La droite grecque a mis le cap à droite toute, recyclant cadres et thèmes de l’extrême droite, pour tenter de s’imposer sur la gauche radicale aux élections législatives cruciales du 17 juin.
“La Grèce a accepté l’invasion des immigrants illégaux. On va stopper cela”, a lancé le patron de la Nouvelle Démocratie (ND), Antonis Samaras, présentant son programme sur la sécurité et l’immigration.
“Reconquête des villes”, “centres de rétention pour les sans papiers”, et lutte tous azimuts contre le crime, il a promis un tour de vis s’il remportait le scrutin, pour lequel les sondages non publiés qui circulent sous le manteau semblent lui donner une très légère avance sur son rival de gauche radicale Alexis Tsipras.
“Il y a une masse d‘émigrés, ils sont un million et demi qui n’ont pas de travail, qui n’ont rien à faire ici”, a-t-il dit à l’AFP, affirmant “compter sur la solidarité de l’Europe” pour mieux boucler les frontières et expulser les indésirables.
Car si la ND se présente comme libérale, pro-européenne et pro-euro, non sans ambiguïtés, la ligne est clairement dure sur la nation, l’immigration ou les moeurs.
A 61 ans, Antonis Samaras a repris en 2009 les rênes de la ND alors qu’il avait, selon ses détracteurs, trahi ce parti il y a 20 ans sur la question, toujours non réglée, du nom de l’ex-république yougoslave de Macédoine.
Surf sur le nationalisme
Toujours surfant sur le nationalisme, une vague de fond en Grèce, il jongle avec d’autres thèmes populistes pour opérer la jonction avec une partie de l’extrême-droite.
“Du centre-droit, il a fait glisser le parti vers la droite pure et dure”, dit à l’AFP le politique Ilias Nicolacopoulos, relevant que ce mouvement est peu perçu dans les cercles européens qui ne veulent voir que l’europhilie de M. Samaras.
Le champ politique, avec la crise et l’austérité, est tiraillé vers les extrêmes. A la droite de l’extrême-droite, un parti néonazi “Chryssi Avghi”, l’Aube dorée, s’est arrogé 21 députés, avec près de 7% des votes lors du scrutin inconclusif du 6 mai.
“L’heure de la peur a sonné”, avait alors clamé Chryssi Avghi. Ses nervis traduisent en pratique par le tabassage d’immigrés. Près de la moitié des policiers auraient voté pour lui, selon l’hebdodamaire de centre-gauche To Vima.
Mais la violence de Chryssi Avghi, dont le porte-parole a agressé la semaine passée deux élues de gauche lors d’un débat télévisé, tend à masquer une droitisation générale d’une droite fragmentée en plusieurs formations.
“Ces discours antimusulmans, antisémites, xénophobes qui irriguent toute la société sont insupportables” déplore auprès de l’AFP Sabi Mionis, qui se souvient encore de ses bagarres d‘étudiant juif avec les nostalgiques de la junte des colonels (1967-74).
“Hors de question de parler avec des néonazis”
La tentation de la ND de chasser sur les terres extrémistes a été illustrée par le patron de la campagne conservatrice dans le nord de la Grèce, Panagiotis Psomiadis.
L’ex-préfet de Salonique s’est prévalu dimanche d’une “fraternité” des partis de droite, citant même Chryssi Avghi selon ses adversaires, ce qu’il a imputé à un détournement de ses propos.
Makis Voridis a franchi le pas en février dernier vers la ND en désertant le parti d’extrême-droite Laos dont il était un pilier. Il venait d‘être nommé ministre des Transports dans le cabinet d’union nationale formé fin 2011.
“Avec Samaras, c’est clair, net, correct”, affirme à l’AFP cet ancien député européen, qui revendique son amitié avec Jean-Marie Le Pen, le fondateur du parti français d’extrême-droite, le Front National.
Pour lui, qui se définit comme “un libéral-national” pro-européen, “très conservateur” sur les moeurs, la ND “écoute enfin ce que disait la société et affronte les grands problèmes, immigration et sécurité”.
“Samaras est très courageux en disant qu’il faut reconquérir les villes”, estime l’avocat de 48 ans, redouté par le camp libéral de la ND, qui le soupçonne de vouloir conquérir le pouvoir au sein du parti.
“Avec la crise, tout le paysage politique a changé: il y a eu une renaissance à droite et l‘émergence de l’extrême-gauche avec le Syriza d’Alexis Tsipras”, dit-il.
Il exclut toutefois Chryssi Avghi du regroupement à droite qu’il ambitionne.
“Hors de question de parler avec ces néonazis”, souligne cet homme politique, pourtant issu du même moule extrémiste dans les années 80.
14/06/2012
Source : Euronews/AFP
Lundi, le centre interculturel franco maghrébin, association basée à Chalon, organisait une formation juridique intitulée “Droits des migrants en matière d’entrée et de séjour”. Cette formation qui s’est déroulée sur une journée, était animée par Omar Gasmi, un avocat spécialiste du droit des étrangers et était ouverte à tous, mais plus particulièrement aux professionnels des secteurs médico-sociaux, de l’éducation et des administrations publiques. L’objectif était de faire connaître les grandes lignes du droit des étrangers afin de diriger au mieux chaque personne en difficulté. Maître Omar Gasmi a donc pris le temps d’expliquer en détail les différentes mesures, tout en répondant clairement aux questions. Ont donc été abordés, entre autre, l’historique du droit des étrangers, ses différentes branches, les modalités d’entrée en France, les différents statuts dont relèvent les étrangers ou les différentes catégories d’immigration. C’est la deuxième fois qu’un tel projet a lieu grâce au soutien financier du Fonds européen d’intégration. Un cycle de formations est donc mis en place avec différents thèmes abordés, le prochain se déroulera en septembre et traitera de la parentalité.
14/6/2012
Source : JOL
La fonction intégratrice du travail, notamment pour les immigrés et leurs descendants directs, est devenue incertaine dans notre économie de sous-emploi marquée par la désindustrialisation. Alors que l'immigration avait pour principal motif le travail industriel pendant les "trente glorieuses", tel n'est plus le cas depuis 1974 avec sa suspension et son remplacement par une immigration familiale. L'industrie française dans le même temps a perdu 36% de ses effectifs depuis 30 ans. Consulter le rapport
Une étude du Forum euroméditerranéen des instituts de sciences économiques (FEMISE) fait apparaître les bienfaits de l’immigration économique sur le PIB mondial. Les économistes du FEMISE estiment à 56 millions de dollars US la hausse du PIB mondial, selon econostrum.info qui a reçu une copie du rapport, qui ajoute que “la libéralisation du travail dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord a un réel impact à l’échelle macroéconomique“.
Le rapport rappelle que “depuis la fin de la Seconde Guerre, l’immigration est un véritable phénomène, relancé depuis deux ans par le printemps arabe. Ces derniers mois, les Syriens ont fui massivement leur pays pour gagner la Tunisie. Les jeunes diplômés égyptiens ont quitté aussi leur terre natale, non pas pour fuir la répression, mais tout simplement parce que leur formation est en inadéquation avec le marché du travail“.
Mais le plus intéressant, c’est que cette étude bat en brèche certaines idées reçues. Au prime abord, les experts du FEMISE “mettent en lumière la nécessité pour les populations européennes, vieillissantes, de trouver les moyens de maintenir leur niveau de main-d’œuvre“. Ensuite, contrairement à certaines propagandes électoralistes, l’étude montre qu’“une hausse de 1% du nombre d’immigrés n’a qu’un faible impact sur les populations nationales, avec une diminution de leurs salaires de 0,1%“, et que “l’impact des immigrés sur le taux de chômage des pays hôtes est quasi nul“. Cela mettrait en boule les gens du Front National (France).
Par contre, le rapport souligne que “l’immigration influe positivement sur la productivité du pays d’accueil. Elle constitue un facteur de croissance. Les pays d’origine de ces migrants bénéficient pour leur part des transferts de fonds“.
Les analystes du FEMISE prennent l’exemple de la France qui a accueilli, au lendemain de l’indépendance, plusieurs ouvriers du Maghreb venus travailler, essentiellement dans le BTP. Du reste, avec son statut d’ancienne colonie, ayant engendré une proximité culturelle, les immigrants d’Afrique du Nord représentent 63% des étrangers en France.
Seulement voilà, on cherchera en vain cet “Eldorado aux portes de la Méditerranée“. Et l’étude de souligner: “Trouver un emploi n’est pas évident en particulier chez les ouvriers qui émigrent vers la France, l’Italie mais aussi en Finlande. Les migrants occupent généralement les emplois refusés par les nationaux“.
Le taux de chômage chez les ressortissants immigrés est supérieur aux nationaux en particulier s’agissant de la main-d'œuvre non qualifiée. La situation est particulièrement délicate en Belgique, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suède où le taux de chômage est supérieur de 3,5 points aux nationaux. À l’inverse, les conditions d’emploi en Hongrie, en Grèce, en Irlande et au Portugal s’avèrent être plus favorables pour les étrangers.
C’était bon à savoir !
Source : wcm
Cela faisait près de vingt ans que le Haut Conseil à l'intégration (HCI) n'avait pas rédigé de rapport sur les immigrés et le marché du travail. Or quel meilleur facteur d'intégration que le fait d'avoir un emploi ? Le HCI a réparé cette lacune en rédigeant un document d'une centaine de pages, remis au Premier ministre mardi, et dont « Les Echos » ont pu consulter le contenu.
Quelques idées reçues
Les chiffres réunis dans le rapport permettent de confirmer certaines réalités mais aussi de battre en brèche quelques idées reçues. Si le taux de chômage des immigrés issus des pays tiers à l'Union européenne est bien deux fois supérieur à celui des Français nés de parents français (20,2 % pour les premiers, 8,7 % pour les seconds), il est étonnant, et même inquiétant, de remarquer que le taux de chômage des descendants d'immigrés non européens est lui, encore plus élevé (24,2 %).
Les primo-arrivants (immigrés présents depuis moins de cinq ans sur le territoire) ne sont donc pas forcément ceux qui ont le plus de difficultés à s'insérer sur le marché du travail, en tout cas pour les hommes.
Les chiffres des taux d'activité sont à cet égard parlants. Pour les hommes, les taux d'activité sont systématiquement plus élevés chez les immigrés hors Union européenne que chez les Français de souche. La situation est bien différente pour les femmes. A l'exception des femmes issues d'Afrique subsaharienne, toutes les autres immigrées hors UE sont en dessous du taux d'activité des Françaises. Les immigrées hors UE ne sont que 53,5 % à être actives.
Privilégier des formations très pratiques
Pour le Haut Conseil à l'intégration, ce constat est la preuve que les efforts des pouvoirs publics en termes d'intégration sur le marché de l'emploi doivent se concentrer sur les flux issus de l'immigration familiale, composés majoritairement de femmes peu diplômées venant rejoindre leur mari en France. « L'immigration familiale est aussi une immigration de travail où les besoins en formation sont considérables, ne serait-ce que sur l'apprentissage du français, qui est indispensable pour trouver un emploi », estime Suzel Anstett, chargée des études au HCI.
A cet égard, le rapport est très critique sur les effets du contrat d'accueil et d'intégration (CAI) que chaque immigré entrant sur le territoire pour une durée d'un an au moins est désormais obligé de signer. Un bilan de compétences lui est associé gratuitement, mais d'une durée de trois heures seulement, et non reconnu par Pôle emploi.
« C'est un dispositif qui doublonne inutilement avec le droit commun. C'est de l'argent gâché », regrette Benoît Normand, secrétaire général du HCI, qui préconise plutôt de le remplacer par des formations courtes pour apprendre à rédiger un CV ou à conduire un entretien. Et invite les branches professionnelles les plus concernées par l'emploi d'immigrés (propreté, construction, restauration) à développer davantage de modules de formation très pratiques de mises en situation.
Chiffres clefs
* La France compte 2,6 millions d'immigrés actifs, dont les deux-tiers sont originaires de pays non-européens.* 188.000 immigrés sont entrés légalement sur le territoire en 2010.* L'immigration professionnelle représente un peu moins de 20.000 entrées par an, contre plus de 80.000 pour l'immigration familiale.* 60.000 étudiants étrangers ont été accueillis en 2010.* 20% de la population française est composée d'immigrés ou d'enfants ayant au moins un parent direct immigré.
13/6/2012, MARIE BELLAN
Source : Les Echos
Avec 220 millions de migrants internationaux, toutes catégories confondues, dans un monde de 7 milliards d’habitants, soit 3% de la population mondiale, le phénomène migratoire a pourtant atteint toute la planète, et est devenu l’une des questions majeures de la scène internationale.
La mondialisation a accru les moyens de transport, facilité l’économie du passage, donné à voir à travers les media les modes de vie des pays riches, encouragé les transferts de fonds (350 milliards de dollars en 2010), densifié les réseaux transnationaux économiques, culturels, matrimoniaux et religieux tandis que la généralisation de la détention de passeports créait un droit de sortie d’États auparavant verrouillés de l’intérieur. Des populations en nombre croissant refusent le déterminisme consistant à rester assignées à des pays qu’elles considèrent sans avenir, empruntant la « porte de service » quand l’entrée principale est close dans les pays d’accueil. Le rapport du programme des Nations Unies pour le développement de 2009 concluait que les migrations sont un facteur essentiel du développement humain, mais les deux tiers de la population de la planète ne peuvent circuler librement.
Hiérarchie des droits à la mobilité
Partout la mobilité est valorisée mais les migrations sont souvent redoutées, contrôlées et réprimées et ceux qui bougent ont globalement moins de droits que ceux qui sont sédentaires. Plus encore, une hiérarchie des droits à la mobilité se dessine, en fonction des diplômes, compétences et talents, des ressources, de l’information, des réseaux transnationaux ou des zones de provenance. Les plus dotés peuvent circuler tandis que les moins dotés sont condamnés à se contenter du lieu où le hasard les a fait naître ou à emprunter les filières de l’immigration clandestine. La démocratisation du passage des frontières n’est pas encore à l’ordre du jour dans un monde où tout circule de plus en plus librement, sauf les hommes. Au regard des grands déséquilibres de la planète, ces migrations ne sont pas massives : il ne s’agit ni de conquête ni d’invasion mais plutôt d’un mouvement lent et continu relativement peu sensible aux politiques dissuasives mises en place, avec un coût de la maîtrise des frontières devenu croissant économiquement et politiquement pour les pays d’immigration.
Pays de départ et pays d’accueil
Les migrations internationales sont particulièrement intenses le long des grandes fractures du monde, économiques, politiques, géographiques ou environnementales : la Méditerranée, la frontière américano-mexicaine, russo-chinoise, l’extrémité de la nouvelle Europe et quelques autres points du globe sont devenus des lieux de passage empruntés mais aussi périlleux. D’anciens pays de départ sont devenus des pays d’accueil : c’est le cas de l’Europe du sud et aujourd’hui du Mexique, du Maroc, de la Turquie qui restent aussi des pays de départ et de transit. D’anciens pays d’accueil deviennent des pays de départ : c’est le cas des certains pays d’Amérique latine comme l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay, le Chili dont les ressortissants d’origine japonaise, espagnole ou italienne reviennent parfois aux pays d’origine. Mais ils redeviennent des pays d’accueil pour les Européens désenchantés par la crise. En Asie du Sud-Est, certains pays sont tantôt pays de départ ou d’accueil en fonction de la fluctuation des situations économiques : c’est le cas de la Thaïlande et de la Malaisie qui sont tour à tour l’un ou l’autre. D’autres comme le Japon, Taï Wan, la Corée du Sud, ne sont que des pays d’accueil face à des pays de départ comme la Chine, le Pakistan, les Philippines, l’Indonésie, le Sri Lanka. Mais les pays émergents attirent aussi : Chine, Inde, Brésil, Turquie attirent une migration qualifiée d’entrepreneurs à la recherche de nouveaux marchés. Mondialisées, ces migrations sont aussi régionalisées : la plupart des migrants aux États-Unis proviennent aujourd’hui d’Amérique latine, l’essentiel des migrations en Europe est originaire de la rive sud de la méditerranée, la Russie attire une migration venant surtout de l’ex-URSS, l’Asie du Sud-Est et l’Australie sont alimentées par une migration asiatique tandis que l’Afrique est en proie à un vaste mouvement de mouvements internes au continent, vers le Maghreb et l’Afrique du sud, ou le Golfe. Il y a aujourd’hui autant de migrations sud-sud que de migrations sud-nord.
Ce brouillage des situations concerne aussi les migrants eux-mêmes, tantôt touristes, migrants économiques, membres du regroupement familial, étudiants ou demandeurs d’asile. Les phénomènes de double nationalité et d’allégeances multiples se développent. Le vieillissement qui frappe l’Europe, la Russie et le Japon, la transition démographique qui caractérise le Maghreb et, plus largement, le monde arabe et l’Amérique latine et demain la Chine inscrit aussi cette réalité dans le moyen et le long terme. Des pénuries de main-d’œuvre dans les secteurs qualifiés et non qualifiés ont conduit à la reprise de l’immigration de travail dans des régions comme l’Europe qui croyaient, il y a trente ans, à la fin des migrations. Les bouleversements environnementaux de la planète (réchauffement climatique, sécheresse, appauvrissement des sols, catastrophes naturelles) et les crises politiques sont aussi porteurs de nouveaux déplacements de population. Beaucoup de régions du monde entrées dans une phase de transition sont devenues des régions de migration et connaissent une urbanisation, une scolarisation et un bouleversement rapides. C’est le cas du continent africain qui atteindra deux milliards d’habitants à la fin du vingt et unième siècle, passant d’une population à 70% rurale à une population à 70% urbaine, de l’Inde (1,6 milliards d’habitants entre 2030 et 2050), de la Chine (un milliard et dont la population commencera à vieillir du fait de la politique de l’enfant unique) et de quelques autres nouveaux géants mondiaux (Indonésie, Brésil, Pakistan, Nigéria). Les migrations accélèrent le développement comme le développement accélère les migrations.
Parmi les facteurs qui expliquent la forte hausse des migrations, figurent les progrès de l’information, l’économie du passage, le développement de liens transnationaux, l’urbanisation de la planète, la généralisation de la délivrance des passeports, la demande d’asile et la persistance des grandes zones de fracture économique et démographique du monde.
12 Juin 2012, Nicolas DUTENT
Source : Médiapart
L'Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) et l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) au Maroc organisent, le 14 juin à Rabat, un séminaire sur le thème "Maroc-Espagne-immigration : Regards croisés".
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du Protocole administratif de coopération signé entre les deux parties et qui a pour principal objectif de contribuer à une meilleure connaissance mutuelle entre le Maroc et l'Espagne par le renforcement du système de communication et d'information, indique un communiqué des organisateurs.
Elle vise, en outre, à construire des espaces de rencontres entre les journalistes marocains et espagnols.
Ce séminaire, qui rassemblera des experts et professionnels marocains et espagnols, constituera une opportunité pour approfondir la réflexion sur la thématique de l'immigration entre les deux pays, débattre des approches des uns et des autres et appréhender l'image que projettent les médias autour de cette question. Le séminaire est organisé sous forme de panels qui soumettront à débat des thèmes intéressant la question de l'immigration vue des deux côtés du Détroit, les flux migratoires dans le contexte de la crise économique, la régulation des flux migratoires et l'immigration dans les médias.
12 juin 2012
Source : MAP