samedi 6 juillet 2024 04:33

Productrice et réalisatrice ayant vécu entre le Maroc et la France, Izza Génini rend un vibrant hommage au rythme marocain à travers ses films documentaires. Edités en 3 volumes de DVD, « Maroc en Musiques », a été présenté au 47e Festival national des arts populaires. Entretien inspiré…Suite

Contrairement aux faux préjugés véhiculés  dans les médias et meublant la mémoire collective, les Marocains débarquent en Espagne dans des conditions légales et à travers des circuits officiels. Plusieurs instruments législatifs interviennent dans leur installation dans le pays voisin, soit à travers des' contrats de travail in situ, soit par le biais du regroupement familial ou pour des raisons d'études.
C'est le département de visas aux consulats espagnols qui prend en charge la gestion des procédures d'attribution des autorisations d'entrée des marocains sur le territoire de leur pays…Suite

Il est plus commode de rapporter la précarité et la faible rémunération du travail à l'afflux de main-d'euvre étrangère que de reconnaître qu'elles sont la contrepartie des rendements élevés que font miroiter les marchés financiers…Suite

La Croix dévoile en avant-première les conclusions d'une enquête réalisée dans sept pays européens auprès de plus de 1 000 migrants. Pour la première fois, des chercheurs se sont intéressés à la vision que les migrants ont de leur propre parcours d'intégration. Les personnes installées en France se démarquent par un désir de participation citoyenne plus fort qu'ailleurs.
Droit de vote des étrangers, démarches administratives, obtention de la nationalité, etc. La Fondation
Roi Baudouin et le Migration Policy Group ont demandé à 1 008 migrants ce qu'ils pensaient des politiques d'intégration mises en place dans sept pays d'accueil européens, dont la France. Les résultats, qui doivent être présentés jeudi prochain à l'occasion d'un colloque organisé à Sciences-Po Paris (1), montre que l'envie d'intégration des immigrés se heurte, dans notre pays, à divers blocages de nature administrative.
Faut-il donner le droit de vote des étrangers aux élections municipales, théoriquement prévu dès
2014 ? La question divise les partis et les Français. Mais qu'en pensent les migrants eux-mêmes ?
En France, ils sont près de 92 % à vouloir se rendre aux urnes. «Cette envie est bien plus nette que
dans les pays voisins, que ce soit en Allemagne (57 %), en Belgique (76 %) ou encore en Italie (78 %), ce qui indique un fort niveau d'intérêt pour la politique nationale », note Antoine Jardin, doctorant au Centre d'études européennes de Sciences-Po.
Reste toutefois un paradoxe. La naturalisation, qui consacre pourtant la plénitude des droits et devoirs, ne suscite pas le même appétit. Certes 80 % des personnes devenues françaises estiment que leur statut leur permet de se sentir davantage incluses dans la société. Mais seuls 56 % des étrangers présents depuis plus de vingt ans sur le territoire sont devenus citoyens. Pourquoi ? 50 % d'entre eux évoquent des procédures trop contraignantes, et 45 % jugent que la nationalité française n'aura que peu d'impact sur leur quotidien.
Plus globalement, les migrants perçoivent souvent les décisions des préfectures comme trop arbitraires.
En effet, 38 % des personnes interrogées évoquent des difficultés en préfecture en vue de l'obtention du regroupement familial, que ce soit pour remplir les conditions requises ou pour réunir les documents exigés, différents d'une administration à l'autre. Un migrant sur trois évoque des embûches du même registre pour l'accès à un titre de séjour de longue durée.
La maîtrise de la langue française semble aussi poser problème. Deux sur trois disent avoir rencontré des difficultés d'apprentissage. Pourtant une grande partie d'entre eux s'implique activement pour progresser, puisque près d'un sur deux déclare avoir suivi des cours. L'État, quant à lui, se fait de plus en plus exigeant sur cette compétence. Depuis janvier dernier, les candidats à la naturalisation sans diplôme universitaire doivent au moins justifier d'un niveau collège, et devront passer un test de culture générale dès le 1juillet prochain.
Pour France terre d'asile, les missions de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) doivent être refondues à l'aune des résultats de cette étude.
Pierre Henry, son directeur général, attend beaucoup des mesures promises par François Hollande.
Le chef de l'État, alors qu'il était encore en campagne, s'était engagé à « sécuriser » les parcours d'intégration, avec des durées de titres de séjour qui s'allongent au fil du temps, et assurait vouloir effectuer les régularisations « sur la base de critères objectifs ».
26/6/2012, Jean-Baptiste François

Source: La Croix

Les transferts des MRE ont atteint 58,6 milliards de DH en 2011, soit +7,8% ou 4,2 milliards de plus qu’en 2010. Les MRE de France sont les principaux contributeurs à ces envois avec une part de 40,4%, soit 23,28 milliards de DH.
Ils sont suivis des Marocains résidents en Espagne et en Italie, avec une part de 10,7% pour chaque pays ou une somme de 6,3 milliards. La Belgique arrive en quatrième position avec des transferts représentant 6,1% du total (3,55 milliards), suivie des Emirats Arabes Unis avec 5% du total (2,92 milliards). Les Etats-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Arabie Saoudite leur emboîtent le pas, avec des envois compris entre 2,1 et 2,7 milliards de DH pour chaque pays.
25/6/2012
Source : La Vie éco

Les tiraillements entre le Collectif des enseignants d’arabe et de la culture marocaine en poste en Europe, et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, continuent. Le dernier épisode de cette polémique qui a même mené ces deux parties devant la justice, aura lieu ce mercredi. Ledit Collectif organisera, en effet, un autre sit-in de protestation devant l’ambassade du Maroc à Paris après-demain.

Le président Barack Obama s'est dit "préoccupé" par l'impact sur les émigrés de certaines dispositions controversées de la loi sur l'immigration de l'Etat de l'Arizona (ouest), maintenues lundi par l'arrêt de la Cour suprême et consacrant le contrôle au faciès, tout en appelant le Congrès US à agir pour une réforme globale de la loi américaine sur l'immigration.
La question migratoire est revenue, en effet, ces derniers jours au devant de la scène politique américaine, à moins de cinq mois de l'élection présidentielle de novembre.
Le président Obama, qui va briguer lors de ce scrutin un second mandat de quatre ans à la Maison Blanche, avait marqué des points sur cette question la semaine dernière face à son adversaire républicain, Mitt Romney, en annonçant la suspension immédiate de l'expulsion des jeunes immigrés sans-papiers répondant à certains critères comme la scolarité et l'absence d'antécédent judiciaire.
Cette mesure a été accueillie avec une grande satisfaction par la communauté hispanique qui est la première concernée par la question migratoire, et dont le vote est considéré comme déterminant lors de l'élection présidentielle de novembre.
Ces électeurs, qui représentent 7,4 pc de l'électorat national américain, avaient en effet voté majoritairement pour Obama lors de l'élection de 2008 et contribué ainsi à sa victoire historique.
Cependant, l'échec de l'actuelle administration à tenir la promesse électorale de M. Obama en 2008 de réformer la loi américaine sur l'immigration continue d'entacher le bilan de son premier mandat présidentiel, même si cette situation est à attribuer à l'opposition quasi-systématique des Républicains au Congrès à tout projet de loi présenté par la Maison Blanche.
Dans un communiqué diffusé lundi suite à l'arrêt de la Cour suprême sur la loi de l'Arizona, le président Obama a réitéré sa disposition à "travailler avec quiconque au Congrès qui a la volonté d'aller de l'avant pour aboutir à une réforme globale de l'immigration".
25 juin 2012
Source : MAP

La ville de Fès abrite, du 6 au 8 juillet prochain, le forum national des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir avec la participation d'une pléiade d'intellectuels, de chercheurs marocains et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
Initié par la coordination des Marocains du monde "ambassadeurs de l'espoir" , ce forum prévoit l'examen de plusieurs thématiques dont "l'Islam et la consécration des cultures de la modération et juste milieu au Maroc", "les manifestes de la modération et du juste milieu dans le rite malékite", "le rôle des universités islamiques dans la diffusion de la culture du dialogue : cas de l'université Al quaraouiyine" et les savants et les ouléma marocains et leur rôle dans l'enracinement de la culture de la tolérance et de la cohabitation .
Les participants au forum débattront aussi des thèmes de l'identité marocaine à la lumière des changements socio-économiques, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) : les défis de l'intégration sociale et du développement économique, les ambassadeurs de l'espoir et l'enracinement des valeurs de la paix, de la cohabitation et de la modération et les ambassadeurs de l'espoir et l'importance de l'éducation dans le processus d'intégration des marocain.
Le forum des Marocains du monde ambassadeurs de l'espoir sera également marqué par un hommage qui sera rendu à l'érudit et savant marocain Sidi Mohammed El Kettani à travers des témoignages de plusieurs universitaires et hautes personnalités.
25 juin 2012
Source : MAP

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