jeudi 28 novembre 2024 00:35

La France a accueilli en 2010-2011 près de 285 000 étudiants étrangers, qui représentent 12 % des étudiants et 41 % des doctorants, venus surtout du Maroc et de Chine, selon une étude de Campus France. La France, qui occupait la 3 e place depuis 2006 des pays qui accueillent le plus d’étudiants étrangers, est passée en 4 e position en 2009. Le premier contingent est celui des Marocains (10,9 % en 2009), mais leur nombre a diminué de plus de 9 % entre 2005 et 2009. Ils sont talonnés par les étudiants de Chine (9,5 %) dont la part a progressé de près de 65 % en cinq ans. Arrivent ensuite les étudiants d’Algérie (7,7 % du total, -13,8 %), et de Tunisie (4,5 % du total, +14,6 %), selon l’étude publiée en octobre 2011. La France est le 7 e pays d’accueil des étudiants asiatiques et c’est l’un de ceux où cette croissance est la plus forte. La part des étudiants du Vietnam (2,3 % du total) a fortement progressé, de 55,4 %, entre 2005 et 2009. Sur les 284 659 étudiants étrangers accueillis en 2010-2011, 77 % étaient inscrits en université, en hausse de 5 % en cinq ans. Depuis 2006, le nombre des étudiants étrangers en master a augmenté de 10 %, ceux en doctorat de 5 %, alors que le nombre d’étudiants en licence reste stable. Selon une étude du Secrétariat général de l’immigration publiée en janvier, la France compte 6,24 millions de « très diplômés » (masters, grandes écoles et doctorat), dont 710 000 « immigrés ». Les pays d’origine les plus représentés sont l’Algérie et le Maroc (66 000 chacun) et la Tunisie (26 000). Entre ces trois pays du Maghreb, s’intercalent le Royaume-Uni (40 000) et l’Allemagne (30 000). En France, 41,3 % des doctorants sont étrangers. Sur l’ensemble des étudiants entrés en France en 2002, un tiers y est toujours présent.

6/6/2012

Source : JSL

Le Parti socialiste arrive largement en tête au premier tour des élections législatives françaises auprès des Français de l'étranger. Pouria Amirshahi, le candidat socialiste de la circonscription Maghreb-Afrique du Nord, frôle même la majorité...Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise le 7 juin 2012, à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, un séminaire sur le thème « Les Marocain-e-s en Espagne et en Italie : Les défis de la crise ».

Les futurs bacheliers qui avaient prévu de partir étudier au Canada devront-ils changer leur projet en raison de la hausse des frais de scolarité, à la rentrée prochaine? L'annonce du gouvernement canadien a été aussitôt suivie d' une importante mobilisation des étudiants dans les rues de Montréal, au Québec...Suite

Ce qui se passe à Oujda et Nador présage-t-il une nouvelle politique envers les immigrés subsahariens dans notre pays ? il y a quelques jours déjà, des campagnes avaient ciblé dans plusieurs villes marocaines, dont Rabat, Fès, Tétouan, Nador, Oujda ... des groupes de cette catégorie d'immigrés...Suite

A la veille des élections, les associations favorables au droit de vote des étrangers rappellent que seule une forte majorité à gauche permettra au Parlement de faire passer cette mesure promise par François Hollande.

Le gouvernement tiendra sa promesse sur le droit de vote des étrangers. Ce sera fait avant les municipales de 2014, assure-t-on au cabinet de Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur. Pour autant, cette mesure, dont Robert Badinter comparait récemment la portée symbolique à celle de l'abolition de la peine de mort, demeure étroitement suspendue au score de la gauche aux législatives. Accorder le droit de vote aux étrangers non-communautaires aux élections locales ne peut se faire sans une modification de la Constitution et nécessite donc une approbation par les deux tiers du Parlement (sénateurs et députés). La majorité sénatoriale étant courte, il faudra qu'elle soit large à l'Assemblée nationale pour éviter d'avoir à faire passer la mesure par voie référendaire, une voie politiquement risquée sur ce sujet.

Alors que l'UMP agite cette promesse comme une «menace pour la souveraineté nationale», le PS n'a pas souhaité en faire un thème de campagne pour les législatives. Alors, à quelques jours du premier tour, les associations, élus et militants favorables à ce droit de vote lancent une piqûre de rappel et tentent de mobiliser les électeurs autour de cette question. C'est le cas du collectif Votation citoyenne qui appelle «à porter la question du droit de vote et d'éligibilité des résidents étrangers extracommunautaires dans les débats publics». Le collectif tente d'interpeller les candidats «pour qu’ils inscrivent cette revendication dans leurs programmes des législatives 2012».

Ce droit de vote permettrait aux étrangers de voter aux élections locales mais également d'être éligibles. Ils ne pourraient cependant pas avoir de fonctions exécutives (être adjoint dans un conseil municipal, par exemple), ni participer à l'élection des sénateurs. Ce droit est particulièrement attendu dans les villes de banlieues populaires où les résidents étrangers représentent une part importante de la population.

4/6/2012, Par ALICE GÉRAUD

Source : Libération.fr

Les ministres de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur ont rendu publique hier la nouvelle circulaire sur le séjour des étudiants étrangers, dont la rédaction se veut libérale et la plus ouverte possible. Une bonne part des revendications étudiantes et universitaires ont été entendues.

La circulaire Guéant abrogée, restait à se mettre d'accord sur la rédaction d'un nouveau texte sur les étudiants étrangers. Le document, qui a été envoyé aux principaux interlocuteurs du gouvernement sur ce dossier (Conférence des grandes écoles, Conférence des présidents d'université, syndicats étudiants) ainsi qu'à toutes les préfectures de l'Hexagone, devrait, celui-là, faire consensus. Il prend le contre-pied de l'ancien texte, même si des questions importantes - qui nécessiteraient une loi -demeurent en suspens.

Les jeunes diplômés dont les dossiers étaient restés en souffrance depuis juin 2011 ont reçu l'assurance de bénéficier automatiquement d'une autorisation provisoire de séjour (APS) d'une durée de six mois, non renouvelable. La nouvelle circulaire rend d'ailleurs plus facile l'obtention de cette autorisation spécifique aux jeunes diplômés (l'attestation de réussite aux examens n'est plus nécessaire lors du dépôt de la demande d'APS et une promesse d'embauche suffit pour obtenir l'autorisation, sous réserve que l'obtention du diplôme soit validée ensuite). L'APS (réservée aux étudiants de niveau master) présente un avantage : la situation de l'emploi ne lui est pas opposable. En revanche, sa durée (six mois) est jugée trop courte par la plupart des employeurs qui lui préfèrent une autorisation de séjour relevant du droit commun (un an renouvelable).

Nombre d'étudiants en master, auxquels sont faites des propositions d'embauche avant même l'obtention de leur diplôme, préfèrent eux aussi bénéficier directement d'un titre de séjour salarié. La circulaire rappelle très clairement que cette procédure est tout à fait valable, sous réserve que l'offre de l'emploi n'ait pas été satisfaite par un Français après trois semaines de publication.

Dossiers examinés en deux mois

Dans ce nouveau texte, les ministres de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur s'engagent sur une durée d'examen des dossiers plafonnée à deux mois. Enfin, dans le cas de dispositions plus favorables que celles prévues par la loi, notamment par des accords bilatéraux liant la France à certains pays étrangers, ce sont ces accords qui doivent s'appliquer en priorité.

Avec ces nouvelles dispositions, le nombre d'étudiants étrangers hors Union européenne accueillis chaque année en France devrait poursuivre sa hausse. Pour mémoire, ils étaient près de 66.000 en 2011 contre 45.000 en 2005.

5/6/2012, MARIE BELLAN

Source : Les Echos

La Région wallonne et la Région de Bruxelles-Capitale devraient proposer un décret sur le parcours d'intégration d'ici la fin de l'année. Cependant en Wallonie, il ne devrait pas comporter de caractère obligatoire, rapportent ce mardi L'Avenir et Le Soir.

La ministre wallonne de l'Intégration Eliane Tillieux devrait proposer un décret sur le parcours d'intégration avant la fin de cette année. Il ne devrait pas comporter de caractère obligatoire, peut-on lire mardi dans L'Avenir et Le Soir. La Région de Bruxelles-Capitale annonce aussi son intention de légiférer en la matière d'ici la fin de l'année.

Toute personne installée en Belgique sans titre de séjour depuis plus de trois ans

Le parcours d'intégration concernera toute personne étrangère installée durablement en Belgique sans disposer de titre de séjour depuis plus de 3 ans. Le décret s'appuiera sur ce qui existe déjà en matière d'intégration au travers des différentes structures publiques et associatives.

En quoi consistera ce parcours?

Le parcours d'intégration comportera trois axes. Le premier concernera l'accueil. Des guichets uniques locaux accompagneront ainsi les primo-arrivants, où l'on tirera un bilan des connaissances (langue, diplôme, etc) et où un programme adapté devrait orienter les personnes vers des cours et des formations. Les étrangers signeraient un contrat qui leur garantirait un suivi personnalisé. En contrepartie, ils devront s'engager à suivre les cours nécessaires à leur intégration.

Le second axe tournera autour des cours sur la société wallonne, la citoyenneté et les valeurs belges mais aussi des cours de langue.

Enfin, le troisième axe mettra l'accent sur l'insertion socio-professionnelle.

Jusqu'à présent, le projet de Mme Tillieux ne comporte pas le caractère obligatoire du parcours d'intégration, ni d'éventuelles sanctions. Selon Le Soir, la Région de Bruxelles-Capitale prépare également une ordonnance "pour la fin de l'année ou, au plus tard, au début de l'année prochaine". Le texte devrait être assez proche de celui du décret wallon, avec trois étapes: un guichet unique, un module de citoyenneté et des formations qualifiantes.

05 Juin 2012

Source : RTL.be

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