« Zonder pardon ! » est la nouvelle campagne du parti flamand d’extrême droite Vlaams Belang. Elle se présente sous la forme de quatre affiches distinctes collées un peu partout sur les façades, avec un slogan clair et efficace à côté d’une bande noire diagonale qui couvre les yeux d’un visage d’homme tout en identifiant respectivement son profil délinquant…Suite
L'association estime que le nouveau pouvoir s'inscrit «dans la continuité» de la politique du gouvernement Sarkozy.
La politique d’immigration du nouveau pouvoir s’inscrit «dans la continuité» de celle de l’ex-président Nicolas Sarkozy pourtant combattue par le PS lorsqu’il était dans l’opposition, a dénoncé vendredi l’association France Terre d’Asile (FTA) dans un communiqué.
«Le nouveau pouvoir semble donc avoir choisi d’ignorer l’appel des 50 organisations, syndicats et personnalités qui ont d’une seule voix demandé la semaine dernière au président de la République de sortir du modèle de gouvernance "sarkozyste" en matière de migrations», analyse l’association.
Cette observation répond au mini remaniement du gouvernement de Jean-Marc Ayrault qui semble maintenir l’immigration sous le contrôle du ministère de l’Intérieur, une réforme introduite par Nicolas Sarkozy.
«Dans le domaine de l’immigration, l’annonce de la composition du gouvernement Ayrault 2 s’inscrit dans une certaine continuité de la gouvernance mise en place par Nicolas Sarkozy : il n’y a là aucun signe encourageant pour la société civile et les défenseurs des droits de l’Homme», selon FTA.
«Un changement nous avait été promis mais les premières notes jouées par le nouveau gouvernement sont hélas issues d’un répertoire qui n’a suscité jusqu’alors que rejet», affirme l’association, en soulignant que «la personnalité du ministre de l’Intérieur n’est pas en cause».
Manuel Valls «est un authentique républicain mais ce n’est pas à son département de traiter la majeure partie des questions migratoires qui lui sont confiées», estime FTA.
22/6/2012
Source : Libération/AFP
L’accord sur la gestion des flux migratoires et le co-développement entre la France et le Bénin permet à Paris d’aider des migrants à rentrer chez eux. Mis en place en 2009, il concernait d’abord les personnes en situation irrégulière depuis au moins deux ans : en plus de l’aide au retour volontaire (transport et 2 000 euros par adulte), l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) accorde de 7 000 à 20 000 euros pour créer une activité. L’argent est donné par le bureau de l’Ofii au Mali, qui a chargé le Cesam, un organisme privé béninois, du montage et du suivi des projets sur un an. L’aide a ensuite été élargie aux migrants réguliers, étudiants ou travailleurs, qui veulent développer leur pays. Paris a financé 123 000 euros portant sur 21 projets : 12 fonctionnent, 7 sont en cours, un a été arrêté, un autre a échoué. 35 emplois ont été créés. Jusqu’ici, le dispositif a séduit deux migrants en situation régulière.
22 juin 2012
Source : Libération
Le film marocain "Casa Negra", du réalisateur Noureddine Lakhmari, sera projeté, vendredi prochain à Cordoue, au sud de l'Espagne, dans le cadre d'un cycle sur les films arabes à succès organisé par la fondation Casa Arabe.
La projection, ouverte au grand public, aura lieu à la représentation de la fondation à Cordoue à partir de 20h00, apprend-on vendredi auprès des organisateurs.
Cette manifestation, organisée durant le mois de juin à Madrid et à Cordoue, se fixe comme objectifs d'informer le public Espagnol des développements que connaît le 7ème art arabe, ainsi que les réalités dans le monde arabe à travers la création cinématographique.
Le film marocain "Casa Negra" clôturera à Cordoue ce cycle cinématographique marqué également par la projection, tous les vendredis du mois de juin, d'autres films arabes à succès comme "Salut cousin" de l'Algérien Merzak Allouache (1996) et "Bab Aziz", du Tunisien Nacer Khemir (2005).
"Casa Negra" (2008), écrit et réalisé par Noureddine Lakhmari, raconte les problèmes de la jeunesse marocaine et les raisons derrière son engouement pour l'immigration en Europe, à travers les péripéties de deux amis d'enfance de Casablanca, Adil (Omar Lotfi) et Karim (Anas El Baz).
La fondation Casa Arabe, dont le siège se trouve à Madrid, Âœuvre à travers ses activités culturelles à installer un pont de communication entre les mondes arabe et musulman d'une part et l'Espagne d'autre part.
22 juin 2012
Source : MAP
Une douzaine de syndicats et d'ONG de défense des immigrés ont demandé vendredi au gouvernement d'assurer l'égalité de traitement dans les domaines de l'emploi et des études entre Français et étrangers.
"Il est maintenant temps de construire les fondements d'une nouvelle politique assurant l'effectivité de +l'égalité de traitement+ entre Français et étrangers dans les études comme au travail, garantie par des textes législatifs ou réglementaires", ont-ils déclaré dans un communiqué commun.
Les organisations signataires dont la CGT, la Ligue des droits de l'homme (LDH) ou SOS Racisme, demandent à rencontrer le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur la question des travailleurs sans papiers et des étudiants étrangers.
Elles affirment qu'elles sauront participer à cette politique "avec la sérénité et la responsabilité qui s'imposent".
"Les élections tant présidentielles que législatives, sont maintenant passées" et "une majorité existe qui a souvent exprimé sa solidarité vis-à-vis de ces travailleurs, étudiants et jeunes majeurs scolarisés", argumentent les signataires.
"Dans leur très grande majorité, les migrants, qu'ils soient avec ou sans papiers, sont des travailleurs-euses ou de futurs travailleurs-euses. Ils n'ont vocation, à être victimes de la déréglementation sociale, ni en être les vecteurs. Ils ne prennent le travail de personne. Ils sont partie intégrante du salariat", ajoutent-ils.
Le président François Hollande a affirmé tout au long de sa campagne, qu'il n'y aura pas de régularisation massive des sans-papiers qui se fera "au cas par cas". Il compte maintenir le chiffre actuel en matière d'accueil des étrangers (autour de 30.000 par an), en s'appuyant sur des critères "clairs" et "précis" (familiaux et professionnels) comme la présence de cinq années consécutives sur le territoire national et un travail ou une promesse d'embauche.
Il compte en outre limiter l'immigration économique " pour cause de croissance faible". Il propose aussi que le nombre de professionnels étrangers souhaités soit fixé à la suite d'un débat annuel au parlement. François Hollande veut en revanche continuer à accueillir les étudiants étrangers.
22 juin 2012
Source : APS
Le Mexique et l'Espagne sont parvenus à un accord pour résoudre le problème des Mexicains refoulés aux frontières ibériques, a indiqué, vendredi, une source officielle.
En vertu de cet accord, l'Espagne a rassuré la partie mexicaine que tous ''les Mexicains étaient les bienvenus'' sur le territoire espagnol et qu'aucun refoulement ''sans justification'' ne se produira à l'avenir, souligne le ministère mexicain des Affaires étrangères, au terme d'une réunion tenue vendredi entre les représentants des deux pays à Madrid.
Madrid s'est également engagé à ''simplifier au maximum'' les démarches pour l'obtention d'une ''lettre d'invitation'' pour les ressortissants mexicains, étant donné que ces derniers sont exempts de visa pour l'espace Schengen.
Afin de mettre en oeuvre cet accord, un représentant consulaire mexicain sera présent au moment de l'arrivée des vols, à partir du Mexique, dans les deux aéroports espagnols de Madrid et Barcelone.
De même, une "ligne téléphonique d'urgence" est prévue entre les autorités consulaires mexicaines et les postes frontières espagnols afin de garantir qu'aucun mexicain ne soit refoulé sans bénéficier préalablement d'une assistance consulaire.
Début juin courant, le gouvernement mexicain avait exprimé sa "préoccupation" du refoulement en hausse constante de ses citoyens aux aéroports espagnols, en flagrante contradiction avec "le niveau excellent d'amitié et de coopération'' entre les deux pays.
L'accord conclu vendredi entre les deux parties est perçu comme une victoire pour la diplomatie mexicaine, qui a pu forcer les autorités espagnoles à résoudre ce problème dans un temps record et de manière satisfaisante.
22 juin 2012
Source : MAP
La chanson marocaine, son histoire et ses influences à travers l'histoire, a été à l'honneur lors d'une conférence abritée par la prestigieuse Georgetown University à Washington, avec la participation de l'artiste marocain, Nouaâmane Lahlou.
Cette rencontre, organisée à l'initiative de la Fondation Al-Muhajer pour la culture et la communication, en collaboration avec le Washington-Moroccan Club et l'Alliance des journalistes arabes accrédités dans la capitale fédérale US, a été marquée par une allocution du célèbre écrivain arabe Clovis Maksud, qui a mis en avant la contribution de la chanson marocaine au patrimoine musical arabe.
La conférence, abritée mercredi par le Centre des études arabes contemporaines de l'Université américaine, a ainsi fait la lumière sur les origines de la musique marocaine, notamment ses affluents amazighes, arabes, andalous et africains ayant permis de la façonner et contribuer à l'éclosion de ses différents genres et couleurs actuels.
Une attention particulière a été donnée, lors de cette conférence, à la musique andalouse et ses dix siècles d'existence dans le Royaume, depuis la migration des musulmans d'Andalousie vers le Maroc, jusqu'aux grands maîtres contemporains de ce genre musical classique et raffiné.
"La musique andalouse marocaine, considérée autrefois comme élitiste, fut transmise de père en fils dans les villes où elle s'est implantée, notamment Fès, Tétouan et Rabat", a expliqué l'artiste et compositeur marocain Nouaâmane Lahlou, faisant remarquer que ce genre musical est composé à son tour de formes variées comme le Malhoune et Al-Gharnati.
Abordant les autres affluents de la musique marocaine, il a relevé que ceux-ci concernent aussi la musique folklorique, comme "Ahidouss" ou "Ahwash" qui trouvent leurs origines dans la région de Souss et dans le Moyen-Atlas.
Lors de son passage à Washington, Nouaâmane Lahlou a animé une série de manifestations culturelles, notamment au siège de l'Académie Ibn Khaldoun pour l'enseignement de la langue arabe, en présence de l'ambassadeur du Maroc à Washington, Rachad Bouhlal. Cette manifestation a été l'occasion d'une rencontre des jeunes étudiants de cet établissement avec leur patrimoine musical marocain.
22 juin 2012
Source : MAP