samedi 3 août 2024 17:14

Le gouvernement italien de Mario Monti fait appel à l’argent des immigrés clandestins  pour renflouer les caisses de l’Etat. Une campagne visant la régularisation de la situation de près de 800.000 personnes, dont des  Marocains, débutera le 15 septembre courant.

Cette année, environ deux millions de contrats saisonniers seraient mis en place en France. Ils sont signés dans l'agriculture pour 850 000 d'entre eux, dans le tourisme pour plus de 30 %, dans la grande distribution... Mais en fait toute une série de patrons dont l'activité n'a rien de saisonnier embauchent leurs salariés sous cette forme de contrat précaire, parce que cela leur coûte moins cher et n'est pas interdit.

Par exemple, des supermarchés, des boutiques de vêtements, emploient des saisonniers pour faire face à des surcroîts d'activité. Des casinos utilisent également ce type de contrat, les collectivités locales et même la gendarmerie embauchent sous cette forme.

Le contrat de saisonnier est un contrat précaire, dont le principal avantage pour le patron est de ne pas devoir payer la prime de précarité de 10 %, versée aux CDD « classiques ». Le salarié ne bénéficiant officiellement que d'une « priorité à l'embauche » l'année suivante.

Dans les faits, nombre de patrons, et pas seulement les petits, profitent de la grande précarité des salariés embauchés et de leur manque de connaissance du droit du travail -- deux tiers des salariés saisonniers déclarent tout en ignorer -- pour imposer leur propre loi. Ainsi, d'après les chiffres fournis par les syndicats, dans 14 % des embauches de saisonniers, il n'y a pas de contrat signé. Souvent, les heures supplémentaires sont non payées, les pauses ou les jours de repos, pourtant obligatoires, non respectés, la durée maximale hebdomadaire dépassée, le versement des salaires fait « de la main à la main »... Les conditions de travail sont à l'avenant : la Confédération paysanne parle, pour les 14 000 immigrés saisonniers agricoles marocains, polonais ou espagnols, de forme « d'esclavage moderne ». Et les contrats peuvent ne durer qu'un mois, une semaine ou même un seul jour...

Quant à se loger, les saisonniers y consacreraient 56 % de leur salaire. D'après la Jeunesse ouvrière chrétienne, un tiers d'entre eux dorment dans les campings, et pour les 8 % qui sont logés par l'employeur, c'est souvent dans des conditions innommables : un patron a appelé « logement » une pièce de 6 m² au fond d'un hangar agricole avec un simple robinet d'eau froide et deux matelas jetés par terre...

Malgré l'absence de statistiques officielles, le nombre d'emplois saisonniers est en constante augmentation. Un signe de plus que l'emploi précaire, sous sa forme la plus rude, devient de plus en plus la norme.

Bertrand GORDES

13/9/2012

Source : Lutte ouvrière

Cet accord, valable deux ans, entre dans le cadre des efforts entrepris par Paris pour renvoyer chez eux des centaines d'immigrés vivant dans des conditions précaires en France...

La France et la Roumanie ont signé mercredi un accord, valable deux ans, de rapatriement volontaire de Roms en Roumanie, dans le cadre des efforts entrepris par Paris pour renvoyer chez eux des centaines d'immigrés vivant dans des conditions précaires en France.

Quelque 80 familles retourneront en Roumanie dans le cadre de ce programme expérimental conclu par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve lors de discussions avec des responsables roumains à Bucarest. Le gouvernement français souhaite, dans cet effort conjoint avec Bucarest, trouver une solution permettant à ces Roms de s'installer dans leur pays d'origine, la Roumanie, a déclaré Manuel Valls après avoir rencontré le Premier ministre roumain, Victor Ponta.

Entre 15.000 et 20.000 Roms vivent en France

Le chef du gouvernement roumain a, quant à lui, déclaré que son pays acceptait la responsabilité d'intégration de cette communauté, ajoutant qu'il aurait besoin du soutien de l'Union européenne et de la France. Les Roms viennent principalement de Roumanie et de Bulgarie, deux pays membres de l'Union européenne mais accusés par des organisations de défense des droits de l'homme de discrimination vers cette minorité.

Environ 200 Roms et militants avaient manifesté un peu plus tôt devant le siège du gouvernement et les bureaux du président, accusant le gouvernement roumain de feindre son intérêt pour la communauté rom. On estime entre 15.000 et 20.000 le nombre de Roms vivant en France, généralement dans des campements insalubres en périphérie des grandes villes.

Le ministre français de l'Intérieur a poursuivi la politique d'expulsion du gouvernement précédent. L'action du gouvernement français à l'égard des Roms est observée attentivement par les défenseurs des droits de l'homme ainsi que par l'Union européenne qui avait critiqué, il y a deux ans, la politique menée sous le président Sarkozy.

13/9/2012

Source : 24 minutes.fr/Reuters

Le Maroc accueille depuis des années un grand nombre d'étudiants étrangers qui se composent en trois catégories. Dans le premier lot, sont ceux qui viennent dans le cadre de la coopération bilatérale ou tripartite et qui sont gérés par l'Agence marocaine de coopération internationale dont plus de la moitié bénéficie d'une bourse d'études…Suite

Les Néerlandais ont plébiscité ce mercredi 12 septembre deux partis pro-européens, libéraux et travaillistes, et ont sanctionné l'extrême droite de Geert Wilders. D’après les résultats préliminaires, à confirmer, parmi les quatorze candidats d’origine marocaine qui se sont présentés, six vont siéger dans la nouvelle assemblée. Il s’agit d’Ahmed Marcouch, Khadija Arib et Mohammed Mohandis du parti travailliste (PvdA), Malik Azmani du VVD (Parti Libéral), Wassila Hachchi et Vera Bergkamp du D66 (Parti de gauche).

En somme, les libéraux du Premier ministre sortant Mark Rutte de 41 sièges de députés sur 150 (contre 31 en 2010), les travaillistes de Diederik Samsom de 39 sièges (30 en 2010), loin devant les socialistes d'Emile Roemer (gauche dure eurosceptique), crédités de 16 sièges (15 en 2010).

Source : CCME

Le Maroc sera l'invité d'honneur de la 14e édition de la Techno Parade du 15 septembre 2012 à Paris. Une consécration pour la scène électronique et underground marocaine.

Après une première participation remarquée en 2011, le Maroc est l’Invité d’Honneur de la 14ème édition de la Techno Parade du samedi 15 septembre 2012 à Paris , le deuxième plus grand événements musical de l’hexagone (après la Fête de la Musique). Le CCME soutient la participation des artistes Marocains à cette édition.

La Techno Parade connait un engouement populaire phénoménal, et attire plus de 400 000 participants à travers les grands boulevards parisiens. Le Maroc sera représenté cette année par le label Moroko Loko déjà présent durant l’édition 2011. Des artistes marocains installés dans trois continents différents auront l’occasion de se confronter aux plus grands Dj’s du moment, tels que David Guetta, Bob Sinclar ou Antoine Clamaran.  

Prendront part à cette parade Amine K et Unes, Dj’s installés à Rabat, Driss Skali de Montréal et Amnaye de Paris. Des Dj’s qui représentent une partie de l’élite de la scène musicale électronique marocaine, et qui sillonnent le monde et inondent les dance floor de beat underground, pointu et éclectique.

Pour plus d’informations : www.technoparade.fr

Le fonds de développement OIM prépare, dans les régions de Tanger et de Tétouan, une campagne de sensibilisation sur les risques de l'émigration clandestine. Financée par l'USAID, la campagne viendra renforcer un projet existant de l'OIM, qui ambitionne de sensibiliser les jeunes aux risques de l'émigration irrégulière, en cherchant à améliorer la vie communautaire.

Parmi les solutions proposées également, est le renforcement du rôle des collectivités locales et des associations, ainsi que des institutions qui oeuvrent dans le social.

12/9/2012

Source : Les Echos quotidien

C'est en s'installant à Milan que la carrière de cette artiste acharnée a pris une véritable envergure internationale. D'ailleurs, elle a remporté plusieurs prix dont le deuxième prix du concours international «II Caffe' e l'Arte» en 2009. Elle a également remporté le Lfème Prix national des représentations artistiques du 150ème anniversaire de l'unification de l'Italie, ce…Suite

Le FC Barcelone persiste et signe: l'équipe cherche à recruter le jeune Brahim Abdelkader Diaz, d'origine marocaine, qui évolue à Malaga. Les deux clubs sont en train de finaliser le transfert de Brahim âgé de 13 ans et présenté comme le nouveau Messi. Depuis près d'un an, le FC Barcelone insiste pour transférer le gamin. Le Barça versera dès maintenant une indemnité de transfert de 50. 000 euros. C'est Pere Guardiola, le frère de Pep Guardiola, l'ex-entraîneur du Barça, qui s'occupe des négociations. Il devrait rencontrer des représentants de Martiricos, dont le chef de la direction, Vicente Casado, pour tenter de parvenir à un accord d'ici le mois de Mars. Outre les 50 000 euros, une indemnité de transfert a été fixée par Barcelone à trois millions d'euros. Les parents du petit joueur sont également de la partie et auraient déjà donné leur accord pour cette transaction.

12/9/2012

Source: Le Soir échos

L'Association de femmes marocaines «Al-Hasaniya Moroccan Women's Centre» a été honorée lors d'une cérémonie organisée, lundi à Londres, à laquelle ont pris part notamment des membres des deux Chambres du parlement britannique…Suite

Les intervenants à cette cérémonie, organisée au siège de la Chambre des Représentants britannique (House of Commons) à l’occasion de l’Aid El Fitr,  ont salué les grands efforts consentis par cette association dans le domaine social en faveur de la communauté marocaine établie en Grande-Bretagne, les femmes en particulier.

L’action sociale menée par cette ONG créée en 1985 à Londres et présidée par Mme Souad Talsi, représentante en Grande-Bretagne du Conseil de la communauté Marocaine à l'étranger (CNME), englobe, entre autres, les domaines de la santé, de la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des enfants, le soutien des personnes âgées, ainsi que l’appui à l’éducation et à l’insertion dans le monde du travail.

L’Association dispose d’un centre à Portobello, quartier londonien où vivent plus de 8000 Marocains, qui s’attelle à aider et soutenir les femmes marocaines et arabes et  les personnes âgées en situation précaire tout en travaillant en étroite collaboration avec les jeunes, en vue de leur inculquer les valeurs de la citoyenneté.

La portée spirituelle et sociale du mois sacré de Ramadan,  source d’ancrage des valeurs de solidarité, de fraternité et de dialogue, ainsi que le rôle précurseur du Royaume Uni en matière de liberté de culte et de diversité ethnique et culturelle, ont  été mis en exergue par les intervenants lors de cette cérémonie à laquelle ont également pris part des diplomates de pays musulmans accrédités en Grande-Bretagne, des personnalités du monde de la politique et de la culture, ainsi que des acteurs de la société civile.

Dans une allocution lue en son nom, l’ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne, Chrifa Lalla Joumala Alaoui, a fait remarquer que les deux Royaumes se partagent beaucoup de  points communs, notamment en matière de propagation des valeurs de tolérance, de dialogue et  de paix.

 La diplomate marocaine a, en outre, salué les efforts déployés par le Royaume Uni pour encourager l’intégration de la communauté musulmane établie sur son territoire et lui garantir la liberté de pratiquer ses rites religieux.

Elle a également mis en exergue le rôle joué par la communauté marocaine en matière de consolidation des relations entre les deux Royaumes, soulignant à ce sujet l’action judicieuse de l’association "Al-Hasaniya  Moroccan Women’s Centre" .

De son côté, M. Othman Benjelloun, PDG de BMCE Bank, qui se partage avec le CNME le mécénat de cette association, a mis en relief l’élan de solidarité et le développement de l’action sociale que connaît le Maroc.

Il a, à ce propos, donné un aperçu de l’action sociale que mène la Fondation BMCE Bank dans le cadre d’un ambitieux programme de construction d’unités scolaires dans les différentes régions rurales du Royaume, indiquant que ces établissement bénéficient à plus de 14 mille élèves.

10/9/2012

Source : MAP

Un atelier de haut niveau de deux jours, organisé par l'OIM à Genève, jeudi et vendredi se penchera sur l'amélioration de la protection des migrants internationaux lorsqu'une crise survient dans leur pays de destination, a annoncé mardi, l'agence onusienne, dans une note reçue à Rome.

"Le Dialogue international sur la migration s'intéressera au sort des migrants en période de crise", a expliqué l'OIM, rappelant qu'en 2011, "plus de 800 000 travailleurs migrants ont dû fuir le conflit en Libye et cette année, des milliers ont dû quitter la Syrie pour échapper aux affrontements".

"Protéger les migrants en période de crise : réponses immédiates et stratégies durables", est le deuxième atelier d'une série qui a pour but d'examiner les liens entre les crises et la mobilité humaine, selon l'OIM.

Les migrants sont souvent oubliés dans les réponses humanitaires traditionnellement données aux situations de crises complexes comme les guerres ou les catastrophes naturelles, a déploré l'agence.

"Lorsque les pays de destination ou de transit connaissent une agitation politique, un conflit ou une catastrophe naturelle, les populations migrantes présentes dans ces pays n'ont souvent que peu de moyens pour fuir et garantir leur propre sécurité", a-t-on constaté.

Pour l'OIM, les migrants victimes de crises sont exposés à plusieurs risques, citant notamment, la discrimination et la xénophobie, qui "peuvent davantage compliquer leur accès à l'aide et, dans certains cas, il arrive qu'ils soient délibérément ciblés par les belligérants".

"Bien que de nombreuses crises soient soudaines et imprévues, le gouvernement et les autres acteurs peuvent toutefois établir des systèmes qui déclencheront, à l'avance, une intervention rapide et coordonnée", a indiqué à cet égard, William Lacy Swing, Directeur général de l'OIM, cité dans la note.

"La coopération internationale sur cette question contribuera grandement à alléger la souffrance des migrants pendant les crises complexes", a-t-il ajouté.

L'atelier permettra aux gouvernements de partager les solutions politiques et les meilleures pratiques afin de mieux protéger les migrants bloqués en situation de crise, selon l'OIM.

11 sept 2012

Source : Agence de presse algérienne (APS)

Selon le Canard enchaîné de ce mercredi, le président François Hollande s'apprête à enterrer son engagement de campagne sur le droit de vote des étrangers hors Union européenne aux élections locales. "C'est une réforme constitutionnelle, a-t-il rappelé, et, pour l'instant, nous ne disposons pas d'une majorité des trois cinquièmes pour la faire adopter". Selon l'hebdomadaire, François Hollande ne souhaite pas tenter de faire passer ce projet par référendum, celui-ci étant perdu d'avance.

12/9/2012

Source : Le Figaro

Paris est la plus grande ville universitaire d'Europe et souhaite le rester. Pour continuer à attirer les étudiants étrangers, la ville souhaite faciliter de plus en plus leurs démarches d'installation, comme l'a rappelé mardi Carine Cambay, déléguée générale de la Cité internationale universitaire: «Pour la 10e année, nous mettons en place jusqu'au 9novembre un service d'accueil à leur attention, qui fonctionne comme un guichet unique.» Les étudiants étrangers peuvent ainsi effectuer dans un même lieu leurs démarches administratives, leur demande d'allocation logement auprès de la CAF, leur adhésion à une mutuelle, leur recherche de logement… Nouveautés 2012: «L'accueil multilingue des étudiants déjà proposé dans huit langues, s'enrichit d'une nouvelle, avec le chinois. Par ailleurs, un gestionnaire de fil d'attente a été inauguré. Et la première Nuit des étudiants du monde sera aussi organisée le 25octobre à la Cité universitaire», indique Carine Cambay.

Le logement, une priorité

Crise du logement oblige, la ville souhaite davantage aider les étudiants étrangers à trouver un toit. «Environ 50% des logements du parc public (23% des chambres du Crous et 77% de celles de la Cité internationale universitaire) leur sont réservés, soit 5000 environ», indique Didier Guillot,adjoint au maire de Paris, chargé de la vie étudiante. Et pour les autres, le Crous organise jusqu'à vendredi un forum du logement étudiant pour leur proposer des offres de location dans le parc privé préfiltrées en fonction des loyers proposés ou des annonces de colocation.

Profils: Paris réunit 55800 étudiants étrangers, soit 20% de la population étudiante de la ville. Ils viennent principalement d'Algérie, du Maroc, du Brésil, de Tunisie, de Chine, d'Italie… Ils suivent le plus souvent un cursus d'économie, de sciences de l'ingénieur, de langues et d'arts.

12/09/2012,  Delphine bancaud

Source : 20 minutes.fr

Paris est la plus grande ville universitaire d'Europe et souhaite le rester. Pour continuer à attirer les étudiants étrangers, la ville souhaite faciliter de plus en plus leurs démarches d'installation, comme l'a rappelé mardi Carine Cambay, déléguée générale de la Cité internationale universitaire: «Pour la 10e année, nous mettons en place jusqu'au 9novembre un service d'accueil à leur attention, qui fonctionne comme un guichet unique.» Les étudiants étrangers peuvent ainsi effectuer dans un même lieu leurs démarches administratives, leur demande d'allocation logement auprès de la CAF, leur adhésion à une mutuelle, leur recherche de logement… Nouveautés 2012: «L'accueil multilingue des étudiants déjà proposé dans huit langues, s'enrichit d'une nouvelle, avec le chinois. Par ailleurs, un gestionnaire de fil d'attente a été inauguré. Et la première Nuit des étudiants du monde sera aussi organisée le 25octobre à la Cité universitaire», indique Carine Cambay.

Le logement, une priorité

Crise du logement oblige, la ville souhaite davantage aider les étudiants étrangers à trouver un toit. «Environ 50% des logements du parc public (23% des chambres du Crous et 77% de celles de la Cité internationale universitaire) leur sont réservés, soit 5000 environ», indique Didier Guillot,adjoint au maire de Paris, chargé de la vie étudiante. Et pour les autres, le Crous organise jusqu'à vendredi un forum du logement étudiant pour leur proposer des offres de location dans le parc privé préfiltrées en fonction des loyers proposés ou des annonces de colocation.

Delphine bancaud

Profils

Paris réunit 55800 étudiants étrangers, soit 20% de la population étudiante de la ville. Ils viennent principalement d'Algérie, du Maroc, du Brésil, de Tunisie, de Chine, d'Italie… Ils suivent le plus souvent un cursus d'économie, de sciences de l'ingénieur, de langues et d'arts.

12/09/2012

Source : 20 minutes.fr

Il n’avait pas exposé au Maroc depuis plus de 6 ans et prépare son grand retour dans les galeries casablancaises. Il s’agit de Mohamed Azouzi, peintre marocain vivant depuis 1970 en France et réputé pour ses œuvres abstraites peintes avec des couleurs rappelant la terre marocaine. Portrait sur ce peintre MRE au grand coeur.

Il porte le même nom qu’un politicien belge d’origine marocaine. Avec un « z » en moins. Mais Mohamed Azouzi n’est pas dans la politique. Les mots ne sont pas son fort, même. En revanche, peindre si. C’est sa vie. Mohamed Azouzi est un artiste né à Casablanca il y a 65 ans. Il va faire son grand retour au Maroc dans les prochaines semaines en exposant ces peintures dans plusieurs galeries casablancaises. Un retour attendu dans le milieu artistique marocain.

Hommage au sol marocain

Mohamed Azouzi vit à Paris depuis 1970, date à laquelle il quitte son Maroc natal pour étudier à l’école Nationale Supérieure des arts décoratifs à la Sorbonne d’où il obtiendra un diplôme décroché avec une mention très bien. Puis, il se lance dans une carrière de peintre où il expose dans différentes galeries d’art parisiennes. « Je n’ai pas souhaité retourné au Maroc à cette époque car en France, tout était disponible pour m’adonner à mon art. Il y avait l’espace, le matériel et les gens étaient plus sensibles à mon art. Au Maroc, les gens étaient trop matérialistes. Certains venaient me voir en me demandant de faire des portraits d’eux ou pour me réclamer une toile gratuitement. Et quand tu leur donnes une toile, ils ne font plus attention à toi. Ils t’oublient», explique-t-il. « Mais le Maroc me manque toujours quand je suis en France. Le soleil, le couscous, les bruits des rues marocaines et surtout parler aux gens simples », ajoute-t-il.

Mohamed Azouzi ne peint pas des portraits mais des œuvres abstraites. Des œuvres qui rendent hommage à la terre marocaine. « D’or et de sable, c’est le don de ce souffle qu’Azouzi nous apporte de son natal Maroc. C’est l’harmonie brune, l’harmonie rouge et chaude, mouvante, des ergs sahariens que la pâte riche fait jaillir sans fin de la toile », écrivait Maurice Decraiene, critique d’art sur le travail d’Azouzien 1983. On ne peut rester indifférent au choix des couleurs marron, sable, terracotta et orange qu’il utilise dans ces tableaux.

Un peintre au grand coeur

Au fur et à mesure qu’il expose, il se fait un nom et attire la curiosité des amateurs d’art à Paris. Connu pour sa passion insatiable pour l’art, Jacques Chirac, alors maire de Paris à la fin des années 70 remarque son travail. Plusieurs semaines plus tard le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris achète à Mohamed Azouzi une œuvre. Puis c’est au tour de la ville de Paris qui lui en commandera 4. Interrogé sur ce qu’il a ressenti lorsqu’il a su que Jacques Chirac appréciait son travail, Mohamed répond simplement, sans développer mais en lançant un petit rire. « C’est eux qui décident ! ».

En juillet dernier, c’est le Roi Mohamed VI qu’il rencontre dans son palais à Rabat à l’occasion de la fête du trône. Une nouvelle fois, il ne s’attarde pas sur ce qu’il a ressenti lorsqu’il a serré la main du souverain. « J’ai senti que c’était un roi ! », lâche-t-il sans ajouter un mot supplémentaire.

Mohamed Azouzi vit dans son petit monde. « Mais attention mon petit monde, il est grand ! », se défend-il. Lui faire sortir une phrase complète est une véritable torture. Cependant, son sens de l’humour, sa joie de vivre font de lui un personnage attachant. Les valeurs qu’il prime dans son « grand monde » sont simplicité, modestie respect des gens, et générosité, des valeurs transmises par son défunt père.

Dès qu’il rencontre une personne qu’il apprécie et avec qui il échange, il n’hésite pas à lui offrir de bon cœur l’une de ses œuvres. « Mon moral grandit quand je suis écouté », lance-t-il. Une générosité si grande qui n’aura jamais fait de lui un homme riche. « Je n’aime pas le mot riche. J’aime vivre, c’est tout. Ca ne m’intéresse pas d’avoir le sens des affaires. Quand j’ai de l’argent, j’achète du nouveau matériel ou je rentre au Maroc pour des vacances, je mène une vie très simple », explique-t-il. « Peut-être qu’aujourd’hui si je ne suis pas riche, c’est parce que je n’ai pas vendu beaucoup d’œuvres. Il y a eu des expositions qui ont bien marché et d’autres moins bien », poursuit-il.

En attendant son grand retour dans les galeries marocaines, Mohamed Azouzi doit encore terminer et peaufiner les œuvres qu’il va présenter. Les dates de ces prochaines expositions ne sont pas encore connues.

11.09.2012, Hanane Jazouani

Source : Yabiladi

C’est le mercredi 12 septembre que se dérouleront les élections législatives aux Pays-Bas. 14 candidats d’origine marocaine figurent sur les listes des partis politiques dont 4 pour le PvdA, 4 pour Groen Links, 3 pour D66, et un candidat pour le CDA, le VVD, et le SP.

La communauét marocaine des Pays-Bas esr estimée à prés de 360.000 personnes dont plus de 90% (plus de 300.000) posédent la nationalité néerlandaise.

Source: CCME

Vingt-une formations politiques sont en lice pour les élections législatives prévus aux Pays-Bas mercredi prochain, quatre mois après la démission du gouvernement du libéral, Mark Rutte, dont la coalition a échoué à s'accorder sur des réformes budgétaires réclamées par Bruxelles.

La campagne électorale, qui a atteint sa vitesse de croisière à l'approche du jour "J" a été dominée, conjoncture régionale oblige, par un débat sur l'Europe et la crise secouant la zone-euro depuis des mois, reléguant au second plan des thèmes jusqu'alors chers aux partis néerlandais tels l'Islam et l'immigration.

Outre les populistes de droite (le Parti de la liberté-PVV-) et ceux de gauche (le parti socialiste), réputés pour leur hostilité chronique à l'Europe, le parti populaire pour la liberté et la démocratie du premier ministre sortant se sont attaqués, chacun à sa façon, aux "diktats" de Bruxelles. Sauf que ce dernier a été, et à bien des égards, prudent en affirmant à plusieurs reprises que "les Pays-Bas ne peuvent pas se passer de l'UE, leur économie, 5-ème de la zone euro, étant tournée vers l'étranger".

Arme à double tranchant, les débats télévisés auxquels se livrent, bon gré mal gré, les candidats des principales forces en présence, ont été cette fois-ci décisifs. "C'est l'occasion pour l'électorat de mesurer l'aptitude et la prédisposition de chaque candidat pour conduire le prochain gouvernement, qui, selon les analystes, ne sortira pas de la tradition politique du pays: la coalition".

Premier effet de ces débats, et dernière surprise en date, était la montée en flèche dans les derniers sondages du leader du Parti travailliste (PvdA), Diederik Samsom, qui était pourtant à la traîne au début de la campagne. A trois jours des élections législatives, la formation du dirigeant travailliste fait désormais jeu égal dans les intentions de vote avec le Parti libéral de Mark Rutte.

Samsom a su profiter du recul accusé dans les sondages par le chef de file du Parti socialiste, Emile Roemer (gauche radicale), qui après un début brillant, semble perdre en vitesse, en raison de sa mauvaise prestation dans un débat-télévisé diffusé le 26 août.

Dans un sondage publié jeudi, 47 pc des personnes interrogées ont déclaré qu'elles souhaitent voir le leader du parti travailliste devenir Premier ministre, contre 42 pc pour Rutte, tandis que 11 pc disent n'avoir aucune préférence.

Selon un autre sondage publié vendredi, les libéraux (VVD) sont crédités dans les sondages de 33 à 34 sièges de députés sur 150 (contre 31 en 2010) et les travaillistes (PvdA) de 29 à 32 sièges (30 en 2010). Derrière eux, les socialistes d'Emile Roemer (SP, 15 sièges en 2010), opposés à l'intégration européenne, sont crédités de 22 à 26 sièges pour ces élections législatives.

Quant au PVV de Geert Wilders (extrême droite), il risque d'accuser un léger recul lors des législatives anticipées de mercredi, selon les observateurs locaux, qui affirment que le chef de fil de la droite "dure" néerlandaise est resté fidèle à un discours électoral anti-europe "d'un autre temps" préconisant notamment la sortie des Pays-Bas de l'UE et le retour à la monnaie néerlandaise.

En Avril dernier, le parti de Geert Wilders, a provoqué la chute de la coalition de Rutte en refusant d'approuver des économies de 14,4 milliards d'euros devant ramener le déficit public à 2,8 pc du PIB en 2013 (contre 4,7 pc en 2011), comme l'exige Bruxelles. Le parti PVV avait par la même occasion rompu l'accord de soutien qui le liait au gouvernement depuis l'entrée en fonction de ce dernier en octobre 2010.

Ne disposant plus de la majorité absolue à la chambre basse du parlement, le gouvernement de Rutte a du recourir au soutien de trois petits partis d'opposition pour atteindre le budget d'austérité réclamé par l'Union européenne. Un objectif qu'il va réaliser grâce à une série de mesures, approuvées par les partis alliés, dont une augmentation de la TVA, une réduction du budget alloué aux soins de santé, un gel des salaires de certains fonctionnaires et une augmentation de la taxe bancaire.

Cet accord qui renferme, selon Rutte, des mesures douloureuses, a été salué par la Commission européenne qui a loué "la crédibilité" des institutions néerlandaises face à des "choix difficiles qui devaient inévitablement être faits".

10 sept 2012

Source : MAP

Le gouvernement canadien a l'intention de déchoir de leur nationalité quelque 3.100 Canadiens qui pourraient avoir trompé les services d'immigration pour être naturalisés, a annoncé lundi le ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney.

Au total, près de 11.000 personnes originaires de plus de 100 pays sont visées par une enquête lancée l'an dernier dans le but d'établir si elles ont menti pour obtenir la nationalité canadienne ou pour maintenir leur statut de résident, a-t-il dit à la presse.

"Nous avons identifié quelque 3.100 citoyens canadiens qui pourraient avoir obtenu frauduleusement leur nationalité et, si c'est le cas, nous révoquerons leur citoyenneté", a déclaré M. Kenney.

Le ministère de l'Immigration enquête notamment sur "près de 5.000 résidents permanents que l'on sait impliqués dans un stratagème de fraudes en matière de résidence", prétendant se trouver au Canada alors qu'ils n'y sont pas, a-t-il ajouté. "Ces personnes feront l'objet d'un signalement si elles tentent d'entrer au Canada ou d'acquérir la citoyenneté canadienne".

Il a également évoqué les dossiers de 2.500 autres personnes "au sujet desquelles nous avons des préoccupations pour diverses raisons".

De même, plus de 600 anciens résidents permanents visés par une enquête se sont vu refuser l'entrée au Canada ou ont été renvoyés dans leur pays d'origine. Le ministère a également refusé 500 demandes de citoyenneté de demandeurs ne répondant pas aux normes.

Pour pouvoir présenter une demande de citoyenneté canadienne, un résident permanent doit résider au Canada pendant trois ans au cours des quatre années précédant la présentation de sa demande.

Or, selon le ministre, certains résidents permanents, qui vivent la plupart du temps ou en permanence à l'étranger, ont recours aux services de consultants en immigration "sans scrupule" pour établir frauduleusement une preuve de résidence au Canada. Ils conservent ainsi leur statut de résident permanent et peuvent ultérieurement présenter une demande de citoyenneté canadienne, ce qui leur procure de multiples avantages.

M. Kenney a affirmé que des familles paient jusqu'à 25.000 dollars sur une période de quatre ans pour créer l'illusion qu'elles résident au Canada.

10 sept 2012

Source : AFP

Le Maroc et l'Espagne se sont félicités de l'excellence des relations bilatérales et de la concertation étroite au niveau des différentes instances régionales et internationales, ainsi que de l'échange de visites entre les hauts responsables des deux pays, à l'occasion d'un entretien, lundi à Rabat, entre le ministre délégué aux Affaires étrangères et la coopération, M. Youssef Amrani et le Secrétaire d'Etat espagnol des Affaires Etrangères, M. Gonzalo De Benito.
A l'issue de cet entretien, qui s'inscrit dans le cadre des échanges de visites de haut niveau et du dialogue politique permanent entre les Royaumes du Maroc et d'Espagne, les deux ministres ont réitéré, dans une déclaration conjointe, l'engagement des deux gouvernements à construire des relations solides et exemplaires basées sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée et ce, dans l'objectif de les ériger en un modèle de partenariat en Méditerranée.

Concernant plus particulièrement la problématique migratoire, le ministre délégué aux Affaires Etrangères a précisé que le Maroc a toujours privilégié une approche globale basée sur le triptyque, sécurité, développement et solidarité pour faire face aux différents défis que pose la migration entre l'Afrique et l'Europe.

Rabat et Madrid ont réitéré, selon la déclaration conjointe, la pertinence du processus de Rabat lancé en 2006 qui permet à l'ensemble des pays concernés par la chaîne migratoire d'appréhender de manière concertée, résolue et cohérente cette problématique. Ils ont également salué la tenue du groupe migratoire permanant entre les deux pays prévu les 12, 13 et 14 septembre prochain, à Marrakech.

La prochaine réunion de haut niveau entre le Maroc et L'Espagne qui aura lieu le 3 octobre 2012 à Rabat, contribuera à la consolidation du Partenariat stratégique entre les deux pays, a également été à l'ordre du jour de cet entretien.

Dans cette optique MM. Amrani et De Benito ont souligné l'importance de la tenue de la 10eme Session de la haute commission Maroco-Espagnole qui se réunira sous la présidence des deux chefs de gouvernements, dans le but de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines et en particulier sur le plan économique, sécuritaire, culturel et éducative, en incluant la coopération avec l'UE, ainsi que la coordination des positions des deux pays au sein de l'ONU et des instances internationales.

10 sept. 2012

Source : MAP

Le gouvernement canadien a l'intention de déchoir de leur nationalité quelque 3.100 Canadiens qui pourraient avoir trompé les services d'immigration pour être naturalisés, a annoncé lundi le ministre fédéral de l'Immigration, Jason Kenney.

Au total, près de 11.000 personnes originaires de plus de 100 pays sont visées par une enquête lancée l'an dernier dans le but d'établir si elles ont menti pour obtenir la nationalité canadienne ou pour maintenir leur statut de résident, a-t-il dit à la presse.

"Nous avons identifié quelque 3.100 citoyens canadiens qui pourraient avoir obtenu frauduleusement leur nationalité et, si c'est le cas, nous révoquerons leur citoyenneté", a déclaré M. Kenney.

Le ministère de l'Immigration enquête notamment sur "près de 5.000 résidents permanents que l'on sait impliqués dans un stratagème de fraudes en matière de résidence", prétendant se trouver au Canada alors qu'ils n'y sont pas, a-t-il ajouté. "Ces personnes feront l'objet d'un signalement si elles tentent d'entrer au Canada ou d'acquérir la citoyenneté canadienne".

Il a également évoqué les dossiers de 2.500 autres personnes "au sujet desquelles nous avons des préoccupations pour diverses raisons".

De même, plus de 600 anciens résidents permanents visés par une enquête se sont vu refuser l'entrée au Canada ou ont été renvoyés dans leur pays d'origine. Le ministère a également refusé 500 demandes de citoyenneté de demandeurs ne répondant pas aux normes.

Pour pouvoir présenter une demande de citoyenneté canadienne, un résident permanent doit résider au Canada pendant trois ans au cours des quatre années précédant la présentation de sa demande.

Or, selon le ministre, certains résidents permanents, qui vivent la plupart du temps ou en permanence à l'étranger, ont recours aux services de consultants en immigration "sans scrupule" pour établir frauduleusement une preuve de résidence au Canada. Ils conservent ainsi leur statut de résident permanent et peuvent ultérieurement présenter une demande de citoyenneté canadienne, ce qui leur procure de multiples avantages.

M. Kenney a affirmé que des familles paient jusqu'à 25.000 dollars sur une période de quatre ans pour créer l'illusion qu'elles résident au Canada.

10 sept 2012

Source : AFP

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