samedi 3 août 2024 21:24

Les récents changements à la loi sur l'Immigration mettent en péril l'avenir du Canada, selon une nouvelle étude. La Fondation Maytree, qui combat la pauvreté et les inégalités sociales, affirme que la réforme du gouvernement Harper manque de vision à long terme.

« Une réforme à courte vue, incohérente, rédigée aux pas de course et adoptée au forceps ». La Fondation Maytree taille en pièces la nouvelle Loi sur l'Immigration.

Selon l'organisme, elle est injuste, brise la tradition d'accueil du Canada, complique l'accès à la citoyenneté des immigrants en plus d'être contre-productive sur le plan économique.

La coauteure du rapport, Naomi Alboim est professeure en politique publique à l'Université Queen's. Elle explique qu'Ottawa fait notamment la part belle à des travailleurs étrangers temporaires peu qualifiés pour pourvoir des postes mal rémunérés et peu courus.

« Il va falloir regarder de près, comment le Canada peut continuer à être et garder sa réputation, son image sur la scène internationale pour l'attraction des immigrants. » — Léonie Tchatat, directrice général de La Passerelle, organisme d'aide aux immigrants

Pour la chercheuse, c'est un écran de fumée qui empêche certains secteurs de l'économie de se remettre en cause et de faire des ajustements nécessaires pour être compétitifs.

De plus, ces travailleurs temporaires sont moins susceptibles de rester au pays, contrairement aux autres catégories d'immigrants à qui l'on serre désormais la vis.

La situation ne fait pas l'affaire de l'Ontario.

La province doit attirer davantage de travailleurs qualifiés, selon un panel d'experts commis par le ministère ontarien de l'Immigration.

La Fondation Maytree plaide pour un débat national sur la question.

4/8/2012

Source : Radio Canada

Le délégué interministériel aux droits de l'Homme, Mahjoub El Haiba, a souligné, vendredi à Rabat, l'importance d'œuvrer pour la création d'alliances transnationales afin de lutter contre l'incitation à la haine sous toutes ses formes.

S'exprimant lors de la clôture des travaux de l'atelier de clôture des experts sur l'interdiction de l'incitation à la haine raciale, ethnique et religieuse, M. El Haiba a indiqué que le travail des experts à ce sujet ne doit pas se servir seulement d'un mécanisme de suivi, mais aussi un moyen d'encouragement d'alliances transnationales en vue de lutter contre ce fléau.
Il a mis l'accent sur la question du réseautage des initiatives et des actions des militants des droits de l'Homme, des ONG et des institutions nationales dans ce domaine, se référant à l'expérience, lancée en 2008 au Maroc, du dialogue arabo-européen entre les institutions nationales en matière de lutte contre le terrorisme, d'échange d'informations et d'immigration.
M. El Haiba a appelé à rendre public les résultats et recommandations des rapports présentés lors de l'atelier, soulignant la pertinence de l'action législative du Royaume pour faire face à ces phénomènes.

Pour sa part, le chef de la division des traités du Haut Commissariat aux droits de l'Homme, Ibrahim Salama, a indiqué que le Maroc, un pays connu pour son pluralisme et sa diversité, est l'endroit le mieux recommandé pour la tenue d'une telle rencontre.

Deux jours durant, les participants à cet atelier ont mis l'accent sur les résultats et conclusions des quatre ateliers organisés l'année dernière dans différents pays, avec un intérêt particulièrement porté sur les pratiques législatives et judiciaires, ainsi que sur les politiques et institutions à même d'interdire et d'empêcher efficacement la haine raciale ethnique ou religieuse.

05 oct. 2012

Source : MAP

Le numéro N° 39 de la revue « Migrance » du semestre 2012, s’intéresse aux immigrés qui se sont organisés et ont fondé ou rejoint des organisations (politiques, syndicales…) pour dénoncer le colonialisme français. Il démontre le rôle important des travailleurs, étudiants, syndicalistes ou intellectuels immigrés qui se sont mobilisés et se sont battus pour l’indépendance de leur pays entre 1930 et 1970. Il fait ainsi apparaitre l’immigration comme une des bases essentielles du grand mouvement anticolonial qui conduira à l’indépendance politique des anciennes colonies et à la période dite de décolonisation.
La première partie de ce numéro est consacrée aux étudiants et aux travailleurs indochinois qui se sont mobilisés pour l’indépendance du Vietnam (1930-1952). La seconde partie traite de l’anticolonialisme dans l’immigration algérienne entre 1937 et 1964. La dernière partie revient sur l’anticolonialisme et le néocolonialisme dans l’immigration africaine (1945-1970).

Source : Générique

Avec plus de 40 000 postes à pourvoir d’ici 2016, la Chaudière-Appalaches fait face à d’importants défis démographiques empirant le phénomène de rareté de main-d’œuvre qualifiée. Les entreprises devront dénicher des talents ailleurs et se tourner vers l’immigration selon Vincent Lessard, conseiller aux entreprises du Centre local d'emploi de Saint-Georges.

Pendant près de 45 minutes, M. Lessard et trois autres panélistes ont prononcé la conférence « Dénichez de la main-d’œuvre qualifiée » devant 70 convives réunis hier au Centre des congrès le Georgesville.

Marlène Roy, conseillère au ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles, Frédéric Lavoie, conseiller services aux entreprises au MICC, Mélanie Grenier, agente du programme Trait d'union au Carrefour jeunesse-emploi de Beauce-Sud étaient les autres conférenciers de cette activité de la Chambre de commerce de Saint-Georges. Elle s’inscrivait dans le cadre de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles.

Un constat frappant

La Chaudière-Appalaches présente le plus faible taux de chômage en province à 4,2 % contrairement à 7,6 % au Québec. De plus, ce taux devrait atteindre, selon les prévisions de Statistique Canada, 3,6 %. La situation risque de se compliquer davantage avec le vieillissement de la population puisque le nombre d’aînés sera deux fois plus élevé d’ici 2031.

Bien évidemment, les entreprises devront augmenter leur productivité, optimiser l’utilisation des bassins de main-d'œuvre, réaliser une meilleure gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre, et finalement recruter de la main-d’œuvre immigrante est la dernière partie de la solution. « Nous sommes là aujourd’hui pour semer une graine pour vous faire penser à cette option-là. C’est une possibilité », soutient Marlène Roy, conseillère au MICC.

Actuellement, la région est un parent pauvre de l’immigration. D’ailleurs, la Chaudière-Appalaches comptait en 2006, 4660 immigrants sur le territoire dont seulement 470 en Beauce-Sartigan. Notons que 1935 personnes arrivées de 2000 à 2009 étaient toujours présentes en janvier 2011.

La région se doit donc de séduire davantage les immigrants à l’idée de s’implanter en Chaudière-Appalaches. L’organisme ICI : Intégration communautaire des immigrants ainsi que les maisons d’enseignements du territoire dont le Cégep Beauce-Appalaches et la Commission scolaire Beauce-Appalaches contribuent à attirer des immigrants dans la région.

Les entreprises, elles, aussi peuvent faire des démarches de recrutement à l’étranger via le placement en ligne international, lors de mission de recrutement ou même se faire accompagner par le MICC en vue du recrutement à l’international. Les options sont nombreuses, et pour ces entreprises, ils peuvent donc demander de l’aide du MICC ou d’un consultant. Lors de la conférence, Mme Roy et M. Lavoie ont d’ailleurs abordé plusieurs thématiques allant de l’embauche à des conseils pratiques pour assurer la rétention des employés.

Trais d’union un nouvel outil

Certes, les entrepreneurs disposent aussi divers outils pour faciliter l’accueil et intégration des nouveaux arrivants. La région de Beauce-Sartigan compte depuis près d’un an le programme trait d’union du CJEBS. Celui-ci est responsable d’apporter de l’aide aux résidents permanents de tous âges.

Depuis cet automne, Trait d’union accompagne aussi les entreprises en offrant divers services : de l’accueil du soutien individuel ou en groupe pour les travailleurs et même de la résolution de conflits. Le programme comprend aussi un volet sensibilisation à la population afin de garantir les succès d’intégration des nouveaux arrivants.

Des subventions de disponibles

Emploi-Québec offre aussi divers programmes de subvention donc celui intitulé Prime. Celui-ci supporte l'intégration des immigrants et des minorités visibles en emploi. Emploi-Québec dispose de plusieurs mesures d’aides aux entreprises, dont celui de francisation des employés. La liste des programmes est contenue dans l’entière présentation de jeudi dernier sur le site de la Chambre de commerce.

6/10/2012, Jean-François Fecteau

Source : Beauce

Lorsqu'on parle d'immigration aux États-Unis, c'est souvent pour évoquer les mesures extrêmement restrictives prises dans certains États comme l'Arizona. Pourtant, dans certaines villes du pays, les immigrés sont les bienvenus car ils sont un atout dans la lutte contre le déclin économique…Voir le reportage sur France 24

Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) exprime son inquiétude face aux amalgames dont font l’objet les musulmans de France dans leur ensemble à travers des propos et déclarations inappropriés.

Le CFCM rappelle que l’immense majorité des musulmans de France aspire à vivre sa spiritualité dans le strict respect des valeurs de la République et espère le faire dans l’indifférence comme tous les citoyens des autres cultes ou convictions.

Le CFCM souhaite que la pratique religieuse des musulmans soit perçue comme un élément de leur liberté individuelle plutôt qu’une source permanente de polémiques et de débats publics dont certains contribuent, malheureusement, à nourrir la stigmatisation et le rejet de l’autre.

6 octobre 2012

Source : Site du CFCM

L’ex-chroniqueur du « Grand Journal » pilote désormais « La Nouvelle Édition » tous les midis sur Canal+. Ce professeur agrégé à l’élégance naturelle nous livre sa philosophie... du style.

Costume chic, longue silhouette dédiée, sourire charmant, Ali Baddou, 38 ans, a gardé une espièglerie d’enfant facétieux. Ce qui explique peut-être pourquoi cet ex-professeur, agrégé de philosophie, pilote désormais « La Nouvelle Édition », une émission quotidienne d’ « infotainment » sur Canal+. Ali Baddou appartient à cette génération de bons esprits télégéniques capables de naviguer à vue entre culture grand public et références pointues. Son ascension dans les médias a commencé derrière le micro des « Matins de France Culture », qu’il animait quotidiennement. Il est ensuite devenu le chroniqueur littéraire du « Grand Journal », puis le joker de Michel Denisot. Né à Paris, ce fils de diplomate marocain a connu une enfance voyageuse : Maroc, États-Unis, France. Élégant et courtois, Ali Baddou détonnerait presque dans l’univers hystérique de la télévision.

6/10/2012

Source : Le Figaro

Dans le cadre de la mobilisation pour le Forum Social Mondial 2013 en Tunisie, le FSMaroc et le comité de suivi du Forum Social Maghrébin, organisent le Forum Thématique : « 2ième édition du Forum des migrants sous le thème : Un autre Maghreb et une autre politique migratoire sont possibles ».

Seconde édition du Forum Thématique sur l’immigration les 6 et 7 octobre 2012 à Oujda

A l’Espace de formation et d’animation du tissu associatif de la région de l’Oriental

La Philosophie et les Grands axes thématiques du Forum :

I. La parole aux migrant(e)s

Ce Forum se veut avant tout un lieu où les migrant(e)s eux-mêmes ont la parole et la visibilité. Que ce soit dans les pays du Nord et maintenant au sud, on a longtemps parlé au nom des migrants, ces derniers étant souvent relégués à un statut d’observateurs. Les choses changent peu à peu avec l’émergence d’organisations de migrants également dans les pays du Sud. Au Nord, vue l’ancienneté des migrations, ces organisations se sont imposées et jouent un rôle important pour la défense des droits des migrants. C’est dans cette perspective que le comité de suivi du FSMaghreb ne cesse de déployer des efforts pour élargir cet espace et œuvre au renforcement des liens de solidarité, de convergence, de visibilité des résistances et luttes des populations militant pour la protection et la promotion des droits des migrant(e)s.

Il n’est nullement question de négliger le rôle important de la société civile des pays hôtes ou des organisations de soutien aux migrant(e)s, mais il convient de tout mettre en œuvre afin de permettre aux migrant(e)s eux-mêmes de s’exprimer concernant leur vécu et leurs propres revendications et faire converger les luttes et les résistances pour les droits fondamentaux des migrant(e)s.

Ce forum sera une occasion de contribuer à renforcer les liens entre les sociétés civiles du Maghreb et les différentes associations de migrants sub-sahariens, ce qui devra se concrétiser par un renforcement de la coordination entre l’ensemble des acteurs tout en offrant une plus grande visibilité des associations de migrants.

II. Etat des lieux

Le Forum sera orienté sur la dimension Sud - Sud avec un focus sur l’espace Maghrébin, et sera une occasion de dresser un état des lieux sur :

• Les forces vives des sociétés civiles dans la défense et la protection des migrant(e)s et dans le combat contre toutes les formes de xénophobie et de discriminations;

• Le rôle des Etats et les politiques répressives;

• Les nouveaux acteurs et mouvements issus des populations de migrant(e)s subsahariens.

III. Les migrants et leurs droits au Maghreb

Le Maghreb est passé pendant la dernière décennie d'une terre d'émigration (hormis la Libye) à un pays d'abord de transit puis d'immigration générant de nouvelles situations et de nouvelles problématiques qui nécessitent des réponses et une mobilisation eu égard à la persistance des violations graves des droits des migrants tout au long du processus migratoire dans l’espace maghrébin.

La situation des migrant(e)s a toujours fait partie des préoccupations centrales du FSMaghreb. Cette question concerne l’adoption de lois qui criminalisent les migrant(e)s irréguliers, le non respect de certaines dispositions protectrices de ces migrants stipulées dans ces lois, les rejetant ainsi dans des conditions précaires de victimes de l’arbitraire des autorités ou de groupes mafieux et la violation flagrante des normes et conventions internationales des droits humains, notamment la Convention de Genève, la convention des Nations Unies sur la protection des droits de tous les travailleurs et travailleuses migrants et des membres de leur famille », pourtant ratifiée par les pays du Maghreb (à l’exception de la Tunisie).

A cet effet, il convient de noter entre autres la nécessite d’une réflexion, et l’élaboration de propositions :

• Sur les droits et libertés fondamentaux des migrant(e)s qui devraient s'inscrire dans les réformes en matière de droits humains, à la lumière des bouleversements politiques qui ont ébranlé le Maghreb, sachant que les migrant(e)s irréguliers dans l’espace maghrébin ne bénéficient d’aucun droit ; à noter que la question de la régularisation des migrant(e)s sans papiers ayant séjourné plusieurs années au Maghreb mérite d’être débattue (selon la loi 02.03 ) ;Sur la situation pprécaire des femmes migrantes qui subissent toutes les formes de violences et l’exploitation ;

• Sur La protection des demandeurs d'asile et réfugié(e)s;

• Sur la situation dramatique des enfants migrants nés sur le territoire maghrébin ;

• Sur la liberté de circulation et d’installation

De ce fait, un des objectifs de ce forum sera la formulation, par les dynamiques qui le composent, d’un mémorandum de recommandations et de revendications sur ces questions qui sera soumis aux différentes autorités du Maghreb.

IV. Les frontières et l’espace maghrébin :

Les frontières de l’espace maghrébin ne séparent pas seulement les peuples de la région mais elles sont souvent des lieux où les différentes autorités du Maghreb rejettent les migrant(e)s dans des conditions totalement inhumaines. L’ouverture des frontières et la libre circulation dans l’espace maghrébin sont parmi les premières revendications formulées par les dynamiques du Forum Social Maghrébin. Cette dernière est reprise dans la charte du Maghreb des peuples : « Le Forum Social Maghrébin, espace privilégié de convergence des mouvements sociaux, associations, syndicats, mouvements pacifistes et mouvements citoyens, de débats sur les thèmes liés aux grands enjeux de la région, sera un des lieux d’articulations de luttes communes, pour (…) l’ouverture des frontières et le droit à la libre circulation des personnes dans l’espace maghrébin … »

4/10/2012

Source : Joussour

Les chefs d'Etat et de gouvernement du sommet du dialogue 5+5 des pays du pourtour méditerranéen ont exprimé samedi à Malte, dans leur déclaration finale, leur engagement à combattre la migration irrégulière et renforcer la lutte contre la contrebande et le trafic des êtres humains.

Les pays membres du dialogue 5+5 (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie ainsi que la France, Espagne, Italie, Portugal et Malte) ont indiqué qu'ils restaient " collectivement engagés" à l'exploration de moyens pratiques et efficaces qui renforceraient les capacités institutionnelles, humaines et techniques afin de prévenir et combattre la migration irrégulière et renforcer la lutte contre la contrebande et le trafic des êtres humains.

Ils ont souligné aussi la nécessité de faciliter l'intégration des migrants qui se sont établis légalement dans les pays d'accueil en termes de stabilité et de compréhension mutuelle, appelant au développement de mécanismes qui visent à soutenir la réintégration des migrants légaux dans leurs pays d'origine.

Les pays du groupe 5+5 ont reconnu que la facilitation des transferts d'argent des migrants, à travers la réduction possible des coûts des transferts, contribuera au développement de leurs pays d'origine y compris le développement des PME.

Le sommet du groupe 5+5, qui est une enceinte de dialogue politique informel, vise à instaurer une coopération plus étroite entre les 10 pays méditerranéens par le dialogue politique et et une meilleure coopération économique.

6 Octobre 2012

Source : Atlasinfo.fr

On peut voir de deux manières cette multiculturalisation de l’échiquier politique communal.

C’est sans conteste une des lignes de faîte de ces élections communales : du nord au sud, en passant - surtout - par le centre du pays, les partis ont veillé à "colorer" particulièrement leurs listes de manière communautaire s’entend, c’est-à-dire en les ouvrant à un nombre jamais vu de candidat(e)s issu(e)s de l’immigration et de cultures religieuses ou spirituelles très diverses. Autre phénomène émergent : la présence de candidats issus de l’ex-bloc soviétique dont nombre de ressortissants ont l’espoir souvent déçu de trouver l’Eldorado dans nos contrées.

Mieux, désormais, les grandes familles politiques n’ont plus peur de confier la direction de leur liste à ces candidats. A Bruxelles, ils étaient deux à être dans ce cas il y a six ans, voilà qu’ils sont déjà sept et ce n’est sans doute pas fini !

Du côté wallon, l’on enregistre au moins quatre cas de potentiels bourgmestres non autochtones alors qu’en Flandre, qui est bien plus exigeante sur le terrain de "l’inburgering", l’on constate que près de dix pour cent des candidats sont issus de la multiculturalité (lire en page 6).

On peut voir de deux manières cette multiculturalisation de l’échiquier politique communal. De manière positive, bien évidemment, comme la politologue liégeoise Fatima Zibouh.

Selon cette dernière, "la participation politique des étrangers et Belges d’origine étrangère se caractérise avant tout par une grande hétérogénéité. L’appartenance communautaire et/ou nationale y a moins d’importance que les trajets individuels, l’appartenance professionnelle ou socio-économique. Surtout, la relation entre vie politique et origine ethnique ou communautaire doit être vue comme une relation dynamique en constante évolution" .

En clair : les candidats étrangers ne se considèrent plus comme les Marocains ou Turcs "de service", ou comme des faire-valoir de telle ou telle religion. Et ils n’hésitent plus à se profiler de manière autonome par rapport à leur monde d’origine.

Cela, c’est la vision généreuse et optimiste Selon certains observateurs plus critiques comme Sfia Bouarfa, qui connaît mieux que quiconque le sérail et pour cause, il semble bien que tous les partis confondus n’ont pas nécessairement été très regardants en recrutant leurs candidats. Et ont la fâcheuse tendance d’avoir fait appel à des personnalités qui n’ont pas toujours intégré les valeurs démocratiques telles qu’on les pratique chez nous.

Conséquence : l’on connaît plusieurs exemples de transfuges de telle ou telle origine qui passent de la gauche à la droite, ou l’inverse, avec une facilité déconcertante. Sans doute, nombre d’électeurs n’y voient-ils nul mal ou ne s’en aperçoivent pas réellement, mais on peut se poser de sérieuses questions sur le bagage politico-idéologique de ces "ramasse-voix".

Au-delà de ce mercato, les directions politiques ne "screenent" pas toujours les candidats aussi sérieusement qu’il le faudrait. Avec la conséquence qu’ils se retrouvent, par exemple, avec des candidates qui tiennent absolument à garder le foulard islamique.

Il y avait le précédent de Mahinur Özdemir à Saint-Josse pour le CDH aux élections régionales de 2009, qui n’a jamais enlevé son voile, mais les autres partis traditionnels ont aussi des candidates aussi déterminées : c’est le cas de Derya Aliç (Schaerbeek) et de Farida Tahar (Molenbeek) pour le PS, alors qu’au MR, on s’est distancié de la liste tennoodoise des "Bleus de Saint-Josse" où figure la cousine d’Emir Kir, Canan. Une problématique qui n’est pas résolue car quid en cas d’élection ? La pression identitaire ne l’emportera-t-elle pas sur l’adhésion partisane ? S’ajoutent à cela des dimensions non moins interpellantes puisqu’elles touchent au négationnisme des génocides du XXe siècle. Nombre de candidats d’origine turque adoptent une posture plus qu’ambiguë par rapport au génocide arménien et il faut souvent passer par les médias turcs pour connaître leur point de vue.

Enfin, si l’appartenance catholique ne joue plus, à quelques exceptions près comme ces candidats du CDH d’Uccle qui osent dire leurs convictions, il y a un vote évangélique africain qui ne manque pas d’être pris en compte au sein du parti de Benoît Lutgen, mais qui s’est surtout imposé sous la présidence de Joëlle Milquet.

06/10/2012, Christian Laporte

Source : Lalibre.be

Dix chefs d'Etat et de gouvernement européens et arabes ont adopté ce samedi 6 octobre, à Malte, une déclaration conjointe visant à faire face au problème de l'immigration avec notamment la création d'une « task force » (ou « groupe de travail ») humanitaire. De nombreux autres sujets ont été abordés, notamment les questions économiques Nord-Sud et de transition politique dans le contexte post-révolutionnaire.

Cela faisait neuf ans que les dirigeants des deux rives de la Méditerranée ne s'étaient pas réunis. C'est aussi la première fois que ce sommet se tenait sans les présidents tunisien Zine el-Abidine Ben Ali et libyen Mouammar Kadhafi.

Dans ce contexte, les pays arabes ont cherché à rassurer leurs homologues européens sur la démocratie dans leur pays, tout en appelant à plus de coopération. Le président tunisien Moncef Marzouki l'a souligné, les changements en cours sur la rive sud de la Méditerranée ne sont pas une menace pour l'Europe.

Le chef de l'Etat français François Hollande a, lui, mis en avant les deux défis majeurs auxquels les Euro-méditerranéens doivent faire face : accompagner la transition démocratique et développer le Sud tout en stimulant la croissance au Nord.

Vaste programme pour les dirigeants de ce forum, qui ont aussi conclut à mettre en place une « task force » humanitaire, et non sécuritaire, pour contrôler les flux migratoires. Pour le président Marzouki, l'immigration est devenue une urgence démocratique dont il faut s'occuper, pour éviter de nouvelles tragédies.

6/10/2012

Source : RFI

Les effectifs, la structure et la qualité des flux migratoires de la région Mena vers l'Europe sont en complète mutation. Plus nombreuse, quai fiée, féminisée, la migration devient un enjeu stratégique pour les pays d'origine. Ce nouvel enjeu, traité dans le rapport de l'OCDE…Suite

Le programme DV ou programme Diversity Immigrant Visa rend disponibles annuellement 55.000 visas de diversité permettant de se rendre et de vivre aux Etats-Unis. Les candidats qui remportent le visa sont sélectionnés aléatoirement parmi les demandes soumises…Suite

D'origine française, Jacqueline David Loghlam devient citoyenne marocaine, non seulement sur le papier mais également à travers son engagement militant et actif pour les droits humains. Elle débute sa carrière en tant que journaliste au service des vraies valeurs démocratiques et choisit, par la suite, de signer ses articles sous le pseudonyme de Zakya Daoud. Elle résiste, pendant les années Lamalif, aux différentes stratégies de censure. En 1988, la revue cesse de paraître car Zakya préfère la « saborder» plutôt que de tuer son esprit revendicatif. Aujourd'hui, elle continue sa carrière dans l'écriture en publiant différents ouvrages en tant qu'écrivaine et essayiste…Suite

Faut-il autoriser les étrangers à voter lors des élections municipales? Oui, répondait sans ambages le candidat François Hollande. Dans son « agenda du changement », il fixait même une date limite pour la tenue de cet engagement: juin 2013 (le prochain scrutin aura lieu l'année suivante). La mesure était censée concerner tous les étrangers non communautaires résidant en France depuis au moins cinq ans. Oui, peut-être, rien ne presse, semble dire le président François Hollande…Suite

En lice pour les prix Renaudot et Médicis, «Infidèles» est le cinquième roman d'Abdellah Taïa. Il y dit sa haine du fanatisme, de l'oppression religieuse et son désir d'un islam transfiguré, humaniste, mû par des valeurs positives et nobles…Suite

C’est dans une atmosphère festive que s’est déroulé la deuxième édition du gala du Congrès maghrébin au Québec (CMQ) mettant à l’honneur les femmes Québécoises d’origine maghrébine et rassemblant plusieurs personnalités publiques.

Sous les applaudissements de plus de 200 convives, la réussite et l’implication de neuf Québécoises d’origine maghrébine ont été soulignées. Les lauréates se sont distinguées par leurs parcours professionnel, leur implication sociopolitique ainsi que leur contribution au développement économique et culturel du Québec.

Cet évènement a également été l’occasion de souligner l’entrée de monsieur Abdelaziz Younsi, directeur général des technologies de l’information au ministère de la Sécurité Publique du Québec, au bureau des Gouverneurs du CMQ. Rappelons que ce conseil de sages rassemble des Québécois d’origine maghrébine dont le parcours et le leadership font d’eux des modèles de réussite et constituent une source de fierté pour toute la communauté maghrébine au Québec.

Haute en couleurs, cette soirée a permis de rassembler des femmes et des hommes politiques, des artistes de talents et plusieurs sympathisants du Congrès Maghrébin au Québec. Cette superbe soirée était justement une vitrine idéale pour le président et cofondateur du CMQ, monsieur Monsef Derraji, de rappeler que : « Le message que nous lançons aujourd’hui est clair: notre communauté prend activement part au développement économique, social et culturel de notre société et nous sommes déterminés à continuer ainsi. Ce soir, nous célébrons neuf femmes dont le parcours inspirera des centaines d’autres.»

Les lauréates ont reçu un trophée de reconnaissance en présence de plusieurs dignitaires, M. Thomas Mulcair, Député fédéral d’Outremont, Chef de l’Opposition officielle et Chef du Nouveau Parti Démocratique, Mme Louise Harel, Conseillère de ville, Chef de l’Opposition officielle à la Ville de Montréal et Chef de Vision Montréal, M. Alexandre

Plante, conseiller de ville à Brossard, Mme Mary Deros, conseillère de ville à Montréal. Mme Anie Samson, Maire de l’arrondissement Villeray – St-Michel – Parc Extension, M. Zoubair Hakam, Consul général Royaume du Maroc. L’honorable Denis Coderre, Député de Bourassa, M. José Nunez-Melo, Député de Laval, Mme Djaouida Sellah, Députée de Saint-Bruno Saint-Hubert, Mme Saadia Groguhé, Députée de Saint-Lambert et M. Amir Khadir, Député de Mercier et Co-porte-parole de Québec Solidaire.

2/10/2012,

Source : Atlas.mtl

Le 4-ème congrès de l'association francophone des commissions nationales des droits de l'Homme (AFCNDH), s'est ouvert, jeudi à Casablanca, avec la participation de représentants d'une vingtaine de pays.

" Les droits de l'Homme dans les lieux de privation de liberté" est le thème choisi pour ce conclave qui a pour objectif d'initier une réflexion sur la problématique du respect des droits humains dans ces lieux et d'outiller les institutions nationales pour qu'elles puissent apporter une contribution à la garantie du respect de ces droits.

Le congrès ambitionne également de recenser les travaux des organismes nationaux de droits de l'Homme dans ce domaine et de discuter des actions à entreprendre dans le domaine de la protection des droits des personnes privées de liberté.

Un plan d'action devra être adopté au terme de ce congrès dont les travaux s'articulent autour de plusieurs ateliers notamment "les mécanismes internationaux et régionaux de protection des droits de l'Homme dans les lieux de privation de liberté", qui portera sur la présentation du cadre juridique et des mécanismes existants.

Le deuxième atelier sur "les moyens de lutte contre les violations des droits de l'Homme dans les lieux de détention" devra s'intéresser aux techniques d'investigation et de visite dans les lieux de privation de liberté, pénitenciers, hôpitaux, locaux de garde à vue, zones d'attente dans les ports et aéroports, centres éducatifs fermés, camps d'internement.

Quant au troisième atelier il concernera la "la protection spécifique des groupes vulnérables" notamment la situation des migrants et des mineurs.

La thématique choisie pour ce congrès est "importante" et d'"actualité", a affirmé le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami à l'ouverture de cette rencontre qui permettra aux participants d'échanger expériences et connaissances.

Rappelant que le CNDH a fait de cette problématique une de ses préoccupations, M. El Yazami a précisé que le conseil a publié récemment un rapport sur la situation dans les hôpitaux psychiatriques et qu'il est en train d'élaborer deux autres rapports sur la situation dans les prisons et la protection des enfants.

Lors de la séance d'ouverture présidée par Christine Lazerges, présidente du CNDH de France, la représentante de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Martine Anstett, a souligné le rôle actif des organismes des droits de l'Homme dans la promotion de la paix et le respect des droits humains.

La thématique choisie pour ce congrès rejoint les préoccupations de l'OIF qui n'a eu de cesse de lutter contre la torture et les traitements dégradables, a-t-elle dit.

Les participants à ce congrès de deux jours devront procéder vendredi à l'élection du nouveau président de l'AFCNDH.

4 oct.2012

Source : MAP

Le nombre de jeunes cadres catalans ayant émigré à l'étranger à la recherche de meilleures opportunités d'emploi a enregistré une hausse de 9,2 pc en 2011 par rapport à l'année précédente, selon un rapport de la section catalane de la centrale syndicale Union générale des travailleurs (UGT).

Près de 46.000 jeunes catalans, âgés de 15 à 34 ans, vivent désormais à l'étranger dont 10.000 ont quitté leur région depuis 2009 à cause du chômage, soit une augmentation de 30 pc par rapport aux trois années précédentes, ajoute le rapport intitulé +jeunes émigrants hautement qualifiés+, présenté, jeudi, par un porte-parole de l'UGT.

La hausse du chômage, la précarité à l'emploi, les bas salaires ainsi que les entraves à l'émancipation qui prévalent en Catalogne sont en train de pousser toute une génération de jeunes vers l'exil à la recherche d'horizons meilleurs en matière d'emploi et de qualité de vie, a déploré Daniel Garcia lors de la présentation de ce rapport.

En 2011, près de 22,7 pc de postes d'emploi occupés par les jeunes catalans ont été détruits à cause de la crise économique, selon les conclusions de ce rapport. "Ni le gouvernement catalan ni le gouvernement espagnol ne semblent préoccupés par la fuite des cerveaux et la perte des investissements. Ils ne disposent d'aucune stratégie pour faire face à cette situation", a critiqué le militant syndicaliste.

D'après le rapport, élaboré sur la base des données de l'Institut catalan de statistiques (Idescat), le nombre de Catalans établis à l'étranger a atteint 185.848 personnes, dont 32.092 jeunes de 15 à 29 ans et 13.887 âgés entre 30 et 34 ans.

Selon la même source, 42 pc des jeunes catalans qui quittent cette région autonome du nord-est de l'Espagne, s'installent dans les pays de l'Union Européenne (UE) notamment en France, en Allemagne, en Andorre et en Suisse, contre 36 pc qui préfèrent s'établir dans des pays de l'Amérique du Sud (Argentine, Vénézuela et Brésil) et 17 pc qui optent pour le Mexique, les Etats-Unis et le Canada.

Le chômage des jeunes de 16 à 29 ans a connu une hausse record de 37,1 pc au deuxième trimestre de 2012, alors que le chômage de longue durée touche 14,6 des jeunes de moins de 29 ans, a précisé le porte-parole de l'UGT.

La Catalogne est confrontée à une crise économique et financière sans précédent avec une dette colossale de près de 44 milliards d'euros, la plus élevée par rapport aux autres régions d'Espagne.

4 oct.2012

Source : MAP

L'efficacité de la participation des compétences marocaine de Belgique réside dans "la force du regroupement associatif", a souligné, mercredi à Bruxelles, le ministre délégué chargé des Marocains à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

"J'ai invité mes concitoyens belges à constituer des associations professionnelles afin de devenir des interlocuteurs crédibles et unifié des gouvernants belges et du gouvernement marocain" , a déclaré à la MAP M. Maazouz à l'issue d'une rencontre avec les compétences marocaines en Belgique .

La création et le soutien de projets en faveur des Marocains résidant en Belgique s'appuie sur la force d'action et de mobilisation des Marocains de Belgique, a ajouté le ministre.

La mobilisation des MRE, a-t-il dit, a été sollicitée tant sur le plan politique notamment pour les cause nationales, qu'au niveau économique, en ce qui a trait à l'information par les entrepreneurs marocains, en tant que décideurs, sur les potentialités et les opportunités d'investissements qu'offre Maroc.

L'accent a été également mis lors d'une rencontre de M. Mâazouz avec le ministre-président bruxellois Charles Picqué et la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, Maggie De Block sur les moyens d'améliorer les conditions d'intégration des MRE et de réduire le taux de chômage des jeunes belgo-marocains.

La question de l'enseignement de la langue arabe comme langue officielle dans les écoles belges a été également soulevée avec les responsables belges, a-t-il fait remarquer, ajoutant que "ce sujet a été favorablement accueilli par les responsables belges et sera examiné +en profondeur+ dans les prochaines semaines".

4 oct.2012

Source : MAP

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