samedi 6 juillet 2024 00:33

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, M. Abdellatif Maâzouz, a rencontré, mercredi à Douala, des membres de la communauté marocaine résidant au Cameroun pour présenter les grandes lignes de l'action du gouvernement au profit des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Il a rappelé que les stratégies et actions menées par le gouvernement en faveur des MRE sont inspirées des Hautes orientations et directives de SM le Roi Mohammed VI qui leur accorde un intérêt particulier.

Les principaux axes de la politique du gouvernement en la matière, a-t-il expliqué, reposent sur les volets social, identitaire et culturel, les services, la participation au développement du Maroc et la nouvelle organisation du Ministère.

M. Maâzouz, qui a reçu les ressortissants marocains en marge des journées économiques et commerciales qui se tiennent du 6 au 7 juin à Douala, à l'initiative de Maroc Export, a tenu également à les informer de toutes les évolutions que connaît le Maroc dans différents domaines politique, économique et social, tout en les invitant à mobiliser leur compétence et leurs ressources pour contribuer au développement de leur pays.

Cette rencontre a été une occasion pour cette communauté de faire part de toutes ses préoccupations liées essentiellement à l'éducation, à la santé et au transport.

Certains membres de cette communauté, qui ont pris la parole à cette occasion, ont souligné que cette rencontre a constitué une opportunité pour les Marocains du Cameroun de se connaître et d'exposer ouvertement les problèmes auxquels ils font face dans leur pays d'accueil.

Ils ont décidé, lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc au Cameroun, M. Lahcen Sail, de se regrouper en association pour maintenir le contact et discuter de leurs préoccupations.

6 juin 201

Source : MAP

"Nous appelons le gouvernement belge à prendre toutes les mesures nécessaires afin de condamner cet appel à la délation".

Les organisations anti-racistes européennes ont appelé mercredi le gouvernement belge à condamner la proposition d'un parti d'extrême droite d'accorder une prime de 250 euros à quiconque dénoncerait à la police une femme portant la burqa.

Le parti Vlaams Belang qui avait déjà appelé à dénoncer les immigrés clandestins, a fait cette proposition alors que le débat sur la burqa a été relancé par l'interpellation houleuse d'une musulmane portant le voile intégral la semaine dernière.

"Nous appelons le gouvernement belge à prendre toutes les mesures nécessaires afin de condamner cet appel à la délation", qui "est en violation flagrante des lois belge et européenne interdisant l'incitation à la haine et les discriminations", a déclaré Chibo Onyeji, président du Réseau européen contre le racisme (Enar), qui représente plus de 700 ONG en Europe.

Cette initiative, portée par le chef du Vlaams Belang Filip Dewinter, "réaffirme le caractère raciste et xénophobe de ce parti", a-t-il ajouté. M. Dewinter a proposé la prime à la suite des incidents ayant éclaté à Molenbeek, une commune de Bruxelles, pour protester contre l'arrestation d'une Belge qui refusait de retirer son niqab.

Le port du niqab ou de la burqa sur la voie publique est passible d'une amende de 150 euros en Belgique.

Ces troubles ont relancé le débat politique sur l'intégration dans l'agglomération bruxelloise à quelques mois des élections communales prévues en octobre en Belgique.

La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet a demandé une enquête approfondie sur les faits ayant déclenché les incidents et annoncé des changements législatifs pour mieux contrôler les groupuscules islamistes radicaux, comme Sharia4Belgium, accusé d'avoir attisé les tensions.

06/06/2012

Source : Lalibre.be/Belga

L'idéal de tolérance revendiqué jadis par Israël est-il en train de voler en éclats, sacrifié sur l'autel de considérations politico-religieuses ? La question se pose avec acuité depuis que l'Etat juif, confronté à un afflux massif de clandestins sur son sol, a entrepris de verrouiller son discours et, partant, sa politique d'intégration. Avec les immigrés illégaux, le ressort de la confiance était déjà fragile, miné par les tenants d'une imperméabilité renforcée des frontières. Il paraît désormais, sinon rompu, du moins sérieusement distendu.

Au sein même de la population, l'indulgence le cède à une inquiétude mâtinée d'exaspération et de colère. A Tel-Aviv, mercredi 23 mai, une vaste manifestation, dans le quartier défavorisé de Hatikva, a rassemblé près d'un millier de personnes, excédées par une "cohabitation" devenue, selon elles, intenable. Aux slogans teintés de racisme - "Les Noirs dehors !", "Les Soudanais au Soudan !" - a rapidement succédé une violence débridée aux allures de "chasse au faciès", qui a pris de court les forces de police.

Plusieurs commerces tenus par des Africains ont ainsi été vandalisés, des vitres de voitures, brisées, des poubelles, incendiées, et des immigrés, pris physiquement à partie par des groupes de jeunes nationalistes chauffés à blanc par la rhétorique incendiaire de quelques députés du Likoud (le parti de droite du premier ministre Benyamin Nétanyahou) venus participer au défilé. Parmi eux, Miri Regev, ex-porte-parole de l'armée, et Danny Danon ont rivalisé d'anathèmes, la première fustigeant "un cancer [qui prolifère] dans notre société", le second "un Etat ennemi composé d'infiltrés".

Cet accès de fièvre, qui n'a pas fait de blessés graves (seules dix-sept personnes ont été arrêtées), témoigne des lignes de faille qui parcourent aujourd'hui une société profondément troublée dans ses repères et son identité. D'après les chiffres officiels, 62 000 clandestins auraient pénétré en Israël depuis 2006, pour l'essentiel en provenance du Soudan et d'Erythrée, via le Sinaï. Loin de ralentir, la cadence reste soutenue : au cours de la seule première quinzaine de mai, plus de 1 400 personnes auraient franchi la frontière avec l'Egypte, rapporte Sabine Haddad, porte-parole du ministère de l'intérieur.

MENACE IDENTITAIRE

Capitale économique du pays, Tel-Aviv est particulièrement concernée par le phénomène. Selon le maire, Ron Huldai, les immigrés illégaux, massés dans les quartiers impécunieux du sud de la ville (notamment celui de Shapira), représenteraient près de 15 % de ses quelque 402 000 habitants. Une situation que la population a de plus en plus de mal à gérer au quotidien car beaucoup campent dans la rue et les espaces publics. "Le paradoxe est que Tel-Aviv est une ville très riche. Or, les demandeurs d'asile sont exclusivement cantonnés dans les zones pauvres. Cela, fatalement, crée des tensions. D'autant que certains d'entre eux, par désespoir, se mettent à boire et deviennent incontrôlables", explique Myriam Darmoni-Charbit, présidente de Hotline for Migrant Workers, un centre d'assistance pour les étrangers en Israël.

Des cas de viols et d'agressions récemment attribués à de jeunes Africains sur des adolescentes israéliennes ont ajouté au sentiment d'insécurité collective qui prédomine, surtout chez les plus âgés. "La plupart des résidents de ces quartiers se trouvent au bas de l'échelle sociale, se montrent très peu tolérants à l'égard de l'étranger et sont plutôt enclins à voter à droite, voire à l'extrême droite", précise Samy Cohen, directeur de recherche au CERI-Sciences Po.

Face à cette atmosphère délétère qui, au fil des semaines, se mue en psychose, la classe politique apparaît divisée. Condamnant les membres du Likoud qui ont participé à la marche de protestation de Tel-Aviv, le président de la Knesset (Parlement), Reuven Rivlin, a appelé à contenir la colère populaire et à mettre en œuvre des solutions concrètes plutôt que d'attiser les flammes de la discorde raciale. A l'inverse, le ministre de l'intérieur, Eli Yishai, connu pour ses saillies sans concession à l'égard des clandestins, a prôné la manière forte : "Il faut placer ces illégaux dans des centres de détention, puis les renvoyer chez eux, car ils viennent prendre le travail des Israéliens et il faut protéger le caractère juif de l'Etat d'Israël", a-t-il clamé. Une façon de sous-entendre que ceux qui arrivent en Israël par des moyens détournés sont essentiellement des migrants économiques en quête d'un emploi, et non des réfugiés fuyant des régimes autocratiques. Bien peu, d'ailleurs, accèdent à ce statut.

Dans son combat contre ceux qu'il accuse de "tuer le rêve sioniste", le chef du parti ultraorthodoxe séfarade Shass n'est pas isolé. Il peut compter sur le soutien d'autres parlementaires qui partagent ses vues, à l'instar de Yariv Levin (Likoud) et de Michael Ben Ari, issu d'Ichoud Leumi ("union nationale", parti nationaliste d'extrême droite). Aux yeux de ces responsables politiques, l'immigration illégale est clairement assimilable à une menace identitaire qu'il convient de juguler sans tarder. Et cela alors qu'elle ne représenterait qu'à peine 1 % de la population totale, estimée à 7,88 millions d'habitants.

"HISTOIRES PERSONNELLES DRAMATIQUES"

Pris entre deux feux, le premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui a dit "comprendre la douleur des résidents du sud de Tel-Aviv", s'est efforcé de faire bonne mesure. Tout en mettant en garde contre un nombre trop élevé d'étrangers, "ce qui inonderait Israël et, dans une très large mesure, annihilerait son image d'Etat juif et démocratique", il a promis de "résoudre le problème de l'infiltration d'une manière responsable". Honorera-t-il cet engagement ? Mme Darmoni-Charbit ne cache pas son scepticisme. "Cela fait trois ans que, pratiquement toutes les semaines, nous alertons la Knesset sur ce qui se passe. Pourtant, jusqu'ici, rien n'a été fait", regrette-t-elle, fustigeant l'attitude velléitaire du gouvernement. "Il va y avoir une pression grandissante de la population pour que le gouvernement agisse. Surtout que, dans la foulée des événements de la semaine dernière, les maires de six grandes villes - Tel-Aviv, Ashdod, Ashkelon, Bnei Brak, Eilat et Petah Tikva - ont signé une pétition pour demander que les immigrés illégaux soient expulsés ou mis dans des camps", pronostique de son côté M. Cohen.

Dans son rapport annuel sur les droits de l'homme, publié jeudi 24 mai, le département d'Etat américain a déploré la façon "inadéquate" dont Israël traitait les demandeurs d'asile africains. Une réprobation sans conséquences, mais d'autant plus paradoxale que le pays est partie à la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. En cause également, l'usage du terme "infiltré", connoté négativement, tout comme la relation de cause à effet - pointée à l'envi par certains représentants de l'Etat - entre immigration illégale et maladie, terrorisme ou délinquance. Pourtant, selon les données fournies par la police à la Knesset, le taux de criminalité dans l'ensemble de la population israélienne était de 4,99 % en 2010, soit plus de deux fois supérieur à celui constaté parmi les Africains vivant dans le pays (2,04 %).

Conscient que la porosité du Sinaï favorise la venue de clandestins - lesquels sont souvent exploités sans compassion par des passeurs bédouins qui peuvent leur réclamer entre 350 et 7 000 dollars (entre 280 et 5 600 euros) selon leur nationalité -, le gouvernement israélien a entrepris d'accélérer l'installation d'une barrière de sécurité de 240 kilomètres à la frontière avec l'Egypte. L'ouvrage devrait être achevé à la fin de l'année. Parallèlement, un centre de détention est en cours de construction dans le désert du Néguev - le plus grand du monde, capable d'accueillir à terme jusqu'à 11 000 immigrés illégaux.

Il est toutefois peu probable de voir le flot de clandestins se tarir à brève échéance car Israël est l'un des rares Etats développés accessibles par voie terrestre. Ce qui, prophétise Myriam Darmoni-Charbit, ne peut qu'aboutir à une aggravation de la situation. Et de conclure, amère : "Auparavant, à l'association, nous recevions entre 30 et 40 personnes par jour. Aujourd'hui, il nous arrive parfois d'en accueillir 150, des Erythréens et des Darfouris en majorité, avec des histoires personnelles souvent dramatiques. Des personnes qui vivent tenaillées par la peur : celle d'être molestées."

31/5/2012, Aymeric Janier

Source : Le Monde

Discret, mais présent sur tous les continents, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) prend en charge, depuis 1951 , les millions de réfugiés, apatrides et déplacés que causent les guerres ou les catastrophes naturelles. En 2011 , ce sont la situation en Libye et les tensions dans la Corne de l'Afrique, avec leurs cortèges de populations . Le Monde diplomatique y a consacré un dossier…Consulter

En voyage aux côtés de Maroc Export pour la 6e Caravane de l'organisme public, Abdellatif Maâzouz, Ministre délégué chargé des MRE, a affirmé que le Maroc avait dépensé l'année dernière 24 MDH pour le rapatriement des MRE décédés à l'étranger...Suite

Une nouvelle circulaire sur "l'accès au marché du travail des diplômés étrangers", publiée mardi, confirme l'abrogation de la très controversée circulaire Guéant, et assouplit légèrement les règles de leur séjour en France à la fin de leurs études.

La circulaire, qui a été rédigée à l'issue d'une collaboration entre les ministères de l'Intérieur, du Travail, et celui de l'Enseignement supérieur et de la recherche, abroge la circulaire Guéant du 31 mai 2011 et la circulaire complémentaire du 12 janvier 2012, "conformément aux engagements du Président de la République", selon la nouvelle circulaire adressée aux préfets.
Il est notamment demandé aux préfets de "réexaminer prioritairement les dossiers déposés depuis le 1er juin 2011" et de "délivrer aux intéressés une autorisation provisoire de séjour de six mois, non renouvelable, avec autorisation de travail, ou, pour ceux qui ont une promesse d'embauche, un récépissé avec autorisation de travail durant l'instruction de leur dossier".

Après la publication de la circulaire Guéant, du nom de l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'avaient pas pu obtenir un changement de statut d'étudiant à salarié.

Les employeurs avaient dû renoncer à les embaucher et plusieurs étudiants s'étaient retrouvés en situation irrégulière, sous la menace d'une reconduite à la frontière.

Durant la campagne présidentielle ce texte avait été critiqué par l'équipe du candidat socialiste François Hollande, élu président le 6 mai.

Le nouveau texte est le fruit d'une concertation avec les organisations étudiantes, la Conférence des grandes écoles et la Conférence des présidents d'université.

05 juin 2012

Source : AFP

La 4-ème édition du Festival culturel marocain de Toulouse (sud de la France) se tiendra du 29 juin au 1er juillet sous le signe: le "Patrimoine du Sahara entre arts et traditions", a-t-on appris auprès des organisateurs.

La manifestation, qui avait mis la région de l'Oriental à l'honneur l'année dernière, a su s'imposer comme "un évènement culturel toulousain par excellence", destiné à mettre en lumière la richesse du patrimoine marocain, assure le comité du pilotage du festival.

Cet événement vient d'ailleurs d'être distingué au niveau local du premier Prix dans la catégorie des festivals de Toulouse et région, précisent les membres du comité constitué de diverses associations en coordination avec le Consulat général du Maroc à Toulouse et en partenariat avec la Mairie de la ville, le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et l'Agence de développement des provinces du Sud.

"Ce festival est un grand rendez-vous de culture authentique, un immense moment de plaisir, de partage et d'amitié. Les trois jours se voudront un voyage au coeur d'une civilisation riche et ouverte sur le monde", affirme le Consul général du Maroc à Toulouse, M. Abdellah Bidoud, dans un communiqué.

Pour cette édition, le festival promet de très riches ateliers, naviguant entre conférences, ouvrages autour du Sahara, mémoire, contes pour enfants, artisanat, mariages et traditions vestimentaires et culinaires, musique, calligraphie et langue arabe, arts plastiques, ainsi que plein d'autres surprises qui attendent les festivaliers.

Plus de quarante associations participeront au festival dans le cadre de l'oasis des associations. Cet espace dédié au tissu associatif local actif dans les domaines culturel, pédagogique, humanitaire, écologique et de développement durable, de prévention et de soutien aux personnes en situation vulnérable, se veut une "expression de l'élan de solidarité et d'amitié entre les peuples français et marocain".

L'année dernière, le festival a attiré sur trois jours quelque 70.000 visiteurs venus de Toulouse et de sa région.(MAP).

06 juin 2012

Source : MAP

Les forums "Careers in Morocco" et l'association "Maroc entrepreneurs" ont signé, le 31 mai à Paris, un partenariat stratégique visant à promouvoir la création d'entreprise au Maroc auprès des compétences marocaines en France et en Europe.

Le partenariat, d'une durée de trois ans, portera sur "la mise en place de plusieurs actions afin de combiner les ressources, les synergies et les compétences pour promouvoir la culture entrepreneuriale au Maroc auprès des porteurs de projets", parmi les étudiants, les diplômés et les professionnels marocains résidant en France et en Europe, indique un communiqué de "Careers in Morocco".

Les forums "Careers in Morocco" sont des événements organisés à Paris, Montréal et Londres dédiés aux compétences marocaines du monde. Ils se veulent une plate-forme de rapprochement du milieu professionnel, des acteurs économiques et des compétences marocaines du monde.

"Maroc entrepreneurs" est une association à but non lucratif, qui ambitionne de contribuer au développement économique du Maroc à travers trois principaux leviers: encourager les Marocains résidant à l'étranger (MRE) et les personnes fortement attachées au Maroc à créer leur entreprise au Royaume, faire découvrir l'univers de la création d'entreprise et l'actualité socioéconomique du pays et établir une synergie entre les entreprises basées au Maroc et les compétences marocaines vivant à l'étranger.

05 juin 2012

Source : MAP

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