dimanche 7 juillet 2024 06:27

La question migratoire est depuis quelques années sur le devant de la scène médiatique maghrébine et européenne.

Elle concerne un nombre croissant de pays et de personnes et pose une problématique globale et pluridimensionnelle.

La problématique de la migration à partir du Maghreb est liée aux problèmes de l'Afrique (pauvreté, troubles et conflits) qui ont conduit à l'augmentation du nombre des migrants vers l'Europe. Plusieurs études…Suite (L'Opinion)

La circulaire du ministère de l’Intérieur censée «clarifier» les critères de régularisation desétrangers en situation irrégulière est entrée en vigueur, lundi 3décembre.La nouvelle de sa publication, le 28 novembre, en conseil des ministres, s'est répandue comme une traînée de poudre au sein des différentes diasporas qui vivent en France.Mais la rédaction du texte, très technique, a limité sa publicité. Et depuis, beaucoup de sans-papiers essaient de comprendre s'ils remplissent ou non les conditions pour l'obtention d'un titre de séjour…Suite (Le Monde.fr)

Cinquante parlementaires et intellectuels français ont adressé mardi une lettre ouverte au président François Hollande lui demandant de lancer "une campagne" en faveur du droit de vote aux élections municipales des étrangers afin de "convaincre les élus hésitants".

"Il ne serait pas raisonnable de reporter à 2014 l'éventuel octroi à nos résidents étrangers non européens d'un droit qu'ils attendent depuis longtemps", ont-ils indiqué dans cette lettre initiée par la sénatrice Esther Benbassa (Europe-Ecologie Les Verts) et parue dans le journal Libération .

Soulignant qu'il faudra obtenir l'accord des trois cinquièmes des parlementaires pour voter une révision constitutionnelles nécessaire à l'obtention de ce droit, les signataires appellent à faire la conquête de la voix parlementaire "une mission républicaine".
"Lançons une campagne pour convaincre les élus hésitants. Allons chercher au parlement des voix manquantes une par une. Montrons que la politique est aussi l'art de convaincre et que la démocratie ne peut que donner un tel combat", ont-ils ajouté.

"Montrons que nous sommes encore capables de porter haut et fort nos valeurs de gauche", exhortent les signataires proches du parti socialiste (PS).

Une loi constitutionnelle sur le droit de vote des étrangers a déjà été adoptée au sénat en décembre 2011. Mais le président de l'Assemblée nationale française Claude Bartolone a jugé en juillet dernier un référendum nécessaire, "parce que nous n'avons pas les trois cinquièmes des voix au sénat et à l'assemblée pour inscrire ce droit dans la Constitution".

"Il faudra attendre un moment de maturité pour que le oui ait une chance sérieuse de l'emporter", selon lui.

Dans la 50ème de ses 60 propositions de candidat, François Hollande promettait d'accorder le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. Il avait affirmé aussi être prêt à aller jusqu'au référendum.
Pour l'heure, seuls les étrangers ressortissants de l'UE peuvent participer aux élections municipales en France.

4 déc 2012

Source : APS

Le salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain ''Morocco Property Expo'' (MPE 2013) fera escale entre janvier et octobre 2013 dans cinq pays arabes, européens et nord-américains à fort potentiel, ont annoncé, mardi à Casablanca, les organisateurs.

Ce road show se rendra lors de la première étape à Dubaï en janvier 2013, Jeddah en mars prochain, Montréal et New-york en avril 2013, Paris en juin et Francfort en octobre 2013, ont indiqué les organisateurs lors d'une conférence de présentation de l'édition 2013 qui cible une clientèle de choix et cherche à conquérir de nouveaux marchés.

Pour les organisateurs, ce salon est une occasion unique de rencontre entre la communauté marocaine résidant à l'étranger et les promoteurs immobiliers, administrations, banques et investisseurs marocains, ajoutant que cette exposition réunira également des promoteurs porteurs de projets économiques et sociaux dans différentes régions du royaume avec des espaces prévus pour l'artisanat et l'art de vivre marocain.

Cette événement ambitionne aussi de mettre en place une plateforme d'échange de vues et de débats fructueux dans le but d'inciter les acteurs concernés ainsi que les investisseurs potentiels à tirer profit des avantages offerts par le marché de l'immobilier national.

Fidèle à son rôle d'information, de communication et de rencontres privilégiées entre les professionnels du secteur de l'habitat et acquéreurs potentiels de biens immobiliers au Maroc, ce salon s'inscrit dans le sillage de la dynamique et du boom que connaît le secteur de l'immobilier et des efforts déployés par le gouvernement en vue de faciliter aux ressortissants marocains résidant à l'étranger l'accès à la propriété.

Lors de cet événement, des conférences et débats seront animés par des professionnels du secteur qui feront le point sur les grandes tendances du marché, le financement, l'assistance médicale, l'assistance en cas de décès ou encore l'assistance juridique à l'étranger.

5 déc 2012

Source : MAP

Le Sénégal instaurera à compter de 2013 la réciprocité sur les visas d'entrée pour les ressortissants des pays qui exigent des visas aux Sénégalais, une mesure qui sera effective au mois de juillet, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, devant les députés.

"A partir du 1er janvier, la mesure va être appliquée théoriquement, mais pratiquement, nous allons en différer l'application jusqu'au mois de juillet, parce qu'il faut mettre en place toute une infrastructure, tout un dispositif", a déclaré lundi M. Ndiaye qui s'exprimait à l'Assemblée nationale lors du vote du budget de son ministère.

Ses propos ont été diffusés mardi par plusieurs médias locaux.

"Beaucoup d'Européens venaient au Sénégal sans visa, les Américains entraient au Sénégal sans visa. Mais s'il leur faut passer au consulat, à l'ambassade pour solliciter un visa, c'est un surcroît de travail. Et donc, il faut mettre en place toutes les infrastructures et tout le personnel nécessaires", a expliqué le chef de la diplomatie.

Actuellement, sont dispensés de visa d'entrée au Sénégal les ressortissants de plusieurs pays, dont ceux de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, de l'Union européenne, des Etats-Unis, du Canada, de l'Afrique du Sud et du Japon notamment.

Selon des médias privés sénégalais, Mankeur Ndiaye a par ailleurs annoncé aux députés que leurs épouses auront droit au passeport diplomatique.

Ce document de voyage spécial était auparavant réservé aux membres du gouvernement, des institutions dont l'Assemblée, aux diplomates, hauts magistrats et fonctionnaires sénégalais travaillant dans les organisations internationales.

04 déc 2012

Source : AFP

Des représentants de partis politiques et de la société civile italiens et marocains, réunis ce weekend à Bologne, ont décidé de relancer le débat sur la sécurité sociale en créant une commission de suivi chargée de favoriser le dialogue pour faire aboutir à des "actions concrètes" en faveur de la communauté marocaine établie en Italie, a indiqué le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) mardi dans un communiqué.

Les intervenants ont souligné la nécessité de faire avancer le débat sur la convention maroco-italienne sur la sécurité sociale, qui vise à coordonner les législations de sécurité sociale entre les Etats en cas de mobilité et la protection des acquis sociaux des travailleurs marocains et leur familles.

Cette convention n'ayant pas été ratifiée par l'Italie, les travailleurs marocains sont soumis uniquement à la législation de sécurité sociale du pays de résidence, selon la même source.

"La commission de suivi se réunira le mois de janvier 2013 au Maroc et aspire ainsi à pérenniser le débat afin d'arriver, à l'instar des accords conclus par la Maroc avec d'autres pays en la matière, à des actions concrètes en faveur de la communauté marocaine de l'Italie", lit-on dans le communiqué.

Le Maroc est lié à plusieurs Etats, notamment européens et arabes, par des conventions bilatérales de sécurité sociale.

A l'initiative du CCME, ce séminaire a été organisé par l'Organisation marocaine pour le développement, la solidarité et les droits en Italie (OMDSDI) en partenariat avec la Fondation Hassan II, le ministère italien de la Coopération internationale et de l'Intégration, la Région Emilia Romagna, la commune de Bologne et la Confédération syndicale italienne.

Cette rencontre vise, entre autres, à consolider le rôle des associations marocaines dans les pays de résidence dans la défense des droits sociaux de la communauté marocaine à l'étranger.

04 déc. 2012

Source : MAP

Maria-Batoul Himmich, diplômée en ingénierie culturelle de l’université de Bordeaux, occupe depuis la mi-novembre 2012 le poste de coordinatrice de l’Alliance française de l’île de Rodrigues. Une île de l'Océan Indien, qui compte 38 000 habitants et située à  650 km au nord-est de l’île Maurice.

Après une première expérience professionnelle au Maroc, où elle a participé, en février 2010, à la programmation et la coordination du stand du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger et du ministère chargé de la communauté marocaine à l’étranger, dédié aux Marocains du monde lors du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca, Batoul a été chargée de projets dans le milieu culturel, notamment associatif, en France.

Dans une déclaration à la presse locale, la jeune marocaine de 26 ans déclare vouloir « tout mettre en œuvre pour promouvoir la culture rodriguaise ». Pour ce faire, elle peut compter sur son équipe et sur les services offerts par l’Alliance française (Ateliers, expositions, bibliothèque …). Une mission d’une durée de deux ans maximum, avant d’entamer une nouvelle aventure professionnelle, dans une autre partie du globe.

5/12/2012

Source : CCME

Entretien avec la sénatrice EELV du Val-de-Marne qui vient de cosigner dans Libération une lettre ouverte à François Hollande, dans laquelle elle l'appelle à tenir sa promesse de campagne : autoriser le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections municipales.

Le 13 novembre, lors de sa première conférence de presse, François Hollande avait semblé reculer sur la question du droit de vote des étrangers. Vous réagissez à ces propos ?

Nous sommes depuis longtemps sur la question, donc non, la lettre n'est pas une réaction directe. J'ai été le rapporteur d'une proposition de loi semblable au Sénat, il y a un an. Si ce n'est pas le moment de faire un référendum, alors faisons un projet de loi, pour que ce droit ne passe pas aux oubliettes. C'est une promesse de sa campagne, nous appelons donc François Hollande à la remplir.

A droite, la mesure est jugée électoraliste car une grande majorité des personnes d'origine immigrée ont voté pour la gauche en mai dernier.

On a voté pour cette loi avant les élections. Si c'était une mesure électoraliste, je crois que François Hollande se serait empressé de mettre à exécution sa promesse. Nous devons ce droit aux étrangers car ils ont voté pour la gauche, mais surtout pour rendre hommage à ceux qui ont contribué à construire l'économie française. Pour qu'il y ait intégration, il faut un mouvement des deux côtés. Leur donner ce droit, c'est faire un geste à l'égard de ceux à qui on demande de s'intégrer.

Hollande manque-t-il de conviction ou bien a-t-il peur ?

Je crois qu'il a peur que cela ne soit pas le bon moment, car il baisse dans les sondages. Et la droite pourrait en faire une nouvelle polémique. Mais plus on est prudent, plus il y a des couacs. Il faut sortir de la phase tango, avec des pas en avant puis en arrière, et aller de l'avant. Le peuple de gauche attend le droit de vote des étrangers, et la mesure ne coûte pas cher.

Ce droit de vote est-il une priorité pour la majorité ?

Actuellement, la gauche a économiquement peu de marge pour aller de l'avant et changer la donne. Cette loi sociétale serait un geste pour dire au peuple de gauche de ne pas se décourager.

Vous souhaitez donc accélérer le mouvement. Que comptez-vous faire pour récupérer la cinquantaine de voix parlementaires manquantes, nécessaires à la modification de la Constitution ?

Les parlementaires doivent aller, un par un, convaincre les autres, donner des arguments pour ramasser ces voix qui vont manquer. Cela équivaut à aller les chercher au centre et à droite. Il y a des indécis, mais nous devons aussi convaincre les opposants. C'est notre rôle, puisque nous sommes dans la majorité. Après avoir présenté le projet de loi, François Hollande a aussi tout un travail pédagogique à faire à la télévision, dans la presse : il faut faire campagne auprès de la population.

4/12/2012

Source : Metro

Google+ Google+