jeudi 28 novembre 2024 00:24

La fashion designer Fadila El Gadi vient d'ouvrir son showroom dans l'un des plus prestigieux quartiers parisiens. Elle y expose des collections contemporaines, portant toutes un cachet marocain reconnaissable entre mille. Rencontre avec une styliste qui a su imposer sa signature dans le milieu de la haute couture…Suite

Les Européens sont divisés sur la question de l'immigration économique, selon un sondage Eurobaromètre présenté vendredi par la Commission européenne. Une petite moitié (42%) pensent que l'UE devrait encourager la migration de la main-d'oeuvre en provenance de pays tiers, tandis que 46% n'y sont pas favorables.

Ils sont par contre très majoritairement favorables (80%) à l'accueil de personnes persécutées dans leur pays d'origine pour des raisons raciales, religieuses ou de nationalité. Les Belges se montrent globalement un peu moins favorables à l'immigration que la moyenne européenne: 57% sont opposés à l'immigration économique, tandis que 38% y sont favorables. En matière d'asile, 73% sont favorables à l'accueil de personnes en quête de protection internationale. Ces données, récoltées fin 2011, ont été dévoilées vendredi par la Commission européenne, accompagnées d'un rapport sur la situation de l'immigration et de l'asile en Europe. Le rapport montre notamment que l'UE compte actuellement 20,2 millions de ressortissants de pays tiers (légaux), soit environ 4% de sa population totale - et 9,4 % de la population de migrants à travers le monde. En matière d'asile, les États membres ont enregistré en 2011 un peu moins de 302 000 demandes, soit une hausse de 16,2 % par rapport à 2010. Ces chiffres restent toutefois très inférieurs au pic de 425.000 demandes enregistrées en 2001.

01 Juin 2012

Source : RTI.be/Belga

Le rapatriement de 200 marins marocains bloqués au port de Sète depuis cinq mois sera bientôt enclenché. Les capitaines des trois ferries de la Comanav-Comarit ont distribué les bons de débarquement pour raison de congés auxdits marins, des pièces nécessaires à leur retour au Maroc sans risquer le licenciement ou la faute lourde.

L'abrogation d'une circulaire durcissant les conditions de délivrance en France des titres de séjour aux étudiants étrangers désireux d'y acquérir une première expérience professionnelle à l'issue de leur cursus universitaire, a été accueillie avec soulagement par la communauté estudiantine, au lendemain de son officialisation jeudi par le gouvernement français.
L'abrogation de ce texte controversé qui limite les chances d'accès des diplômés étrangers au marché du travail, une année après son adoption sous le mandat de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, avait déjà été promise par l'actuel locataire de l'Elysée, François Hollande, lors de sa campagne électorale, marquant ainsi une rupture avec son prédécesseur qui faisait de la rigueur et de la maîtrise des flux migratoires son cheval de bataille.

La fameuse circulaire Guéant, du nom du ministre de l'Intérieur de l'époque qui fut à l'origine de son adoption, sera remplacée par un autre texte qui "établit des règles précises et transparentes dans le cadre du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile et du code du travail", précise le gouvernement français dans un communiqué interministériel.

Il s'agit, en particulier, d'"assurer l'égalité de traitement sur le territoire, de faciliter les démarches des étudiants et d'apporter une réponse rapide à leur demande de changement de statut", expliquent les ministères en charge du Travail, de Intérieur et de l'Enseignement supérieur.

La publication le 31 mai 2011 de la circulaire controversée, avait provoqué l'indignation de la communauté estudiantine et universitaire qui dénonçaient une initiative visant à fermer le marché de l'emploi à des étudiants étrangers en fin de cycle et ayant eu des promesses d'embauche par des entreprises françaises.

Cette polémique avait déjà contraint l'ancienne équipe gouvernementale d'adresser aux préfets une circulaire "complémentaire" destinée à assouplir la délivrance des titres de séjour aux diplômés étrangers "hautement qualifiés" pour faciliter leur accès au marché du travail.

Rassemblés au sein d'un collectif dit "du 31 mai", les étudiants concernés avaient alors jugé insuffisantes les instructions annoncées eu égard à l'ampleur des mesures de plus en plus dissuasives qu'ils subissent depuis quelques mois.

Pour résider en France, les diplômés étrangers devaient en effet, depuis le 6 septembre, justifier d'un revenu de 620 euros par mois, contre 460 euros précédemment.

De plus, depuis le 1er janvier, une nouvelle taxe sur les titres de séjour était entrée en vigueur, allant de 280 à 385 euros, contre 55 à 70 euros auparavant.

Si leur collectif se félicite maintenant de cette victoire, il exige des autorités françaises de se pencher au plus vite sur l'examen des dossiers de tous les diplômés étrangers qui ont déposé l'an dernier une demande pour passer du statut d'étudiant à celui de salarié car, dans deux mois, "il va y avoir une vague de demandes avec les nouveaux diplômés, et les préfectures risquent de se trouver engorgées".

01 juin 2012

Source : MAP

Des incidents déclenchés par l'interpellation mouvementée jeudi d'une femme portant le voile intégral à Molenbeek, une commune de Bruxelles, ont enflammé le débat politique à quelques mois des élections communales prévues en octobre en Belgique.
Le maire de Molenbeek, Philippe Moureaux, vice-président du Parti Socialiste, a déploré samedi les prises de positions critiques du parti Libéral (MR), dont l'un des chefs de file, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, a dénoncé la faillite des politiques d'intégration menées par la gauche.

"Ils ne font pas ça pour l'intégration, mais purement par calcul politique et électoral: clairement ils ont choisi la ligne Sarko (ndlr: Sarkozy)", a-t-il accusé.

"Ils ont vu que le candidat de droite en France avait reconquis de l'électorat en durcissant son discours sur l'immigration, Le MR a adopté cette stratégie (...) La moralité politique, c'est visiblement le genre de chose qui ne les embarrasse pas: il faut tout faire pour gagner", a-t-il ajouté.

Socialistes et Libéraux sont associés avec les chrétiens démocrates au sein du gouvernement de coalition dirigé par le socialiste Elio di Rupo.

Philippe Moureaux a décidé vendredi d'interdire provisoirement les rassemblements de plus de cinq personnes dans sa communes après des échauffourées qui ont suivi l'interpellation mouvementée jeudi d'une femme portant le voile intégral.

La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet a demandé une enquête approfondie sur les faits qui ont déclenché ces incidents.

Un député socialiste de Bruxelles, Jamal Ikazban, victime d'une bavure policière au cours de ces incidents, a dénoncé "des provocations de part et d'autre" dans un entretien publié samedi par le quotidien Le Soir.

Il s'est rendu sur place jeudi pour tenter de calmer les esprits et met en cause un groupuscule islamiste radical installé à Anvers (nord), Sharia4Belgium, qu'il accuse d'avoir attisé les tension. Mais il dénonce également la brutalité des policiers fédéraux envoyés à Molenbeek après avoir été tabassé par plusieurs d'entre-eux. L'élu a indiqué avoir porté plainte.

"L'interpellation de la dame a eu lieu à Jette (une commune limitrophe) et on a du l'emmener au commissariat de Molenbeeck parce qu'elle n'acceptait de se découvrir que devant une femme", a-t-il expliqué.

"Des groupes liés à Sharia4Belgium sont arrivés et ont excité la population, faisant courir la rumeur que la femme avait été violée", a-t-il ajouté.

La femme interpellée, une Belge convertie, s'est rebellée au commissariat. Au cours d'un conférence de presse organisée vendredi par Sharia4Belgium, elle a expliqué avoir donné un coup de tête qui a cassé le nez et deux dents d'une des policières par légitime défense.

Le porte-parole de Sharia4Belgium, Fouad Belkacem, a pour sa part dénoncé l'interdiction du port du niqab en Belgique comme une discrimination contre les musulmans.

"Au commissariat, ils lui ont demandé d'enlever son niqab pour la fouiller. Elle a refusé, car notre religion interdit de montrer son corps à des mécréants", a-t-il indiqué, cité par les média.

"Les policières ont fait venir trois policiers qui ont déchiré son niqab et ses sous-vêtements", a-t-il raconté.

"Nous n'avons pas un gramme de respect pour vous, mécréants, ni pour votre façon de vivre. Notre religion et notre mode de vie sont supérieurs aux vôtres", a-t-il lancé au terme de la conférence de presse.

La Belgique a interdit le port du niqab ou de la burqa sur la voie publique en juillet 2011. Les contrevenants sont passibles d'une condamnation à 7 jours de prison et/ou d'une amende de 137,5 euros.

Selon les données fournies par la sureté de l'Etat, moins de 200 femmes porteraient ces voiles en Belgique.

02 juin 2012

Source : AFP

L'immigration clandestine est en passe de devenir, sous certaines conditions "exceptionnelles", un événement permettant de rétablir des contrôles aux frontières nationales des pays de l'Espace Schengen, a-t-on appris samedi de sources diplomatiques.

Les conclusions sur les nouvelles règles pour la gestion de l'Espace Schengen qui seront soumises jeudi prochain aux ministres de l'Intérieur de l'UE à Luxembourg sont fondées dans une très large mesures sur les demandes défendues par la France et l'Allemagne, a-t-on précisé.

Le document de travail dont l'AFP a obtenu copie, prévoit la possibilité pour les Etats membres de Schengen de rétablir des contrôles à leurs frontières nationales "pour une durée de six mois pouvant être prolongée pour six mois supplémentaires", "lorsque le contrôle d'une frontière externe de l'Espace n'est plus assuré à cause de circonstances exceptionnelles".

Le rôle de la Commission dans le processus décisionnel reste toutefois encore sujet à débat, a reconnu un des négociateurs à l'issue d'une réunion de travail vendredi à Bruxelles.

"Les ministres devraient trouver une position commune" jeudi, a toutefois indiqué un autre négociateur.

Cette possibilité avait été réclamée par la France et l'Allemagne dans une lettre commune au ton comminatoire discutée par les ministres de l'Intérieur de l'UE lors de leur dernière réunion le 26 avril à Luxembourg.

Mais le gouvernement à changé en France après la victoire du socialiste François Hollande au second tour de l'élection présidentielle.
"Pour nous, cette lettre n'existe plus", a déclaré vendredi à l'AFP la commissaire en charge des Affaires intérieures Cécilia Malmstrím.
"Je n'ai pas encore discuté avec le nouveau gouvernement français, mais je suis certaine que la France aura une approche constructive lors de la prochaine réunion des ministres de l'Intérieur le 7 juin à Luxembourg", a-t-elle dit.

Mme Malmstrím s'est déjà entretenue par téléphone avec le nouveau ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls, mais elle a confié à l'AFP que l'entretien n'avait pas porté sur le fond des dossiers en discussion.

La requête franco-allemande mentionnait explicitement la lutte contre l'immigration clandestine comme justification de cette possibilité de rétablir des contrôles aux frontières nationales dans Schengen "en dernier ressort".

La proposition préparée pour la réunion du 6 juin ne le fait pas. Elle utilise les termes "circonstances exceptionnelles".

"Schengen n'est pas un outil pour gérer les migrations", soutient Cécilia Malmstrím.

Une position contestée par l'ancien ministre de l'Intérieur français Claude Guéant. "Schengen n'est pas seulement un traité de libre circulation, mais également de protection contre les entrées irrégulières. Mme Malsmtrím a tort de l'oublier", lui avait-il répondu le 26 avril.

02 juin 2012

Source : AFP

Les immigrants illégaux en Israël, la plupart des Soudanais et des Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, risquent désormais d'être emprisonnés pendant trois ans sans jugement s'ils sont arrêtés par les autorités israéliennes, selon une porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï a décidé d'appliquer une loi votée par la Knesset (parlement) au début de l'année faisant passer à trois ans la période d'emprisonnement des immigrants, a précisé Sabine Haddad.

Après leur passage de la frontière israélo-égyptienne, particulièrement poreuse car elle passe en plein désert, les clandestins sont la plupart du temps arrêtés par les autorités israéliennes. Jusque-là, ils étaient détenus pendant dix jours avant d'être relâchés. La plupart d'entre eux cherchaient ensuite du travail, en particulier à Tel-Aviv.

Selon le ministère de l'Intérieur, 62.000 immigrés clandestins se sont "infiltrés" depuis 2006 en Israël en provenance surtout du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée. Pour le seul mois de mai, 2.031 Africains clandestins sont entrés dans le pays, a indiqué Mme Haddad.

Leur forte concentration dans certains quartiers défavorisés de Tel-Aviv a récemment provoqué des violences racistes et une virulente polémique politique sur leur présence en Israël.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a condamné ces violences, tout en assurant que la clôture de 250 km qu'Israël est en train de construire le long de sa frontière avec l'Egypte serait achevée dans les meilleurs délais et que les immigrés seraient "bientôt" renvoyés dans leurs pays d'origine.

3 juin 2012

Source : AFP

L'inauguration, vendredi, de Dar Al-Maghrib à Montréal par SAR la Princesse Lalla Hasnaa ne manquera pas de contribuer au renforcement des relations déjà excellentes entre Rabat et Ottawa, ont témoigné des responsables marocains et canadiens, soulignant la ferme volonté des décideurs marocains et de leurs homologues canadiens et québécois de renforcer la coopération portant sur des domaines aussi divers, la culture en tant que facteur de rapprochement et d'intégration.

Dans une allocution prononcée devant Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, le ministre délégué chargé des Marocains Résidant à l'Etranger, Abdellatif Maazouz, a indiqué que la présence de Son Altesse Royale aujourd'hui parmi nous, témoigne de l'intérêt que son Altesse, et nous tous, apportons à la noblesse de la mission de Dar Al-Maghrib, en tant qu'initiative porteuse d'une interculturalité, constituant la garantie d'une intégration, d'une cohabitation et d'une mixité empreinte de tolérance d'amour et de paix, dont le Maroc et le Canada ont toujours été des porteurs distingués .

Le Maroc est une terre de civilisations et de dialogue, côest un carrefour de cultures et de confessions différentes. C'est dans cet esprit que Dar Al-Maghrib ouvre à la Communauté marocaine, aux Québécois et aux Canadiens et à tous visiteurs de Montréal cet espace d'art, de savoir de sciences et de culture dans son acception la plus large , a dit le ministre, affirmant que les actions culturelles que nous entreprenons se fondent sur notre conviction que la culture du pays d'origine couplée à celle du pays de résidence, constituent un élément stabilisateur des nouvelles générations d'immigrants .

Dans une allocution similaire, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, a affirmé que l'excellence des relations entre le Maroc et le Canada et particulièrement le Québec est la cristallisation d'une volonté politique de SM le Roi et de son gouvernement, mais c'est aussi le fait des femmes et d'hommes qui Âœuvrent individuellement et collectivement pour tisser des liens avec leur pays d'origine et leur pays d'adoption par fidélité pour l'un et par reconnaissance à l'autre .

Le Maroc est le creuset des civilisations, une terre de dialogue ou les affluents culturels arabo musulman, amazigh, hassani, andalou et hébraïque se rencontrent dans une harmonie féconde qui enrichit notre diversité dans notre unité. C'est dans cet esprit que Dar Al-Maghrib, de part ses structures multifonctionnelles offrira à la Communauté marocaine, aux Québécois et aux Canadiens un espace dédié a la recherche, l'art et le savoir en somme à la culture dans son acception la plus large, n'est ce pas la culture l'essence de notre créativité et de notre humanisme ? , s'est réjoui la diplomate marocaine, soulignant que la ville de Montréal, cÂœur du Québec est digne de cet honneur non seulement grâce à son histoire, son dynamisme et à la beauté naturelle de ses paysages, mais aussi en raison des valeurs de multiculturalisme, d'ouverture, de diversité et de respect de la différence qu'elle ne cesse de promouvoir .

Cinquante ans d'histoire commune entre le Maroc et le Canada a été l'occasion d'asseoir les jalons d'un modèle de coopération réussie et d'un partenariat stratégique qui s'affirme d'année en année sur la base d'une communauté de valeurs et d'une convergence d'intérêts , poursuit Mme Chekrouni, rappelant le discours du Trône du 30 juillet 2004, où SM le Roi Mohammed VI avait placé le Canada parmi les pays amis avec lesquels le Maroc a toujours entretenu des relations de partenariat stratégique, privilégié et diversifié.

Si le regard que nous portons sur un demi siècle de réalisations et de destins croisés nous permet d'évaluer le chemin parcouru, il nous incite à Âœuvrer ensemble pour que le futur soit à la hauteur de nos aspirations communes. L'engagement des décideurs marocains et de leurs homologues canadiens et québécois présents parmi nous témoigne de la ferme volonté de faire de l'océan atlantique un trait d'union et un pont pour la prospérité économique et commerciale , a ajouté Mme Chekrouni.

Dans une allocution lue en son nom par le président du Conseil de la ville, Harout Chitilian, le Maire de Montréal Gérald Tremblay s'est félicité de la réalisation de Dar Al-Maghrib, un lieu d'échange et d''ouverture sur les autres qui vient s'ajouter aux espaces culturelle de la ville.

Montréal est grandement privilégiée d'accès à cette richesse , a dit le Maire, exprimant la ferme volonté de travailler ensemble pour bâtir un partenariat durable et riche .

Dans le même ordre d'idée, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Kathleen Weil s'est félicitée de l'inauguration de ce magnifique Centre culturel , se disant confiante que le Centre culturel du Maroc à Montréal, avec sa salle de spectacles, son aire d'exposition, sa bibliothèque, sa médiathèque et, surtout, sa superbe architecture sera un véritable lieu de rapprochement, de dialogue et de partage .

Dar Al-Maghrib fera connaître ce qu'est le Maroc, dans toutes ses dimensions. Il sera un vecteur par lequel nos deux sociétés pourront communiquer , a-t-elle dit, rappelant que le Maroc et le Québec partagent plusieurs valeurs, notamment celle qui veut que la diversité et le pluralisme soient des richesses et des atouts .

Pour la ministre québécoise, le rapprochement interculturel sera donc une réalité au sein de cette Maison (du Maroc). Et on ne peut que s'en féliciter ! .

Le Québec se situe au cÂœur des relations d'amitié et de coopération entre le Royaume du Maroc et le Canada, dont cette année marque le 50e anniversaire. Pensons aux ententes signées dans plusieurs domaines, les plus récentes étant celles qui portent sur l'enseignement supérieur et la sécurité sociale , a expliqué la ministre.

Cinquante ans, c'est encore jeune d'une certaine façon et on peut considérer que l'amitié Canada-Maroc, l'amitié Québec-Maroc, vont se poursuivre en se diversifiant, en s'approfondissant. Et la création du Centre culturel marocain à Montréal en sera un jalon , a affirmé la ministre québécoise de l'Immigration, soulignant que le rapprochement interculturel et le dialogue interconfessionnel contribuent à l'essor de notre société, une société inclusive, où la diversité est respectée et valorisée en tant que levier important de développement. Voilà une vision partagée par le Maroc et le Québec ! .

Edifié à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Berri, au centre-ville de Montréal, " Dar Al-Maghrib", qui profitera à une communauté marocaine au Canada de plus de 120.000 personnes, dont 85 pc au Québec, est le premier d'une série de projets similaires créés ou en cours de mise en oeuvre dans 6 métropoles à travers le monde (Montréal, Bruxelles, Amsterdam, Tripoli, Mantes -la-Jolie).

Montréal, 2 juin 2012

Source : MAP

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