samedi 6 juillet 2024 04:26

En 2011, 30.736 dossiers de régularisation de sans-papiers ont été traités et 9.509 personnes (7.002 dossiers) ont été régularisées en Belgique, dont la majorité pour des raisons humanitaires, peut-on lire dans le Rapport Migration 2011, publié jeudi par le Centre pour l'Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme (CECLR).
Jusqu'en 2008, le principal critère sur base duquel les demandes introduites pour des raisons humanitaires aboutissaient à une régularisation était le constat d'une longue procédure d'asile. Depuis 2009, le critère le plus souvent retenu dans le cadre des régularisations est l'ancrage local durable. En 2011, plus de quatre décisions positives sur dix ont été prises sur base de ce critère, précise le CECLR.
En outre, les statistiques de 2011 révèlent un autre changement: les régularisations sur base de l'ancrage local durable fondé sur le travail, qui étaient à peine présentes en 2009 lors de l'introduction de ce nouveau critère, ont progressivement acquis de l'importance.
Le CECLR estime cependant que le cadre légal actuel concernant les régularisations n'est pas adapté à la politique menée en Belgique, en particulier depuis l'annulation par le Conseil d'Etat de l'instruction du gouvernement. La jurisprudence qui a suivi cette annulation a encore opacifié la situation juridique en la matière, estime le Centre, qui "exprime des réserves quant à l'opportunité de mener une politique de régularisation par le biais de circulaires et d'instructions" et plaide pour la mise en place d'une politique migratoire durable.
"Dans la pratique, le Centre constate que cette situation mène à de l'insécurité juridique pour toutes les parties concernées", a précisé Edouard Delruelle, directeur adjoint du Centre. "Cela met à mal le principe de bonne administration et l'objectif politique de définir des règles claires et des réponses univoques sur la possibilité qu'ont les étrangers de s'installer ou non en Belgique."
28/6/2012
Source : 7sur7

Dimanche, premier juillet, est le grand départ pour ceux qui vont passer l’été au Maroc. Pour les agences de voyage, c'est la période du grand rush, notamment dans les agences de cars en direction du Maroc.
Les bagages s'entassent en vue de l'embarquement au boulevard Lemonnier. Dans les environs de la gare du midi, les agences ne désemplissent pas; même si cette année, les Bruxellois d'origine marocaine sont nombreux à ne partir que vers le 18 du mois, pour passer le ramadan avec leur famille là-bas.
C'est ce qu'explique Abdullah de Mondial Safari: ''Cette année, 40% des vacanciers ne voyagent pas début juillet parce que le ramadan approche. En général, les départs ont lieu le mercredi ou le samedi. Il y a déjà beaucoup de bagages aujourd’hui, jeudi, dans l’agence parce qu’on demande aux clients d’apporter leurs valises deux jours avant le départ. Cela nous permet de s’organiser.’’
Abdullah explique également que l’agence part généralement avec deux ou trois autocars. Sur la période estivale, ils transportent quelque 1000 voyageurs alors que l’année, cela varie entre 15 et 30 personnes par semaine.
Lors du trajet, il y a trois chauffeurs qui se relaient. Le départ est prévu à 10 heures du matin de Bruxelles et les autocars arrivent vers 19 heures le lendemain à Tanger, au Maroc. Les voyageurs passent donc une nuit dans le car avant d’arriver à destination.
Pour ces deux clients, il s’agit d’une première.
''En général, je pars en avion ou avec ma voiture mais cette année, j’ai décidé de prendre l’autocar. Les vacances, ça coûte quand même assez cher et j’essaye d’économiser le maximum. C’est une expérience pour moi, mais apparemment ce sont de bons autocars et de bons chauffeurs donc tout devrait bien se passer.’’
''Je pars pour voir ma famille et surtout mon père et ma mère. Je vais faire deux jours de ramadan au Maroc avec mes parents et puis, le reste avec mes enfants ici.’’
Les billets pirates restent fréquents
Chaque année cependant, on entend des échos de mauvaises expériences. Pour éviter tout problème, il vaut mieux vaut s'adresser à des professionnels. Comme l'explique ce patron d'une société qui a pignon sur rue, boulevard Lemonnier. ''Le secteur a bien évolué. A présent, il y a des règles et plus de contrôle. Il y a aussi davantage de chauffeurs et donc plus de sécurité. Pour le client, c’est une bonne chose. Et ça, c’est important!''
Ce patron rappelle qu’il est important que les clients s’adressent aux agences officielles pour acheter leur billet. ''Le client doit veiller à ne pas acheter son billet dans la rue ou sur la place de la gare du midi parce qu’il y a beaucoup de billets pirates. Et franchement ça nous cause beaucoup de problèmes. Chez nous, on a des employés, et on paie nos lois sociales. Mais le client ne le comprend pas toujours. Il regarde surtout son portefeuille et s’il a la possibilité d’obtenir un billet 20 euros moins cher, il le prendra 20 euros moins cher. Chez nous, le prix pour un aller-retour jusque Tanger est de 250 euros.’’
29/6/2012, Betty Cleeren
Source : rtbf

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