vendredi 29 novembre 2024 12:42

Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, a annoncé lundi qu'un nouveau Programme fédéral des métiers spécialisés sera lancé le 2 janvier prochain afin de faire face à la demande croissante de gens de métier qualifiés au Canada.

Le nouveau programme des métiers spécialisés permettra d'accueillir un maximum de 3.000 travailleurs étrangers au cours de l'année 2013 et "aidera à pallier de graves pénuries de main-d'Âœuvre dans certaines régions du pays et à stimuler la croissance économique", a déclaré le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme.

"Le système d'immigration du Canada ne permet pas d'accueillir, depuis trop longtemps, ces travailleurs spécialisés en demande. Ces changements auraient dû être mis en Âœuvre il y a bien longtemps, ils aideront à effectuer la transition à un système d'immigration rapide et souple qui correspond aux besoins de l'économie canadienne", a ajouté le ministre.

Citoyenneté et Immigration Canada publiera au cours des prochaines semaines la liste des métiers spécialisés qui seront admissibles au programme.

Selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, le nouveau programme d'immigration fédéral permettra de répondre aux besoins des petits employeurs à la recherche de gens de métier qualifiés.

Les candidats devront être en possession d'une offre d'emploi au Canada ou d'un certificat de qualification d'une province ou d'un territoire canadien. Ils devront répondre à des exigences linguistiques de base et posséder au moins deux ans d'expérience professionnelle en tant que gens de métier qualifiés.

"Comme promis dans le Plan d'action économique de 2012, nous créons un nouveau volet d'immigration afin de faciliter l'admission des travailleurs qualifiés", a dit M. Kenney.

10 déc. 2012

Source : MAP

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé lundi avoir mobilisé 4 millions d'euros afin de soutenir les ONG en Grèce qui gèrent des centres de réception pour les migrants vulnérables et les demandeurs d'asile.

Ces fonds ont été alloués le mécanisme européen de financement soutenu par les membres de l'Espace économique européen (EEE) l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein, a-t-on précisé.

"La Grèce, qui a du mal à faire face à la crise économique, aux mesures d'austérité et aux 25% de taux de chômage, accueille actuellement environ 810.000 migrants irréguliers, notamment quelque 44.000 demandeurs d'asile, dont bon nombre sont restés bloqués en route vers d'autres pays de la Communauté européenne", a rappelé l'agence onusienne.

"Le nouveau programme de 3 ans, qui sera géré par l'OIM en Grèce, aidera les ONG participantes à établir des projets et travailler en collaboration avec les autorités locales afin d'améliorer ou d'intensifier les services qu'ils proposent aux plus vulnérables, en particulier aux mineurs non accompagnés", selon la même source.

L'OIM a expliqué que la Grèce dispose actuellement de peu de centres de réception pour les migrants vulnérables, ce qui expose bon nombre d'entre eux à des risques et qui les obligent à dormir dans des parcs et d'autres espaces publics.

Les centres de réception existants, qui fournissent, aux migrants, des abris, de la nourriture, des soins et d'autres services de base, sont principalement dirigés par des ONG, dont beaucoup dépendent de dons incertains et à court-terme, a ajouté l'Organisation.

"En janvier 2013, l'OIM en Grèce lancera un appel de propositions permettant aux ONG qui gèrent déjà des centres de réception et qui souhaitent améliorer leurs services, et aux ONG qui construisent de nouveaux centres, à demander un financement dans le cadre du nouveau projet", selon la même source.

Ce nouveau financement fait partie d'un don de 20,9 millions d'euros de l'Islande, du Liechtenstein et de la Norvège, par le biais du mécanisme des subventions EEE visant à améliorer les domaines de l'asile et de la migration en Grèce, a-t-on précisé.

10 déc. 2012

Source : APS

Le gouvernement néerlandais envisage de permettre aux adolescents migrants qui sont en collège mais ne possédant pas un permis de séjour d'avoir accès à des stages pour développer une expérience professionnelle, a indiqué le ministre néerlandais des affaires sociales et de l'emploi, Lodewijk Asscher.

Les jeunes en situation irrégulière aux Pays-Bas sont autorisés d'aller à l'école mais la loi néerlandaise leur interdit de bénéficier des stages pour développer une expérience dans leurs domaines de formation parce qu'ils ne disposent pas de permis de séjour. Ce handicap pousse les jeunes émigrés à renoncer à aller à l'école.

Dans une déclaration à la télévision Nieuwsuur, Lodewijk Asscher a souligné qu'il est anormal que des jeunes soient autorisés à poursuivre des études aux Pays-Bas sans pouvoir avoir le droit à un stage, qui demeure nécessaire pour accrocher un diplôme.

Si dans certains pays de l'OCDE, l'efficacité des mesures mises en Âœuvre pour aider les immigrés à s'intégrer dans la société s'est fortement améliorée au cours des dix dernières années, il reste cependant beaucoup à faire, notamment en faveur des enfants d'immigrés pour qu'ils réussissent mieux à l'école et sur le marché du travail, indique un nouveau rapport de l'OCDE, publié récemment.

Les gouvernements de nombreux pays misent aujourd'hui sur des politiques d'immigration visant à attirer des travailleurs hautement qualifiés. Les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Australie, le Canada, le Danemark et le Royaume-Uni ont constaté une forte progression du nombre de diplômés du supérieur chez les immigrés récents.

Le rapport révèle en outre des disparités importantes, à la fois dans les pays et entre eux, quant aux performances scolaires des enfants d'immigrés. De nombreux enfants d'immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail, et sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation.

10 déc. 2012

Source : MAP

Le jeune skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi (17 ans) a remporté une médaille de bronze et occupé la 6è place suite à sa participation aux deux compétitions de slalom qui se sont déroulées les 8 et 9 décembre à la station de ski de Banff Norquay, en Alberta (Ouest du Canada).

Quelque 54 skieurs du Canada, des Etats-Unis, de l'Australie, de la Grande Bretagne, de l'Erythrée et du Maroc se sont présentés pour participer aux deux manches de slalom par compétition assujetties aux règles de la Fédération Internationale de Ski (FIS).

A cette occasion, l'entraîneur du jeune athlète, M. Martin Cote, s'est dit "très satisfait" de la progression d'Adam, des efforts et des habiletés techniques démontrés par le jeune skieur marocain lors de ces deux compétitions de slalom.

"Je suis extrêmement content de la récupération d'Adam suite à sa blessure au genou qu'il a eu cet été au Chili", s'est félicité l'entraineur, ajoutant qu'après une période intense de préparation physique et de camp de ski sur neige (mai-novembre 2012), ces deux courses constituent pour Adam un bon point de départ en matière de préparation aux compétitions de la saison 2013.

"Notre principal objectif est d'être prêt afin de représenter honorablement le Maroc aux Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi 2014", a-t-il dit.

Depuis 2011, Adam Lamhamedi bénéficie du programme de suivi des sportifs de haut niveau, initié par le Comité national olympique marocain et le Ministère de la Jeunesse et des Sports avec l'apport technique et sportif de son entraîneur canadien, Martin Cote.

Le programme technique de préparation aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014 est également revu de façon concertée avec la Fédération royale marocaine de Ski et montagne, explique la même source.

Le jeune skieur Adam Lamhamedi, champion olympique et médaillé d'or des Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse (Innsbruck, Autriche 2012), a été décoré par SM le Roi Mohammed VI, lors de la fête du Trône, du Ouissam de la récompense nationale (Al-Moukafaâ al-wataniya) de l'ordre d'officier.

Le jeune athlète est aussi champion junior du circuit de la Super Série Sports Experts 2012 en ski alpin en Amérique du nord, athlète de l'année 2012 du programme sports-études qui regroupe les sportifs de haut niveau inscrits dans plus de 20 programmes sports-études, athlète de l'année 2012 de la région du Québec. Il a également reçu le Méritas du meilleur skieur du programme ski alpin de l'école secondaire Cardinal-Roy et sacré athlète de l'année 2012.
Au Canada, Adam Lamhamedi continue à être rattaché à son club de ski de Stoneham (Québec).

10 déc. 2012

Source : MAP

La police catalane a annoncé, lundi, l'arrestation de deux Arméniens soupçonnés d'avoir agressé à l'arme blanche un jeune ressortissant marocain à Barcelone (nord-est de l'Espagne).

Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche dans un quartier de la ville lorsque les deux mis en cause s'en sont pris, sans raison apparente, à la victime en lui assenant trois coups de couteux dans différentes parties du corps, a indiqué la police dans un communiqué.

Légèrement touché, le ressortissant marocain, dont l'identité n'a pas été précisée, a été évacué vers un hôpital, a indiqué la même source, selon laquelle les suspects seront traduits devant la justice pour répondre des charges qui seront retenues contre eux.

10 déc. 2012

Source : MAP

Soixante-dix immigrants clandestins, dont cinq enfants, ont été secourus dimanche dans le détroit de Gibraltar, au large du Maroc, alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes sud de l'Espagne dans sept bateaux gonflables, a annoncé le porte-parole du service espagnol du sauvetage en mer.

Un navire espagnol a intercepté, dans le détroit de Gibraltar, une embarcation sur laquelle dix hommes d'Afrique subsaharienne, en état d'hypothermie, tentaient de rejoindre les côtes espagnoles.

De son côté, “le Maroc a secouru un total de 60 personnes dans sept embarcations”, a ajouté le porte-parole, précisant que “parmi les 60, figuraient 50 hommes, cinq femmes et cinq enfants”.

Jeudi, 29 immigrants à bord de bateaux gonflables avaient déjà été secourus après une trentaine d'autres immigrants clandestins les jours précédents, alors qu'ils tentaient d'atteindre les côtes espagnoles dans le même type d'embarcations de fortune.

Pendant le seul mois d'octobre, l'antenne de Tarifa de la Croix-Rouge espagnole, qui prend en charge les immigrants à leur arrivée sur la côte, est venue en aide à 325 d'entre eux, contre environ 500 au total sur les neuf premiers mois de l'année.

Fin octobre, au moins 16 immigrants clandestins étaient morts en tentant de gagner les côtes espagnoles depuis le Royaume.

09/12/2012

Source : aufait avec agence

Le déchirement de l’immigrant face à sa terre natale est le sujet du film du réalisateur québécois d’origine syrienne Samer Najri, dont le tournage se termine actuellement dans l’arrondissement d’Outremont, à Montréal.

Arwad raconte la quête d’Ali, un Montréalais qui, à la mort de sa mère, décide de retourner dans le village de son enfance, à Arwad, une île au large de la côte syrienne.

Marié à Gabrielle et père de deux filles, il quitte tout pour tenter de retrouver les souvenirs de son enfance fantasmée.

Samer Najri admet qu’il y a un peu de lui dans ce scénario. «Quand on parle d’immigration, des changements de culture, de mœurs, c’est un peu mon histoire, mais il y a aussi beaucoup d’éléments de fiction.»

Toutefois, il n’a jamais personnellement connu cette nostalgie du retour. «Le retour à la terre d’enfance est une illusion puisque ce n’est pas un lieu géographique, a-t-il expliqué. Moi, quand j’y retourne, je me sens bien pendant trois ou quatre jours. Ensuite, je commence à m’ennuyer de ma femme, de mes enfants, de l’ordre et du respect qui existent ici, de tout ce qui fait ma vie au Québec. Mon quotidien, c’est ici.»

Le réalisateur a cherché un comédien canado-syrien capable de jouer le rôle pendant près d’un an. Il est finalement allé chercher Ramzi Choukair, un comédien syrien qui habite en France. Le rôle lui colle étonnamment bien à la peau, car sa vie et celle du personnage ont une similarité assez incroyable.

«Le personnage est proche de moi. Je vis en France, dans un pays où je ne suis pas né. Dans la vraie vie, j’ai deux filles et une jolie femme, comme le personnage dans le film. Et puis, il y a des croisements, comme l’importance de la langue, une certaine nostalgie, et une fierté d’être.»

La langue

Pour Samer Najri, la culture et la langue représentent aussi un enjeu majeur dans le film. «Personnellement, je commence à perdre ma langue d’origine. J’ai parlé en arabe à ma fille pendant longtemps, mais j’ai laissé tomber.»

Les mêmes questionnements habitent Ramzi Choukair. «J’avais peur que ma fille ne me comprenne pas si je lui parlais en arabe, j’avais peur de la perdre, a-t-il avoué. Elle n’a que cinq ans et demi, j’ai encore du temps, mais il faut que je le rattrape vite. Cette peur m’a bloqué alors que j’aurais pu lui apprendre. C’est une erreur. Avec ma seconde, qui n’a pas encore un an, je lui parle arabe tout le temps. Et la plus grande est jalouse, alors elle commence à retenir des mots et elle les répète tout le temps.»

La révolution

À défaut de pouvoir tourner en Syrie en raison des problèmes politiques actuels, l’équipe a choisi les paysages tunisiens pour illustrer le retour aux sources du personnage, même si le réalisateur conserve un certain regret.

«Il y a une amertume de ma part de ne pas avoir pu tourner en Syrie, a-t-il dit. On avait envisagé de tourner à Liban, mais c’était aussi instable. Finalement, on a choisi d’aller en Tunisie et je suis très heureux que l’équipe canadienne ait accepté d’aller tourner là-bas. Sur place, on a pu rencontrer les vraies gens, les vrais enjeux, et voir la lutte des artistes et des intellectuels pour faire de l’art. On a pu voir un autre côté de ce que les médias ne montrent pas.»

Les deux comédiennes québécoises, Julie McClemens et Fanny Malette, étaient très heureuses de pouvoir aller tourner dans un pays d’Afrique du Nord.

«Je ne suis jamais allée au Moyen-Orient, et c’est la première fois que j’allais dans un pays musulman, a raconté Julie McClemens. C’est une culture que je ne connaissais pas, mais que j’apprivoise. C’était vraiment intéressant de parler avec les gens de l’équipe tunisienne par rapport au printemps arabe, afin de savoir quels sont leurs rêves aujourd’hui, est-ce mieux ou pire…»

De son côté, Ramzi Choukair n’aurait de toute façon pas pu aller tourner en Syrie, où il est en délicatesse avec le régime actuel. «Je suis en contact avec les révolutionnaires sur place. À un certain moment, je me suis senti un peu lâche d’être en Europe alors qu’ils font une révolution importante. J’essaie de voir comment je peux les aider.»

Arwad devrait sortir sur les écrans à l’automne 2013.

Les personnages vus par les comédiens

Ramzi Choukair (Ali, le personnage principal)

«Le personnage est proche de moi. Je vis en France, dans un pays où je ne suis pas né. Il y a des croisements entre nos deux préoccupations comme par exemple, la langue. Pour moi, ce sont les paroles, les idées, la discussion, les pensées… Tout passe par la langue.»

Julie McClemens (Gabrielle, la femme d’Ali)

«Gabrielle est une femme simple, intelligente, qui aime la vie et pour qui l’amour n’est pas compliqué, même si elle sait que tout n’est pas rose. C’est une femme assez forte avec une certaine simplicité dans ses rapports avec les autres. Pour elle, Ali est son homme, un gars ténébreux, qu’elle accepte tel qu’il est. C’est aussi une femme très ouverte, qui a accueilli sa belle-mère chez elle et accepté son mari avec toutes ses différences, en pensant faire quelque chose de bien avec lui. Gabrielle est une belle Québécoise ouverte sur le monde et très moderne.»

Fanny Malette (la maîtresse d’Ali)

«C’est une femme amoureuse. Elle accepte de partir en Syrie avec cet homme, qui est à la recherche de ses racines. Elle le suit et elle est témoin de sa désillusion. Il y a beaucoup de compassion et d’amour chez elle, même si ce n’est pas le voyage qu’elle s’était fait dans sa tête. C’est aussi la rencontre entre ces deux personnes. Alors qu’elle ne le connaît pas depuis longtemps, qu’elle est mariée et qu’elle a deux enfants, elle part avec lui sans trop savoir ni comprendre pourquoi.»

09-12-2012

Source : Canoë

L’association Génériques, depuis 25 ans, met à jour et promeut l’histoire de l’immigration. Les 10 et 11 décembre prochains, à la Maison de l’Europe à Paris, elle revient sur ce patrimoine national, avec l’excellence qui caractérise ses travaux et débats...Suite

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