samedi 3 août 2024 15:22

Mme Ouafa Hajji, membre du parti de l'Union Socialiste de Forces populaires, a été élue à l'unanimité présidente de l'Internationale Socialiste des Femmes (ISF).

La nomination de Mme Hajji a eu lieu lors du XXème congrès de l'ISF qui se déroule du 26 au 28 août à Cap Town en Afrique du Sud, indique mardi un communiqué du bureau politique de l'USFP.

"Cette confiance de la part de plus de 140 organisations nationales féminines membres de l'ISF est d'abord un hommage rendu aux femmes marocaines en général et aux militantes de l'USFP en particulier", souligne la même source, ajoutant qu'elle "témoigne également d'une solidarité agissante avec leur combat pour consolider les acquis et relever les grands défis de leur lutte pour la dignité et la promotion de leurs droits humains''.

Selon Mme Hajji, sa candidature à la présidence de l'Internationale Socialiste des Femmes, de par son engagement au sein de l'ISF, s'inscrit dans sa volonté de relever les défis de grande ampleur qui attendent les femmes. "Elle émane aussi de ma conviction d'assurer la continuité de notre organisation et lui insuffler une nouvelle dynamique dans le cadre des valeurs universelles de progrès, de démocratie et d'égalité qui nous unissent", a-t-elle dit.

28/8/2012

Source : MAP

Mostafa Belkhayate, mathématicien marocain hors pair et trader de renom, vient de réaliser un nouveau triomphe à Los Angeles.

Après avoir remporté la sixième édition du Trophée d’Or de l’Analyse technique en 2009 à Paris à l’occasion du Salon international de l’analyse technique et graphique, et après avoir été le premier Marocain à remporter le championnat du monde de la Bourse organisé par l’Association des traders internationaux de Genève, il vient de s’adjuger le premier prix d’un concours de trading automatique (négoce automatique) organisé par le courtier Progressive Trading Group à Los Angeles.

Fidèle à la devise des génies « Qui ne risque rien n’a rien », il n’a pas pu rater cette occasion, qui réunit aussi bien les traders que les investisseurs privés et institutionnels. Sur près de 300 systèmes de trading automatique qui ont concouru, celui de Belkhayate a généré la meilleure rentabilité, ce qui lui a valu la consécration.

En effet, Belkhayate avait la certitude d’avoir mis le doigt sur quelque chose de solide dans le domaine du trading. Il a ainsi conçu le premier algorithme de trading conforme aux normes de la finance dite islamique.

D’après, les explications de Belkhayate, ce programme permet de réaliser une performance de 120% par an avec un style de gestion actif respectant ces principes: les liquidités du portefeuille sont laissés en cash ou investis en « sukuk » (obligation islamique), l’univers d’investissement est constitué exclusivement de produits financiers conformes à la charia islamique, les transactions achat/vente sont effectuées en moyenne toutes les 5 minutes sur le marché spot des commodités (pétrole, or…) sans utilisation d’effet de levier et sans appel de marge. Plusieurs questions ont jailli sur les caractéristiques du concours : simulation ou investissement réel, l’horizon d’investissement, la gestion des risques, la méthodologie de calcul des performances, les coûts de transaction….

Ce trader opère sur les marchés internationaux depuis plus de vingt ans, brave les entrepreneurs de la finance et devra donc faire davantage de pédagogie pour convaincre ces institutionnels sans dévoiler «son secret de fabrication».

A rappeler que plusieurs indices sont utilisés par l’industrie de la gestion pour les fonds et ETF (Exchange-Traded Fund) indiciels islamiques : Dow Jones Islamic Market Index, MSCI Global Islamic Index, FTSE Global Islamic Index, NASDAQ OMX Sharia, S&P Sharia Indexes…et leurs performances annualisées sur un horizon de 5 ans ne dépassent pas, en général, 20%.

Dans son pays natal le Maroc, cet homme a montré que le rêve de tout trader peut être réalisé : avoir un système automatique de trading qui bat effectivement le marché de manière imparable, n’a été ni écouté ni compris, mais surtout dénigré par les professionnels.

Le Maroc continuera-t-il à snober ses génies ?

29/8/2012

Source : Libération

Les immigrés sont la cible d’attaques violentes menées par des groupes racistes… Suite

D'octobre 2012 à janvier 2013, la saison culturelle marocaine ira à la rencontre de 150 artistes. Un accent particulier sera accordé aux rapports avec les populations d’origine marocaine vivant à Bruxelles et en Wallonie.

Wallonie Bruxelles International (WBI) organisera en automne 2012 DABA Maroc. Un vaste programme de rencontres artistiques fera découvrir la richesse de la création contemporaine du Maroc. Le projet sera décentralisé, il débordera de l’espace Wallonie-Bruxelles pour toucher notamment la Flandre.

L’attention se portera sur les disciplines plus classiques que sont la littérature, la musique ou le cinéma, tout en privilégiant les initiatives nouvelles et récentes, notamment en danse contemporaine, en arts urbains, design, mode ou production vidéo...

A travers les pratiques artistiques actuelles, il s’agit d’opérer un regard croisé entre le Maroc contemporain et la réalité des populations arrivées en Belgique il y a plus de 50 ans, ainsi que des générations qui en sont issues.

DABA Maroc est porté par 60 propositions artistiques notamment 3 projets majeurs citoyens bâtis autour de résidences et d'échanges entre le Maroc et la Belgique.

DABA Maroc veut mettre en lumière la création artistique et intellectuelle des belges issus des immigrations marocaines, en particulier dans ce que les jeunes générations proposent, de manière souvent décomplexée, comme innovation, mémoire, proximités et éloignements avec le pays d'origine.

La saison est à mettre aussi en rapport avec le programme "Dialogues et Modernités" développé depuis une demi-douzaine d’années par Wallonie-Bruxelles et le Maroc.

La manifestation s’inscrira sur le long terme et visera à laisser des traces : reflets et témoignages de la création marocaine contemporaine, mais également prolongements dans les rapports humains ainsi créés.

Pour en savoir plus : DABA Maroc

27/8/2012

Source : wbi.be

Elle s’appelle Farida Tahar et est candidate belgo-marocaine aux prochaines élections municipales belges prévues le 14 octobre prochain, à Molenbeek, l’une des communes de Bruxelles.

Signe particulier : elle porte le voile. Un détail qui n’a pas échappé à certains médias belges qui se focalisent dessus plutôt que sur son programme électoral.

Son affiche électorale rouge vif ne passe pas inaperçue. C’est avec un foulard fushia, légèrement maquillée, décontractée et affichant un grand sourire que Farida Tahar, d'origine marocaine, pose sur ces posters de campagne en vue des prochaines élections municipales belges prévues au mois d’octobre.

Sur son compte Facebook, Farida Tahar rappelle qu’elle n’est pas membre du parti socialiste mais qu’elle est candidate indépendante inscrite sur la liste du bourgmestre à Molenbeek, une liste ouverte à plusieurs partis. Elle souligne partager certaines idées politiques du Centre Démocrate Humaniste (CDH), parti centriste belge.

Pas question de retirer son voile

Farida Tahar est encore très peu connue en Belgique. Elle est assistante sociale et travaille dans le secteur associatif depuis une quinzaine d'années. A ce jour, un seul journal belge s’est intéressé à elle mais de manière assez rapide et maladroite.

Dans un article, de la Dernière Heure, datant d’hier, jeudi 23 août, intitulé : « Molenbeek, passion non voilée » le journaliste se focalise plus sur son voile que sur son parcours personnel, professionnel ou encore sur les grandes lignes de son programme électoral, pourtant à deux mois des élections municipales.

Sans tourner autour du pot, le journaliste lui demande, si elle compte retirer son voile en cas d’élection. « On verra. Je souhaite poursuivre mon engagement collectif. Le vivre ensemble me tient à cœur. Avec des gens d’horizons diverses. Mais la question m’étonne. J’ai travaillé, voilée, dans le public ; à l’ULB. Ma neutralité se verra dans mon travail, sur le terrain. À partir de là, on l’oubliera, le foulard », a-t-elle répondu, selon le journaliste de la Dernière heure.

Néanmoins, au lendemain de la publication de cet article, Farida Tahar s’indigne sur son compte Facebook. Elle explique que ce journaliste n’a pas retranscrit correctement ses déclarations obtenues lors d’un entretien téléphonique, parlant même de « propos imprécis et erronés ». « Je précise que mon foulard ne sera pas ôté en cas d'élection au Conseil communal. Cette liberté étant garantie par notre Constitution belge ainsi que par plusieurs instruments juridiques internationaux telle que la CEDH, Cour européenne des droits de l'homme», lance-t-elle fermement sur le réseau social.

25/8/2012

Source : Bladi

M. André Azoulay, président délégué de la Fondation des trois cultures et des trois religions, animera dimanche prochain à Tournai (85 kilomètres à l'ouest de Bruxelles), une rencontre sur le thème "Maroc, terre de cohabitation des religions".

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la première édition des "Inattendues de Tournai musiques et philosophie", un festival inédit en Europe qui propose des rencontres improbables et inhabituelles entre philosophes, penseurs, musiciens et comédiens dans huit lieux patrimoniaux de cette ville, selon les organisateurs de cet évènement.

M. Azoulay participera également aux côtés de Luc Ferry, philosophe et homme de lettres français et de trois autres penseurs et religieux à une deuxième rencontre autour du thème "guerre et paix des religions et des cultures", a indiqué à la MAP Frédéric Mariage, responsable à la Maison de la Culture de Tournai.

Parmi les autres éminentes personnalités invitées à cette édition figurent Michel Serre, philosophe français et historien des sciences, Pascal Chabot, philosophe belge et Raoul Vaneigem, philosophe allemand spécialiste d'herméneutique et d'histoire des traditions savantes.

Le festival "Les Inattendues" de Tournai, qui propose trois jours durant des rencontres où se mêlent musiques du monde et philosophie dans un esprit de tolérance, sera ouvert vendredi soir par une parade aux rythmes de Dakka Marrakchia, une tradition culturelle musicale du patrimoine oral de la cité ocre, exécutée pat huit musiciens marocains.

27/8/2012

Source : MAP

Il est courant que les autorités équato-guinéennes refoulent à la frontière des Camerounais, créant ainsi une tension dans les relations entre les populations des deux pays. Depuis hier, 27 août 2012, les autorités de ces pays voisins sont réunies à Yaoundé à l’occasion de la 8eme session de la grande commission mixte de coopération Cameroun - Guinée équatoriale. Ils vont trouver des voies et moyens pour éviter ces tensions entre les deux pays et examiner les axes de coopération.

Au programme des discussions qui s’achèvent demain 29 août 2012, les discussions sur « la présentation   des   opérations   de   sensibilisation   en   vue   de décourager les immigrants illégaux. Les mesures de facilitation de la migration légale. Les conditions de refoulement des illégaux, la désignation des experts des deux parties au sein de la Commission conjointe chargée de procéder à des vérifications sur le terrain pour la confirmation des sommes indiquées dans les memoranda remis en mars 2010 relatifs aux indemnisations des camerounais expulsés en 2004 et en 2007 ».

Également à examiner au cours de cette rencontre l’examen de l’ouverture du consulat de Guinée équatoriale à Ebolowa, la sensibilisation des forces de sécurité et de maintien de l'ordre, ainsi que la sensibilisation des populations sur le respect des lois et des règlements en matière de migration.

Plusieurs questions économiques et commerciales seront aussi au menu des discussions. La délégation équato-guinéenne envisage d’ailleurs de rencontrer les ministres de la Santé, des Petites et moyennes entreprises, des Travaux publics et de l’Enseignement supérieur aujourd’hui.

28/8/2012

Source : agenceecofin.com

Le secrétaire général de l'UMP juge que la politique gouvernementale manque de "lisibilité" dans ce dossier.

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a estimé mardi que la France n'avait "pas la possibilité de reloger les Roms", sur Europe 1, jugeant que la politique gouvernementale manquait de "lisibilité" dans ce dossier. "On veut rassurer l'opinion en disant qu'on ne tolère pas les campements illégaux", a noté le candidat à la présidence de l'UMP. Mais en même temps, "il y a au niveau gouvernemental un débat de tous les jours" sur la circulaire adoptée en conseil des ministres le 22 août et applicable à partir de ce mardi, desserrant les contraintes sur l'embauche de membres de cette communauté.

Ce débat, assure Jean-François Copé, "est de dire que, maintenant que la circulaire est applicable, quand on démantèle un camp de Roms, on ne peut le faire que quand on garantit la possibilité pour chacun de ces Roms d'avoir un emploi, un logement". "On se moque des gens !" s'est exclamé Jean-François Copé. "Quel emploi, dans quelle entreprise ? Quel logement, dans quel quartier ?" "Je suis désolé, on n'a pas la possibilité de reloger les Roms", a affirmé l'ex-ministre UMP. "Il y a un travail à faire, qui est dramatique", parce que, la plupart du temps, ce sont des familles", mais "nous devons lutter contre toutes les formes d'immigration clandestine pour réussir l'intégration des gens qui sont en France légalement. Arrêtons de nous mentir."

28/8/2012

Source : Le Point

La marine libyenne bénéficiera d'un entrainement militaire piloté par son homologue maltaise, en vue de l'aider à bien contrôler ses frontières après la hausse de l'immigration clandestine à partir des ses côtes, a indiqué un porte-parole militaire maltais.

L'équipe de la marine maltaise, arrivée lundi en Libye, est composée de 46 membres, dont des artificiers, a précisé la même source, ajoutant que cet entrainement comprend des plongées communes, des opérations de recherche ou des patrouilles.

D'après une source militaire ayant requis l'anonymat, "cet entraînement se concentrera sur les patrouilles le long des frontières libyennes car c'est là que naît la majeure partie des problèmes liés à l'immigration clandestine et des flux d'immigrés vers Malte et Lampedusa".

La majorité des 1.700 immigrés arrivés à Malte au cours de l'été ont affirmé être partis de Libye. Des milliers d'autres immigrés sont également arrivés sur l'île italienne de Lampedusa.

Cet entraînement est le premier du genre entre l'armée maltaise et les forces libyennes depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi.

27/8/2012

Source : MAP

 

Jeune chanteuse marocaine vivant en Hollande, Hind avance doucement mais sûrement sur les traces des grands… Suite

Les Marocains d’Espagne ont trouvé l’alternative à une situation financière critique… Suite sur les Echos quotidien

La police française a procédé lundi au petit matin à l'expulsion d'un campement occupé par plus de 70 Roms le long de voies ferrées à Evry, en région parisienne, ville dirigée jusqu'en juin par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.

Chargés de valises, sacs plastiques, bassines, poussettes et accordéons, une quarantaine de Roms, dont plusieurs enfants en bas âge, a quitté la zone bloquée par les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de l'AFP.

Selon l'Association de solidarité de l'Essonne (département) avec les familles roumaines Roms (Asefrr), 72 personnes vivaient dans des cabanes de fortune depuis quatre mois le long des voies du RER (train de banlieue), derrière un hôpital désaffecté.

Selon une source policière, l'opération s'est déroulée dans le calme.

L'arrêté d'expulsion pris par le maire socialiste d'Evry, Francis Chouat, avait été notifié aux Roms samedi.

La situation sanitaire et en matière de sécurité du bidonville rom d'Evry était "insupportable", a dit lundi à la radio Europe 1 le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui fut maire de cette commune jusqu'en juin.

M. Valls a également annoncé qu'il accompagnerait le ministre délégué aux Affaire européennes Bernard Cazeneuve en septembre en Roumanie. "Je veux comprendre pourquoi des politiques d'insertion puissantes ne sont pas menées dans ces pays" d'origine en faveur des Roms, a-t-il dit.

Egalement dans l'Essonne, une centaine de Roms ont quitté pendant le week-end leur campement de Massy pour devancer une procédure d'expulsion d'un terrain dont le ministère de l'Intérieur est propriétaire.

A l'issue d'une réunion interministérielle mercredi à Matignon, le gouvernement a annoncé un assouplissement des conditions d'embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

Parallèlement, le gouvernement a réaffirmé une logique de "fermeté" qui a suscité un malaise au sein de la gauche.

Selon Médecins du Monde, 15.000 Roms vivent en France.

27/8/2012

Source : AFP

« Couples d'ici, parents d'ailleurs » est un ouvrage de sociologie éclairant les pratiques des jeunes enfants d'immigrés au moment de former un couple. L'étude montre que les références de ces jeunes gens au modèle socio-culturel de leurs parents influencent le moment de leur union, mais peu leur pratiques de couple, une fois mariés.

Comment les enfants d’immigrés composent-ils leur couple ? La question est à l’origine de l’ouvrage « Couples d'ici, parents d'ailleurs », paru en mai, aux Presses universitaires de France (PUF). Les auteurs, Beate Collet, maître de conférences à l'université Paris-Sorbonne, et Emmanuelle Santelli, chargée de recherche au CNRS, se sont intéressés, entre 2005 et 2007, aux enfants d’immigrés venus en France, des pays du Maghreb, de Turquie et d’Afrique sahélienne entre les années 50 et 70. Ils sont en âge, aujourd’hui, de se mettre en couple. « Français de par leur socialisation scolaire, amicale et médiatique, on peut supposer que leur éducation familiale a été marquée par l'univers culturel et religieux de leurs parents », commence l’ouvrage.

Le moment de former un couple, cristallise la confrontation entre les deux modèles « celui des parents, marqués par les valeurs patriarcales et la tradition musulmane de la société d'origine et celui plus individualiste et sécularisé de la société française », explique Le Monde, dans son article du 14 août. « Les processus de transformation culturelle sont plus longs qu'on l'imagine, il faut compter deux générations », constate Beate Collet, pour que la formation du couple de ce groupe de population ne comporte plus aucune différence avec les pratiques de la population française prise dans son ensemble.

61% de couples endogames

Déjà, le choix du conjoint, comme dans la population majoritaire, s’effectue majoritairement librement. Toutefois, 61% des couples sont qualifiés d’endogames et 39% de mixtes. L’endogamie, dans le cadre de la formation d’un couple, est la tendance, pour un individu à choisir son conjoint dans le même groupe socio-culturel que lui. Ici, ils s’agit de ceux qui se marient entre enfants d’immigrés.

La forte proportion de couple « endogames » est, toutefois, difficilement comparable à celle de la population majoritaire, car cette dernière n’est pas confrontée à l’altérité dans la même manière que les enfants d’immigrés. De plus, il n’est pas évident que la tendance à l’endogamie, à se marier « entre soi », baisse d’une génération à une autre, chez les enfants d’immigrés. Plus probablement, les critères qui définissent le groupe social auquel un individu appartient changent d’une génération à l’autre. La propension à se marier avec des gens qui nous ressemblent, n’est donc pas nécessairement plus forte chez les enfants d’immigrés que chez les autres, elle est simplement plus visible parce que les critères de définition du groupe d’appartenance (religion, nationalité) sont plus clairs dans la population majoritaire.

17% cohabitent sans être mariés

Plus concrètement, il y a une réelle spécificité des pratiques des enfants d’immigrés pendant la période de formation du couple. Elle reste influencée, pour la génération étudiée par Beate Collet et Emmanuelle Santelli, par les normes de la société de leurs parents. Les couples des enfants issus de l'immigration ne sont que 17 % à cohabiter sans être mariés, contre 39 % pour les autres. L’importance de l’institution du mariage est telle que seuls 19 % des enfants d'immigrés ont cohabité avant le mariage, contre 48 % pour les autres ménages de la population majoritaire, dont les deux parents sont nés en France.

Avant le mariage, les jeunes ménages gardent leurs relations amoureuses secrètes, notamment les jeunes femmes. Elles ne présentent à leurs parents que l’homme qu’elles veulent épouser. Dans le doute, elles s’abstiennent. Le jour, du mariage, ces jeunes couples combinent mariage civil et mariage religieux, même si, dans les faits, ils ne sont pas très pratiquants. Une attitude qui rappelle également celle des couples de la population majoritaire.

Une fois mariés, leurs pratiques n’ont plus de spécificité. 60% d’entre eux utilisent la contraception, dans les mêmes proportions que la majorité. Enfin, et on le sait plus, ils n'ont pas plus d'enfants que la moyenne des Français. Toutes épouses et mères qu’elles soient, les femmes participent également massivement au marché de l'emploi.

25/8/2012

Source : Yabiladi

Le nouveau ministre de l’intérieur a entrepris de détricoter la politique d’immigration de son prédécesseur… Suite

Le milieu offensif international marocain Omar El Kaddouri a rejoint l'équipe de Naples (Serie A), a annoncé, samedi, son équipe de Brescia (Serie B) sur son site internet.

Courtisé par la Juventus et l'AC Milan cet été, le jeune joueur de 21 ans, formé par Anderlecht et acheté en copropriété à Brescia, en 2008 contre deux millions d'euros, rejoint finalement les Napolitains, 5è du championnat et vainqueur de la Coupe d'Italie la saison dernière. Sur le plan international, El Kaddouri a joué quelques matches avec l'équipe nationale belge espoirs, avant d'opter pour le Maroc. Il vient de disputer les Jeux de Londres avec l'équipe olympique marocaine. La saison passée, il a marqué 7 fois en 37 matches avec Brescia.

27/8/2012

Source : Libération

Tous les supers héros s’inspirent d’archétypes religieux… Suite sur Libération

Le 14 juillet dernier, dans la ville de Joplin, dans le Missouri, un incendie a éclaté… Suite sur « le Soir »

Des groupes d’immigrés subsahariens ont organisé des manifestations jeudi devant plusieurs ambassades… Suite sur « le Soir »

 

Gilbert Collard, un des deux députés du FN, interrogé jeudi par France 2 sur le traitement des Roms, s'est demandé pourquoi le gouvernement avait voulu "greffer un problème de plus", alors que ce dossier concerne à ses yeux la Roumanie, pas la France.

"On a réussi ce prodige de créer l'agence pour l'emploi des Roms Hollande, l'agende de voyages pour les Roumains Hollande. Bravo ! On n'avait pas assez de problèmes ?", a lancé l'élu du Gard au lendemain de la réunion interministérielle où a été décidé d'assouplir les conditions d'embauche des Roumains et Bulgares, principales nationalités des Roms.

L'avocat a pointé "ce besoin qu'ont les socialistes d'être - sur le dos des autres - les scouts du monde entier".

"Pourquoi, avec tous les problèmes que nous avons, transporter, greffer un problème de plus ?", a insisté Gilbert Collard. "Pourquoi on dit : chers amis roumains, vivez tranquilles, on vous les prend, on est assez cons pour vous les prendre !".

"Que les Roumains se débrouillent avec les Roumains !", a lancé Me Collard.

23/8/2012

Source : 20 minutes

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