samedi 3 août 2024 19:19

La justice américaine a rejeté jeudi la demande d'une actrice ayant participé au film islamophobe "L'innocence des musulmans", qui réclamait son retrait du site internet de vidéos YouTube aux Etats-Unis, a-t-on appris auprès de la Cour supérieure de Los Angeles.

L'actrice Cindy Lee Garcia réclamait en référé le retrait de la bande-annonce du film, qui a provoqué depuis le 11 septembre des violences meurtrières dans le monde arabo-musulman.

Mme Garcia est la première actrice du film à s'être manifestée après l'explosion des violences, qui ont provoqué la mort de plus de 30 personnes dont l'ambassadeur américain à Benghazi (Libye, est). Elle affirme avoir été trompée sur les intentions réelles du film et de ses producteurs.

"Je pense qu'en effet, la liberté d'expression est un droit, mais ce que (les auteurs du film) ont fait n'est pas bien", a déclaré Mme Garcia à la presse peu avant l'audience, qualifiant le film de "dégradant".

"Je ne renoncerai pas", a-t-elle affirmé après le rejet de sa demande.

La semaine dernière YouTube, propriété de Google, avait empêché l'accès aux 14 minutes du film en Egypte et en Libye. D'autres pays, comme le Pakistan et le Soudan, avaient bloqué eux-mêmes l'accès à la vidéo, qui dénigre la figure du prophète Mahomet.

Mercredi, YouTube a annoncé avoir étendu l'interdiction à "des pays où la vidéo est considérée illégale par les autorités locales, comme l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie et l'Arabie Saoudite".

Le film amateur "L'innocence des musulmans", avec son doublage grossier, ses fausses barbes et ses décors de pacotille, prétend raconter la vie du prophète Mahomet, en présentant les musulmans comme immoraux et violents.

Mme Garcia a également porté plainte contre Nakoula Basseley Nakoula, un copte (chrétien d'Egypte) de 55 ans résidant près de Los Angeles, qui a reconnu avoir aidé à la fabrication du film et qui avait été condamné en 2010 pour fraude bancaire, écopant de 21 mois de prison.

L'actrice affirme que les acteurs du film ont été trompés et ont participé au tournage sans connaître son intention véritable. Elle poursuit M. Nakoula pour invasion de la vie privée, fraude, calomnie et volonté de nuire.

Selon elle, M. Nakoula, "a affirmé que ("L'innocence des musulmans") était un film d'aventures sur l'Egypte ancienne", peut-on lire dans la plainte.

Mais Mme Garcia a finalement découvert qu'il s'agissait d'un tout autre film et assure que sa vie est désormais en danger. "Elle est l'objet de menaces de mort sérieuses, a peur pour sa vie et pour celle de son entourage", selon la plainte.

Le juge s'est étonné que l'actrice, si elle craint pour sa vie, ait donné de nombreuses interviews à la presse ces derniers jours.

Dans sa plainte, Mme Garcia explique également qu'elle souffre de détresse émotionnelle et doit faire face, depuis l'apparition de la vidéo, à des revers financiers et à la "destruction de sa carrière et de sa réputation".

20 sept 2012

Source : AFP

Une exposition d'artisanat marocain est organisée, depuis jeudi, à Cordoue (Sud de l'Espagne), par la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée, en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette exposition, qui se tiendra jusqu'au 23 septembre, est la première du genre à être montée à Cordoue, souligne la Fondation dans un communiqué.

D'après la même source, elle constitue une occasion pour "promouvoir auprès du public espagnol l'un des aspects les plus distingués de la civilisation et de la culture marocaines".

Des articles d'ébénisterie, de fer forgé, en cuir ou des bijoux traditionnels sont présentés lors cette exposition qui donne également à voir des tapis, des caftans, des tissus et des articles en poterie, outre des oeuvres de calligraphie arabe.

En marge de cette manifestation, seront organisés des défilés de costumes traditionnels marocains qui "ont réussi à allier l'originalité de la culture marocaine et la modernité du style et qui symbolisent un savoir-faire ancestral du patrimoine artistique marocain, riche et authentique".

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue, dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs dans ce domaine dans l'espace euro-méditerranéen.

21 sept 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale espagnole en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, à fin août, 48.939 personnes, annonce-t-on jeudi de source officielle espagnole.

En dépit d'une légère baisse par rapport au mois précédent, les travailleurs marocains venaient en tête des contingents étrangers (issus de l'UE et extra-communaitaires), inscrits à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome, a indiqué le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.

Le contingent bolivien occupait la seconde position avec 23.373 adhérents, talonné par les travailleurs chinois avec 23.186 affiliés, a ajouté le ministère espagnol.

Le nombre total des étrangers inscrits sur la même période à la sécurité sociale en Catalogne s'est établi à 399.542, soit 22,85 de l'ensemble des effectifs des travailleurs étrangers dans l'ensemble des régions espagnoles.

Sur un an, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale espagnole dans cette région ont accusé une baisse de 4,48 pc à fin août.

Selon la même source, la communauté autonome de Catalogne venait en tête des régions espagnoles en termes d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, suivie de celles de Madrid et de l'Andalousie.

D'après des chiffres publiés par l'Institut catalan de statistiques, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

20 sept. 2012

Source : MAP

La Communauté française de Belgique met le Maroc à l'honneur via DABA Maroc qui veut être plus qu'un simple événement! «Daba» (tout de suite, maintenant), c'est pour aller vers l'autre et le connaître mieux…Suite

Jusqu'au 11 novembre prochain, l’artiste franco-marocaine yto Berrada exposera ses œuvres photographiques au musée de l'Art contemporain à Rome .Intitulée «Riffs» faisant ainsi référence aux montagnes du Nord, cette exposition individuelle est la première d'envergure de l'artiste…Suite

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Cordoue abrite du 13 au 20 octobre prochain le 9e Festival du cinéma africain-FCAT au cours duquel seront présentés 90 films provenant de trente pays et avec une forte présence marocaine…Suite

Face aux interrogations que pose l'arrivée de nouvelles religions à la laïcité, l'État français semble en partie démuni. Mais le pluralisme religieux n'a-t-il pas contribué à la définition même de laïcité? Spécialiste de la pluralité religieuse, l'historienne Rita Hermon-Belot, auteur entre autres de Enseigner le pluralisme, revient sur la genèse du concept de laïcité et sur ses acceptions actuelles.

À quel moment et dans quel contexte situez-vous l'origine du concept de laïcité?

Pour l'origine d'un concept aussi complexe et prégnant dans la société française, rien ne saurait être monocausal. Il est nécessaire d'articuler plusieurs modes d'évolutions et plusieurs temporalités. La notion de laïcité en France relève à la fois d'une longue durée, et d'un moment spécifique que je situerais au XIXe siècle, durant l'affrontement entre une version spécifique de l'Eglise catholique conservatrice et anti-révolutionnaire qui a pris le pouvoir, et les Républicains. À partir de cet épisode, la laïcité française prend tout son sens, selon lequel la sphère de l'Universel doit nécessairement se situer hors du religieux, toujours perçu comme diviseur. Lorsque nous comparons cette histoire avec celle des États-Unis par exemple, nous assistons à deux formules de séparations très différentes. En effet, la séparation américaine entre les Églises et l'État a été opérée pour protéger les institutions religieuses de l'intervention de l'État.

De quelle manière la pluralité religieuse a-t-elle pesé sur l'origine de ce concept?

Il est d'abord nécessaire de comprendre que la France du XIXe siècle, bien qu'elle l'ait été majoritairement, n'était pas que catholique. Les interlocuteurs n'ont pas seulement été les Républicains et l'Église catholique. La pluralité religieuse a donc toujours joué un rôle.

Si l'on remonte au XVIIe siècle, la pluralité religieuse apparaît de manière négative. La France a été un précurseur dans l'acception de la diversité religieuse avec l'Édit de Nantes de 1598, qui n'accorde certes pas la liberté religieuse, mais la tolérance d'une pluralité au sein d'un même État. Or la France rejette également ce modèle avec l'Édit de Fontainebleau, appelé la Révocation de l'Édit de Nantes en 1685, alors même que d'autres pays d'Europe commencent à accepter cette diversité. À partir de cette Révocation, qui repose sur la fiction de la disparition du protestantisme dans le royaume, car les fidèles de la Réforme n'ont ni le droit de manifester leur foi, ni le droit de partir du Pays, s'opère une éradication de la culture pluraliste. Il me semble que nous souffrons toujours d'un déficit de culture pluraliste en France, et que la laïcité en pâtit.

Sur une plus courte durée, le XIXe siècle semble marquer une rupture dans l'histoire de la France religieuse. Des deux dernières décennies du XIXe jusqu'à 1905, l'Etat prend ses distances avec les religions. L'article 2 de la loi de séparation des Églises et de l'Etat stipule que « la République ne reconnaît aucun culte ». Le régime des cultes reconnus édifié tout au long du XIXe est donc mis à mal. Cependant, Aristide Briand, lorsqu'il élabore la loi de 1905, affirme ne pas vouloir créer une loi anticléricale, et confie la rédaction de la définition des associations religieuses à deux juristes, dont l'un est protestant et l'autre juif. Des membres de cultes non-catholiques jouent donc un rôle important dans la genèse de l'idée de laïcité, comme les travaux de Patrick Cabanel l'ont montré pour les protestants.
Pourquoi la laïcité française semble aujourd'hui découvrir l'idée de pluralité religieuse?

Selon moi, deux raisons expliquent ce phénomène. Tout d'abord, il faut garder à l'idée que la laïcité n'est pas un régime des cultes, mais une définition du politique. N'est-ce pas la République que la Constitution définit comme laïque? La laïcité en France s'applique donc d'abord au politique. À l'inverse, l'histoire religieuse et politique depuis la Révolution se focalise sur la division entre l'État et l'Église catholique, ce qui tend à estomper l'importance de la pluralité religieuse dans l'histoire de France.

Ensuite, il semble que ce phénomène tient à une profonde méconnaissance de l'histoire religieuse de la France. Avec les problèmes actuels posés par de nouvelles religions dans ce pays, l'État semble découvrir la question du pluralisme religieux. Or, il serait important de garder en mémoire que la France a toujours été confrontée à cette question, mais peut-être qu'elle y répond aussi aujourd'hui avec des outils hérités de son histoire.

20/09/2012, Romain Vilaud

Source : Le Monde

Le maire de Nice a annoncé hier soir jeudi la mise à la disposition d'un nouveau lieu de culte pour les musulmans mais n'envisage pas de construction de mosquée. Christian Estrosi prévoit aussi l'extension de deux locaux de prière existants.

Christian Estrosi, élu maire de la cinquième ville de France en 2008, avait promis la création d'un grand lieu de culte musulman central durant sa campagne électorale. Une façon de se démarquer du précédent maire, Jacques Peyrat, proche de l'extrême-droite et hostile à la création d'une mosquée.

Entouré jeudi au cours d'un point de presse par des représentants de la communauté musulmane, M. Estrosi a indiqué ne pas avoir reçu de demande pour une grande mosquée. Son feu vert pour un local de 500 m2 pouvant accueillir quelque 500 fidèles (un ancien laboratoire médical au pied de la cité HLM Bon Voyage au nord-est de Nice), correspond "au voeu exprimé", a-t-il souligné.

Deux projets d'extension dans des quartiers sensibles, l'Ariane au nord-est et les Moulins à l'ouest, ont également reçu son aval préliminaire avant une phase d'étude. M. Estrosi estime que sa ville compte 5.000 à 6.000 pratiquants occasionnels, dont environ 2.500 pratiquants réguliers. Selon des statistiques non officielles, il y aurait quelque 120.000 musulmans dans les Alpes-Maritimes dont la moitié à Nice.

Reportage ce soir à 19H15 dans notre édition de Nice

Les représentants musulmans qui rencontrent régulièrement le député-maire ont affiché leur satisfaction, face à "un très bon début" visant à répondre aux demandes de différents quartiers, tout en rêvant un jour de la construction d'un lieu de culte central.

La place du culte musulman à Nice constitue un long feuilleton, qui n'a cessé d'alimenter l'actualité locale depuis une quinzaine d'années. Nice compte actuellement 17 lieux de culte, qui peuvent accueillir au maximum près de 5.000 personnes pour répondre aux normes de sécurité. Reste que trois lieux -accueillant entre 300 et 400 personnes selon des représentants de la communauté- sont en passe d'être fermés pour des questions de sécurité ou de non respect des règlements.

A trois jours du premier tour des dernières législatives, début juin, Christian Estrosi, avait notamment annoncé la transformation en poste de police d'une salle de prière musulmane de 240 m2 (accueillant 200 à 300 personnes). Motif invoqué: le local avait été transformé en lieu de culte sans autorisation et posait des problèmes de sécurité. Plus récemment, c'est une salle polyvalente d'un foyer Adoma de l'est de la ville, transformé en salle de prière le vendredi, qui a été fermée au grand dam des fidèles qui ont protesté en priant dans la rue. L'Adoma a également justifié sa décision par des questions de sécurité.

"Depuis mon élection, j'ai tout mis en oeuvre pour qu'il n'y ait pas d'islam des caves sur la ville de Nice", a insisté M. Estrosi, qui entend continuer à combattre "les prières de rue" et favoriser "des lieux de culte dignes".

21/9/2012, Karine Jerama avec AFP

Source : France3

Interrogé jeudi par une chaîne de télévision hispanophone en Floride, Barack Obama a regretté l'absence de grande réforme de l'immigration sous son premier mandat, une demande de longue date de la communauté latino-américaine. «Comme vous me le rappelez, mon plus grand échec jusqu'ici est de ne pas avoir réalisé une réforme globale de l'immigration», a-t-il dit.

«Mais ce n'est pas faute de l'avoir voulu», a ajouté le président démocrate sur la chaîne Univision, notant que les républicains majoritaires à la Chambre des représentants depuis 2010 ont bloqué tout projet en ce sens.

«Au début de votre gouvernement, vous aviez le contrôle des deux chambres du Congrès et vous n'avez pourtant pas proposé de réforme de l'immigration», lui a rétorqué le présentateur de la chaîne Jorge Ramos, ce à quoi Barack Obama a répondu que sa priorité était alors de redresser l'économie.

Position modérée

Les efforts pour poser les bases d'une nouvelle législation sur l'immigration se sont heurtés à l'indifférence des républicains, a-t-il insisté. «On ne peut pas changer Washington de l'intérieur, on ne peut que le changer de l'extérieur. C'est comme cela que l'on peut accomplir de grands projets comme la réforme de la santé», a souligné le président américain.

L'immigration est un thème important de la campagne en vue de la présidentielle du 6 novembre, sur lequel Barack Obama et son rival républicain marquent leur différence. De nombreux conservateurs préconisent un durcissement de l'arsenal législatif contre l'immigration clandestine et Mitt Romney lui-même défend l'idée «d'auto-expulsion» pour les clandestins, ce qui lui vaut les critiques d'une grande partie des électeurs hispaniques.

Barack Obama, qui défend une position modérée, a légalisé en juin la situation de plusieurs centaines de milliers d'immigrants illégaux arrivés enfants aux Etats-Unis. L'opposition a dénoncé une manoeuvre électoraliste, mais Barack Obama a répondu jeudi qu'il disposait déjà d'un large avantage sur son rival parmi les hispaniques quand il a pris sa décision.

21.09.12

Source : Reuters

En Belgique, les immigrés voteront pour la deuxième fois le 14 octobre prochain lors d'élections communales. Verdict ?

"Cher concitoyen, depuis un certain temps, vous participez à la vie de la commune de Schaarbeek où vous êtes installé. Si vous ne possédez pas la nationalité belge, nous vous invitons à participer à la vie démocratique de votre commune en vous inscrivant sur les listes électorales." 8 464 immigrés non européens résidant dans cette commune belge de Schaarbeek, à forte population d'origine étrangère et qui appartient à la ville de Bruxelles, ont reçu ce courrier signé du bourgmestre, Bernard Clairfayt. Ils sont 1 437 à y avoir favorablement répondu. "On est dans la moyenne", constate l'élu libéral, un peu déçu tout de même du manque d'enthousiasme de ses "concitoyens" : "On souhaiterait qu'ils soient plus nombreux. Ça reste décevant au regard de la démocratie."

En France, le gouvernement promet le droit de vote à cette catégorie de la population aux élections municipales en cours de mandature, tandis qu'en Belgique, les isoloirs leur seront ouverts pour la deuxième fois le 14 octobre, à l'occasion des élections communales. Il suffit pour cela de résider officiellement dans le royaume depuis cinq ans minimum, "et de signer une attestation de respect de la déclaration des droits de l'homme ainsi que des lois du peuple belge", précise Bernard Guillaume, élu de Schaarbeek, chargé de l'état-civil.

Désintérêt

Pourtant, l'appel de l'urne ne fait pas recette. Malgré un travail de sensibilisation des élus locaux et de nombreuses associations sur le terrain, 14 % des 150 000 personnes concernées au niveau national ont fait la démarche. Les experts sont nombreux à s'être penchés sur ce relatif désintérêt. Ils évoquent trois catégories de raisons : la démarche doit être "volontaire" (alors que les Belges sont automatiquement inscrits sur les listes, car le vote est obligatoire), l'immigré "non communautaire" a, les premières années de son installation, d'autres priorités comme de s'insérer, trouver un travail, etc., ce qui limite le sentiment d'être un acteur de la vie de la cité. Enfin, le faible niveau de conscientisation politique des Belges se répandrait dans toute la société, résidents étrangers inclus. Certains notent aussi que la possibilité de voter est encore trop récente : Aux Pays-Bas, pionnier en la matière depuis 1986, le taux de participation est deux fois plus élevé.

À Schaarbeek, les noms sur les affiches électorales qui tapissent les vitrines des commerces sont aussi multiculturels que l'ambiance dans les rues. Les électeurs y sont sensibles. Mais on ne peut pas parler de vote ethnique. En tout cas, pas pour tout le monde : "Les Turcs et les Albanais sont plus nationalistes avec un plus fort réflexe communautaire", affirme Bernard Clairfayt. "Les résidents turcs ont aussi tendance à venir nous voir pour nous dire : ok, si je vote pour vous, pouvez-vous me rendre telle ou telle faveur", indique Marc Weber, directeur de cabinet du maire.

"Choix de proximité"

L'approche est différente dans la communauté marocaine : les Marocains, qui ont vu des candidats de même origine leur faire dans le passé des promesses qu'ils n'ont pas tenues, votent plus comme des Belges. "Aux élections locales, on fait des choix de proximité, analyse le politologue Marco Martiniello : la personne visible, le voisin, celui de même origine. C'est une attitude qu'on constate aussi chez les Belges d'origine."

Confirmation, de l'autre côté de la barrière, par la conseillère communale d'origine turque Filiz Gulès : "Je fais naturellement campagne dans la communauté turque et je suis le messager entre mes concitoyens d'origine et les "Belgo-Belges". Mais une fois élue, il faut être ouvert à tous. C'est la condition sine qua non pour durer en politique."


20/9/2012, Alain Franco

Source : Le Point

Le passage Roche est l'une de ces voies anonymes qui bordent des entrepôts industriels. Une ruelle étroite, dans laquelle ne s'engagent souvent que les camions de livraison. Dans ce coin à peine tracé sur les plans survivait un petit bâtiment en longueur au crépi défraîchi.Un lieu qu'avaient investi, jusqu'à la nuit du 27 au 28 septembre 2011, une vingtaine de Tunisiens et d'Egyptiens sans argent, sans papiers et sans toit, évadés des "printemps arabes".

Mgader, Slimane et les autres ...Suite

Près d'un tiers de Russes (31%) souhaitent quitter le pays, révèlent les résultats d'un sondage réalisé par le centre analytique Romir.

Selon l'étude, parmi les personnes les plus désireuses de s'installer dans un pays étranger figurent des hommes ayant une formation supérieure et un haut niveau de revenus, célibataires ou vivant en concubinage. 48% des sondés de 18 à 24 ans voudraient quitter la Russie.

Il y a sept ans, seuls 19% des Russes faisaient état de leur envie de partir, indique Romir.

L'Europe reste la destination prioritaire des émigrés potentiels (37% contre 51% en 2005), suivie par l'Amérique du Nord, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 1.000 personnes majeures vivant dans des villes de plus de 100.000 habitants dans les huit districts fédéraux du pays.

Les experts considèrent les résultats de l'étude comme inquiétants, principalement en raison du taux de jeunes tentés par l'émigration, et expliquent ces chiffres par une vision pessimiste de l'avenir politique et économique du pays.

21/9/2012

Source : RIA Novosti

A l’occasion de ses 25 ans, l’association Génériques, avec le soutien de la Direction de l'accueil, de l'intégration et de la citoyenneté (DAIC) du ministère de l'Intérieur, organise les 10 et 11 décembre 2012 à la Maison de l'Europe à Paris (4e arr.) un colloque européen sur le thème du patrimoine de l’immigration.

Ce colloque a pour objectif non seulement de développer la connaissance sur le patrimoine de l’immigration mais aussi d’interroger et de croiser les pratiques de ceux et celles qui y travaillent au niveau local, national, transnational et européen (associations, pouvoirs publics, acteurs culturels, institutions patrimoniales, chercheurs...).

Les personnes intéressées sont invitées à envoyer une proposition de communication avant le 11 octobre 2012 à…Suite

L'UMP a annoncé mercredi le lancement d'une pétition nationale contre le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, "une perspective extrêmement inquiétante pour la cohésion nationale".

Le principal parti d'opposition de droite a mis le texte sur internet en fin d'après-midi. Il y dénonce une initiative contraire à la tradition républicaine française et relevant du "cynisme électoraliste".

"La gauche donne le droit de vote aux étrangers dès 2013 pour empêcher une vague bleue aux municipales de 2014", lit-on dans cette pétition. "Favoriser le vote communautariste pour compenser la perte du vote populaire, c'est le calcul d'une gauche qui sacrifie l'intérêt général pour garder le pouvoir."

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a confirmé mercredi matin sur RTL la préparation d'un projet de loi pour 2013 instaurant un tel droit. Il n'a pas exclu la possibilité d'organiser un référendum - que réclame la droite - sur cette promesse de campagne du président François Hollande.

"C'est là pour nous un point de rupture majeur sur lequel il est capital que le peuple français se prononce", a déclaré le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, lors d'un point de presse.

Le bureau politique de l'UMP s'est prononcé à l'unanimité pour le lancement d'une pétition nationale invitant Françaises et Français "à faire connaÂŒtre directement (...) leur opposition" à ce projet, a-t-il précisé.

"Cette démarche de notre part est une manière aussi de rappeler qu'il y a un parcours d'intégration à accomplir, que chacun de celles et ceux qui sont étrangers non communautaires sur notre territoire peuvent engager un processus de naturalisation et ainsi d'accession (...) à la citoyenneté française et dès lors à l'ensemble des droits et devoirs afférents", a-t-il ajouté.

Selon un sondage Ifop pour le site Atlantico diffusé mercredi, seuls 39% des Français - contre 55% en décembre 2011 - sont favorables au droit de vote aux élections locales pour les étrangers non européens résidant depuis plus de cinq ans en France.

19 septembre 2012, Emmanuel Jarry

Source : Reuters

Cherifa, Françoise Altlan et Tooria Hadraoui ouvriront le bal le 3 octobre prochain. 150 artistes marocains et bel gomarocains prendront part à la prochaine édition du Festival « Daba Maroc » dont le coup d'envoi sera donné le 3 octobre prochain à Bruxelles...Suite

Cinéaste et réalisatrice marocaine, Myriam Bakir s'est faite connaître grâce à son 1er long métrage «Agadir-Bombay». Qui avait en ligne de mire la prostitution dans le Sud marocain. Elle a récemment participé à une résidence d'écriture exclusivement dédiée au film documentaire qui s'est déroulée …Suite

Ce salon cible la communauté marocaine qui dépasse les 4S 000 personnes, en plus des Émiratis amis du Maroc...Suite

L’immigration irrégulière via la frontière algéro-marocaine s'est intensifiée ces derniers mois. Plusieurs facteurs y ont contribué: drames sociaux, guerres civiles et crises économiques. Pour contenir les flux migratoires plusieurs approches ont été expérimentées et appliquées. Pour les seuls trois derniers mois, les différents services de sécurité, au niveau de l'Oriental, ont procédé à l'arrestation et le refoulement de plus de 5400 immigrants clandestins de diverses nationalités africaines la plus part des mineurs. La majorité, une fois sur le territoire algérien, retoume au Maro...Suite

"L'herbe est toujours plus verte sur l'autre rive". Ce dicton semblait pouvoir s'appliquer un peu partout dans le monde. Il n'épargne pas l'Autriche, un pays pourtant si ... vert.

Et pourtant... Selon "Die Presse" , l'Autriche souffrirait d'une hémorragie des diplômés. Chaque année, un quart des diplômés autrichiens, soit 20.000, tentent leur chance en dehors du pays. Une moyenne annuelle de 5.000 ne reviennent plus. Paradoxe des paradoxes, ce pays tenant tout son charme de leur nombre, moins d'un étudiant étranger sur 5, originaire de pays en dehors de l'UE, a postulé en 2011 pour un emploi en Autriche à la fin de ses études universitaires. Le solde entre ceux qui restent et ceux qui partent, nationaux et étrangers confondus, est négatif pour l'Autriche.

Comment un pays aussi attractif, s'interroge Die presse, peut-il perdre autant de ses diplômés et avec eux, les compétences dont le pays a besoin et dont la formation est d'un coût très lourd pour le pays?

Sur les 222 étudiants étrangers, hors UE qui en 2011, ont postulé pour un emploi, 188 ont obtenu un poste conforme à leurs qualifications. A noter que le caractère attractif de l'Autriche joue de manière diverse selon les nationalités. C'est ainsi que 67, soit 31%, de ces diplômés sont bosniaques. Arrivent, en seconde position... les très inattendus chinois suivis respectivement des russes, indiens et des turcs. Il est à noter que ces derniers n'arrivent qu'en dernière position alors que leur compatriotes représentent la communauté étrangère résidant en Autriche de loin la plus importante.

Dès lors, la question qui se pose, pour s'arrêter un instant sur cette communauté est celle de la distinction entre les étudiants et l'immigration turque en Autriche. Les étudiants d'origine turque sont- ils issus de l'immigration turque ou bien viennent-ils de leur pays pour leurs études avant de rentrer chez eux, une fois ces dernières achevées alors que leurs compatriotes issus de l'immigration bénéficieraient moins de la promotion sociale par les études supérieures?.

Pour avoir une idée précise de la question, il faudrait aussi intégrer dans les calculs, les étudiants d'origine turque qui, une fois naturalisés ne sont pas pris en compte dans ces statistiques.

Magrit Kreuzhuber, déléguée pour la migration et l'intégration de la chambre autrichienne du commerce, insiste sur la nécessité d'une importante opération de communication afin d'améliorer le nombre des postulants de manière significative (!). Les syndicats universitaires désignent les critères quasi impossibles à satisfaire qu'oppose l'administration pour la régularisation de la situation des postulants éventuels.

Il nous semble important de comprendre ce qui exprime une doléance et un regret de la part d'un quotidien représentant l'aile plutôt conservatrice de l'opinion publique généralement prompte, quand elle a des regrets à exprimer en la matière, à se désoler de ce que les étrangers ne repartent pas chez eux.

L'explication est que la démographie en Autriche comme en Allemagne connait une phase de "récession" inédite. Le nombre des naissances baisse de manière significative depuis quelques années. C'est ainsi que la moyenne des naissances par femme est de 1,3 ce chiffre incluant les communautés étrangères. Il signifie un déficit de la natalité aggravé par le vieillissement de la population. Dès lors ce phénomène de fuite des cerveaux, généralement jeunes, est doublement pénalisant pour le pays.

20 sept. 2012, Abdallah BOUHAMIDI

Source : MAP

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