vendredi 29 novembre 2024 12:34

Ce week-end connaitra désormais trois grands colloques organisés par des acteurs associatifs de la communauté marocaine de France.
Deux colloques le 15 décembre à  Paris :

Le 1er organisé par l’association Maroc Entrepreneurs, qui oeuvre pour la création d’entreprises et l’investissement au Maroc, qui aura lieu à l’ESCP Europe, autour de la thématique du rôle de la diaspora marocaine dans le développement économique du Maroc.

Le 15 décembre également, à l’école des Mines à Paris, à l’initiative de l’association Transferts et compétence, un second colloque sur le thème des compétences franco-marocaines ainsi que sur le rôle du tissu associatif dans le développement économique et solidaire au Maroc.

Le 3ème colloque, auquel j’aurai le plaisir d’assister, à Aix-En-Provence, sud de la France, qui se déroulera du 13 au 15 décembre, sur le thème du vivre ensemble et des dialogues des peuples et des cultures dans l’espace méditerranéen, à l’initiative du conseil régional des marocains de PACA, avec un accent particulier sur la cohabitation exemplaire des juifs marocains au Maroc.

 Ces trois rencontres seront animées par des interventions de personnalités connues et reconnues, ministres, anciens ministres, économistes, chefs d’entreprises, écrivains, intellectuelles..

 Personnellement, je me réjouis de l’organisation de ces trois évènements, qui démontrent la bonne santé et le dynamisme du tissu associatif des MRE, d’autant plus que les organisateurs de deux colloques sont membres de notre grande famille du groupe de Casablanca et de notre forum de la rencontre de Paris du 20 octobre..

Je me permets d’en tirer deux enseignements:

 1) Au sein de notre forum, il existe des acteurs associatifs capables de joindre l’acte à la parole, par la réflexion et l’action sur des thèmes stratégiques et d’actualité, ce qui donne à notre forum et à l’ensemble du tissu associatif MRE un gage de crédibilité.

2) Nous avons eu raison d’amorcer le dialogue avec le CCME (Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger). Il a été, à mon avis, porteur d’une nouvelle dynamique qui commence à porter ses fruits, et que nous devons continuer, malgré que par moment le chemin nous parait difficile et truffé d’embuches.

13/12/2012, Hamid SOUSSANY

Source : Maglor

A l’occasion de la Journée Internationale des Migrants (18 décembre), l’Organisation Démocratique des Travailleurs Immigrés au Maroc (ODT Immigrés), syndicat affilié à l’Organisation Démocratique du Travail (ODT) organise la 1ere édition de la Semaine des Migrants au Maroc du 11 au 18 décembre 2012 sous le thème : «Pour une politique de régularisation des sans papiers dans le contexte de la réforme constitutionnelle au Maroc».

Les 14 et 15 décembre verront la tenue, au siège  du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), de deux journées d’études le thème : « pour une politique de régularisation des sans papiers dans le contexte de la reforme constitutionnelle du Maroc »…Suite

La chute du prix de l'immobilier en Espagne fait le bonheur des Algériens, fortunés ou non, qui s'imaginent déjà pouvoir reconquérir des terres ibériques perdues au XVe siècle.

C’est la harga (émigration) 2.0. Version soft pour élites économiques, pour hommes d’affaires, agents intermédiaires.

Elle ne s’opère pas avec une chaloupe, mais avec un contrat de propriété: les annonces sur des appartements en «solde» en Espagne, dans les journaux algériens, ont provoqué un renouvellement du fantasme «Andalousie mon amour».

Et si la reconquista de l’Andalousie musulmane perdue, celle qu'al-Qaida veut investir comme imaginaire djihadiste et que les chaloupes des passeurs présentent comme une terre promise, se faisait par les agences immobilières?

Une belle formule, sans armes ni guerre ni cadavres. A Oran, les derniers mois ont vu renaître le mythe de l’Espagne comme terre d'abondance, avec quelques annonces sur des villas et maisons ou appartements à vendre dans les zones touristiques secondaires: Alicante ou Benidorm, entre autres.

Les appartements sont cédés aux bas prix: 40.000 euros par exemple, souvent beaucoup moins. Moins chers qu’un appartement F3/70 mètres carrés à Oran, où la fourchette des prix en dépasse les 80.000 euros!

De quoi faire rêver et renouveler le registre des conversations dans les cafés et chez les chômeurs assis dans tout le pays.

D’ailleurs, le Tout-Oran en parle depuis des mois: cela coute moins cher d’habiter à Alicante, qu’à Oran!  

Le filon est déjà investi, depuis des années cependant, par les plus malins et les plus perspicaces.

Qui? D’abord les hommes d’affaires oranais, qui ont compris le sens de la crise chez le voisin. Ceux que la facilité d’octroi de visa (comparé aux services français), la rapidité des traitements des dossiers, les facilités bancaires ibériques, ont réorienté vers l’Espagne plutôt que vers la France ou le reste de l’Europe.

La ruée vers Alicante

La tendance est là depuis les années 2000: les premiers chantiers publics entre sociétés espagnoles (autour de 150 entreprises) et la ville d’Oran ont encouragé les contacts. A Oran, les Espagnols «fabriquent» le tramway, les réseaux d’eau, les engrais et, prochainement, les grands chantiers de logements.

Du coup, les hommes d’affaires des deux pays commercent et font de l’argent. A force, le lien a créé le patrimoine:

«J’ai acheté un hôtel là-bas. Pour y habiter? Non. Ce que je voulais c’est avoir une résidence: je me fais vieux et j’ai besoin d’avoir accès à des soins de qualité. La résidence me le permet», nous explique un promoteur immobilier oranais.

C’est le maître-mot de ce «pont» de bonne fortune: la résidence. A Oran, des Espagnols se marient, s’installent, ouvrent des restaurants, songent à des cliniques et s’assurent une visibilité culturelle et linguistique très remarquée depuis des années (le nombre des étudiants en espagnol dépasse celui des amateurs de français dans les centres culturels des deux pays, à Oran).

En échange, les vacanciers oranais vers les cotes espagnoles sont plus nombreux, à cause du prix du billet de transport (Alicante est à 20 minutes de vol), de la proximité, du visa facile et des avantages du tourisme de masse, inconnu en Algérie.

Depuis peu les Algériens de la middle-class s’enrichissent. Mais, dans le pays, le loisir et le tourisme interne sont primaires, freinés par le manque d’investissement et le bigotisme moralisant et islamisant: rien de mieux que l’Espagne pour dépenser son argent, boire, oublier les femmes voilées, les mosquées hurlantes, les taxis méchants, les serveurs grincheux et les bars sales.

«Moi, je maintiens l’équilibre dans mon cerveau par ma formule magique: trois jours en Espagne, quatre jours à Oran», nous dit le promoteur immobilier oranais que nous avons rencontré.

Crise du logement en Algérie, crise de clients en Espagne

En Espagne, l’immobilier en est aux plus bas coûts jamais imaginés. Le monde entier le sait. Et surtout les Algériens: Cela a fini par profiter aux détenteurs de capitaux oranais et tout le monde trouve son compte d’ailleurs dans le malheur du voisin européen:

«J'ai l’habitude d’envoyer mes enfants là-bas passer les vacances. Autant acheter un appart, cela me revient moins cher que les locations en haute saison.»

C’est la seconde formule: investir pour des vacances sans fin, dans un pays de tourisme de masse, sans voile, sans hijab, avec alcool, boîtes de nuit, propreté et confort, sorties nocturnes et liberté sexuelle.

Le flux entre Oran et les cotes espagnoles est l’un des plus denses, et les intermédiaires agents immobiliers s’y intéressent pour proposer discrètement des offres étudiées en fonction de la clientèle touristique oranaise.

D’autres candidats à la reconquête de l’Espagne par l’immobilier? Oui presque tous: les femmes seules, riches cadres, qui vivent mal en Algérie et qui ont les moyens de payer leur liberté, le droit de sortir et de s’amuser. Les fils de riches, les jeunes entrepreneurs ou patrons d’entreprises, les vieux hommes d’affaires de la région, les vacanciers nantis.

D’ailleurs, l’effet d’appel est presque encouragé par les services consulaires locaux et les bureaux de traitement des demandes de visas: entre une immigration sauvage et sans apports, celle des harragas (clandestins de la mer), et une immigration d’élites et d’argent, le choix est vite fait. L’Espagne est en crise et ce n’est pas al-Qaida ni la chaloupe qui semblent la reconquérir, mais simplement l’argent. Et l’Espagne le veut bien.

Comment se font les achats?

 D’abord on lit l’annonce dans le journal. Ensuite on peut consulter un site spécialisé dans le business algéro-espagnol. Là, on peut s’orienter vers d’autres plates-formes qui vous offrent le choix, les sites, les prix, les villes et les modes de transactions.

Ceci pour les amateurs de simulations d’achat et d’informations directes. L’autre interface est l’agence immobilière spécialisée, en Algérie. Il en existe à Oran, mais le service est discret. On vend, assure l’intermédiation et gère le dossier et le transfert d’argent, mais on ne vous dit pas comment.

La réglementation des changes interdit d’expatrier la devise forte et l’euro et le risque y est la poursuite pénale. Comment on paye l’achat donc? Vous le saurez lorsqu’on jugera votre cas sérieux et quand la transaction deviendra concrète.

On sait cependant que le paiement se fait en dinars algériens, qui seront convertis (un euro contre 145 dinars) en euros dans les marchés clandestins et expatriés par des voies discrètes vers le vendeur en Espagne.

D’autres parlent de transactions entre banques algériennes et banques espagnoles.

«Mais c’est dangereux: le fisc va vous demander d’où vous viennent les sommes en devises que vous déposez sur votre compte en Algérie», explique un autre homme d’affaires oranais. Dans tous les cas, la méthode reste un secret.

La crise espagnole moins dangereuse que le printemps arabe

Les Oranais achètent donc en masse en Espagne, pour différentes raisons. Le tourisme, le rêve espagnol, les bas prix, le confort, la possibilité d’avoir «ses papiers» là-bas, mais aussi… le printemps arabe.

«C’est simple: je connais de jeunes chefs d’entreprises qui ont acheté en Espagne, qui ont déposé des sommes dans les banques espagnoles, par prudence: l’Algérie n’est pas un pays stable et le risque d’un printemps local impose d’avoir une issue de secours, un toit et du fric en Europe», témoigne un Oranais.

La crise en Espagne est une aubaine pour ceux qui redoutent un printemps ici: chefs de sociétés, mais aussi politiciens, anciens gradés de l’armée, apparatchiks locaux du régime… etc. Le filon sert même à blanchir de l’argent sale. Car, en Espagne, la crise lave plus blanc et l’argent n’a pas d’odeur en temps de crash.

Longtemps après la chute de Grenade (qui mit fin à la présence musulmane en Espagne), en 1492. Fait à noter: quelques grands noms de familles oranaises, riches de pères en fils, sont des descendants directs des familles arabes exilées par la Reconquista.

Ce sont eux qui ont acheté en premier. On peut s’imaginer une suite historique avec Boabdil, dernier roi arabe du coin, qui revient acheter son palais à un couple appauvri par la crise et qui unissait, pour le pire, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille. Juste pour le fun. Et le fric.  

12/12/2012, Kamel Daoud

Source : Slateafrique

Les grandes de lignes de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du projet pour la création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative ont été présentées, mercredi soir à Paris, dans le cadre d'une série de rencontres destinées à informer les jeunes Marocains du Monde sur les enjeux de ces deux initiatives et de les associer à leur conception.
Une centaine de jeunes Marocains, issus de différents horizons et représentant différents domaines de l'action associative (social, culturel, économique, sportif) à Paris et région, ont pris part à cette rencontre, animée par des responsables des ministères de la Jeunesse et des Sports et des Marocains résidant à l'étranger, venus "les écouter" et recueillir leurs propositions à cet égard.

Cette rencontre, organisée en partenariat avec le Consulat général du Maroc à Paris, fait partie du cycle de réunions prévues dans d'autres villes françaises (Marseille, Lyon) et ailleurs à travers le monde dans le cadre du dialogue national sur les jeunes, ouvert également à la jeunesse marocaine issue de l'immigration pour tenir en compte ses attentes quant à la Stratégie et au Conseil.

Elles se veulent une opportunité pour définir les objectifs de la stratégie nationale, participer activement à son élaboration et réaffirmer l'engagement collectif pour la promotion de la situation des jeunes, en conformité avec le discours royal à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

"Cette initiative vient en concrétisation des dispositions de la nouvelle Constitution et de la volonté de SM le Roi Mohammed VI d'impliquer d'avantage les jeunes dans le développement du Royaume, réaffirmée dans le discours royal du 20 août dont une grande partie est consacrée à la jeunesse, notamment celle résidant à l'étranger", a déclaré à la MAP le Consul général du Maroc à Paris, El Ouafi Boukili Makhoukhi.

Il s'est félicité, à l'issue de la rencontre, de la qualité des échanges "très constructifs" ayant ponctué les débats, qui reflètent l'attachement de la jeunesse marocaine de l'étranger à leur pays d'origine et à contribuer à son développement, à travers notamment le transfert du savoir-faire et de compétences, voire l'investissement.

L'élargissement de la tranche d'âge dont relèvent les jeunes, la représentation politique de la jeunesse MRE, l'assouplissement des procédures administratives à tous les niveaux, notamment pour investir au Maroc, et la question de l'apprentissage de la langue arabe et de l'histoire et de la civilisation marocaines "notamment pour mieux défendre les intérêts du Royaume et la cause nationale", sont parmi les principales attentes des participants en ce qui concerne la future stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative.

Présentée comme une plate-forme pour la valorisation de la jeunesse marocaine et son intégration en tant qu'acteur principal dans tous les domaines vitaux, le projet de la stratégie nationale est articulé autour de cinq axes stratégiques: "les jeunes et l'intégration sociale et économique", "les jeunes et l'intégration économique et entrepreneuriale", "les jeunes et les droits de l'Homme, la démocratie et la participation politique", "les jeunes et l'accès aux services", "les jeunes, la citoyenneté et le travail associatif".

Selon les dispositions de la nouvelle constitution, le Conseil devra constituer pour les jeunes et les associations un cadre institutionnel de travail approprié sur toutes les questions les concernant dans le domaine culturel.

Le Conseil est appelé, également, à élargir et faciliter la participation des jeunes au développement social, économique, culturel et politique du Royaume et à apporter aux jeunes en difficulté scolaire, sociale et professionnelle le soutien nécessaire, tout en aidant les jeunes à accéder à la science, la technologie, le sport et les activités de loisir.

13 déc. 2012

Source : MAP

Les réformes substantielles engagées au cours des dernières années, l'amhitlon du peuple marocain et Son aspiration au changement dans la cadre de la stabilité ont permis au Maroc de faire l'exception dans la région arabe,ont souligné de jeunes politiques marocains lors d 'une rencontre tenue mardi soir ù Madrid...Suite

Jusqu'à l'âge de 28 ans rien ne prédestinait cet homme de petite taille à une si mission lourde: Celle de défendre de manière invétérée et avec la foi d'un charbonnier; la cause de ses semblables à la tête de l'Association des mineurs et anciens mineurs marocains du Pas-de-Calais (AMMN)...Suite

Dance cet entretien, Malika Sorel Sutter, membre du Haut Conseil français à l'intégration, déboulonne les idées reçues…Suite

Le jeune marocain Younes Ouaqasse a été élu par 70 pc des voix exprimées au comité dirigeant de l'Union chrétienne-démocrate (COU), dirigé par la chancelière allemande Angela Merkel…Suite

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