Avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc, les fondations Atlasbridges (Amsterdam) et Kosmopolis (Rotterdam) ont le plaisir de vous convier au lancement officiel de la première étape marocaine de l’exposition photo "Rue du Maroc", ce samedi 1er décembre à 11h00 à la gare ferroviaire de Marrakech.
Après avoir été inaugurée le 15 septembre dernier aux Pays-Bas par M. Ahmed Aboutaleb, Maire de Rotterdam d’origine marocaine ainsi que M. Hafid Benchemsi, Consul-général du Maroc, l’exposition itinérante "Rue du Maroc" ouvrira ses portes au public marocain ce samedi à la gare de Marrakech.
À cette occasion, le designer marocain Aziz Bekkaoui illuminera les lieux de l’exposition de 8 lanternes géantes afin que les visiteurs puissent venir en nombre, de jour comme de nuit, à cette exposition itinérante du photographe néerlandais Otto Snoek, qui nous emmènera à la rencontre de 14 Marocains des Pays-Bas, de Belgique et du Maroc.
Il s’agit notamment de chefs d’entreprise, de créateurs de mode, de sportifs, d’artistes ou encore de scientifiques, nés de parents marocains et avant tout citoyens du monde.
Après Rotterdam et avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas , "Rue du Maroc" s’installe donc à Marrakech, pour prendre par la suite le chemin des villes de Casablanca, Fès, Rabat, Tanger, Al Hoceïma et Oujda, pour s’achever en septembre 2013 au MAS, à Anvers.
Contact presse et programme complet de la journée : M. Said Elamraoui (212 611373637 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le département d 'Abdelouahed Souhail s'apprête à mettre dans le circuit de vote une nouvelle législation relative aux travailleurs africains.La nouvelle législation imposera le visa du ministère de tutelle sur tous les contrats qui seront conclus entre les employeurs et les immigrés. Le durcissement de la procédure a été aussi dictée par…Suite
Les Etats-Unis vont exprimer leur inquiétude à la Chine au sujet du nouveau passeport agrémenté d'une carte du territoire national qui englobe les prétentions territoriales de Pékin.
"Nous avons effectivement des inquiétudes concernant cette carte qui suscite tensions et anxiété dans les pays du Sud-est asiatique", a déclaré mardi Victoria Nuland, porte-parole du département d'Etat, lors d'un point de presse.
"Nous avons bien l'intention de l'évoquer avec les Chinois pour dire que cela ne contribue pas au climat que nous souhaitons tous pour résoudre ces problèmes", a-t-elle ajouté.
Les Philippines et le Vietnam ont dénoncé une violation de leur souveraineté. L'Inde, qui revendique deux régions portées sur la carte des nouveaux passeports chinois, a en outre décidé de faire figurer sa propre version du tracé des frontières sur ses visas.
27 novembre 2012, Andrew Quinn, Jean-Philippe Lefief pour le service français
Source : Reuters
L'actrice française d'origine marocaine Sanâa Alaoui sera l'invitée d'honneur des journées du cinéma espagnol à Agadir, prévues du 13 au 16 décembre prochain au siège de la CCIS (chambre de commerce, d'industrie et de services).
Quatre longs métrages seront à l'affiche de cette manifestation, initiée par le Consulat général d'Espagne à Agadir en partenariat avec l'ambassade espagnole, l'Institut Cervantès de Casablanca et l'Université Ibn Zohr, indique un communiqué des organisateurs.
Il s'agit de "Un novio para Yasmina"(Un mari pour Yasmina) d'Irene Cardona (2008, 93 min) dans lequel Sanâa Alaoui campe un rôle central.
Le deuxième film est intitulé "Retorno a Hansla" (Retour à Hansala) de Chus Gutiérrez (2008, 90 min), une fiction qui revient sur le phénomène de l'immigration illégale.
Les cinéphiles auront à apprécier aussi les péripéties de "Mataharis", une comédie de 95 min, signée Iciar Bolla?n (2007).
Le dernier film est intitulé "Planes para ma?ana" (Des projets pour demain) de Juana Macias, une pellicule de 90 min, produite en 2010.
Tous les films seront projetés en version originale (VO), sous-titrés en français, sauf Mataharis qui est sous-titré en espagnol.
27 nov. 2012
Source : MAP
La 101ème session du Conseil de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) s'est ouverte mardi pour quatre jours à Genève, pour se pencher sur le Dialogue de haut-niveau des Nations Unies sur les migrations et le développement de 2013, selon un communiqué de l'agence reçu mardi.
Lors de la session, les Etats-membres devront également voter des résolutions sur "le cadre opérationnel" de l'OIM pour les situations de crise migratoire, "un modèle d'approche globale et durable qui vise à subvenir aux besoins des migrants avant, pendant et après les situations d'urgence", selon la même source.
Des déclarations du président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour les migrations et le développement, Peter Sutherland, feront partie des contributions de haut niveau de cette session, a-t-on ajouté.
En outre, Nikolaos Dendias, ministre grec de l'ordre public et de la protection des citoyens, ainsi que des représentants d'une quarantaine d'Etats membres et plusieurs hauts responsables des Nations-Unies contribueront aux débats, selon le communiqué.
Le Conseil est l'organe directeur suprême de l'OIM et détermine les politiques de l'Organisation. Il est composé d'un représentant de chacun des 146 Etats membres, qui ont chacun une voix.
L'OIM a été fondée en décembre 1951 et a démarré ses opérations au début de l'année 1952 sous le nom de Comité intergouvernemental pour les mouvements migratoires d'Europe. Sa constitution a été modifiée en 1989 pour devenir l'Organisation internationale pour les migrations, a-t-on rappelé.
27 nov. 2012
Source : APS
Le système européen de surveillance des frontières "Eurosur", proposé par la Commission européenne en décembre 2011, doit aider à sauver des vies, respecter les droits de l'homme et garantir la protection des données personnelles des migrants, ont affirmé mardi les députés de la Commission des libertés civiles du Parlement européen.
Le système Eurosur a été conçu afin de mieux "surveiller, détecter, identifier, localiser et appréhender les personnes qui franchissent illégalement les frontières et les en empêcher". Toutefois, le système doit également servir à protéger la vie des migrants et des réfugiés, en particulier ceux qui sont en détresse en mer, insistent les députés.
"Sauver la vie de migrants dans la mer Méditerranée est indispensable. Eurosur renforcera la coopération entre les Etats membres et l'agence de contrôle aux frontières, Frontex", a déclaré le rapporteur Jan Mulder. Il a ajouté qu"'Eurosur aidera également à détecter et à prévenir la migration irrégulière et la criminalité transfrontière".
Eurosur devrait améliorer la gestion des frontières extérieures de l'UE en multipliant les échanges d'informations entre Etats membres et avec Frontex. Ces informations devraient être partagées par le biais d'un réseau de communication protégé, souligne le rapport, qui insiste sur le respect total des normes relatives aux droits fondamentaux de l'UE, notamment la protection des données personnelles.
Lorsque les Etats membres commenceront à utiliser Eurosur, ils devront respecter les droits de l'homme et le principe de "non-refoulement", qui interdit de renvoyer toute personne vers un endroit où sa vie ou ses libertés pourraient être menacées, ajoute le rapport, qui a été adopté à une large majorité.
Le vote positif de la commission des libertés civiles donne au rapporteur du Parlement européen un mandat pour débuter les négociations sur le projet de loi avec le Conseil de l'UE. Dès que les deux institutions auront conclu un accord et adopté le règlement, Eurosur pourra entrer en vigueur le 1er octobre 2013.
27 nov. 2012
Source : MAP
Le ministre français de l'Intérieur Manuel Valls publie mercredi une circulaire très attendue sur les critères de régularisation des sans-papiers, dont le volet "famille" est en deçà des attentes des associations qui notent toutefois des "avancées" ponctuelles.
La circulaire, qui sera présentée en Conseil des ministres, répond à une promesse de campagne du président français François Hollande: définir des critères de régularisation "objectifs" et "clairs" pour mettre un terme à l'arbitraire des préfectures.
Elle n'a pas pour but de permettre des régularisations en masse comme en 1981 (131.000 étrangers régularisés) ou 1997 (80.000), a précisé Manuel Valls à plusieurs reprises. Elle entraînera "peut-être, dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations", a-t-il toutefois reconnu.
Sur la durée, l'objectif est de rester sur la moyenne des dernières années, à savoir environ 30.000 régularisations par an, selon l'entourage du ministre, qui estime à environ 350.000 le nombre de sans-papiers présents en France.
Annoncée pour septembre, la circulaire a traîné à mesure que les réunions avec les associations et les partenaires sociaux se multipliaient. Le texte a ensuite fait l'objet de consultations avec le chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault et la présidence, très attentive à son contenu.
La version finale, communiquée à l'AFP, prévoit notamment de donner un titre de séjour aux parents présents depuis au moins cinq ans en France ayant un enfant scolarisé depuis au moins trois ans.
Or, en 2006, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait ouvert la régularisation aux parents présents depuis deux ans avec un enfant scolarisé pendant un an. Face à l'afflux des demandes (33.000), il avait fermé le dispositif après 7.000 régularisations. Mais les associations militaient pour en revenir à ces règles.
Les nouveaux critères reviennent "à considérablement limiter le champ de la régularisation" et risquent "d'entraîner une critique particulièrement vive, sans nul doute au sein même du Parti socialiste", estimait dès mardi le directeur général de France Terre d'Asile (FTA), Pierre Henry.
"Mais si on demande seulement deux ans de scolarisation, on arrive sur des stocks extrêmement importants et on ne veut pas envoyer ce signal", rétorque le cabinet de Manuel Valls.
Le sort des jeunes de 18 ans pourrait également faire débat.
La nouvelle circulaire prévoit de leur donner un titre de séjour s'ils peuvent prouver deux ans de scolarisation "assidue et sérieuse" en France. Une première mouture du texte avait fait état d'un critère de trois ans.
Le Réseau Education sans Frontière (RESF) militait pour une régularisation de tous les lycéens sans-papiers.
Là encore, le ministère réplique vouloir éviter un "détournement" du système avec des familles qui enverrait des jeunes dans leur 17e année pour qu'ils obtiennent un statut.
En revanche, un dossier semble plus consensuel: celui des salariés, même s'il laisse en friche la question du travail au noir.
La circulaire prévoit de régulariser les sans-papiers présents depuis cinq ans en France et ayant travaillé au moins 8 mois au cours des 24 derniers mois ou 30 mois sur cinq ans.
Ceux qui n'auront que trois ans de présence pourront être régularisés s'ils ont travaillé 24 mois sur cette période, dont huit mois au cours de la dernière année.
Les règles actuelles - appliquées de manière très inégales selon les préfectures - imposent 5 ans de présence et au moins douze mois chez le même employeur.
"La nouvelle circulaire comporte des avancées", a estimé Francine Blanche du syndicat CGT. "Elle permet notamment de changer d'employeur".
Au final, "c'est moins confus que ce qu'on avait avant, mais c'est encore trop compliqué", a ajouté Mme Blanche. "On se méfie terriblement de l'effectivité de la circulaire. Comment sera-t-elle appliquée en préfecture?"
28 nov 2012 , Charlotte PLANTIVE
Source : AFP
La visite au Maroc du premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, pour co-présider avec le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, la rencontre de haut niveau (12-13 décembre), s'inscrit dans une logique de pérennisation des partenariats entre les deux pays aux plans politique, économique et diplomatique, a indiqué une source officielle française.
La même source a mis en avant la charge symbolique de ce déplacement au Maroc du premier ministre français, le premier dans un pays du sud de la Méditerranée, ce qui témoigne du caractère stratégique, singulier et prioritaire de la relation avec le Royaume.
Le premier message qui sous-tend cette charge symbolique est de dire au monde que le Maroc est un exemple à suivre en matière de réformes, a insisté la source officielle française.
Le deuxième message non moins important porte sur une ferme volonté française d'explorer avec la partie marocaine les moyens d'établir un partenariat de confiance basé sur des chaînes de production de valeurs partagées, selon une approche gagnant-gagnant.
La rencontre de haut niveau sera aussi l'occasion de décliner la nouvelle approche en matière de migration de l'exécutif français qui veut donner un nouveau visage à la politique migratoire en rupture avec les expériences antérieures, a ajouté la même source.
Il s'agira principalement de rationaliser les demandes de visa dans le sens d'une facilitation des procédures au profit de certaines catégories ciblées de demandeurs (fonctionnaires, hommes d'affaires, journalistes).
Dans le domaine de la formation, les deux parties explorent la possibilité de mettre en place un partenariat universitaire qui soit à même de fournir des formations diplomantes françaises, délivrées directement au Maroc, dans les filières de l'architecture et du commerce notamment.
Pour ce qui est de l'administration territoriale, le gouvernement français se montre disposé à accompagner le Maroc dans le chantier de la régionalisation et faire bénéficier le Royaume de son expérience trentenaire de décentralisation, afin de ne pas ''reproduire les mêmes erreurs'', selon cette source qui n'a pas manqué de saluer la coopération des autorités marocaines en matière de lutte contre le terrorisme et le trafic des drogues, deux domaines dans lesquels les deux pays observent une parfaite convergence de vues.
28 nov 2012, Rachid Mamouni
Source : MAP