samedi 6 juillet 2024 04:27

A l’égard de la communauté marocaine résidant à l’étranger, des assouplissements dans la réglementation de change ont également été décidés. Ainsi, les banques sont autorisées à rémunérer les comptes en devises des MRE, d’une part, et, d’autre part, ces mêmes MRE ont désormais le droit de racheter les devises qu’ils ont cédées sur le marché des changes à hauteur de 50%, au lieu de 40% auparavant, dans la limite de 100 000 DH, au lieu de 50 000 DH par le passé.

40 000 DH de dotation touristique par an et 10 000 DH pour les achats sur Internet, pour les particuliers. 200 000 DH pour les voyages d'affaires quand il s'agit des entreprises et 60 000 pour les professions libérales.

C’est une avancée, une de plus, qui vient d’être réalisée dans le domaine du change. On s’y attendait d’autant moins que les réserves en devises étrangères, à la faveur de la crise, se sont repliées assez nettement. Ces réformes, qui se sont accélérées ces dernières années, peuvent être lues comme autant d’étapes franchies sur la voie de l’allègement du contrôle de change et, pourquoi pas, de la convertibilité du dirham, à terme. Une dizaine de mesures ont donc été décidées et annoncées officiellement le vendredi 24 décembre. Nous en avions fait état, en avant-première, dans notre édition du 23 octobre dernier (www.lavieeco.com), même si, finalement, la dotation de voyage touristique pour les particuliers n’a pas été relevée à 75 000 DH par an. Ces mesures entrent en vigueur le 1er janvier.

Les mesures en faveur des entreprises

Investir à l'étranger : jusqu'à 100 MDH en Afrique et 50 MDH ailleurs

Pour renforcer les investissements marocains à l’étranger, une entreprise est désormais habilitée à transférer un montant de 50 MDH pour toute opération d’investissement dans n’importe quel pays. Toutefois, pour les investissements en Afrique, ce montant est porté à 100 millions de DH. C’est une façon d’encourager les opérateurs à aller à la recherche d’opportunités dans ce continent qui en recèle tant. Rappelons que cette possibilité existe déjà depuis 2007, mais le montant était alors limité à 30 MDH, quelle qu’en soit la destination.

70% des recettes d'exportation dans un compte en devises

Les exportateurs de biens et services, qui avaient jusque-là la possibilité de garder dans un compte en devises ou en dirhams convertibles 50% de leurs recettes d’exportations rapatriées, ont vu cette quotité monter à 70%. Mieux, l’exportateur peut détenir plusieurs comptes en dirhams convertibles, ou en devises, ouverts dans plusieurs établissements et les disponibilités de ces comptes en devises peuvent être rémunérées.

Accorder une réduction à un client étranger : 5% permis au lieu de 3%

Tous les exportateurs de biens et services ont également désormais la possibilité d’accorder à leurs clients étrangers des réductions de prix à hauteur de 5% du prix facturé. Dans la réglementation précédente (instruction de l’Office des changes n° 3 du 16 décembre 2009), cette réduction était de 3% du montant facturé et elle était réservée aux seuls exportateurs de produits textiles, d’habillement et de produits de textiles de maison et accessoires. Cette mesure, explique l’Office des changes, est destinée à lever les obstacles que rencontrent ces opérateurs lorsque la livraison aux clients accuse un retard, ou que des articles sont manquants ou défectueux, ou même lorsque l’exportateur fait une ristourne sur chiffres d’affaires, etc.
Voyages d’affaires : jusqu'à 200 000 DH par an

Les entreprises dont le personnel est appelé à se déplacer à l’étranger, dans le cadre de son travail, peuvent bénéficier directement d’une dotation équivalente à 10% du chiffre d’affaire de l’exercice clos (année n-1) plafonnée à 200 000 DH par an. Bien entendu, il est possible de bénéficier d’un montant supérieur mais sur décision dérogatoire accordée par l’Office des changes après présentation des justificatifs nécessaires.

Les mesures en faveur des particuliers

L’allègement de la réglementation de change profite également aux particuliers qui peuvent ainsi effectuer leurs déplacements à l’étranger pour raison de santé ou pour voyage d’agrément dans des conditions nettement améliorées. De la même manière, avancée technologique oblige, ils peuvent réaliser des opérations d’achats en ligne et depuis l’étranger. Les mesures les concernant sont les suivantes :

Dotation de voyage touristique : 40 000 DH par an

Augmentation de la dotation touristique pour toute personne physique marocaine ou étrangère résidant au Maroc ainsi qu’au MRE : de 20 000 DH par an, la dotation touristique passe à 20 000 DH par voyage dans la limite de 40 000 DH par an. En outre, cette dotation est majorée de 10 000 DH par enfant mineur et par voyage lorsque ledit enfant figure sur le passeport du parent bénéficiaire de la dotation touristique.

Dotations de voyage d’affaires pour les professions libérales : 60 000 DH par an

Les personnes physiques exerçant une profession libérale à titre individuel, appelées à se déplacer dans le cadre de leur travail, peuvent bénéficier d’une dotations en devises étrangères équivalente à 60 000 DH par an au lieu de 30 000 auparavant.

Se faire soigner à l'étranger : moins de complications

Pour les soins à l’étranger, la réglementation de 1993 et 1999, extrêmement tatillonne, est substantiellement allégée. Désormais, il n’est plus exigé que le certificat médical justifiant les soins à l’étranger délivré par un médecin soit «dûment homologué par le ministère de la santé publique», avant de bénéficier de l’allocation de 30 000 DH. Il suffit de présenter un certificat médical délivré par un médecin «dûment» inscrit à l’Ordre des médecins du Maroc. De même, pour le transfert des montants de soins au profit des établissements de santé où doit se rendre le patient, il suffit de présenter un devis, une note de frais de l’établissement hospitalier en question, une prise en charge de l’organisme mutualiste ou d’assurance. Fini donc la facture définitive exigée de l’établissement hospitalier étranger avant tout transfert d’argent. La facture définitive sert désormais juste pour régler éventuellement le reliquat restant dû des soins obtenus ou des médicaments achetés.

Achat sur un site électronique étranger : 10 000 DH par an

Le commerce électronique avec l’étranger est désormais consacré : l’Office des changes autorise les intermédiaires agréés à délivrer aux personnes physiques résidentes une dotation d’un montant de 10 000 DH par année civile, chargés sur une carte de crédit internationale. Cette carte est destinée à effectuer des achats à l’étranger, via le web, comme les titres de voyages, les logiciels d’application, etc.

Source : La Vie eco

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La politique de reconduite aux frontières a été particulièrement lourde à l'égard des sans-papiers Marocains en 2010. Leur nombre a atteint cette année 2.654, contre 2.432 en 2009…Suite

Le taux de migration nette au Royaume-Uni ne connaîtra pas de baisse sensible en 2011, en dépit des efforts du gouvernement de réduire le niveau actuel de la migration, souligne, jeudi, l'Institut de recherche en politiques publiques (IPPR).

La migration nette se situera autour de 200.000 personnes, principalement en raison du faible nombre de Britanniques immigrant à l'étranger, indique le think-tank.

L'IPPR estime également que la force relative de l'économie britannique par rapport à certains pays de la zone euro est susceptible d'attirer les travailleurs migrants en provenance d'Espagne, du Portugal, de la Grèce et de la République d'Irlande.

Le gouvernement de coalition s'est engagé à réduire la migration nette de son niveau actuel se situant à 215.000 personnes à moins de 100.000 en 2015.

Pour ce, il a imposé un cap sur les travailleurs qualifiés en provenance de l'extérieur de l'espace économique européen et a prévu de réduire le nombre des étudiants étrangers.

Mais, le think-tank croit que le cap sur les immigrés n'aura qu'un effet limité tandis que les restrictions sur les visas étudiants n'entreront pleinement en vigueur que l'année prochaine.

Le directeur de l'IPPR, M. Nick Pearce, a averti que le plafond que le gouvernement imposera sur les travailleurs qualifiés de l'extérieur de l'UE pourrait nuire à la reprise économique, ajoutant que d'autres mesures hâtives pour réduire artificiellement le niveau de la migration nette seraient encore plus dommageables.

"Réduire le niveau de la migration, qui a été forte ces dernières années, est un objectif politique légitime, mais cela doit être fait par le biais de réformes à long terme de la structure de notre économie et du marché du travail", a-t-il déclaré.

En réaction à ces propos, le ministre chargé de l'immigration, M. Damian Green, a réaffirmé la détermination de la coalition de réduire la migration nette pour la faire passer de centaines de milliers à des dizaines de milliers d'ici 2015.

"Tout au long de 2011, nous introduirons des contrôles supplémentaires susceptibles d'affecter les différentes catégories de migrants", a-t-il dit.

Source : MAP/Casafree

Le cinéma revient à Agadir, avec sa magie, sa volupté. C'est une belle tradition qui retient l'attention de toute la communauté régionale et nationale durant presque une semaine, au cours de laquelle évolue une panoplie de chefs d'œuvre axés sur le phénomène des migrations…Suite

TARGA ou la source c'est une association stéphanoise qui vise à développer la solidarité par des échanges de savoir-faire entre les groupes du Maroc et les groupes de la région Rhône-Alpes en France. Elle se propose également de soutenir le développement des villages du Sud du Maroc dans la vallée de Tazioukte et de Boutouga.

L'association qui a organisé des expositions d’objets typiquement marocains pour valoriser la culture berbère puis la journée de la femme en 2009, prépare un projet pour la distribution et l' assainissement de l’eau potable dans 18 villages de la région de Taroudant…Suite

Un film controversé réalisé par le metteur en scène marocain Hassan Benjelloun a remporté le prix du meilleur scénario au 4ème Festival International du Film Arabe d'Oran (FIFAO), qui s'est achevé le 23 décembre.

"Les oubliés de l'histoire" ("The Forgotten by History") explore l’exploitation sexuelle des femmes par des réseaux criminels, à travers l’histoire inspirée de faits réels de trois Marocaines qui fuient leur pays pour s’établir en Europe.

Ben Jalloun, qui participe pour la première fois au FIFAO, a délibérément choisi d’ "électrifier " l’assistance en traitant de ce sujet délicat. Une attitude bien conforme à sa conception du cinéma qui, selon lui, doit casser des tabous et être " au diapason des problèmes de la société maghrébine en général ".

Si certains journaux ont critiqué le réalisateur pour" l'abus des scènes de sexe", l'oeuvre a été bien accueillie par le public oranais.

"On ne pouvait pas traiter de la question de la prostitution sans recourir à certaines scènes suggestives", a déclaré le metteur en scène, le 20 décembre, au journal El Watan.

Dans une déclaration à Magharebia, Benjelloun affirme que "les réactions au film ont été dans leur majorité positives".

"La raison de l'indignation que l'oeuvre a soulevé en Algérie, c'est que certaines familles accompagnées de leurs enfants sont venues voir le film pendant le Festival, et que le film peut contenir certaines scènes que les enfants ne devraient pas voir. C'est normal", explique-t-il.

Au Maroc, de nombreux jeunes spectateurs ont fustigé les scènes obscènes et critiqué l'image donnée de la femme marocaine.

"Des gens comme ce réalisateur nous offensent et ils perpétuent l'image stéréotypée des femmes marocaine", dit Hansa.

A son tour, Mohamed dit que "traiter de la question de l'exploitation sexuelle des femmes est important".

"Cela nous donnera les moyens de l'éviter et de la contrer. Mais est-ce qu'on ne pouvait pas faire l'impasse sur les scènes pornos et seulement y faire allusion ?" se demande-t-il.

Dans une déclaration à Magharebia, Benjelloun dément que son film ait été offensant pour l'image des marocaines, disant que d'autres pratiques pouvaient s'avérer autrement plus outrageantes.

"Est-ce que nous pouvons parler de ceux qui font trafic de marocaines ou d'européennes, sans les montrer dans des scènes d'esclavage sexuel ?" s'est interrogé Benjelloun lors de la conférence qui a suivi la projection de son oeuvre, le 18 décembre.

"Et ce que j'ai montré peut s'appliquer à n'importe quelle société arabe", a-t-il ajouté.

"Je ne suis pas là pour faire la promotion de la nudité. Mais je suis honoré d'avoir ce titre de "briseur de tabous". Il a ajouté qque cette oeuvre cinématographique serait distribuée en Algérie et en Tunisie après avoir remporté beaucoup de succès au Maroc, "où les opposants au film n'ont été qu'un petit nombre de personnes, qui soutiennent le Parti Islamique de la Justice et du Développement".

Le critique de cinéma Mustafa al-Talib dit à Magharebia : "Il y a des scènes qui sont bien employées, mais il y en a d'autres que le réalisateur aurait dû éviter. Et pourtant, le film est une oeuvre importante au vu du sujet qu'elle traite. Et Hassan Benjelloun est aussi encore un grand metteur en scène, et qui aborde avec largesse tous les problèmes sociaux et culturels".

Le film devrait être projeté en Tunisie et en Mauritanie, mais aucune date de sortie n'a encore été fixée.

29/12/2010

Source : Almagharibia

Les services de police de la capitale ont mené, mercredi, une vaste opération de rafles visant les Subsahariens, transitant par le Maroc et candidats à l’immigration clandestine vers l’Europe.

Le Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants demande la libération des enfants et des femmes et la garantie pour que l’ensemble des personnes arrêtées puisse bénéficier d’une instruction en bonne et due forme.

Les services de sécurité de la capitale ont mené mercredi une vaste opération de rafles dans les milieux subsahariens candidats à l’immigration clandestine vers l’Europe. Selon des sources associatives, N.M. Calvin, un jeune de 14 ans, d’origine congolaise, qui jouait au football avec des jeunes marocains dans le quartier de Hay Nahda, a été arrêté par des éléments de police en tenue civile mercredi vers 14h. Plusieurs autres personnes ont été raflées dans les quartiers populaires de Sidi Moussa à Salé, Douar Kora à Rabat, G3, G5, Kamra et Takadoum.

Selon la même source, les rafles ont concerné une centaine de personnes, dont plusieurs enfants et femmes, qui se trouvent en garde à vue dans les commissariats de Rabat, le temps qu’ils soient refoulés du pays.

Selon une autre source sûre, cette opération vise à dissuader les candidats à l’immigration clandestine de passer à l’acte durant les fêtes de fin d’année, qui constituent habituellement une période propice pour le passage vers les deux présides occupés de Sebta et Mélilia : «Il est vraisemblable que les autorités marocaines cherchent à gonfler les chiffres des refoulements de l’année 2010 pour satisfaire l’Union européenne», explique un acteur associatif. Suite à ces arrestations, le Gadem (Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants) a «exigé la libération immédiate des enfants et des femmes» en demandant aux autorités policières de mettre en œuvre les conditions nécessaires pour que l’ensemble des personnes arrêtées puisse bénéficier d’une instruction en bonne et due forme de leur dossier et qu’elles puissent avoir les services d’un interprète et au soutien d’avocats et à l’ensemble des droits de défense. Le Gadem considère aussi que le ministre de l’Intérieur est personnellement responsable de la sécurité des personnes arrêtées ainsi que le ministre de la Justice avec les conséquences du non-respect des procédures garanties par la loi en vigueur, notamment la loi 02-03 relative au séjour des étrangers.

Depuis 2004, les autorités marocaines mènent, une politique de «gestion des flux migratoires» en procédant périodiquement à des arrestations dans les rangs des ressortissants des pays subsahariens. Selon le Gadem, cette politique répond à des injonctions européennes d’empêcher les migrants de s’approcher des portes de l’Union européenne. Selon la même source ces arrestations en fin d’année ne sont pas un hasard du calendrier, les rafles de grande envergure dans les derniers jours de l’année visent à gonfler les chiffres des refoulements de l’année 2010 destinés aux «bailleurs».Pour rappel, le Gadem est une association de droit marocain créée le 18 décembre 2006 par un groupe de militants qui travaillent depuis des années sur les questions migratoires et plus particulièrement sur la défense des droits des migrants en transit au Maroc.

30/12/2010

Source : Le Soir

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