vendredi 29 novembre 2024 11:46

Contrôler les migrants étrangers, les enfermer si nécessaire, surveiller les frontières par tous les moyens : on n'a rien inventé de plus profitable ni de plus efficace au cours des dernières décennies. Vous sursautez ? Vous avez tort.
En termes de profit et de marketing politique, les migrants sont une excellente affaire. C'est ce que démontre cet essai percutant, précisément documenté et qui se lit sans peine. Les sociétés privées de sécurité, tout comme l'industrie de l'armement, ont su, très vite, occuper le créneau. Ainsi, l'entreprise multinationale G4S, dont une partie de l'activité est consacrée à la "gestion" de l'immigration (celle de centres de détention du Royaume-Uni notamment), emploie aujourd'hui près de 650 000 personnes.
Quant aux fameux drones, ces avions sans pilote, ils sont utilisés, depuis le milieu des années 1990, à des fins non militaires – en particulier pour la surveillance des frontières. Celle séparant les Etats-Unis et le Mexique a été la première, en 2005, à "bénéficier" des services d'un drone, le modèle Predator B, de la société General Atomics. D'autres frontières et d'autres drones ont évidemment suivi. Le filon est loin d'être épuisé.
Le secteur privé n'est pas seul à profiter de cette manne inédite. L'agence européenne Frontex, basée à Varsovie, dotée à sa naissance d'un budget de 6,3 millions d'euros, a vu celui-ci multiplié par quinze en cinq ans.
Censée coordonner les opérations des Etats membres de l'Union européenne, l'agence a vu son rôle grandir, devenant "l'instrument emblématique de la politique de contrôle migratoire" de l'Union, voire son "bras armé", en particulier en Méditerranée, souligne l'auteure de cet essai, la juriste Claire Rodier. Membre du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti), cofondatrice du réseau euro-africain Migreurop, elle travaille sur ces questions depuis de longues années.
Les rapports de l'agence Frontex, note-t-elle, "regorgent de chiffres, plus invérifiables les uns que les autres", concernant des migrants arrêtés à tel poste-frontière ou le démantèlement de réseaux de trafiquants opéré à tel autre. "Mais on n'y trouve nulle trace, s'étonne l'auteur, d'une analyse globale de son impact en termes de coûts / avantages." A quoi sert Frontex ? Il serait intéressant – pour le contribuable européen, entre autres – de connaître, par exemple, "le nombre de nouvelles routes migratoires qui s'ouvrent chaque fois qu'on verrouille un point de passage", suggère Claire Rodier.
Les profits qu'engendrent les contrôles migratoires – ou que permet, plutôt, la hantise de l'invasion – ne sont pas d'ordre exclusivement économique. Le Sénégal de l'ancien président Abdoulaye Wade ou la Libye avec ou sans le colonel Kadhafi ont su jouer de cette hantise, tirant des bénéfices, en partie financiers, mais également diplomatiques, de ces "petits arrangements entre voisins". En clair, des "marchandages" avec les pays de l'UE – l'Espagne et l'Italie en l'occurrence.
Le livre démontre, avec brio, comment "l'exploitation de la peur" des émigrés, désignés comme des délinquants, voire des terroristes en puissance, est utilisée par les dirigeants politiques, qu'ils soient de droite ou de gauche, "dictatoriaux" ou "révolutionnaires", du Sud ou du Nord.
Du Bangladesh au désert du Néguev, de Kiev à Ceuta et Melilla, les rouages invisibles de cette nouvelle ruée vers l'or sont, pour la première fois, mis en lumière et analysés. Une enquête rigoureuse et décoiffante.
 07.12.2012,Catherine Simon
 Source : LE MONDE

Le Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Mâzouz, se rendra lundi et mardi prochains en France pour prendre part aux "Rencontres de Valmer" à Marseille et rencontrer la communauté marocaine de la région de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, apprend-on vendredi auprès de ce département.

Co-organisées par la Banque mondiale et le Centre de Marseille pour l'Intégration en Méditerranée, les "Rencontres de Valmer" ont pour but de rassembler des décideurs et des experts des deux rives de la Méditerranée afin de réfléchir sur les implications économiques et sociales de la transformation de la région MENA, en vue de contribuer, à long terme, au développement et à l'intégration de cette région.

A l'occasion de cette visite, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger aura des rencontres avec les cadres associatifs et les compétences marocaines établies dans la région de Marseille, précise un communiqué du ministère.

Ces rencontres porteront sur la stratégie adoptée par le Maroc pour mobiliser ses compétences à l'étranger et promouvoir leur contribution à son développement.

07 déc. 2012

Source : MAP

Le temps d'une caravane de cinq jours à Agadir, dernière étape d'un périple entamé le 2 novembre dans plusieurs villes du sud, des mineurs marocains du Nord Pas-de-Calais auront réussi le pari de dépoussiérer une partie cruciale de l'histoire de l'immigration et de maintenir vivaces les braises d'un souvenir qui se refuse à s'estomper.

"Dans les années 60/70, ils nous ont choisis parce que nous étions jeunes, pas alphabétisés et on ne parlait pas un mot de français. Pour être embauché, il fallait par contre avoir une condition physique. Alignés devant les recruteurs des Houillères, les candidats, torse nu, recevaient un coup de tampon sur la poitrine qui décidait de leur destin", se souvient encore Abdallah Samate, président de l'Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN).

Un documentaire intitulé "Les gueules noires racontent le charbon", projeté à Agadir, jette justement une lumière crue sur le contexte de recrutement et les conditions de travail de ces milliers d'immigrés arrachés à leur terre, par vagues successives, durant les années 1960.

Ce fut il y a plus de 50 ans. Rares sont ceux prêts d'oublier les rassemblements organisés dans les recoins reculés du Souss où Félix Mora, un ancien militaire français devenu recruteur en chef des Houillères, tâtaient les muscles des postulants avant de les marquer par un tampon, "amm wulli" (comme des brebis), dira Lahcen, un ancien mineur.

"Le tampon vert sur la poitrine vaut acceptation, le rouge signifie refus. Cette dernière couleur élimina les deux tiers des postulants", explique le même interlocuteur, dans un ouvrage-compilation de témoignages publié par l'AMMN, sous le titre évocateur "Du bled aux corons : Un rêve trahi".

Félix Mora, cité dans l'ouvrage "Du bled aux corons: un rêve trahi", lui-même s'en souvient : "Tous passent devant moi. Depuis 1956, je parcours la vallée du Souss et j'ai dépassé les 66 mille embauchés", dira-t-il un tantinet fier. Au total, près de 70 mille jeunes, la sève nourricière du bled, ont été embarqués, après une première visite médicale à Ain Borja (Casablanca), vers l'Hexagone, comme des chairs à charbon.

Une fois sur place, ils étaient conduits directement au fond de la fosse dans une sorte d'immersion à vif, un baptême de feu, où la peur et le doute se la disputent au déracinement, à l'éloignement et surtout à la méconnaissance de la langue et de la culture d'un pays rêvé et longtemps fantasmé : La France des Lumières.

"On a fini notre visite, on est monté en haut et on a pleuré. On a commencé à poser des questions : qu'est-ce que l'on vient faire ici ?", reprend un autre ancien mineur dans un témoignage qui, tel un leitmotiv récurrent, revient en permanence chez l'ensemble de ses anciens camarades de galère : "J'ai été floué. J'ai donné ma jeunesse aux Houillères".

Et comme pour ne rien arranger, la direction des Houillères a prévu plein de surprises à ces nouvelles recrues. Embauchés par des "contrats de travail", pour pouvoir s'en débarrasser au moindre problème, ils étaient logés dans des baraquements et ultérieurement dans des cités et constamment gardés à l'Âœil contre toute velléité syndicale.

Une des femmes de mineur, faisant part de son regard sur la question du logement et des conditions dans lesquelles elle est venue vivre avec ses enfants, témoigne: "De toute façon, les logements miniers sont tous pourris. Ils ont fait venir nos maris pour travailler dans la misère et, pour finir, ils font vivre toute la famille dans la misère".

Pris en tenailles entre leur statut de provisoire qui dure et des conditions de travail où ils étaient obligés de vaquer plus que d'autres aux besognes les plus périlleuses, ces "gueules noires recrutées parmi les jeunes analphabètes, tant on voulait des muscles sans cerveau" n'allaient pas tarder à prendre conscience de leur condition humaine pour entamer une première grève en Alsace-Lorraine en 1980.

Dans un deuxième ouvrage intitulé "De la tête baissée à la conquête de la dignité" (paru en octobre 2010), l'AMMN revient avec moult détails sur ce pénible processus de maturation entre le débrayage 1980 et la grande grève de 1987 , grande de par sa durée (deux mois) et sa dureté, jusqu'à la décision des Charbonnages de France de fermer les mines en 1992.

Trente ans après, l'Association est de tous les combats et les anciens mineurs ne comptent pas désarmer : "On veut se débarrasser de nous. Nous n'avons pas oublié la façon inhumaine dont nous avons été recrutés", s'indigne Brahim, comme pour rendre écho à la grogne sourde de milliers de ses anciens camarades, dont certains sont rentrés au bercail dans le cadre d'un plan retour que d'aucuns assimilent à l'apostrophe lapidaire: "Mohamed prends ta valise !".

Et pour cause, ils revendiquent, entre autres, un alignement des pensions avec celles versées aux mineurs français, un traitement égal en terme de rachat des avantages en nature (chauffage, logement), la levée du traitement discriminatoire en terme de santé, rongés qu'ils sont par la silicose, et surtout le lancement d'un "plan social bis", au vu de l'échec du premier plan.

Dans l'entretemps, le nom de Félix Mora continuera de résonner pour longtemps encore dans les mémoires, tant il est immortalisé dans cette chanson amazighe populaire d'Aït Atta:

"Il fut un temps où les hommes furent vendus à d'autres

O Mora le négrier,

07 déc. 2012

Source : MAP

L'atelier sur la gestion et la protection des flux migratoires mixtes, a achevé ses travaux jeudi à Nouakchott par l'adoption de huit recommandations approuvées par l'ensemble des participants.

Des interventions suivies de débats ont été menées, ciblant l'objectif assigné à cet atelier, à savoir le "renforcement de la compréhension et des capacités de gestion des flux migratoires mixtes".

Des représentants des institutions algériennes, libyennes et mauritaniennes, des universitaires, des représentants de la société civile, les commissions des droits de l'homme des trois pays, des membres de représentations diplomatiques, ainsi que des représentants de l'Union européenne, ont intervenu et débattu tous les points inscrits à l'ordre du jour avant d'adopter les recommandations finales.
Les participants ont appelé à la ratification des instruments juridiques internationaux se rapportant à la migration et à l'asile, notamment la Convention des Nations unies sur les droits des travailleurs migrants et de leurs familles.

Ils ont également insisté sur la nécessité de "transposer les dispositions pertinentes des conventions dans les législations nationales pour assurer la protection des droits de tous les migrants et demandeurs d'asile, quel que soit leur statut dans les pays récepteurs".

Les participants ont, par la même occasion, appelé à l'adoption d'une "approche humanitaire garantissant la dignité humaine dans la gestion du phénomène des flux migratoires mixtes", ainsi que le "renforcement de la coopération entre les pays concernés par le phénomène migratoire afin d'éradiquer les causes profondes de celui-ci et réduire les inégalités entre le Nord et le Sud et, éviter, de ce fait, la fuite des cerveaux".

Ils ont recommandé, en outre, la mise en place de "mécanismes bilatéraux et multilatéraux en faveur de la migration régulière et de la libre circulation des personnes" et "encourager les Etats à promouvoir une approche participative de la société civile dans la mise en place de stratégies de gestion des flux migratoires mixtes".

7 déc 2012

Source : APS

Le premier Forum des compétences franco-marocaines, prévu le 15 décembre à Paris, rendra hommage à feu Abdelaziz Meziane Belfkih pour "son engagement indéfectible en faveur de l'intégration des compétences dans le paysage institutionnel marocain", a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cet hommage à l'ancien conseiller de SM le Roi qui fut docteur Honoris Causa de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées-Paris, se tiendra à l'Ecole des Mines en présence de ministres et de responsables institutionnels et associatifs franco-marocains, a-t-on précisé de même source.

Le Forum, organisé par le réseau Transferts & Compétences en partenariat avec le Conseil Franco Marocain des Ingénieurs et Scientifiques, est soutenu notamment par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, l'Agence de l'Oriental et les Consulats généraux du Maroc à Paris et Pontoise.

Placé sous le thème "Compétences de la communauté marocaine de l'étranger et compétitivité", il a pour ambition d'organiser "un débat autour de l'expérience marocaine en matière de mobilisation des compétences" et d'étudier, en particulier, "les politiques publiques et les actions associatives de mobilisation des compétences entreprises au Maroc sur les vingt dernières années".

Les initiateurs rappellent que le Maroc, à l'instar des pays du sud ayant une importante diaspora, s'est engagé depuis la fin des années quatre-vingt dans une politique institutionnelle à l'adresse de la communauté marocaine de l'étranger (Fondation Hassan II, ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Conseil de la Communauté marocaine de l'étranger).

Leur forum ne vise pas pour autant seulement à tirer les enseignements des premières initiatives marocaines, "mais surtout explorer les dispositions visant le retour et l'implication des compétences par la mise en oeuvre de politiques incitatives et des conditions favorables".

Ces mesures incitatives, soutiennent-ils, "doivent prendre en compte, à la fois la mobilité internationale des élites mais également la nécessité du renforcement des droits politiques et citoyens des membres de la communauté marocaine de l'étranger" d'autant plus qu'"elles ne doivent pas se focaliser uniquement sur les transferts financiers".

"La mobilité internationale des élites professionnelles (qui concerne le Maroc aussi) est devenue un enjeu universel, avec une concurrence acharnée pour leur captation, entre d'une part les pays industrialisés et d'autre part, entre pays du Nord et pays émergents", souligne Dr. Abdelhadi Zahouani pour le Comité d'organisation.

"Toutes les données confirment que cette rivalité se fait au détriment des pays du sud dont bien évidemment le Maroc", relève ce membre actif de l'association Transferts et Compétences, créée par des Marocains résidant en France, avec l'objectif explicite d'organiser la contribution des élites expatriées au développement du pays.

La rencontre réunira les acteurs de la communauté marocaine de l'étranger et les acteurs institutionnels marocains et français autour de trois thématiques: "Mobilite internationale des competences: Crise au Nord, opportunites au Sud", "Compétitivite globale du Maroc: Quelles compétences pour quels besoins?" et "Tissu associatif et compétences marocaines en France: Quelles contributions pour le développement solidaire et économique du Maroc à la lumière de la nouvelle Constitution?".

Les travaux du forum se tiendront en séances plénières et feront l'objet d'une publication.

(Consulter le programme)

06/12/2012

Source : MAP

Le premier Forum des compétences franco-marocaines, prévu le 15 décembre à Paris, rendra hommage à feu Abdelaziz Meziane Belfkih pour "son engagement indéfectible en faveur de l'intégration des compétences dans le paysage institutionnel marocain", a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cet hommage à l'ancien conseiller de SM le Roi qui fut docteur Honoris Causa de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées-Paris, se tiendra à l'Ecole des Mines en présence de ministres et de responsables institutionnels et associatifs franco-marocains, a-t-on précisé de même source.

Le Forum, organisé par le réseau Transferts & Compétences en partenariat avec le Conseil Franco Marocain des Ingénieurs et Scientifiques, est soutenu notamment par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, l'Agence de l'Oriental et les Consulats généraux du Maroc à Paris et Pontoise.

Placé sous le thème "Compétences de la communauté marocaine de l'étranger et compétitivité", il a pour ambition d'organiser "un débat autour de l'expérience marocaine en matière de mobilisation des compétences" et d'étudier, en particulier, "les politiques publiques et les actions associatives de mobilisation des compétences entreprises au Maroc sur les vingt dernières années".

Les initiateurs rappellent que le Maroc, à l'instar des pays du sud ayant une importante diaspora, s'est engagé depuis la fin des années quatre-vingt dans une politique institutionnelle à l'adresse de la communauté marocaine de l'étranger (Fondation Hassan II, ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Conseil de la Communauté marocaine de l'étranger).

Leur forum ne vise pas pour autant seulement à tirer les enseignements des premières initiatives marocaines, "mais surtout explorer les dispositions visant le retour et l'implication des compétences par la mise en oeuvre de politiques incitatives et des conditions favorables".

Ces mesures incitatives, soutiennent-ils, "doivent prendre en compte, à la fois la mobilité internationale des élites mais également la nécessité du renforcement des droits politiques et citoyens des membres de la communauté marocaine de l'étranger" d'autant plus qu'"elles ne doivent pas se focaliser uniquement sur les transferts financiers".

"La mobilité internationale des élites professionnelles (qui concerne le Maroc aussi) est devenue un enjeu universel, avec une concurrence acharnée pour leur captation, entre d'une part les pays industrialisés et d'autre part, entre pays du Nord et pays émergents", souligne Dr. Abdelhadi Zahouani pour le Comité d'organisation.

"Toutes les données confirment que cette rivalité se fait au détriment des pays du sud dont bien évidemment le Maroc", relève ce membre actif de l'association Transferts et Compétences, créée par des Marocains résidant en France, avec l'objectif explicite d'organiser la contribution des élites expatriées au développement du pays.

La rencontre réunira les acteurs de la communauté marocaine de l'étranger et les acteurs institutionnels marocains et français autour de trois thématiques: "Mobilite internationale des competences: Crise au Nord, opportunites au Sud", "Compétitivite globale du Maroc: Quelles compétences pour quels besoins?" et "Tissu associatif et compétences marocaines en France: Quelles contributions pour le développement solidaire et économique du Maroc à la lumière de la nouvelle Constitution?".

Les travaux du forum se tiendront en séances plénières et feront l'objet d'une publication.

(Consulter le programme)

06/12/2012

Source : MAP

Le premier Forum des compétences franco-marocaines, prévu le 15 décembre à Paris, rendra hommage à feu Abdelaziz Meziane Belfkih pour "son engagement indéfectible en faveur de l'intégration des compétences dans le paysage institutionnel marocain", a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cet hommage à l'ancien conseiller de SM le Roi qui fut docteur Honoris Causa de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées-Paris, se tiendra à l'Ecole des Mines en présence de ministres et de responsables institutionnels et associatifs franco-marocains, a-t-on précisé de même source.

Le Forum, organisé par le réseau Transferts & Compétences en partenariat avec le Conseil Franco Marocain des Ingénieurs et Scientifiques, est soutenu notamment par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, l'Agence de l'Oriental et les Consulats généraux du Maroc à Paris et Pontoise.

Placé sous le thème "Compétences de la communauté marocaine de l'étranger et compétitivité", il a pour ambition d'organiser "un débat autour de l'expérience marocaine en matière de mobilisation des compétences" et d'étudier, en particulier, "les politiques publiques et les actions associatives de mobilisation des compétences entreprises au Maroc sur les vingt dernières années".

Les initiateurs rappellent que le Maroc, à l'instar des pays du sud ayant une importante diaspora, s'est engagé depuis la fin des années quatre-vingt dans une politique institutionnelle à l'adresse de la communauté marocaine de l'étranger (Fondation Hassan II, ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Conseil de la Communauté marocaine de l'étranger).

Leur forum ne vise pas pour autant seulement à tirer les enseignements des premières initiatives marocaines, "mais surtout explorer les dispositions visant le retour et l'implication des compétences par la mise en oeuvre de politiques incitatives et des conditions favorables".

Ces mesures incitatives, soutiennent-ils, "doivent prendre en compte, à la fois la mobilité internationale des élites mais également la nécessité du renforcement des droits politiques et citoyens des membres de la communauté marocaine de l'étranger" d'autant plus qu'"elles ne doivent pas se focaliser uniquement sur les transferts financiers".

"La mobilité internationale des élites professionnelles (qui concerne le Maroc aussi) est devenue un enjeu universel, avec une concurrence acharnée pour leur captation, entre d'une part les pays industrialisés et d'autre part, entre pays du Nord et pays émergents", souligne Dr. Abdelhadi Zahouani pour le Comité d'organisation.

"Toutes les données confirment que cette rivalité se fait au détriment des pays du sud dont bien évidemment le Maroc", relève ce membre actif de l'association Transferts et Compétences, créée par des Marocains résidant en France, avec l'objectif explicite d'organiser la contribution des élites expatriées au développement du pays.

La rencontre réunira les acteurs de la communauté marocaine de l'étranger et les acteurs institutionnels marocains et français autour de trois thématiques: "Mobilite internationale des competences: Crise au Nord, opportunites au Sud", "Compétitivite globale du Maroc: Quelles compétences pour quels besoins?" et "Tissu associatif et compétences marocaines en France: Quelles contributions pour le développement solidaire et économique du Maroc à la lumière de la nouvelle Constitution?".

Les travaux du forum se tiendront en séances plénières et feront l'objet d'une publication.

(Consulter le programme)

06/12/2012

Source : MAP

Pour l'immobilier marocain, les organisateurs du salon «Morocco Property Expo» en sont sûrs:«il y a un potentiel important dans la région du Moyen orient». D'où l'étape de Dubaï...Suite

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