samedi 3 août 2024 19:14

Bank Al-Maghrib, la banque centrale du Maroc, a indiqué mardi qu'elle maintenait sa prévision d'un taux de croissance inférieur à 3% en 2012, ajoutant qu'elle comptait sur un rebond en 2013, avec une hausse de 4 à 5% du Produit intérieur brut (PIB).

"La prévision de croissance pour l'année 2012 est maintenue à moins de 3%", souligne dans un communiqué Bank Al-Maghrib, au terme de la réunion trimestrielle de son conseil à Rabat.

Au titre de son argumentaire, elle évoque notamment "les risques liés à l'activité des principaux partenaires".

La Banque centrale du royaume note également que "les comptes extérieurs continuent d'être impactés par l'évolution de la conjoncture mondiale", avec un creusement du déficit commercial de 6,1% en glissement annuel.

Les transferts des Marocains résidant à l'étranger sont également en baisse, de 1,8%, selon la même source.

En revanche, l'institution avance que la croissance en 2013 devrait "se situer entre 4% et 5%, sur la base d'une production céréalière moyenne et des perspectives internationales qui demeurent mitigées".

Le Maroc a connu au cours des dernières années un taux de croissance équivalent. En 2011, il a ainsi atteint 5%. Mais le pays subit un ralentissement de son activité cette année, dans le contexte de la crise économique et financière en Europe.

Alors que le gouvernement planche sur le budget 2013, les spéculations vont bon train sur l'ampleur du déficit public, qui a dépassé les 6% l'an dernier. Le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, a récemment réaffirmé la volonté gouvernementale de le ramener à 5% en 2012.

25 sept 2012

Source : AFP

Quelque 8.884 migrants illégaux ont débarqué depuis le début de l'année sur les côtes italiennes contre 62.692 durant l'année 2011, a annoncé mardi la ministre italienne de l'Intérieur, Annamaria Cancellieri.
"Même si l'on est loin des chiffres qui ont marqué les difficiles phases d'urgence, la tragédie du 6 septembre confirme que l'on se trouve face à un phénomène qui ne peut ne pas interpeler nos consciences et nous pousser à adopter une ligne d'action qui tienne compte de l'exigence de rigueur mais aussi de celle humanitaire", a affirmé la ministre.
Le 6 septembre dernier, une embarcation de fortune transportant 110 émigrés tunisiens clandestins avait fait naufrage au large de l'île italienne de Lampedusa (sud). Seuls 56 naufragés ont pu être sauvés.
Cancellieri, qui intervenait devant le "Comité Schengen", une structure parlementaire chargée de la surveillance de l'application de la convention du même nom, a indiqué à cet égard que sous l'impulsion du gouvernement italien, un débat est engagé actuellement au niveau européen sur les initiatives à entreprendre pour faire face aux flux des migrants irréguliers en provenance d'Afrique du nord.
Et de préciser lors d'une audition devant ce Comité que Rome a plaidé pour l'activation de mesures d'urgence, en réitérant sa ferme position quant à la nécessité de la mise en oeuvre d'une politique européenne en matière de contrôle des frontières extérieures de l'UE qui tienne compte des particularités des pays de la rive nord de la Méditerranée, majoritairement exposés au phénomène migratoire.
Bulgarie: les préjugés contre les immigrants dépassent ceux contre les Roms
25 sept 2012 (AFP) - Les préjugés en Bulgarie contre les immigrants d'Afrique et d'Asie dépassent les préjugés de longue date face à la minorité Rom, estimée à 10% de la population, selon une étude de l'institut Open Society parvenue mardi à l'AFP.
"Les préjugés à l'égard des Roms, qui constituent la minorité la plus exclue et stigmatisée de Bulgarie, sont dépassés par ceux à l'égard d'autres groupes ethniques, dont l'intégration posera plus de problèmes", a déclaré Alexei Pamporov, l'auteur de l'étude réalisée en mai dernier auprès de 1.159 personnes.
L'opinion publique est la plus hostile à l'égard des Africains, des immigrants musulmans (arabes, Albanais, Kurdes), ainsi que des Vietnamiens. Un peu mieux accueillis, les Chinois font objet d'autant de méfiance que les Roms, la minorité historique la plus isolée.
A peine 10% des ressortissants bulgares accepteraient d'épouser ou laisseraient leur enfant épouser un Noir, qu'il soit originaire d'Afrique, des Etats-Unis ou de l'Union européenne. Ils sont 11,5% à répondre positivement concernant un Vietnamien, un Albanais ou un arabe, 12,5% pour un Chinois, 13,6% pour un Rom.
Ce dernier chiffre monte à environ 20% parmi la population habitant des petites localités, à faible niveau d'éducation ou appartenant à une minorité historique - Roms, Bulgares de religion musulmane, Turcs, Arméniens, juifs et Roumains.
Les jeunes de moins de 30 ans se montrent plus ouverts: environ 25% d'entre eux déclarent pouvoir épouser un Rom et 26% un Chinois.
Les autres minorités historiques sont bien accueillies comme voisins et collègues, mais moins bien comme membres de la famille.
Dans le milieu professionnel, le stéréotype du Rom "voleur et paresseux" reste plus fort: à peine 31% des ressortissants bulgares accepteraient de travailler avec un chef rom, contre 36% un chef chinois et 39% un chef arabe. Les moins de 30 ans se disent prêts à travailler avec un arabe ou un Chinois à 60%, contre seulement 50% avec un Rom.
Les étrangers les mieux accueillis sont les ressortissants blancs de l'Union européenne et les Russes. 42,7% des personnes interrogées accepteraient d'épouser ou de laisser leur enfant épouser un ressortissant de l'UE et 37% un Russe.
L'étude fait état d'une "attitude ambivalente" face aux Japonais, bien accueillis comme voisins, collègues ou employeurs, mais pas comme membres de la famille.
Il n'existe pas de statistique sur la présence des immigrants d'origine africaine ou asiatique en Bulgarie, mais leur nombre est négligeable, allant de quelques centaines à quelques milliers.
25 sept 2012
Source : MAP

Le Maghreb et les migrations subsahariennes : le rôle des associations et des syndicats" est le titre d'un ouvrage qui a été présenté, lundi soir, au siège de Casa Africa à Las Palmas.
Intervenant à cette occasion, l'une des coordinatrices de cet ouvrage, Olivia Orozco a indiqué que ce dernier est le fruit d'une série de travaux présentés lors d'un séminaire organisé à Madrid, avec la participation de chercheurs européens, maghrébins et africains.
"Les flux migratoires de l'Afrique de l'Ouest ont changé avec le temps en touchant les pays du Maghreb non seulement en tant que région de transit mais aussi comme destination", a-t-elle dit, ajoutant qu'"en devenant des récepteurs de l'immigration, les pays du Maghreb ont dû faire face à de nouvelles situations et circonstances qui touchent aussi bien les gouvernements que les organisations non gouvernementales, les syndicats et les médias".
"Les migrations subsahariennes au Maghreb sont une réalité rarement connue et étudiée même si ce phénomène devient de plus en plus important", a-t-elle souligné.
Selon Orozca, le livre, qui propose une "approche spécialisée de cette multiple réalité migratoire", compile une série d'études sur les migrations subsahariennes au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Libye et en Mauritanie et d'autres analyses transversales concernant leur incidence sur les politiques migratoires européennes.
L'ouvrage, dont l'élaboration a été menée sous la coordination notamment de Rafael Bustos et Lothar Witte, comporte également des entretiens et des témoignages d'immigrés subsahariens et des acteurs de la société civile (associations, syndicats et presse locale).
La présentation du livre a été suivie par une conférence donnée par Hassan Boubakri, professeur de géographie à l'université tunisienne de Sousse sur le thème de la migration subsaharienne dans l'évolution du contexte migratoire en Tunisie et en Libye avant et après 2011.
D'autres journées de présentation de l'ouvrage, organisées en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert, sont prévues à Madrid (le 25 septembre) et à Alicante le 26 septembre.
25 sept 2012
Source : -MAP

Une importante délégation représentera le Royaume du Maroc à la cérémonie d'inauguration de la Grande mosquée de Strasbourg, ce jeudi, a-t-on appris auprès du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Conduite par M. Ahmed Taoufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques et M. Abdelhak Lamrini, historiographe du Royaume, cette délégation est composée de plusieurs personnalités marocaines, dont le Secrétaire général du CCME et initiateur du projet de la Grande Mosquée de Strasbourg lancé en 1998.
Depuis quinze ans, l'association de la Grande Mosquée de Strasbourg, appuyée par les autorités locales de la ville de Strasbourg et soutenue par les hautes autorités religieuses monothéistes, a incessamment Âœuvré pour l'édification de ce projet. Il va sans dire que le Maroc a très tôt soutenu, sur tous les plans, ce projet en ce qu'il incarne comme modèle de la coopération maroco-française dans le domaine religieux et cultuel.
Le Royaume a, d'ailleurs, contribué au financement de cette grande réalisation, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, à hauteur de 3.900 000 euros.
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, représentera le Président de la République François Hollande, et prononcera un discours à cette occasion.
Plusieurs représentants des pays islamiques et des personnalités politiques, religieuses et intellectuelles assisteront à cet évènement qui revêt une importance d'autant plus particulière au moment où la question de l'islam et de son intégration dans l'espace européen vit un moment délicat.
Un programme d'activités très riche a été lancé le 24 septembre incluant des conférences, des tables rondes, des soirées coraniques, des tournois sportifs, des expositions et une veillée spirituelle avec les chioukhs ainsi que des savants du monde arabe.
Le programme des activités de cette semaine culturelle organisée à cette occasion sera clôturé par une soirée festive au Palais de la musique et des congrès, animée par plusieurs artistes dont l'ensemble dirigé par Briwel, incarnation de l'excellence de la musique andalouse.
Conçue par l'architecte italien Paolo Portoghesi, sur un terrain de plus 10.000 mètres carrés alloué par les autorités alsaciennes, la Grande Mosquée de Strasbourg est une des plus grandes d'Europe. Elle héberge une salle de prière de 1.050 m2 sans piliers et s'édifie sous une coupole de 20 mètres de hauteur pour 17 de diamètre. Elle a la capacité d'accueillir plus de 1500 fidèles.
Terre Concordataire, l'Alsace avec sa tradition de tolérance, a rendu possible le financement de ce projet dont la répartition implique les collectivités locales, la communauté musulmane et les donateurs.
25 sept  2012
Source : MAP

La compagnie Royal Air Maroc (RAM) met sur le marché une offre de 50 000 sièges à destination de l'Europe à des prix compétitifs, fait savoir mardi à Casablanca le management de la compagnie lors d'un point de presse.
Les billets aller-retour, dont le prix va de 1790 DH pour l'Espagne et le Portugal à 1900 DH pour Paris et 2390 DH pour le reste de l'Europe, doivent être souscrits entre le 27 septembre et le 7 octobre pour des voyages à programmer entre novembre 2012 et mars 2013, explique-t-on de même source.
Tout au long de l'année des tarifs attractifs vers l'Europe (autour de 2800 DH) seront proposés alors qu'étudiants, MRE, familles et séniors pourront bénéficier de tarifs spéciaux pour leurs déplacements sur les lignes de la compagnie nationale, a-t-on précisé.
Une réflexion est en cours avec les acteurs concernés pour promouvoir l'activité charter notamment à partir de Marrakech et Agadir tout autant que pour l'encouragement du tourisme interne à travers l'offre, à des prix attractifs, d'un package incluant vol, hôtels et autres prestations touristiques.
Le management de la compagnie a exprimé son satisfécit quant à la réalisation des objectifs du plan de rationalisation de l'opérateur aérien (2011-2016) notamment au niveau de la réduction des effectifs (Plus de 1900 départs contre 1500 programmés), de l'homogénéisation de la flotte, de l'amélioration de la qualité des services et ce malgré une conjoncture difficile ( crise économique, baisse de l'activité touristique et hausse du prix des hydrocarbures) et une concurrence forte avec plus de 8, 5 millions de sièges offerts sur la destination Maroc.
Le chiffre d'affaire s'est établit en 2012 à plus de 11,6 milliards de DH contre plus de 10 milliards en 2011 a-t-on rappelé précisant que le plan de rationalisation avait tablé sur 11,014 milliards de DH.
La compagnie poursuivra l'extension de son réseau avec l'ouverture prochaine (Avril) de lignes desservant Stockholm et Copenhague 3 fois par semaine et l'intensification des fréquences vers Londres et Madrid et Âœuvrera pour le renforcement de la place de Hub de l'aéroport de Casablanca (qui représente 40 pc des clients de la compagnie avec 1 million de passagers) avec la desserte du Cap Vert par 3 vols /semaine qui s'adjoindra à celles intéressant la Guinée Bissau, l'Angola et la République centrafricaine.
Dans les projets de la compagnie figurent de nouvelles lignes aériennes vers l'Amérique (Washington, Rio, Sao Polo), l'Europe (Hambourg, Budapest, Sofia, Prague) ou encore l'Asie et particulièrement la Chine qui sera reliée au royaume à travers sa capitale Pékin et sa métropole économique Shanghai.
25 sep 2012
Source : MAP

La prévision de la croissance économique pour l'année 2012 est maintenue à moins de 3 pc, a indiqué Bank Al Maghrib (BAM) qui a tenu mardi sa réunion trimestrielle.
Cette prévision est en relation notamment avec la matérialisation des risques liés à l'activité des principaux partenaires et à la campagne agricole, explique la Banque centrale.
Les comptes extérieurs continuent d'être impactés par l'évolution de la conjoncture économique mondiale. Ainsi, le déficit commercial s'est accru de 6,1 pc à fin août en glissement annuel, et les transferts des MRE ainsi que les recettes de voyages ont accusé des baisses respectives de 1,8 pc et 5 pc, ajoute la même source.
Pour 2013, la croissance devrait se situer entre 4 pc et 5 pc, sur la base d'une production céréalière moyenne et des perspectives économiques internationales qui demeurent mitigées, selon les projection de la banque centrale.
25 sept. 2012
Source : MAP

Les fils et filles d’immigrés sont souvent d’origine ouvrière : selon l’enquête Trajectoires et Origines de 2008, deux descendants d’immigrés sur trois avaient un père ouvrier lorsqu’ils avaient 15 ans contre 39 % seulement des personnes sans ascendance directe immigrée (« population majoritaire »).

Après le Canada et Dubayy, c’est l’Italie qui a concrétisé, jeudi dernier, un accord avec Maurice en matière de coopération et d’assistance technique dans le secteur de la migration circulaire. Fraîchement rentré de mission de ce pays, le ministre de l’Emploi, Shakeel Mohamed, a déclaré à l’express que la signature ainsi que le financement, à hauteur de Rs 32 millions par l’Union européenne, sont conclus.
«C’est au tour du gouvernement italien d’annoncer le début d’une formation destinée à trente fonctionnaires locaux», confie Shakeel Mohamed.
Ces fonctionnaires, ajoute-il, auront pour tâche de guider à leur tour les postulants mauriciens aux différents postes vacants en Italie.
«Nous prévoyons aussi des roadshows pour promouvoir les aptitudes professionnelles des Mauriciens auprès des employeurs de ce pays», soutient le ministre de l’Emploi.
Toujours dans le cadre de cet accord, des formations seront aussi dispensées aux candidats retenus pour les emplois dans les trois secteurs identifiés. A ce jour, ils sont 10 000 Mauriciens en poste en Italie.
25/9/2012, Karen Walter
Source : lexpress.mu

Manuel Valls monte au créneau contre l'UMP. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a souhaité mardi un "débat apaisé" sur le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, appelant la droite à "ne pas jeter les Français contre les immigrés"
"Il faut un débat apaisé" sur cet "engagement du président de la République", a déclaré Manuel Valls en réponse à une question de Jean-François Copé à l'Assemblée nationale. "La seule chose que je vous demande, Jean-François Copé, c'est en responsabilité de ne pas utiliser ce sujet pour que les Français soient jetés contre les immigrés. La République n'a rien à y gagner", a-t-il ajouté.
Concernant le droit de vote des étrangers, Manuel Valls s'est dit déterminé à "convaincre" les députés. "Il faut rechercher une majorité qualifiée au Parlement puisque la gauche à elle toute seule n'a pas la majorité des 3/5e. Donc, nous allons convaincre", lui a répondu Manuel Valls, en soulignant que "Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Brice Hortefeux ou Yves Jégo, membres de votre groupe, étaient d'accord pour débattre de cette proposition."
25 septembre 2012
Source : Europe1.fr avec AFP

Le prolongement à 18 mois de la rétention des immigrés dans les CIE n'a fait qu'augmenter révoltes et fuites de masse. Les CIE sont non seulement inhumains, mais inutiles. Ils devraient donc être fermés, trouvant d'autres instruments contre l’immigration illégale.
C'est la conclusion de l'organisation MEDU (Médecins pour les Droits de l'Homme Humanitaires), après analyse des données du Département de la Sécurité publique du Ministère de l'Intérieur. En 2011, il y a eu 7735 (6832 hommes et 903 femmes) immigrés détenus dans 15 CIE en Italie et seulement la moitié (3880) ont été effectivement rapatriés.
En bref, les CIE deviennent centres d'expulsion seulement dans un cas sur deux.
«Ces structures, outre à être tout à fait inadéquates à garantir la dignité et les droits fondamentaux des migrants détenus, se sont révélées, en fait, presque hors propos et peu efficaces dans la lutte contre l'immigration clandestine", a dit MEDU dans le rapport «L'injuste engrenage des CIE».
L'organisation retient que la prolongation de 18 mois de la durée maximum de la détention n'a fait que contribuer à exacerber les violences et la déshumanisation des CIE, comme en témoigne la série sans précédent d'émeutes et de fuites de masse de l'année 2011 (787 migrants ont fui des CIE contre 321 en 2010).
Une autre donnée qui frappe c'est aussi le grand nombre de citoyens UE internés dans les CIE: 494 Roumains en 2011, la 3ème nationalité en absolu, derrière les Tunisiens et les Marocains.
MEDU considère donc «nécessaire l'abandon du système actuel de détention administrative, dans le cadre d'une révision substantielle de la Loi de l'Immigration, axée sur une perspective d'ouverture et d'intégration réelle. Une réforme qui, à partir de disciplines différentes des entrées, permette des stratégies possibles pour la gestion de l'immigration illégale plus rationnelles et respectueuses des droits fondamentaux de l'homme».
Et l'organisation de conclure: «On doit et on peut se passer des CIE».
22 Septembre 2012
Source : africanouvelles

Le CIEMI, en collaboration avec le CRESPPA (UMR 7217), le Réseau thématique 2 (RT2) de l’Association française de sociologie (AFS), organise, le mardi 9 octobre 2012 au CNRS, une table ronde autour du dossier éponyme paru dans Migrations Société n° 141-142 (mai-août 2012), et prtant sur le thème : « Être étranger chez soi : les jeunes d’origine étrangère en Italie. Revendications et assignations »

Derrière les discours officiels sur la coopération dans la lutte contre les flux migratoires irréguliers entre le Sénégal et l'Espagne, la frontière méridionale de l'Europe, existe une autre réalité sociale dont les protagonistes sont les familles, particulièrement les femmes dont l'époux, le frère ou le fils a péri dans le naufrage d'une embarcation de fortune…Suite

L’immigration et l'exode rural ont ceci de commun qu'ils sont sous-tendus chacun par des rêves d'ailleurs et le goût (ou la tentation) de l'aventure inscrits en nous tous. La misère est une explication un peu courte de la désertion de nos villages pour les villes, de nos villes pour l'Occident. L'ambition donc plutôt que la détresse, la curiosité plutôt que l'ambition, et notre nature plutôt que notre curiosité sont cause de la fuite. il s'ensuit que la France pratique une immigration eugénique, elle pompe l'Afrique, et débauche ses fils…Suite

La justice grecque a ajourné pour la septième fois consécutive l'ouverture du procès pour agression sur des migrants de trois Grecs, dont une ex-candidate néonazie du parti Aube Dorée, a-t-on appris mardi auprès de la défense des victimes.

L'audience a été renvoyée au 14 décembre, après une demande d'ajournement déposée par l'avocat des accusés, Vassilis Kapenaros, élu en juin dernier député du parti populo-nationaliste Grecs indépendants, a indiqué à l'AFP, Me Vassilis Papadopoulos.

Défenseurs locaux et étrangers des droits de l'homme considèrent ce procès comme un test de la détermination des autorités grecques à lutter contre les violences xénophobes, qui se généralisent dans le pays.

Après des années d'incurie face à l'extrémisme de droite, qui bénéficie de collusions policières et de l'inertie judiciaire, le gouvernement avait haussé le ton la semaine dernière contre les activistes d'Aube Dorée (Chryssi Avghi) soupçonnés d'orchestrer ces violences, les menaçant de poursuites. Ce parti a obtenu 18 députés, avec 7% des voix, en juin.

Les accusés, à la demande desquels ont été décidés la plupart des renvois, encourrent jusqu'à cinq ans de prison, accusés d'avoir infligé de "dangereux dommages corporels" à leurs victimes, dont l'un poignardé, en septembre 2011 dans le centre d'Athènes.

Parmi les accusés figure Themis Skordeli, ex-candidate à Athènes d'Aube Dorée et égérie des "milices" de chasse aux migrants animées depuis quelques années par des militants néonazis dans les quartiers déshérités du centre d'Athènes.

Cette affaire est la première portant sur des violences racistes à être jugée depuis 1999. ONG et organisations internationales, dont le Conseil de l'Europe, ont appelé le pays à un sursaut contre la banalisation des agressions xénophobes ayant visé plusieurs centaines d'étrangers ou présumés tels ces dernières années.

Dans le dernier cas rendu public, deux immigrés pakistanais ont été blessés à coups de couteaux samedi soir par des inconnus opérant en groupe dans la banlieue ouest d'Athènes à l'issue d'une manifestation anti-raciste. Avec le même modus operandi, un jeune Irakien avait été tué en août dans le centre de la capitale.

25 sept 2012

Source : AFP

Poussés par la crise économique et un taux de chômage de 25%, les Espagnols offrent en masse leurs bras pour les vendanges en France, comme le faisaient sous l'ère franquiste les travailleurs pauvres qui franchissaient les Pyrénées pour gagner leur vie.

D'après le syndicat espagnol UGT (Union générale des travailleurs), 14.500 saisonniers participent cette année aux vendanges en France, dont plus de 10.000 viennent d'Andalousie.

Daniel, 30 ans, ouvrier du bâtiment originaire de Murcie, dans le sud-est de l'Espagne, peine à y trouver du travail depuis deux ou trois ans. Le 29 août, il a quitté sa femme et sa fille de deux ans, sans date de retour, pour gagner sa vie en France.

"C'est très difficile, mais je devais le faire (...) au moins ici je peux travailler", dit Daniel, qui ramasse les raisins au domaine de Delmas, à Antugnac, dans le sud de la France.

Mi-septembre, trente saisonniers, dont 20 Espagnols, travaillaient sur l'exploitation de Bernard Delmas, producteur de blanquette et de crémant de Limoux bio. Nombre de ces Espagnols devaient ensuite poursuivre la saison dans le Beaujolais (est).

Leur circuit a été planifié en Espagne par Caroline Rivière, 38 ans, de la Société de bienfaisance française de Murcie.

Originaire de Toulouse (sud-ouest), elle vit en Espagne et a constaté que, cette année, la crise a pris "une pente plus forte". Pour elle, les Espagnols "ont faim, ils sont à la rue chez eux, désespérés".

En contact avec sept exploitants agricoles en France et forte d'environ 300 CV, elle a organisé le départ d'une trentaine de travailleurs vers l'Hexagone, dont 70% pour les vendanges.

Tous investissent beaucoup pour pouvoir travailler. Entre transport et logement, "les quinze premiers jours, ce n'est pas rentable", explique Daniel.

Malgré cela, la migration des Espagnols vers les vignes françaises explose sur tout le territoire, constate Michel Issaly, président du syndicat des vignerons indépendants.

Main-d'oeuvre disponible et motivée

Le phénomène était courant pendant le franquisme où, d'après les professionnels, des "trains entiers" d'Espagnols pauvres franchissaient la frontière. Mais le flux s'était considérablement ralenti après la mort de Franco en 1975, avec la démocratisation et le développement économique.

Dans le département voisin des Pyrénées-Orientales, entre Corbières et Pyrénées, sur les côteaux vallonnés du Mas Amiel à Maury, le vigneron Jean-Marie Piqué a lui aussi constaté le retour d'une main-d'oeuvre qui avait délaissé ses vignes depuis la fin des années 1980.

En fait, l'exploitation n'a jamais autant embauché de travailleurs venus de l'autre côté des Pyrénées, explique-t-il à l'AFP. Les Espagnols arrivent cette année de beaucoup plus loin, alors qu'ils venaient traditionnellement des régions frontalières, comme la Catalogne ou la région de Huesca, remarque-t-il.

Ils sont 36 Espagnols parmi la centaine de travailleurs, pour moitié des étrangers, à s'affairer en contrebas du château cathare de Quéribus pour récolter les grains de grenache noir, syrah, muscat et carignan.

Certains sont venus en famille, à l'instar des Abellan-Garcia, arrivés à une dizaine d'Aguilas, une ville de la région de Murcie. Ils ont entre 17 et 35 ans, sont rémunérés 9,45 euros brut de l'heure, un peu plus que le Smic.

C'est pour eux un "soulagement, car ils en ont vraiment besoin", souligne leur belle-soeur française, Karine Capela, installée avec eux sous un amandier pour la pause déjeuner.

Pour le viticulteur aussi, la présence des Espagnols est un soulagement. C'est une main-d'oeuvre disponible et motivée alors qu'avec d'autres saisonniers comme les jeunes et les marginaux, l'absentéisme est élevé, dit Jean-Marie Piqué.
25 sept 2012, Lucie LAUTREDOU

Source : AFP

Les préparatifs pour la célébration du cinquantenaire de l'immigration marocaine en Allemagne a été au centre d'une réunion, ce week-end à Francfort, du Réseau des cadres marocains dans ce pays.

Cette rencontre s'est déroulée en présence notamment du maire de Francfort, Peter Feldmann qui, après avoir salué cette initiative, a mis en avant le rôle des immigrés marocains et leur contribution efficace à la reconstruction de Francfort après la seconde guerre mondiale, selon un communiqué du réseau.

A cette occasion, M. Feldmann s'est félicité de la diversité culturelle et ethnique qui caractérise sa ville, ainsi que l'mage véhiculée par des Marocains qui soutiennent la coexistence pacifique entre les cultures et peuples, mettant l'accent sur la nécessité de travailler davantage pour soutenir les efforts déployés par la ville en matière de la politique d'immigration et d'intégration.

Pour sa part, la présidente du réseau, Soria Moukit, a indiqué que l'année 2013 marquera la célébration des 50 ans de l'immigration marocaine en Allemagne, faisant savoir que le réseau vise à mettre l'accent sur la richesse des expériences des Marocains à travers des activités artistiques et culturelles.

24 sept. 2012

Source : MAP

Les évènements actuels démontrent l'intérêt de chercher des solutions pour prévenir ou apaiser les tensions pouvant être provoquées par le fait religieux. À Lyon, nous ne prétendons pas résoudre entièrement ce problème, mais nous essayons de contribuer à le dénouer par une expérience originale.

Plusieurs responsables musulmans rhodaniens projetaient depuis longtemps de former les imams et autres cadres religieux qui le souhaiteraient à la laïcité, à la langue française ainsi qu'aux rapports entretenus par l'islam avec la modernité, et la société sécularisée. Ces mêmes responsables musulmans avaient également la volonté de permettre aux cadres religieux d'avoir des connaissances juridiques suffisantes pour gérer les associations cultuelles, les mosquées ainsi que pour répondre -conformément aux règles juridiques françaises- à toutes les questions de la vie quotidienne sur lesquelles ils seraient saisis par leurs fidèles ou en raison de leur propre pratique quotidienne. Par exemple, résoudre des problèmes relatifs aux successions, au divorce, à la liberté de manifester ou même la simple connaissance des règles comptables exigent une maîtrise du droit français. À partir de la semaine prochaine, ce projet va être mis en œuvre. Il reposera sur le volontariat des personnes concernées, qui étaient une quarantaine à se porter candidates quelques jours après l'annonce officielle de l'ouverture du certificat. Les cours, à l'exception des modules juridiques suivis à l'université, seront gérés directement par l'Institut Français de Civilisation Musulmane (IFCM) en coordination avec le Conseil régional du culte musulman.

Ce projet a été prolongé par la décision de répondre à une forte demande en proposant un diplôme universitaire en "religion, liberté religieuse et laïcité" aux fonctionnaires, aux journalistes, aux cadres d'entreprises et à tout professionnel rencontrant de telles questions dans son travail. C'est cette formation portée par l'Université Jean Moulin Lyon 3 et l'Institut Catholique de Lyon sur laquelle je souhaite insister ici.

Elle a en effet un double dessein.

D'une part, elle permettra aux personnes diplômées de connaître et de rappeler si besoin les règles relatives à la laïcité préservant le droit de croire ou de ne pas croire ainsi que celles qui encadrent la liberté religieuse. Il s'agira notamment de comprendre quels sont les modes d'exercice de cette liberté ainsi que ses nécessaires limites, dont bien évidemment celle de la sauvegarde de l'ordre public. Des cas pratiques seront abordés dans tous les domaines intéressant la vie professionnelle de nos étudiants.

Toutefois, si connaître les règles est primordial, c'est surtout l'esprit de la laïcité qui sera enseigné avec ses racines et ses implications concrètes. En effet, la conception française de ce principe a été largement construite par les différentes lois visant à sortir la religion de l'école publique et dont l'objet était de permettre que tous les élèves puissent être éduqués de la même manière, quelle que soit leur origine spirituelle.

Cependant, elle a désormais une véritable portée concrète dans beaucoup d'autres domaines, qui ne se limitent pas qu'au port de signes religieux distinctifs par exemple, comme le montre la jurisprudence tant nationale qu'européenne sur le sujet. Elle a aussi évolué, même si elle entend toujours préserver l'égalité de tous devant la loi. Elle semble même entrer dans une nouvelle phase: celle de la recherche d'une meilleure connaissance de ses contours pour lui rendre toute sa portée. D'ailleurs, l'Etat soutient très largement le projet lyonnais de formation en le finançant -non pas pour contrôler ce diplôme, dans laquelle il n'interviendra pas en matière pédagogique- mais pour le rendre possible.

D'autre part, la formation portera sur la réalité sociologique et historique de l'islam. L'islam peut en effet parfois déconcerter les non-musulmans en raison de la diversité des pratiques et de l'absence de clergé pouvant parler au nom de tous les pratiquants de France, ainsi que par le poids des pays d'origine. Avoir une véritable connaissance de cette multiplicité sans en cacher la complexité permet d'éviter les malentendus et incompréhensions qui parfois sont sources d'inutiles tensions.

Certes, il existe déjà des formations universitaires consacrées à la liberté religieuse. Toutefois, l'originalité de l'expérience lyonnaise est de créer un lien entre cet enseignement et celui que recevront les imams volontaires au sein de l'IFCM, pour favoriser le "vivre-ensemble".

Ce lien symbolique est matérialisé par le fait que, dès janvier prochain, les fonctionnaires et les imams concernés suivront les heures de cours centrées sur la laïcité ensemble dans la même salle face au même enseignant. Ils se rencontreront, se parleront, échangeront sur les problèmes qu'ils rencontrent. Bref, ils devraient vivre ensemble une véritable expérience d'interculturalité avant de poursuivre chacun de leur côté leurs formations réciproques.

25/09/2012

Source : Huffpost

Chaque année, un grand nombre d’étudiants choisissent l’université. MediaEtudiant.fr présente sept chiffres-clés sur les étudiants et l’université.

 284 659, c'est le nombre d’étudiants étrangers venant faire leurs études dans les universités françaises. Ils représentent 12% du total des étudiants et 41% du total des doctorants.

41% des universitaires pensent que les études qu’ils suivent leur permettront de trouver directement un emploi.

Les étudiants français à l’université, pour l’année 2010-2011, sont majoritairement issus d’un milieu libéral et de cadres supérieurs : ils représentent 30.7% des effectifs. Seuls 1,9% sont issus d’une famille d’agriculteurs.

24% des étudiants étrangers venant étudier en France viennent du Maroc. Dans la suite du top 3, on retrouve la Chine (18%) et l’Algérie (16%).

L’année dernière, il y avait 1 437 104 étudiants dans les universités françaises. Parmi eux, 126 636 suivaient des études de sciences humaines sociales et 574 des études de pharmacie.

Les emplois du temps des cours et des travaux dirigés surchargés sont insupportables pour 32% des étudiants. Viennent ensuite l’état des locaux et l’accueil dans les services administratifs.

Les français restent massivement attachés au modèle universitaire français. En effet, 64% d’entre eux sont opposés à l’instauration d’un examen d'entrée à l'université.

24/09/2012

Source : mediaetudiant.fr

L’université du  FN (Front national), parti d'extrême droite française, s'est tenue les 22 et 23 septembre à La Baule. Durant celle-ci, le président d'honneur du parti n'a pas tenu sa langue sur son sujet favori: l'immigration. Devant une salle remplie de fervents frontistes, parmi eux, sa fille, présidente du parti, Jean-Marie Le Pen a une nouvelle fois accusé l'immigration d'être responsable de tous les maux qui frappent la société française. « Deux cents millions de musulmans à nos portes, au sud de la Méditerranée, c'est une menace sérieuse », a-t-il déclaré. Il a poursuivi en déclarant que les immigrés sont souvent de «race», «religion» et «mœurs très différentes» des Français de souche, ce qui mettrait sérieusement en danger leur survie.

Ainsi, si l'école française rencontre de vraies difficultés de niveau, si les faits divers se multiplient, ce serait à cause des retards des enfants de l'immigration et leur manquement de respect à la loi. Il est même allé jusqu'à dire dans une note d'humour noir auquel il nous a habitués que les "services des maladies tropicales" des hôpitaux, "à l'origine destinés aux Français de retour des colonies", seraient  aujourd'hui utilisés par "les nouveaux colonisateurs".
De même, il s'est prononcé contre le droit de sol en expliquant que cela équivaut à appeler un cheval une chèvre qui est née dans une écurie.

La droite n'a pas échappé aux critiques, accusée d'être responsable de la crise de société que traverse la France, car elle a longuement «couru derrière la gauche». Sans oublier de lier Islam et immigration en soulignant que «l'islamisme est le fils aîné de l'immigrationnisme».

Ces propos viennent en parallèle à un entretien que sa fille Marine Le Pen a accordé au quotidien Le Monde samedi 22 septembre, dans lequel elle est revenue sur le laxisme de la gauche comme de la droite face aux « valeurs et principes que l'Etat doit protéger ». Elle a donc  insisté une nouvelle fois sur sa volonté de voir la loi de 1905 qui concerne la laïcité strictement appliquée en expliquant  que si elle était au pouvoir, elle « mettrait à la porte » tous les intégristes étrangers, qu'il n'y aurait plus de financement des mosquées y compris celui qui vient de l'étranger sauf si cet Etat étranger autorise le financement d'une église sur son territoire. Rien de nouveau donc à propos des idées qui tiennent à cœur aux cadres de ce parti. Mme Le Pen a renouvelé  son vœu de voir interdire les signes religieux dans les lieux publics (transports, rues, magasins …), et de faire inscrire dans la Constitution française que «la République ne reconnaît aucune communauté» pour «mettre fin aux revendications».

Sur les sujets de l'actualité récente, elle a répondu concernant l'affaire "Charlie Hebdo"  qu'elle émane d’un bras de fer mené par des groupes politico-religieux fondamentalistes en France, et perdu par les différents gouvernements qui se succèdent, et que si l'on veut porter atteinte à la liberté d'expression, il faudrait remettre en place « la censure sur Internet », « soumettre les journaux à une lecture préalable du gouvernement», et « rétablir le délit de blasphème » . Pour la Syrie, elle s'est prononcée pour une voie diplomatique et que si Al Assad doit quitter le pouvoir, sa sortie doit être négociée, sinon les chrétiens « seront massacrés ».

S'agissant de la politique locale, elle a conclu que quel que soit le président qui sera élu à la tête de l'UMP (Union pour un mouvement populaire), cela ne changera rien pour le FN, et que la politique de François Hollande ne s'attaque pas aux sujets qui intéressent les Français.

25 Septembre 2012, Najoua Friguech

Source : Libération.ma

Au Maroc, l’Amazigh a été consacré langue officielle par la nouvelle Constitution. Pourtant de nombreux prénoms berbères continuent à être refusés par les bureaux d’Etat civil, qui prétextent une liste de prénoms interdits établie par le ministère de l’Intérieur.

Faouzi Mrabti, ouvrier marocain établi en Belgique cité par le quotidien Al Massae, n’a pas pu inscrire son fils prénommé "Mazilia", né à Anvers le 19 juillet dernier, au consulat du Maroc en Belgique. Pourtant le nouveau-né avait été enregistré sans problèmes auprès des autorités belges.

"Sifax", né le 10 août dernier, n’a lui non plus pas pu être enregistré par son père, un ouvrier marocain résidant en Espagne, au Consulat du Maroc à Barcelone.

A fin juillet dernier, six plaintes similaires ont été déposées auprès du "Réseau amazigh pour la citoyenneté", principalement par des Marocains résidant à l’étranger ayant choisi des prénoms berbères pour leurs enfants. De la même manière, beaucoup d’Amazighs au Maroc comme à l’étranger, n’ont pas pu déclarer leurs enfants auprès des services d’Etat civil marocains.

Le ministère de l’Intérieur dément depuis des années l’existence d’une liste de prénoms interdits établie par ses services. La subtilité est là puisqu’il s’agit officiellement d’une "liste de prénoms autorisés", établie en 1996 par Driss Basri, et annulée par Dahir en 2002. Sur le site du ministère dédiés aux consulats et ambassades, cette "Liste des prénoms approuvées par le Ministère de l’intérieur" est d’ailleurs mentionnée dans la procédure de déclaration de naissance.

24/9/2012

Source : Bladi.net

Google+ Google+