La capitale se met aux couleurs africaines à l’occasion de la 6ème édition du Festival Rabat Africa prévue du 14 au 20 juin prochain à Rabat. Basée sur l'échange et la découverte de l'Afrique, cette manifestation culturelle et artistique rend hommage, cette année, à la diva aux pieds nus : Césaria Evora.
Le groupe du Rassemblement National des Indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers a appelé, mardi, le gouvernement à ouvrir un “dialogue sérieux” avec son homologue espagnol au sujet de la situation des étudiants marocains en Espagne.
Le groupe a expliqué, dans un point d'information lors de la séance des questions orales, que les étudiants marocains sont dans une situation difficile suite à une décision gouvernementale portant les frais d'inscription de 900 à 9.000 euros par an.
La situation de ces étudiants, qui sont dans l'incapacité de payer ces sommes élevées, se trouve compliquée par l'absence d'homologation des baccalauréats des deux pays pour pouvoir s'inscrire dans les universités marocaines.
Il a appelé le gouvernement à intervenir d'urgence auprès des autorités espagnoles afin d'explorer les voies de déblocage de la situation, particulièrement la question d'homologation des diplômes.
31/5/2012
Source : aufait
Le ministre de l'Intérieur annonce que cette circulaire sur les étudiants étrangers devrait être supprimée "dans les heures qui viennent".
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a confirmé jeudi l'abrogation de la très controversée circulaire Guéant, qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France. La circulaire "sera abrogée, probablement dans les heures qui viennent", a indiqué Manuel Valls, interrogé sur BFMTV. La décision nécessite "un travail interministériel" impliquant les ministères de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur, a-t-il expliqué.
Une concertation a eu lieu avec les présidents d'université et les responsables des grandes écoles ainsi qu'avec les associations qui se sont mobilisées contre ce texte "pour qu'il puisse y avoir une nouvelle circulaire qui abroge ce qu'on a appelé la circulaire Guéant et qui permette aux étudiants étrangers - c'est une chance pour eux et c'est aussi une chance pour notre pays - de ne plus être dans cette insécurité à quelques mois de la rentrée universitaire", a ajouté Manuel Valls.
Un texte de remplacement, "en cours d'écriture", doit être publié "dans les prochains jours" avec pour objectif d'"aiguiller les préfets" en reprenant les "points positifs" contenus dans les circulaires qui seront abrogées, avait expliqué mercredi soir le président de l'organisation étudiante Fage, Philippe Loup. Parmi ces points, l'interdiction d'expulser des étudiants dont le titre de séjour provisoire a expiré et la réduction des délais d'instruction des dossiers par les préfectures. L'abrogation de cette circulaire avait été l'une des promesses de la campagne du candidat PS François Hollande.
31/5/2012
Source : Le Point/AFP
Leur nombre est impossible à évaluer avec précision mais, chaque semaine, des centaines de migrants venant d’Afrique, mais surtout du Proche et du Moyen-Orient tentent de gagner l’Europe occidentale via les Balkans. En Serbie, ils sont traqués par la police, tandis que les autorités n’ont pas les moyens d’accueillir les demandeurs d’asile.
La « jungle » de Subotica, c’est la décharge de la ville, une immense décharge qui s’étend entre des blocs d’immeubles collectifs et le cimetière. Des migrants en attente de passer vers la Hongrie ont dressé des cabanes de fortune, des tentes bricolées avec des bâches en plastique.
Cet hiver, quand le thermomètre est resté durablement fixé en-dessous de -20°, certains Afghans avaient trouvé refuge dans le cimetière, investissant des caveaux funéraires nouvellement creusés et pas encore occupés : ils parvenaient même à entretenir un petit feu sur la dalle de béton.
Aujourd’hui, les silhouettes qui se glissent entre les monceaux d’ordures en train de se consumer fuient le contact. Depuis le meurtre d’un migrant pakistanais par un confrère d’infortune afghan, au début du mois de mai, la situation s’est considérablement tendue. Le meurtre a donné prétexte à la police serbe pour lancer de violentes rafles dans tous les lieux fréquentés par les migrants.
La prison de la ville déborde, et les mauvais traitements y sont systématiques. « Les policiers ont reçu la consigne de leur hiérarchie : il faut frapper fort pour dégoûter les migrants de revenir en Serbie », assure Brankica, engagée depuis l’automne dans le soutien aux migrants.
« La police veut démenteler la jungle »
Les quelques citoyens de la ville qui apportent aide et solidarité aux migrants ont pris peur, eux aussi : la police leur a fait savoir qu’ils pourraient être poursuivis pour « complicité de meurtre » tant que l’assassin du jeune Pakistanais ne serait pas retrouvé.
Même le boulanger albanais qui donnait gratuitement du pain n’ose plus passer des miches aux migrants ou aux militants de la solidarité. « Ce n’est qu’un prétexte, car la police n’a aucune envie d’arrêter le vrai coupable, que tout le monde connaît. Elle se sert de cette histoire pour essayer de démanteler la jungle, et fermer les routes par lesquels les migrants continuent de passer. »
À Subotica, aucun parti politique ne s’inquiète de la situation. Aucune ONG n’est présente aux côtés des migrants. L’imam de la mosquée de la ville explique que les migrants peuvent venir prier et reçoivent un peu de nourriture, mais aucun ne peut passer la nuit.
La communauté, qui regroupe des fidèles venus du Sandjak de Novi Pazar, du Kosovo ou d’autres régions de l’ancienne Yougoslavie, redoute la stigmatisation et l’assimilation au « terrorisme international ». Dans cette ville multiethnique, seule l’Église évangélique hongroise apporte un peu d’aide.
L'un des principaux « hubs » pour l'accès à Schengen
Les quelques citoyens qui, comme Brankica, se mobilisent, le font à titre individuel. Le fils de Brankica, 20 ans à peine, retrouve tous les jours ses copains pakistanais de la décharge ou ceux qui se cachent dans les « salas », les grandes fermes traditionnelles des environs de la ville (dont beaucoup sont à l’abandon). Il a même organisé un match de football Serbie/Pakistan, remporté haut la main par les migrants.
Subotica se trouve tout au nord de la Serbie, dans la province autonome de Voïvodine, à une dizaine de kilomètres de la frontière hongroise. C’est devenu l’un des principaux « hub » pour gagner l’espace Schengen. Les migrants - principalement originaires d’Afghanistan et du Pakistan, mais aussi d’Inde, du Bangladesh, de Palestine et, de plus en plus, du Maghreb - arrivent en Serbie par la Macédoine ou le Kosovo.
Ils gagnent le nord du pays où des passeurs peuvent leur faire gagner la Hongrie. La frontière entre les deux pays n’est pas entièrement surveillée, de nombreux points de passage sont possibles, notamment aux abords du Danube, près de Bezdan, mais les contrôles sont de plus en plus stricts et la force européenne Frontex veille.
Du coup, une nouvelle route est en train de se développer : depuis Subotica, les migrants gagnent Kikinda, plus à l’est, et passent la frontière roumaine. La Roumanie, membre de l’UE, n’est pas encore dans l’espace Schengen, contrairement à la Hongrie. Toutefois, les Roumains ont la réputation de « bien » traiter les demandeurs d’asile.
« Sangatte des Balkans »
Si les migrants sont arrêtés en Hongrie, ils sont renvoyés en Serbie. Celle-ci a signé tous les accords européens en matière de migration - ce qui lui a permis de bénéficier de la levée des visas Schengen pour ses propres ressortissants - mais elle applique néanmoins les règles européennes de manière variable. Normalement, tous les migrants doivent pouvoir déposer une demande d’asile politique en Serbie, qui sursoit immédiatement à toute procédure d’expulsion.
En 2011, selon les chiffres officiels, 3 134 personnes auraient demandé l’asile en Serbie, mais les autorités évitent le plus souvent de proposer cette option, car les capacités d’accueil dans les deux uniques centres pour demandeurs d’asile du pays sont très réduites. La Serbie traduit donc les migrants devant un juge administratif, qui les condamne à une peine de prison ferme pour « défaut de visa », avant de les expulser.
Les chiffres sont un grand secret. En 2011, selon diverses estimations, de 10 à 30 000 migrants auraient transité par la Serbie, mais beaucoup n’apparaissent pas dans les statistiques. La prison de Subotica n’est pas la seule à être pleine. Celle de Vranje, dans le sud du pays, près des frontières de la Macédoine, déborde. La plupart des migrants sont reconduits vers ce dernier pays, où ils s’entassent dans le village frontalier de Lojane, qui prend de plus en plus l’allure d’un « Sangatte des Balkans ».
Selon les témoignages recueillis par les ONG, la Serbie viole toutes les conventions internationales - notamment en détenant des mineurs en prison - mais les pays européens semblent n’en avoir cure : leur seule préoccupation semble être que les Balkans jouent leur rôle de « filtre », ralentissant les migrations vers l’Occident. Ivica Dacic, le ministre serbe de l’Intérieur, se félicite de « l’excellente » coopération qu’il entretient avec Frontex.
30/5/2012, Jean-Arnault Dérens
Source : RFI
Nul ne peut le nier : le Conseil français du culte musulman (CFCM) est en profonde crise institutionnelle et les tensions entre les fédérations et les membres de l’instance sont palpables depuis plusieurs mois. Pour tout remettre à plat et assainir les relations, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer l’organisation des Assises de l’Islam de France. A cet effet, une réunion préparatoire devrait se tenir d'ici à la fin du mois de juin. L'été approchant − le Ramadan aussi −, les chances pour que des Assises se tiennent avant septembre sont compromises.
La réforme des statuts du Conseil français du culte musulman (CFCM) est une bien épineuse question. La signature, en février dernier, d’un accord en vue de réformer l’institution entre la Grande Mosquée de Paris (GMP) et le Rassemblement des musulmans de France (RMF), dont est issu le président du CFCM Mohammed Moussaoui, n’a pas fait beaucoup d’heureux. Car l’accord a été signé, selon leurs détracteurs, en catimini sans que les autres fédérations membres du CFCM aient été informées au préalable.
A la recherche de transparence, de démocratie et d'indépendance
Face à cette sérieuse déconvenue, les organisations musulmanes sont nombreuses depuis des mois à réclamer des Assises de l’Islam de France afin de trouver une solution au problème de la représentativité des musulmans de France.
Dernièrement, ce sont l’UOIF, la Fédération nationale des musulmans de France (FMNF), Foi et Pratique (Tabligh), les Grandes Mosquées d’Evry, de Lyon et de Marseille ainsi que Haydar Demiryurek, vice-président du CFCM membre du CCMTF (fédération turque) qui en ont fait à nouveau la demande dans un communiqué paru le 22 mai afin que tous les acteurs puissent être impliqués dans les discussions engageant l'avenir du CFCM. Pour rappel, l'UOIF ne fait plus partie du bureau national du CFCM depuis les élections controversées de juin 2011 mais c'est en sa qualité de membre fondateur qu'elle réagit aujourd'hui.
Cette demande est martelée avec plusieurs mots d’ordre, à commencer par la transparence afin d'« éviter que la réforme du CFCM, sujet d’une importance majeure pour la communauté musulmane, soit discutée de manière informelle et officieuse ».
Ils en appellent aussi à la démocratie pour « impliquer, dans le cadre des discussions, l’ensemble des organisations musulmanes représentatives sans exclure l’ensemble des fondateurs et les autres expressions de l’islam de France » et à l’indépendance pour « éviter que le CFCM soit guidé par des enjeux politiques de l’extérieur et de l’intérieur qui s’alignent sur le calendrier électoral ».
« Il est fortement regrettable que les pouvoirs publics se soient ingérés autant dans l’organisation du culte musulman. Il s’agit là d’une intervention des pouvoirs publics qui s'est faite au détriment de la représentation légitime de la communauté musulmane de France. Il s’agit là surtout d’une violation manifeste du principe de laïcité, principe selon lequel l’Etat doit faire preuve d’une neutralité à l’égard de tous les cultes », affirment les signataires du communiqué. Une déclaration de principe récente puisqu'un tel discours n'avait jamais été tenu aussi explicitement par de hauts membres fondateurs du CFCM, qui se sont longtemps satisfaits de leurs bonnes relations avec l'Etat.
De beaux discours, mais à quand les actes ?
Outre les ingérences du ministère de l’Intérieur et des Cultes dans les affaires du CFCM, les ingérences des Etats étrangers sont aussi source de discorde au sein de la communauté musulmane.
Au centre de ces critiques, le RMF et la GMP, tous deux très proches respectivement du Maroc et de l’Algérie. Des critiques qui existent depuis très longtemps mais qui ne sont jamais abordés frontalement entre les fédérations. La chance en sera-t-elle donnée lors des Assises de l’Islam de France ?
Pour le moment, la date d'un tel rendez-vous n'est pas fixée mais des avancées sont notées. « Les signataires avec tous ceux qui souhaitent faire évoluer cette démarche se donnent rendez-vous avant la fin du mois de juin, pour une réunion préparatoire desdites Assises », concluent-ils dans le communiqué. Ce qui ne laissent guère de chances pour que des Assises puissent se tenir avant septembre, en raison des lenteurs habituelles pour des prises de décision mais également du mois de Ramadan qui devrait commencer vers le 20 juillet cette année.
A l’issue d’une réunion - surprise - qui s’est tenue mardi 29 mai avec l’UOIF, la GMP a accepté de participer aux Assises, qui se dérouleront dans « les meilleurs délais pour l’émergence d’une véritable représentativité regroupant l’ensemble des composantes musulmanes, sans exclusion aucune ». Quant au RMF, il ne s’est pas encore prononcé publiquement à ce sujet, mais pourrait finir par réagir.
Le défi est de taille. Face aux luttes de pouvoir et d'influence que se livrent ardemment les organisations musulmanes, l'esprit de fraternité reste encore à promouvoir. Car celles qui aujourd'hui critiquent et dénoncent la gestion du CFCM ne sont pas exemptes de reproches − concernant l'ingérence de l'Etat français ou encore l'opacité des décisions − et sont toutes autant responsables de ce qu'est devenu aujourd'hui le CFCM.
Les volontés de transparence, d'indépendance ou encore de renouvellement des générations prônées dans les communiqués doivent aussi se transformer en actes au sein de toutes les organisations. Il en va de la crédibilité de leurs discours auprès de la communauté musulmane.
30 Mai 2012, Hanan Ben Rhouma
Source: Saphirnews
C'est à partir du 3 octobre qu'aura lieu en Belgique, la saison artistique et citoyenne «Daba Maroc». Initié par Wallonie-Bruxelles International avec le soutien des rninistères de la Culture du Maroc et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce projet s'inscrit dans «le contexte de la coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Maroc...Suite
Grandi Navi Veloci (GNV) a bel et bien commencé ses navettes entre la France et le Maroc ce lundi matin. Les navires marocains n’ont cependant pas encore été déplacés pour céder la place à ceux de la compagnie italienne.
Le « Majestic » de Grandi Navi Veloci est arrivé à Sète, aujourd'hui, à 6h30 du matin en provenance de Tanger avec 650 passagers et 352 voitures, indique Ahmed El Farkous, président de l’Association des usagers à Sète, contacté par Yabiladi. Le ferry reprendra la mer à 23h, heure française à destination de Tanger, l’embarquement étant prévu à 17h. « Normalement, il devait y avoir une escale à Barcelone, mais puisque le bateau est plein avec 650 voitures et 850 passagers environ, il ira directement à Tanger », précise M. Farkous.
« Un autre départ est prévu mercredi vers Nador », indique le responsable associatif. Ce qui n'est qu'une confirmation à l'annonce faite par l'agence de presse italienne ANSA au début du mois de mai. La dernière navette de la semaine est prévue samedi à destination du port tangérois. Pour l’instant, GNV n’utilise qu’un seul bateau, mais la compagnie devrait desservir le Maroc avec trois ferries au total. Cependant, GNV n'a pas encore répondu à la demande de l'Association des usagers d'accorder une réduction de 50% aux clients de la Comarit non indemnisés après la saisie des ferries marocains en janvier dernier.
Débarquement sur un autre quai
Les marins marocains qui réclamaient la semaine dernière un bon de débarquement de la part des autorités marocaines avant tout déplacement de leurs navires, sont toujours à quai. Malgré le fait que le port de Sète ait renoncé au caractère privilégié de sa dette chez la Comarit, les hommes de mer marocains ne veulent rien entendre. Le Majestic de Grandi navi Veloci a dû débarquer dans un autre quai, non loin du principal.
Ce matin encore, « une trentaine de marins ont encore manifesté aujourd’hui sur le pont du Biladi », informe M. Farkous. Mais, jusqu’à présent, le gouvernement marocain ne s’est pas encore prononcé sur la l'état actuel des choses. Pourtant le président du port de Sète, Marc Chevalier, donnait son ultimatum vendredi dernier en disant qu’il fallait absolument que les autorités chérifiennes réagissent, faute de quoi, il interromprait la ligne. La visite des ministres des Transports et de l'Emploi, Aziz Rabbah et Abdelouahed Souhail, n’a pour l’instant donné aucune suite favorable à la situation des hommes de mer marocains.
D’après nos sources, les discussions se poursuivent à Rabat entre le secrétariat général du ministère des Transports et la marine marchande. Peut-être est-ce pour une éventuelle décision finale. En tout cas, selon les informations qu’a reçues M. Farkous, le déplacement des ferries marocains n’est plus qu’une question de jours. Affaire à suivre...
28/5/2012, Ristel Edimo
Source : Yabiladi