vendredi 29 novembre 2024 13:36

La communauté internationale célèbre, le 18 décembre de chaque année, la journée internationale des migrants qui s'avère être une nouvelle occasion pour jeter la lumière sur une réalité complexe dont les héros ne sont d'autres que des personnes ayant été forcées de quitter leur pays à cause de la violence, la persécution, le changement climatique, la pauvreté et les désastres naturels ou d'autres ayant choisi le départ tout simplement en quête d'une vie meilleure.
Aujourd'hui, ils sont quelque 214 millions à avoir choisi de s'installer sous d'autres cieux. Ces dernières années, le nombre total de migrants internationaux s'est accru en passant de 150 millions de personnes en 2000 à plus de 214 millions aujourd'hui, selon des chiffres de l'Organisation Mondiale de la Migration (OIM).
Plus de 42 millions de personnes ont été forcées à immigrer, que ce soit pour des raisons économiques ou politiques, dont 35,4 millions sont actuellement sous la protection du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Le phénomène migratoire s'est en effet étendu pour toucher davantage de pays. Le Maroc ne fait pas l'exception. Connu traditionnellement comme étant un pays d'émigration, le Royaume du Maroc est devenu, depuis quelques années, non seulement un pays de transit vers l'Europe mais un pays d'accueil pour un nombre croissant de migrants, de réfugiés et de demandeurs d'asile, essentiellement en provenance des pays d'Afrique sub-saharienne.
A l'heure actuelle, le Maroc se trouve confronté à des défis de gestion des mouvements migratoires caractérisés par leur grande diversité (migrants économiques, réfugiés et demandeurs d'asile, y compris des femmes vulnérables et des mineurs non accompagnés).
Avancer le nombre de Subsahariens en situation irrégulière au Maroc serait une tentative malencontreuse en l'absence de chiffres officiels. Mais, selon une récente étude sur la migration irrégulière subsaharienne au Maroc, réalisée conjointement par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'Institut de recherche sur les politiques publiques (IPPR, institut britannique) et l'Union Européenne, le nombre de Subsahariens sans papiers au Maroc ne dépasse pas les 10.000 personnes.
Provenant généralement du Cameroun, Guinée, Sénégal, Nigéria et du Ghana, ils sont de plus en nombreux à vouloir s'installer au Maroc au lieu de chercher à atteindre l'Eldorado européen, empêtré dans la crise économique.
Au vu de cette donne, le Royaume s'est muni d'une législation qui régit l'entrée et le séjour des étrangers, ainsi que la migration irrégulière. Une loi, axée sur le volet sécuritaire , et qui prévoit en l'occurrence des amendes et des peines de prison pouvant aller jusqu'à six mois pour toute entrée ou séjour irrégulier de migrants.
Plusieurs ONG actives dans le domaine des droits de l'Homme ainsi que des organes de presse ont soulevé dernièrement les dysfonctionnements que revêt l'application de cette loi et les mauvais traitements que subissent ces immigrés au Maroc.
Outre l'immigration irrégulière, le Maroc doit désormais traiter avec une nouvelle catégorie de réfugiés et de demandeurs d'asile. Ces derniers se trouvent mêlés à des milliers de migrants économiques qui, par manque d'options viables pour une migration légale, restent dans une situation indéfinie.
Selon le Bureau du HCR à Rabat, le nombre de demandeurs d'asile enregistrés entre le 01 janvier et le 10 décembre 2012 s'élève à 1961 personnes. Le groupe le plus important parmi les demandeurs d'asile est la communauté syrienne avec 723 personnes. L'enregistrement de Syriens comme demandeurs d'asile est un phénomène très récent qui a commencé début 2012, en raison de la détérioration de la sécurité dans ce pays, précise le Bureau du HCR.
Le nombre de réfugiés reconnus par le HCR a atteint au 30 novembre dernier 741 personnes, dont près de la moitié sont soit des femmes (270), soit des enfants (174), indique la représentation onusienne.
Par pays d'origine, les Ivoiriens arrivent en tête avec 40,89 pc du nombre total de la population des refugiés au Maroc, suivis des Congolais (24,29 pc) et des Irakiens (19,97 pc).
La question qui s'impose est de savoir si le Maroc a prévu un cadre législatif et institutionnel pour honorer ses obligations légales et morales de protection des droits des migrants particulièrement les réfugiés.
Le Maroc a ratifié la Convention internationale de 1951 relative au statut des réfugiés ainsi que le Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés et la Convention de l'OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique mais a toujours besoin d'une procédure nationale d'asile efficace.
En l'absence d'un tel dispositif, le HCR est le seul acteur intervenant dans les décisions de détermination du statut de réfugiés. En plus, les réfugiés reconnus par le HCR sont certes tolérés par les autorités marocaines, mais ne sont pas officiellement reconnus, fait savoir la représentation onusienne à Rabat.
N'étant pas dotés de carte de séjour délivrée par les autorités marocaines, les demandeurs d'asile ou réfugiés ne peuvent avoir accès au marché du travail formel, apprend-on auprès du HCR. De même, l'accès aux services publics n'est pas formalisé.
Toutefois, les enfants réfugiés ont généralement accès aux écoles marocaines et les réfugiés en général sont soignés sans problème majeur dans les centres de santé publics.
Pour le Bureau du HCR à Rabat, il y a une nécessité d'officialiser et de régulariser la situation des réfugiés afin de leur permettre de reconstruire leur vie.
17 déc. 2012
Source : MAP

La décision des autorités néerlandaises de réduire les allocations familiales notamment celles destinées aux enfants, aux veuves et aux orphelins des marocains des Pays-Bas, résidant au Maroc, a suscité l'ire de la communauté marocaine de la Hollande, qui s'est mobilisée pour défendre ses droits.
Lors d'une rencontre, tenue dimanche soir à Amsterdam à cet effet, les représentants de plusieurs associations des Marocains des Pays-Bas ont tenu à expliquer la teneur et les répercussions de cette mesure "discriminatoire" faisant partie, selon eux, d'une série d'actions controversées du gouvernement néerlandais en matière de droits des immigrés.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence. Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
Les intervenants lors de cette rencontre ont souligné la nécessité que les Néerlandais d'origine marocaine jouissent et défendent leurs droits en tant que Néerlandais à part entière et non pas comme étrangers d'autant plus qu'ils contribuent, depuis des décennies, au même titre que leurs compatriotes autochtones à l'édification des Pays-Bas et s'acquittent de leurs devoir vis-à-vis de l'Etat à tous les niveaux.
Dans une déclaration à MAP-Amsterdam, le président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement, Abdo Lamnabhi, a indiqué que la rencontre a pour but premier de tirer l'attention des Marocains des Pays-Bas sur cette décision qui concerne plus de 4500 enfants et plus de 900 veuves résidant au Maroc et examiner les mesures à prendre pour dissuader les autorités hollandaises.
M. Lamnabhi a évoqué la possibilité de déposer des plaintes devant la justice néerlandaise et éventuellement devant la cour européenne des droits de l'homme pour dénoncer cette discrimination qui va à l'encontre des conventions internationales et européennes mais aussi des accords liant le Maroc à l'Union européenne.
Le président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement a appelé les autorités marocaines à intervenir auprès de l'Etat néerlandais pour examiner les voies et moyens de parvenir à une solution à ce problème à la lumière des accords bilatéraux.
Un communiqué distribué à l'issue de cette rencontre indique que le Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO) envisage en collaboration avec plusieurs de ses partenaires associatifs d'exercer plus de pression sur le parlement néerlandais pour qu'il rejette cette décision mais aussi au sein des institutions européennes pour imposer le respect des accords bilatéraux et ceux signés entre le Maroc et l'Union européenne relatifs à la lutte contre la ségrégation entre immigrés et Européens.
L'introduction du principe du pays de résidence pour percevoir les allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, a précisé le document, se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
17 déc. 2012
Source : MAP

Des responsables des ministères de la Jeunesse et des sports et des Marocains résidant à l'étranger ont rencontré, ce week-end à Dakar, les jeunes de la communauté marocaine établie au Sénégal, qui ont manifesté une volonté manifeste d'intégrer la dynamique nationale et décliné à cet effet leurs propositions au sujet de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale.
Des jeunes issus de la première communauté marocaine à l'étranger dont la présence au pays de la Teranga a été recensé il y a près de trois siècles, de nombreux étudiants en médecine et pharmacie, des fils de commerçants ou des enfants de la mixité ont constitué une palette riche et diversifiée d'une jeunesse marocaine fortement attachée à son identité et soucieuse de s'impliquer dans son pays d'origine.
Face aux mutations profondes que connaît le monde et devant les exigences de la mondialisation, le Maroc a besoin de toutes ses forces vives et la diaspora marocaine reste un atout non négligeable pour le Royaume, a souligné l'ambassadeur du Royaume à Dakar, Taleb Berrada, à l'ouverture de ces concertations. Une telle rencontre de concertation s'inscrit dans le sillage des réformes anticipatives initiées par SM le Roi Mohammed VI et qui ont valu au Royaume d'avancer pacifiquement et sereinement vers la consolidation de l'Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance au service du développement socio-économique du Royaume, a-t-il dit.
Cette concertation a pour objectif de recueillir la vision, la perception et les propositions des jeunes de la communauté marocaine au Sénégal, en vue de leur prise en compte dans l'élaboration de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale, a-t-il assuré.
Dans une déclaration à la MAP, Adil Ctioui, conseiller du ministre de la jeunesse et des sports, a précisé que la rencontre de Dakar est la septième étape de la tournée de concertation avec la jeunesse marocaine à l'étranger au sujet de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale.
A la lumière des changements intervenus dans le processus de consolidation de la démocratie au Maroc et des dispositions de la nouvelle constitution, le ministère de la jeunesse a mené une vaste concertation au niveau national au sujet des deux projets avec près de 27.000 jeunes à travers 200 maisons de la jeunesse, a-t-il rappelé. Et de souligner que conformément aux hautes orientations de SM le Roi, l'initiative a été élargie aux jeunes de la diaspora marocaine en partenariat avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Dans la perspective de la présentation du projet de loi concernant le Conseil consultatif de la jeunesse, "notre démarche de concertation s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle vision qui consiste à donner l'initiative aux jeunes pour présenter leurs visions et propositions au sujet de cette institution et de débattre de diverses questions relatives à l'enseignement, l'emploi et la santé pour dégager leurs préoccupations et leurs priorités", a-t-il poursuivi.
Cette rencontre a été aussi l'occasion de présenter des doléances spécifiques de la communauté marocaine établie au Sénégal, notamment le droit à la nationalité marocaine pour les descendants des pionniers de la communauté de Marocains à l'étranger, les contraintes liées aux transferts d'argent depuis le Maroc pour les étudiants, les bourses d'études, les prix excessifs des billets d'avion et la lenteur des démarches pour l'authentification des diplômes.
Les participants ont également sollicité des mesures pour faciliter l'accès au financement pour les jeunes diplômés de retour au pays. Dans l'objectif de maintenir les liens avec l'identité et la culture du pays, les fils des anciens Marocains au Sénégal ont également demandé la création de Centres culturels marocains.
Présentée comme une plateforme pour la valorisation de la jeunesse marocaine et son intégration en tant qu'acteur principal dans tous les domaines vitaux, le projet de la stratégie nationale est articulé autour de cinq axes stratégiques : "Les jeunes et l'intégration sociale et économique", "les jeunes et l'intégration économique et entrepreneuriale", "Les jeunes et les droits de l'Homme, la démocratie et la participation politique", "Les jeunes et l'accès aux services" et "Les jeunes, la citoyenneté et le travail associatif".
Selon les dispositions de la nouvelle Constitution, le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale devra constituer pour les jeunes et les associations un cadre institutionnel de travail approprié sur toutes les questions se rapportant au domaine culturel. Le Conseil est également appelé à élargir et à faciliter la participation des jeunes au développement social, économique, culturel et politique du Royaume et à apporter aux jeunes en difficulté scolaire, sociale et professionnelle le soutien nécessaire, tout en les aidant à accéder à la science, la technologie, au sport et aux activités de loisir.
De récentes statistiques du Haut Commissariat au Plan (HCP) indiquent que les jeunes de 15 à 24 ans constituent près du cinquième de la population marocaine avec un effectif estimé en 2011 à près de 6,3 millions de personnes. Par milieu de résidence, 55,7 pc des jeunes de cette tranche d'âge vivent dans les villes, représentant ainsi 18,3 pc de la population citadine, contre 21,2 pc en milieu rural.
17 déc. 2012
Source : MAP

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 51,75 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2012, contre 53,91 MMDH à la même période de 2011, soit une baisse de 4 pc, selon l'Office des changes.
Les transferts des MRE, qui constituent l'une des principales sources de devises pour le Maroc, se sont établis à 47,69 MMDH à fin octobre de l'année en cours, accusant un recul de 3,1 pc en rythme annuel.
Pour leur part, les recettes voyages se sont inscrites en régression de 2,3 pc durant les onze premiers mois de 2012, atteignant 53,66 MMDH, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour la période allant du janvier à novembre 2012.
En revanche, les dépenses voyages ont été à hauteur de 10,45 MMDH, soit une hausse de 2,4 pc, indique la même source.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, 26,57 MMDH, soit une augmentation de 1,2 pc en rythme annuel, alors que les dépenses ont accusé une baisse de 3,5 pc (7,80 MMDH contre 8,08 MMDH).
17.12.2012
Source ; MAP

En partenariat avec le CCME, une rencontre photographique entre deux artistes qui vont présenter chacun sa vision du pays de l’autre, se tient Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 a la Bibliotheque nationale du royaume du maroc …Suite

Annoncés vendredi 14 décembre 2012 par le ministre fédéral de l’Immigration, M. Jason Kenney, les changements apportés à la loi C-31 relative à la demande du statut de réfugié concernent surtout la mise en place d’une liste de 27 pays dits « sécuritaires », considérés comme des pays démocratiques et non-expéditeurs de réfugiés politiques menacés d’exactions chez eux. Une liste appelée à être élargie dans les mois à venir.

Il s’agit des États-Unis, de la Croatie et de 25 autres pays de l’Union européenne. D’après les déclarations du ministre Kenney, les autorités d’Ottawa reçoivent autant de demandes de réfugiés d’Européens, que d’Africains et d’Asiatiques. Il considère que ce sont des demandes frauduleuses et injustifiées en provenance de démocraties européennes, en plus du voisin américain et décide d’y mettre fin.

Une manifestation était organisée, dimanche 16 décembre 2012, à Laval pour dénoncer le durcissement des demandes du statut de réfugié. Les participants y ont décrié les délais trop courts pour l’introduction des demandes d’asile, le non-accès aux soins des réfugiés en provenance de pays dits « sûrs » (sauf pour les maladies qualifiées de menace pour la santé publique). Ils dénoncent les discriminations dont seraient victimes les populations Roms originaires d’Europe et surtout le principe de refuser de facto les ressortissants déboutés originaire de ces pays listés, en plus de leur refuser le droit de faire appel devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, notamment attendre au moins 5 ans avant de faire venir leur famille sur le sol canadien si la procédure est concluante.

17/12/2012

Source : CCME

Les familles algériennes sont la "principale cible" de la tentative de remise en cause de l'immigration familiale en France, a affirmé Mme Muriel Cohen, chercheur au centre d'histoire sociale du XXe siècle de Paris.

"Les familles algériennes sont exclues de la (à) procédure qui garantit le droit au regroupement familial et restent ainsi confinées dans un infra-droit qui les laisse à la merci de l'administration", a indiqué la doctorante dans une tribune parue au numéro de décembre de Plein droit, une revue du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).
Pour elle, le décret de 1976 relatif aux conditions d'entrée et de séjour des familles étrangères résidant régulièrement en France ne fait qu'officialiser des procédures apparues dans les années 20 et qui se sont renforcées progressivement après-guerre.

"Mais ce cadre juridique ne s'applique pas aux familles algériennes qui, du fait de l'héritage colonial, bénéficient d'un régime dérogatoire censé les favoriser", a-t-elle relevé, faisant notamment allusion à l'ordonnance de 1945.

Préalablement favorable aux Algériens, cette ordonnance a fini par être appliquée par une partie de l'administration française, soumettant l'entrée sur le sol métropolitain à la possession de plusieurs documents.

"L'entrée (des Algériens) sur le territoire et leur droit au séjour restent régis par les circulaires du 27 février 1967 et du 31 janvier 1969, qui interdisent toute régularisation à posteriori", a fait remarquer l'universitaire, soulignant que les familles algériennes, qui devraient "théoriquement" accéder librement au territoire français, sont "paradoxalement les plus contrôlées par le biais de circulaires".

Celles-ci imposent des règles jugées particulièrement contraignantes stipulant, notamment, que les familles algériennes doivent, avant de s'installer en France, avoir obtenu un certificat de logement, une exigence qui évolue avec les accords de 1968 en certificat de résidence.

Désormais, les familles qui n'ont pas obtenu l'autorisation de certificat de logement, n'ont pas le droit à un certificat de résidence et sont, donc en théorie, expulsables.

Selon l'universitaire Muriel Cohen, ces pratiques administratives ont des effets "très concrets" sur les arrivées de familles étrangères en France.

Alors qu'en 1971, quelques 22 000 familles portugaises et 5 600 familles espagnoles s'installaient en France, les familles algériennes n'étaient que 4 000 à pouvoir le faire, l'immigration restant limitée en raison des contrôles spécifiques dont elles faisaient l'objet, a-t-elle rappelé.

Italie: Interception au large de Lampedusa de près de 440 migrants sub-sahariens15 Déc 2012(MAP)- Près de 440 migrants clandestins ont été interceptés, dans la nuit de vendredi à samedi, par les garde-côtes italiens au large de l'île de Lampedusa, située entre la Sicile et les côtes tunisiennes, rapporte samedi l'agence Ansa.

Il s'agit, selon la même source, de ressortissants sub-sahariens, qui tentaient de gagner l'île à bord de deux embarcations, qui ont été par la suite escortées vers le port de la petite île italienne.

Le premier bateau transportait 218 migrants originaires d'Afrique sub-saharienne, dont sept femmes. Le second bateau, d'une vingtaine de mètres de long, transportait environ 220 personnes dont 20 femmes, précise Ansa.

Quelques 8.884 migrants illégaux ont débarqué en 2012 sur les côtes italiennes contre 62.692 une année plus tôt, selon des chiffres rendus publics en septembre dernier par la ministre italienne de l'intérieur, Annamaria Cancellieri.

Outre des Subsahariens et des Maghrébins, les candidats à l'émigration clandestine comptaient parmi eux notamment des Syriens, des Irakiens, des Afghans, des Pakistanais et des Bangladeshis.

17 déc. 2012

Source : APS

Le congrès constitutif de la fédération de "l'espace interconnecté pour le développement commun entre l'Europe et les pays Magrébins", qui s'inscrit dans le cadre de la promotion du tissu associatif entre les deux rives de la méditerranée lancé en 2004, s'est tenu samedi à Nador.

Les membres fondateurs de ce nouvel espace sont le Comité Agraw du développement commun de Nador (un réseau formé de 22 associations), le Réseau des associations de développement d'Al Hoceima (10 associations), la Coordination du développement commun de la région orientale Oujda (18 associations), l'Association des universitaires marocains titulaires de diplômes en Espagne et l'Institution espagnole "Abita Africa".

Selon le statut de cette fédération, ce nouvel espace, dont les portes d'adhésion restent ouvertes aux réseaux associatifs maghrébins et européens intéressés, mènera son action conformément aux principes de l'égalité, la solidarité et de l'indépendance ainsi que de la transparence et d'une approche participative et de multiculturalisme.

Cet espace, vise en particulier, la promotion des initiatives de citoyenneté et de développement entre les deux rives de la Méditerranée, le renforcement des capacités des membres du réseau, la contribution au développement régional à travers la réalisation de projets et d'une variété d'activités.

Il table également sur la promotion de l'échange d'expertises et d'expériences avec des organismes et des réseaux d'envergure nationale et internationale ayant les mêmes objectifs, le développement et le soutien des projets de partenariat à l'échelle locale, nationale et internationale, ainsi que sur l'élaboration de dossiers et d'études sur la migration et le développement.

Afin de réaliser ces objectifs tracés, les membres de cet espace envisagent l'organisation de forums, des séminaires et des cours de formation et de sensibilisation, en mobilisant les ressources humaines et matérielles nécessaires.

Ali El Bachiri a été élu président de l'espace alors que le bureau exécutif est composé de 7 membres.

16 déc. 2012

Source : MAP

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