effectue du 10 au 17 janvier une visite de travail en Andalousie, à Valence et en Catalogne qui s'inscrit dans le cadre des rencontres régulières avec les Marocains résidents à l'étranger pour s'enquérir de leurs conditions et les informer des actions entreprises en leur faveur.
Source : MAP
Sept longs métrages avec des images des deux rives de la Méditerranée seront à l'affiche du Cinéma AfricArt à Tunis, du 20 au 25 janvier, et ce, dans le cadre du cycle de films "Migration et exils dans les cinémas arabes".
L'événement est organisé par l'Institut français de coopération (IFC) à Tunis en collaboration avec l'association marseillaise "Aflam" pour la diffusion des cinémas arabes.
Les films présentent les approches de plusieurs générations de réalisateurs, venant des deux rives de la Méditerranée, sur la question de l'exil et de la migration.
Les sept films seront projetés à raison de deux séances par jour à 18H30 et 21h00. Les cinéphiles auront rendez-vous avec "Ila ayn? vers où" de Georges Nasser (Liban 1957), "Lettre d'un temps d'exil" de Borhane Alaouié (Liban 1988), "Des vacances malgré tout" de Malek Bensmail (Algérie-France 2002), "La femme seule" de Brahim Fritah (France-Maroc 2004), "Lettre à la prison" du réalisateur franco-tunisien Marc Scialom, "Inland" de Tariq Teguia (Algérie-France 2008) et "Le tableau" de Brahim Fritah (France-Maroc 2008).
Source : Agence Tunis Afrique Presse
La 16e édition du Salon international de l'édition et du livre (Siel), organisé à Casablanca sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, du 12 au 21 février prochain, aura pour thème «Les Marocains du Monde à l'honneur».
Au cours de la présentation à la presse, vendredi à Rabat, du programme de cette édition, Younes Ajarrai, membre du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), a indiqué que l'objectif de cette initiative est de faire connaître, la richesse et la diversité de la production littéraire et artistique des Marocains d'ailleurs.
Elle ambitionne de générer une dynamique de rencontre, de découverte et de réflexion entre les auteurs et artistes marocains de la diaspora et le public marocain .
M. Ajarrai a, également, signalé que ce Salon sera, également, l'occasion d'exposer et de célébrer les productions intellectuelles des différentes migrations à travers le monde, s'agissant de littérature, d'essais, de productions universitaires, de revues ou de beaux livres.
Cet événement affirme la volonté du CCME, du ministère de la communauté marocaine à l'étranger et du ministère de la Culture à donner à la culture une place centrale dans la problématique migratoire et démontrer l'engagement intellectuel des migrants marocains dans les pays d'accueil et les liens forts qui les attachent à leur patrie, le Maroc.
Une vingtaine de traductions et de publications inédites, 1000 livres présentant la plus grande bibliothèque sur l'immigration, jamais constituée au Maroc, seront exposés au stand, d'une superficie de 270 m2, dédié aux «Marocains du monde».
Parmi les ouvrages exposés, figurent notamment ceux de Mohamed Leftah, Mahi Binbine, Salim El Jai, Abderrahman Bekkar, Zakia Daoud, Mohamed Bahi, Taha Adnan, Rachid Mfaddel et Jamal Belahrach.
Cette édition du Siel sera marquée par l'exposition des éditions spéciales de Abdellatif Laabi et de Fouad Laaroui, ainsi que l'organisation de près d'une trentaine de tables rondes, qui seront animées par des écrivains marocains de la diaspora et un Salon littéraire qui débattra de thèmes touchant à la question de l'immigration, particulièrement des écrits féminins, des écrits maghrébins de l'immigration et des écrits en langue maternelle et en langue des pays d'accueil.
Seront, également, débattues, au cours de ces rencontres, l'histoire de l'immigration et son impact sur les arts plastiques et l'architecture des mosquées en Europe. Un hommage sera rendu dans ce cadre au sociologue Abdelmalek Sayyad, chercheur en sociologie de l'immigration maghrébine en Europe.
Seront invités à ce stand près d'une centaine d'écrivains et d'artistes marocains à travers le monde, ainsi que plusieurs personnalités du monde de la politique, de la culture et des arts.
Source : Le Matin
Le député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders fait face à de nouvelles poursuites judiciaires, a rapporté le mercredi, De Volkskrant, un quotidien généraliste néerlandais. Il est désormais accusé d’incitation à la haine et à la discrimination contre les musulmans, contre les personnes d’origine étrangère, notamment les Marocains et les immigrés non occidentaux.
En janvier 2009, le tribunal d'Amsterdam avait ordonné au ministère public de poursuivre Wilders pour incitation à la haine et la discrimination contre les musulmans. Cette poursuite faisait suite à ses propos tenus dans les médias, notamment qu’il fermerait « le même jour, les frontières à tous les immigrés non occidentaux », quand il serait au pouvoir. Le député avait comparé le Coran au « Mein Kampf » d'Adolf Hitler, demandé qu'il soit interdit aux Pays-Bas ; et l'arrêt de l'immigration venant de pays à majorité musulmane ainsi que l'expulsion de toute personne originaire de ces pays coupable de délit. Il a également réalisé et diffusé sur internet en mars 2008, un film anti-islam très controversé, « Fitna ». Ce court-métrage de 17 minutes a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Mercredi, le fondateur du Parti pour la Liberté (PVV) a fait valoir que son message anti-islam s'inscrit dans les limites de la liberté d'expression et que les élus devraient être autorisés à s'exprimer dans leur esprit. Mais sa requête contestant les poursuites dont il fait l'objet, a été déclarée « non recevable », par le tribunal.
Le leader d'extrême-droite de 46 ans, comparaîtra le 20 janvier à Amsterdam pour une audience de procédure préalable à son procès, dont la date n'est pas encore fixée. S’il est reconnu coupable, il risque jusqu'à… un an de prison ferme ou 7.600 euros d'amende, a-t-on appris auprès de l’AFP. Sa peine maximale ne dépasserait pas deux années d’emprisonnement selon Associated Press, bien que le payement d'une amende pouvant atteindre 18 500 euro est plus probable. En outre, il devrait théoriquement conserver son siège au parlement, a-t-on ajouté de même source.
Ses opposants se sont d’ores et déjà félicités de la décision de la cour. « C'est une bonne initiative », a déclaré l'avocat Gerard Spong, qui a reçu des menaces de mort pour s’être opposé à Geert Wilders. Un autre, Haroon Raza, membre du barreau de Rotterdam, l'un des avocats ayant déposé la première plainte contre Wilders, s’est dit « ravi ». « Geert Wilders ne met pas l'accent seulement sur les musulmans, mais aussi sur les immigrants non occidentaux, en d'autres termes, les gens de couleur », a-t-il dit.
Source : Yabiladi
La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mme Latifa Akharbach, a souligné jeudi que le succès du projet d'Union pour la Méditerranée dépend de la prise en compte de la dimension humaine.
L'espace euro-méditerranéen ne peut se construire autour de l'échange des marchandises, a indiqué Mme Akharabach qui intervenait lors d'une conférence sur le thème "agenda social dans les relations euro-méditerranéennes", estimant que la libre circulation des personnes est nécessaire pour faire de la Méditerranée une zone de prospérité et de sécurité sociale.
Notant que la dynamique que connaissent les tissus sociaux et les systèmes culturels des pays méditerranéens se poursuit grâce aux flux migratoires et à la mondialisation des moyens de communication, Mme Akharbach indiqué que la dynamique du phénomène de l'immigration met en évidence le rôle crucial joué par les dimensions humaine et sociale dans le projet méditerranéen commun.
Elle a également mis en garde contre les conséquences de la fuite des cerveaux du Sud vers le Nord, relevant que les choix opérés par le Maroc dans sa politique intérieure et étrangère en font l'un des chantres des principes et valeurs de l'alliance des civilisations.
Elle a rappelé dans ce cadre l'organisation au Maroc de la troisième réunion de l'Alliance des civilisations en novembre dernier.
Source : MAP
Eric Besson et Marine Le Pen ont débattu avec âpreté sur l'immigration jeudi soir lors de l'émission "A Vous de juger" sur France 2. Le ministre de l'Immigration s'est présenté en Républicain appliquant une politique équilibrée, face à la vice-présidente du Front national. (Reuters/Charles Platiau)
Comparé par ses ex-amis socialistes à des collaborateurs de Pétain, le ministre de l'Immigration s'est présenté en Républicain appliquant une politique équilibrée, face à la vice-présidente du Front national.
Mais Eric Besson a aussi porté de vives attaques contre Marine Le Pen, en laquelle il voit un "dinosaure" en dépit de ses 41 ans.
"Vous êtes jeune, vous avez un physique avenant et j'ai l'impression de voir la représentante d'un monde qui a disparu. Quand je vous écoute, je vois la vieille politique", a-t-il dit en lui reprochant de vouloir dresser les Français "les uns contre les autres et contre les étrangers."
Le ministre a trouvé Marine Le Pen "gonflée" ou "outrecuidante" et cette dernière l'a jugé "impoli" parmi d'autres amabilités entendues lors du débat.
L'émission a été également marquée par un mini-coup de théâtre: jugeant que la chaîne lui avait demandé de participer à l'émission pour servir de caution au débat Eric Besson/Marine Le Pen, le député européen PS Vincent Peillon a laissé sa chaise vide.
L'élu, qui devait participer à la deuxième partie du débat, a également demandé la démission d'Arlette Chabot, la directrice de l'information de France 2.
Le débat avec Marine Le Pen avait déjà créé des remous au sein de la chaîne, le SNJ CGT ayant demandé en vain sa déprogrammation au motif que les journalistes n'ont pas à être "les faire-valoir d'un débat aux relents nationalistes."
Face à Eric Besson, Marine Le Pen a tenté de démontrer qu'il menait en réalité une politique favorisant non seulement l'immigration sous la pression du patronat mais appliquant une "discrimination positive" anti-française.
Reprenant les chiffres cités récemment par le ministre, elle a souligné que 580.000 étrangers étaient entrés en France depuis trois ans. "Tous les trois ans, l'équivalent d'une ville comme Lille entre dans notre pays", a-t-elle dit.
La numéro deux du parti d'extrême droite a également dénoncé "l'escalade" des revendications communautaristes, assurant que certaines cantines scolaires ne servaient plus de porc et que des groupes religieux réclamaient des "mosquées-cathédrales."
"Si vous ne faites pas peur, vous n'avez rien à dire", l'a interrompu Eric Besson.
Citant l'exemple du dirigeant d'une entreprise de cosmétiques récompensé par l'Etat pour avoir fait de la discrimination positive, Marine Le Pen a affirmé qu'il s'agissait d'un "racisme anti-français, antirépublicain et anticonstitutionnel."
Sur la Burqa, la numéro deux du FN a estimé qu'Eric Besson ne cherchait qu'à faire plaisir à la droite sur un problème secondaire.
Le ministre a alors attaqué la députée européenne sur son manque d'assiduité supposé au parlement européen, en particulier à la Commission des libertés qui prépare une directive contre l'immigration clandestine.
A la fin du débat, Marine Le Pen a tenté de déstabiliser Eric Besson en lui demandant combien pesait le fait d'être français.
Son interlocuteur avouant ne pas comprendre, elle a expliqué, brandissant un bulletin de vote du Front national: "ce que pèse être français, ça pèse un gramme, le poids d'un bulletin de vote, ce que vous comptez retirer aux Français, le seul privilège qui leur reste encore."
Réponse d'Eric Besson : "Je vous ai vue forte, madame, mais ce soir vous vous êtes plantée."
Source : L’Expresse/Reuters
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