samedi 3 août 2024 13:14

Depuis mercredi, un nouveau programme permet à certains jeunes immigrés de demander un permis de travail de deux ans.
Des centaines de milliers de jeunes sans-papiers qui vivent aux Etats-Unis peuvent espérer régulariser leur situation. Ils peuvent, depuis mercredi, déposer un dossier pour bénéficier d'un nouveau programme qui vise à obtenir un permis de travail de deux ans.
Cette mesure, annoncée en juin par le président Barack Obama, est une version revisitée d'une loi baptisée DREAM Act n'ayant pas obtenu l'aval du Congrès. Elle concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés, et n'ayant pas d'antécédents judiciaires.
Le gouvernement américain estime à plus de 800.000 le nombre des personnes qui peuvent présenter un dossier à compter de ce jour. Un total qui serait plus proche de 1,7 million selon des instituts démographiques.
11,5 millions de sans-papiers aux Etats-Unis
Après l'examen de leur dossier, qui peut prendre plusieurs mois, ces jeunes pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail temporaire de deux ans.
"Les personnes qui répondent à ces critères et étaient menacées d'expulsion peuvent maintenant vivre sans peur et aider notre grande nation grâce à leurs talents," a indiqué dans un communiqué la direction du Service de citoyenneté et d'immigration des Etats-Unis (USCIS).
Selon les données officielles, quelque 11,5 millions de sans-papiers vivent aux Etats-Unis, la plupart venant d'Amérique latine.
Une loi sur l'immigration du nom de DREAM Act est dans les tuyaux du Congrès depuis plusieurs années mais aucune version n'a pu obtenir le feu vert des élus, les derniers blocages venant du Sénat.
16/08/2012
Source : L’Expresse .fr

Le département des Arts de l'Islam, aujourd'hui fermé, prépare sa réouverture dans de nouveaux espaces, consacrés aux arts de l'Islam, dans la cour Visconti du Louvre. Près de 3 000 oeuvres y seront exposées, issues de 1 300 ans d'Histoire et d'un territoire couvrant trois continents, de l'Espagne jusqu'à lAsie du Sud-Est…Suite

Deux ressortissants subsahariens ont été trouvés morts, vendredi matin à Nador, dans la commune de Ferkhana et celle de Beni Chiker. Découverts par la population, les deux corps ont été évacués à la morgue de l’hôpital provincial. Si sur l'un des deux corps on a remarqué quelques griffes, le second ne présentait aucun signe d'agression…Suite

La presse marocaine véhicule une image négative sur l’immigration féminine. Selon Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), la réalité de l’immigration des femmes marocaines contredit, en effet, l’image véhiculée par la presse qui considère que la majorité des femmes qui immigrent le font pour la prostitution tout en révélant qu’un rapport sur la traite des êtres humains verra le jour dans les prochains mois.
«On n’arrive pas à changer l’image que la presse marocaine a donnée sur les femmes qui immigrent. Elle considère que toutes les femmes immigrent pour se prostituer. C’est un aspect de la réalité mais pas toute la réalité y compris dans les pays du Golfe où l’on trouve des femmes cadres marocaines de haut niveau », a-t-il déclaré lors d’un séminaire organisé le week-end dernier à Casablanca par l’Association Al Wasl en coordination avec le CCME, Al Ittihad Al Ichtiraki et Libération.
D’après Driss El Yazami, l’un des indices de la transformation sociale que connaît la société marocaine est l’immigration (légale ou pas) des femmes. « Une femme qui veut aujourd’hui partir, même illégalement, à l’étranger, c’est déjà un acteur social à part entière. Une femme qui a décidé de partir, qui a trouvé comment faire, mobilisé l’argent et décidé où aller est une femme qui s’assume comme un acteur social, comme un individu autonome à part entière. Et l’on sait que la modernité, c’est les individus autonomes», argumente-t-il. Et d’ajouter : «La modernisation de la société marocaine depuis un siècle passe par l’immigration. Il ne faut pas parler des cultures politiques au Maroc sans parler de l’immigration. L’Association des étudiants musulmans nord-africains qui a été créée en 1927 à Paris, a été l’une des écoles de formation des élites nationalistes marocaines».
D’un autre côté, le président du CCME a exhorté les associations marocaines à l’étranger à constituer des fédérations pour plus d’efficacité en partant «des plus petits dénominateurs communs». Mais ce travail important et «stratégique» ne signifie pas «qu’on va mettre tout le monde dans le même moule, mais avoir des plates-formes qui respectent les différences et les sensibilités», a-t-il dit.
Le séminaire organisé par Al Wasl ne s’est pas focalisé uniquement sur le nombre des Marocains résidant à l’étranger qui a triplé durant les trois dernières décennies (on estime que 4 millions de Marocains vivent maintenant à l’étranger), mais certains intervenants ont insisté sur l’importance de traiter aussi d’un sujet «tabou», à savoir celui des Subsahariens qui vivent au Maroc.
En effet, le maire de Rabat et membre du Bureau politique de l’USFP, Fathallah Oualalou, a prédit que le nombre de travailleurs venant des pays subsahariens augmenterait dans les prochaines années. Pour lui, c’est un fait inéluctable étant donné que la population marocaine vieillit et que l’économie du pays ne peut pas se passer de cette main-d’œuvre étrangère.
Cependant, quelques intervenants ont mis en garde contre la situation de ces Subsahariens.
Abdelhamid Jamri, président du système des droits de l’Homme des Nations unies, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des droits de l’Homme des Subsahariens au Maroc. «L’un des problèmes qui ternissent l’image du Maroc en Afrique, c’est le traitement réservé aux Subsahariens», a-t-il averti. Il faut rappeler que le nombre de ces derniers, selon le ministère de l’Intérieur, ne dépasse pas 15.000 personnes.
Mostafa Rezrazi, le directeur du Centre d’études asiatiques, a préféré, lui, aborder un autre sujet, en l’occurrence celui du projet de renaissance. Il a estimé que le Maroc a connu des projets stratégiques mais il a regretté que le chantier de la démocratisation de la connaissance soit négligé.
Partant de son expérience en tant que professeur à l’Université de Tokyo, M. Rezrazi a précisé que le grand handicap qui entrave ce chantier, c’est que les experts travaillent avec une langue (français ou arabe) qui n’est pas accessible à toute la population. «Il faut tirer profit de la compétence des Marocains à l’étranger dans ce chantier», a-t-il dit. Et d’ajouter que les pays asiatiques, surtout le Japon et la Corée du Sud, ont réussi grâce à la traduction. Par exemple, au Japon, toutes les œuvres des penseurs marocains comme Jabri, Laroui ou Oualalou, sont traduites en japonais, tandis que le Maroc «ne traduit presque rien. Nous sommes parmi les pays les plus pauvres au monde dans ce domaine». Pour ce professeur spécialisé dans les affaires stratégiques, le Maroc ne peut réussir son développement sans créer un Centre national de traduction.
16 Août 2012, Mourad Tabet
Source : Libération

Après deux ans de lutte Imane Bidlal a fini par obtenir le droit d’intenter un procès à Walt Disney. Cette marocaine de 28 ans résidant en Californie avait porté plainte contre son employeur pour discrimination en 2010, l’accusant de porter atteinte à sa liberté religieuse.
Tout a commencé en 2009, Quand Imane décide personnellement de porter son hijab de manière permanente. Elle demande à sa hiérarchie la possibilité d’aller au travail ainsi vêtue. Deux mois plus tard, sa demande est rejetée, prétendument en raison des politiques vestimentaires de Disney.
En juin 2010, Imane obtient la nationalité américaine et se sent à même de pouvoir réclamer ses droits de citoyenne, notamment celui de la liberté religieuse, conformément au premier amendement de la constitution américaine. Le 15 août de la même année, elle arrive à son travail vêtue de son hijab avec l’intention de le porter pour le ramadan, disait-elle à l’époque. Un acte considéré par ses responsables comme une « violation » aux règles de l’entreprise. Ces derniers lui proposent de porter un chapeau ou de travailler à un poste où elle serait à l’abri des regards des clients, notamment en téléphonie et en boulangerie. Ce qu’Imane refuse et se voit alors suspendue. « Le chapeau fait une plaisanterie de ma religion et attire encore plus l'attention sur moi », déclare-t-elle. Après avoir quitté le travail, Imane dépose une plainte auprès de la US Equal Employment Opportunity Commission. Et c’est le 8 août dernier qu’elle a reçu un avis de la part de la Commission, lui donnant le « droit de d'intenter des poursuites », rapporte le New York Daily News.
Imane Boudlal avait travaillé à la station pendant près de deux ans et demi avant l'incident. Mais, d’après ses déclarations à KTLA Info, elle s'est rendue compte qu'elle devrait être autorisée à porter son foulard au travail seulement après avoir passé l'examen de citoyenneté des États-Unis.
Disney assure avoir fait tous les efforts possibles
« Nous avons présenté Mme Boudlal de multiples options pour répondre à ses croyances religieuses, et lui avons proposé plusieurs postes qui lui permettraient de porter son propre hijab », a déclaré Suzi Brown, porte-parole de Disneyland. Malheureusement, elle a rejeté tous nos efforts et a depuis refusé de venir travailler ».
En effet, Imane n'a pas travaillé chez Disney depuis le 21 août 2010, a déclaré l'un de ses avocats, Mark Rosenbaum. Mais avant cette date, la jeune femme a dû subir le harcèlement de ses collègues qui la traitaient de « terroriste », de « fabriquante de bombe » ou encore de « chameau ». Des faits qu’elle a signalés à sa hiérarchie à plusieurs reprises, mais sans que celle-ci ne réagisse.
Il ne s’agit pas d’un droit spécial pour musulmans
Edina Lekovic, politique et directeur de la programmation à la communauté musulmane du Conseil des affaires publiques, ne voit pas pourquoi Disney ne ferait pas comme bon nombre d’entreprises américaines. « Si vous pouvez avoir des femmes portant le hijab qui sont des agents de contrôle TSA [Transportation Security Administration] et qui travaillent dans d'autres aspects de la vie professionnelle, je ne vois pas pourquoi Disney ne pourrait pas d'adapter », a-t-elle déclaré, rapporte le Washington Post.
Pour Eugene Volokh, professeur de droit à l'Université de Californie, Imane ne demande pas « un droit spécial pour musulmans », puisque plusieurs autres religions ont obtenu des dérogations pour leurs convictions. Et ce fait pourrait rendre la « réclamation [Mme Boudlal] assez solide ».
La plainte d'Imane comprend sept chefs d'accusation contre Walt Disney, y compris l'échec à prévenir la discrimination, le harcèlement et le licenciement abusif, en violation de la politique publique. Elle demande aussi à la cour d’ordonner à Disney de permettre aux salariés musulmans de porter le hijab dans les rôles publics sans un chapeau ou d'autres couvertures, ainsi que la formation des employés contre ces fléaux, afin d'éviter une telle situation se reproduise.
15/8/2012, Ristel Edimo
Source : Yabiladi

Des centaines de milliers de jeunes sans-papiers vivant aux Etats-Unis pouvaient à partir de mercredi déposer leur candidature pour bénéficier d'un nouveau programme qui peut leur permettre de régulariser leur situation en obtenant un permis de travail de deux ans.
La mesure annoncée en juin par le président Barack Obama --une version revisitée d'une loi baptisée DREAM Act n'ayant pas obtenu l'aval du Congrès-- concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés, et n'ayant pas d'antécédents judiciaires.
Le gouvernement estime à plus de 800.000 le nombre des personnes qui peuvent présenter un dossier à compter de ce jour. Des instituts démographiques estiment plutôt ce chiffre à 1,7 million au total.
Après l'examen de leur dossier, qui peut prendre plusieurs mois, ces jeunes pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail temporaire de deux ans.
"Les personnes qui répondent à ces critères et étaient menacées d'expulsion peuvent maintenant vivre sans peur et aider notre grande nation avec leurs talents," a indiqué dans un communiqué la direction du Service de citoyenneté et d'Immigration des Etats-Unis (USCIS).
Selon l'institut spécialisé dans les questions de démographie MPI, les trois-quarts des bénéficiaires potentiels sont originaires du Mexique ou d'un autre pays d'Amérique centrale. Les Etats ayant le plus grand nombre d'immigrés qualifiés sans papiers sont la Californie (ouest), le Texas (sud), la Floride (sud-est), l'Etat de New York (nord-est) et l'Illinois (nord).
En annonçant la mesure, M. Obama avait déclaré qu'il ne s'agissait ni d'une "amnistie" -- ce dont l'avaient accusé ses adversaires républicains -- ni d'une première étape vers la citoyenneté, mais de "la chose la plus censée à faire".
Les républicains ont accusé Obama de chercher à acheter le vote hispanique avec ce programme, annoncé à peine cinq mois avant l'élection présidentielle du 6 novembre.
Elus et associations de défense des immigrés organisaient ce mercredi des sessions d'information pour aider les jeunes à monter leur dossier.
Selon les données officielles, quelque 11,5 millions de sans-papiers vivent aux Etats-Unis, la plupart venant d'Amérique latine.
Une loi sur l'immigration du nom de DREAM Act est dans les tuyaux du Congrès depuis plusieurs années mais aucune version n'a pu obtenir le feu vert des élus, les derniers blocages venant du Sénat.
15 août 2012
Source : AFP

Près de 175 médecins catalans "objecteurs de conscience" ont annoncé leur refus d'appliquer la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des immigrés sans-papiers dont l'entrée en vigueur est prévue à partir du 1er septembre, a indiqué mercredi la Société espagnole de médecine de famille et communautaire (SEMFYC).
Engagé dans une politique d'austérité sans précédent, le gouvernement conservateur espagnol avait annoncé, en avril, que les sans-papiers n'auront plus le droit, à partir du 1er septembre, d'accéder aux prestations médicales gratuites en vertu d'une nouvelle réforme du système de santé.
Les médecins catalans se sont engagés à continuer de prodiguer des soins gratuits aux sans-papiers en adhérant au Mouvement d'"objecteurs de conscience" lancé en Espagne en juillet, a déclaré à la presse le secrétaire général de la SEMFYC, Salvador Tranche.
Un total de 1.035 médecins espagnols ont adhéré jusqu'à présent à ce mouvement, a ajouté M. Tranche, précisant qu'une campagne sera bientô t lancée en collaboration avec l'ONG Médecins du monde en vue d'inciter plus de professionnels de différentes spécialités à se joindre à cette initiative.
Le gouvernement autonome de Catalogne a réaffirmé, dimanche, qu'il n'appliquera pas la décision de Madrid sur l'interdiction de la gratuité des soins médicaux au profit des sans-papiers.
Cette décision "est de nature à aggraver davantage la situation de marginalité dont souffre ce collectif", a mis en garde Xavier Bosch, directeur général de l'Immigration du gouvernement catalan, soulignant que l'accès à la santé est un "droit universel".
La décision de Madrid de priver les sans-papiers de la Carte sanitaire a également suscité l'indignation des partis politiques et des ONG de défense des droits des immigrés en Catalogne.
Le Médiateur de cette communauté autonome, Rafael Ribo a récemment défendu le droit des immigrés sans-papiers d'accéder gratuitement aux soins de santé dans les hôpitaux publics d'Espagne, précisant que des recommandations seront adressées prochainement à ce sujet à l'exécutif régional.
Pour pouvoir bénéficier gratuitement du système de santé espagnol, les étrangers doivent être affiliés à la Sécurité sociale et payer des impôts.
Le quotidien espagnol "El Pais" a rapporté récemment que les sans-papiers désireux de recevoir des soins médicaux dans les hôpitaux publics doivent souscrire à une assurance de 710 euros par an, qui peut atteindre jusqu'à 1.864,80 euros pour les personnes de plus de 65 ans. Le gouvernement de Madrid compte ainsi réduire les dépenses de la santé publique d'un milliard d'euros.
Outre les sans-papiers, les Espagnols ayant des revenus annuels supérieurs à 100.000 euros et qui ne cotisent pas à la Sécurité sociale ainsi que les ressortissants européens qui profitaient du système de santé espagnol dans le cadre du "tourisme sanitaire" seront privés de la gratuité des soins.
D'après les médias espagnols, plus d'un demi-million de sans-papiers se verraient privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipale, pouvaient prétendre.
En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, hors pays de l'Union européenne, sera limitée aux seuls cas d'urgence médicale, d'accouchement et du suivi des enfants mineurs. Les familles des immigrés, légalement établis en Espagne, n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce service minimum. Un responsable espagnol a indiqué la semaine dernière que les factures des soins des sans-papiers souffrant de maladies chroniques seront adressées à leurs pays d'origine pour règlement.
15 août 2012
Source : MAP

Quelque 200 membres de la communauté marocaine établie en Syrie ont été rapatriés jusqu'à présent vers le Maroc en raison de la recrudescence des violences dans ce pays, a-t-on appris mercredi auprès du ministère marocain des Affaires étrangères.
Selon un décompte courant jusqu'au 10 août, le Maroc "a assuré le rapatriement de 200 membres de la communauté marocaine vivant dans les zones chaudes d'Alep, Homs, Idleb, Deraa et Damas et ses banlieues", a précisé le ministère.
Au total, 98% des personnes rapatriées étaient des familles (hommes, femmes et enfants).
Selon l'ambassade du Maroc à Damas, les Marocains résidant en Syrie sont environ 1.200. Parmi eux se trouvent des commerçants, des techniciens, des femmes mariées à des Syriens ainsi qu'une vingtaine d'étudiants.
15 août 2012
Source : AFP

Aux Etats-Unis, avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle directive, les immigrés sans papiers peuvent, à partir du mercredi 15 août, entamer des démarches pour régulariser leur situation sans craindre d'être expulsés. La loi, baptisée "Deferred Action for Childhood Arrivals Act", concerne les immigrés âgés de 15 à 30 ans arrivés sur le territoire américain avant leurs 16 ans, scolarisés ou diplômés et n'ayant pas d'antécédents judiciaires. Après examen de leur dossier, ceux-ci pourront voir leur procédure d'expulsion suspendue et obtenir un permis de travail de deux ans.
"Les personnes qui répondent à ces critères et étaient menacées d'expulsion peuvent maintenant vivre sans peur et aider notre grande nation avec leurs talents," explique la direction du service de citoyenneté et d'immigration des Etats-Unis (USCIS). Selon les calculs du gouvernement, près de 800 000 personnes pourraient bénéficier de cette mesure sur les quelque 11,5 millions d'immigrés sans papiers vivant aux Etats-Unis. Des instituts démographiques établissent ce chiffre à 1,7 million, dont un million de personnes maintenant et le reste une fois qu'elles auront 15 ans, comme cela est requis.
"La chose la plus censée à faire"
Selon l'institut de démographie MPI, les trois quarts des bénéficiaires potentiels font partie de la communauté latino, originaires du Mexique ou d'un autre pays d'Amérique centrale. Les Etats ayant le plus grand nombre d'immigrés qualifiés sans papiers sont la Californie, le Texas, la Floride, l'Etat de New York et l'Illinois. Dès mercredi, des élus et des associations de défense des immigrés organisent des sessions d'information pour aider les jeunes à monter leur dossier, notamment dans ces Etats.
En annonçant cette mesure il y a deux mois, Barack Obama avait déclaré qu'il ne s'agissait ni d'une "amnistie" – ce dont l'avaient accusé ses adversaires républicains – ni d'une première étape vers la citoyenneté, mais de "la chose la plus censée à faire". Dans l'optique de l'élection présidentielle de novembre, il s'agit aussi d'une mesure hautement symbolique avec un potentiel électoral non négligeable.
La communauté latino, un segment crucial de l'électorat comptant 21 millions de personnes, a été déçue par le premier mandat de M. Obama pour ce qui est de l'immigration. Le président, qui avait promis de faire voter le "Dream Act", une loi permettant de régulariser des jeunes sans papiers ayant poursuivi des études, s'est heurté à plusieurs reprises au refus des républicains. C'est donc par décret qu'il a fait passer la loi entrée en vigueur mercredi, provoquant la colère de ses opposants. Une frange du Parti républicain l'accuse de favoriser les immigrés en situation irrégulière aux dépens des citoyens américains au chômage. M. Obama est aussi devenu le président américain a avoir fait exécuter le plus grand nombre d'expulsions - 400 000 par an depuis quatre ans – depuis Dwight Eisenhower.
15.08.2012
Source : Le Monde.fr

L'Office fédéral des migrations a dressé mercredi un premier bilan de l'accord migratoire entre la Suisse et la Tunisie signé en juin. En un mois, 32 requérants d'asile, soutenus financièrement par la Confédération, sont retournés de leur plein gré en Tunisie.
Un mois après l'introduction du programme d'aide au retour de la Confédération, 32 requérants d'asile tunisiens ont volontairement quitté la Suisse. Au total, 44 ressortissants se sont inscrites à ce projet, a indiqué mercredi l'Office fédéral des migrations (ODM).
Le programme se base sur un accord que la ministre de la justice Simonetta Sommaruga a conclu en juin avec la Tunisie. Il doit motiver les requérants d'asile tunisiens à retourner rapidement dans leur pays grâce à une incitation financière. Chaque adulte reçoit 1000 francs et chaque enfant 500. Sont concernées les personnes dont la demande d'asile est en cours de traitement ou n'a pas été encore ouverte.
Cette aide au retour n'est pas destinée aux requérants déboutés ou ayant commis un délit en Suisse. Elle n'a pas de lien direct avec le "plan Maghreb" introduit il y a un an à Genève, précise Angela Zumbrunn, porte-parole de l'ODM. Le programme pilote genevois est une initiative cantonale, qui s'adresse aux délinquants maghrébins multirécidivistes.
Subvention de projets en Tunisie
L'argent est versé à l'aéroport, avant le départ. Trois mois après leur arrivée en Tunisie, les bénéficiaires du programme d'aide au retour de la Confédération ont la possibilité de présenter à un comité des idées pour un projet concret, comme l'ouverture d'un négoce. Ce comité est composé de représentants de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et de l'Office des Tunisiens à l'étranger.
Si le projet est accepté, l'OIM leur verse l'argent en au moins deux tranches. Les requérants dont le traitement de la demande incombe à la Suisse reçoivent 4000 francs. En outre, il existe la possibilité de percevoir jusqu'à 15'000 francs pour des projets collectifs.
15.08.2012
Source :RTS.ch/ ats

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) se sont établies, à fin juillet, à 32,48 milliards de dirhams (MMDH) contre plus de 33,32 MMDH durant la même période de l'année précédente, soit une baisse de 2,5 pc, indique l'Office des changes.
Par rapport à juin, les recettes des MRE ont enregistré une progression de 20 pc, en s'établissant à 32,48 MMDH contre 27,07 MMDH, selon l'Office qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs.
15 août 2012
Source : MAP

Bien que Jet4you ait disparu en tant qu'opérateur de transport aérien, le nom sert aujourd'hui de plate-forme pour l'acquisition des billets d'avion de sa soeur belge Jetaifty, compagnie que Jet4you a intégrée en janvier dernier. Grâce à cette nouvelle structure, précise-t-on dans un communiqué de Jet4you « les voyageurs peuvent continuer à voyager à des prix intéressants entre le Maroc et différentes destinations européennes et le service est garanti par des équipages marocains…Suite               

L'onde de choc provoquée par l'enquête judiciaire ouverte sur ordre du Souverain se poursuit. Bilan provisoire: 130 arrestations et suspensions. Le chiffre est promis à l'augmentation, selon des sources concordantes…Suite      

Quel genre de couples forment les enfants d'immigrés? Comment et où se rencontrent-ils ? Quel est le poids de l'héritage culturel de leurs parents? Alors que les fils et les filles des immigrés venus en France entre les années 1950 et 1970 sont aujourd'hui en âge de se mettre en ménage, deux sociologues ont mené une enquête sur les pratiques amoureuses et conjugales de ces jeunes adultes de la « deuxième génération »…Suite

Peut-on parler de diaspora marocaine ou de « communauté transnationale » pour qualifier la présence de plus de 3 millions et demi d'immigrés marocains, soit 10% de sa population globale, dans plus de 30 pays d'accueil?

Ces derniers jours, les marocains résidents à l’étranger ont été au centre de l’attention du Roi Mohammed VI et du Gouvernement. Plusieurs actions en témoignent. Lancement par le Souverain d’une enquête pour éviter la corruption aux postes frontières, et batterie de mesures par différents ministères pour améliorer les conditions des marocains du monde… Ces évènements ont coïncidé avec la Journée Nationale des Marocain résidant à l’étranger célébrée chaque année le 10 août.
C’est d’abord la mesure prise par le Roi Mohammed VI qui a retenu l’attention il y a quelques jours. Celle-ci est venue en réponse aux diverses plaintes qui ont été exprimées par des ressortissants marocains résidant à l’étranger suite aux désagréments subis lors de leur passage par plusieurs postes frontières du Royaume.
Le Roi a donc ordonné l’ouverture d’une enquête portant sur « ces comportements frauduleux de corruption et de harcèlement, exercés par des membres de services de sécurité affectés auxdits postes frontières ».
L’enquête ainsi diligentée a conduit à l’interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie Royale qui seront déférés devant la juridiction compétente.
Le Roi va suivre personnellement ce dossier, qui « ternit l’image du Maroc et des Marocains, afin d’empêcher que de tels agissements nuisibles se reproduisent », souligne un communiqué du Palais Royal.
C’est sûrement le geste le plus fort qui vient d’être lancé en direction des Marocains Résidents à l’étranger. Mais ce n’est pas le seul…
Journée nationale des Marocain résidant à l’étranger
Le Premier Ministre, Abdelilah Benkirane a également présidé vendredi dernier, la Journée nationale des MRE. Venus de France, d’Italie, de Belgique et des Pays-Bas, pour la plupart d’entre eux, ces Marocains issus de l’immigration ont afflué en grand nombre pour exprimer leurs préoccupations.
Le thème de cette journée était d’ailleurs « Promotion des services au profit des Marocains du monde ». Plusieurs ministères ont donc répondus présent pour apporter des solutions afin d’améliorer les conditions des MRE.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saâdeddine El Othmani, a ainsi annoncé l’ouverture de douze nouveaux consulats. «?Nous avons également dressé le diagnostic des consulats pour établir la liste de ceux qui nécessitent d’être renouvelés et ceux qui doivent être déplacés ailleurs pour être plus productifs », révèle-t-il.
Le ministère a également lancé la mise à niveau des fonctionnaires affectés aux 83 missions diplomatiques et 53 consulats à travers le monde afin d’améliorer la qualité de service.
Dans un tout autre registre, le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration a annoncé le lancement d’un site web dans le but d’accueillir les plaintes et les suggestions des MRE. Dans le même temps, le portail www.service-public.ma est à la disposition de cette communauté. Le ministre, Abdeladim Guerrouj, souligne qu’il s’agit d’une base de données de 700 procédures dont 60 concernent uniquement les MRE.
De son côté, le ministre délégué chargé du Budget a promis des facilités et des avantages fiscaux au profit des MRE leur permettant de récupérer le quitus fiscal de leur véhicule en 48h.
Rétablir la confiance des Marocain résidant à l’étranger
Pour ce qui est des prestations d’ordre juridique, le nombre de requêtes reçues par le ministère des MRE ne cesse d’augmenter. Pour le seul premier semestre 2012, plus de 1 820 plaintes ont été adressées au ministère. Un accord a donc été signé entre les ministères des MRE et de la Justice et un plan d’action devrait voir le jour pour prendre en charge ces doléances. Un juge a également été affecté au ministère des MRE. Il aura pour mission de conseiller cette communauté sur le plan juridique.
Sur un tout autre chapitre, des quotas pourraient être réservés à cette catégorie de citoyens dans les programmes publics de logements sociaux. Et le ministère de l’habitat envisage d’élaborer un guide pour l’investissement immobilier au profit des MRE et d’améliorer la communication autour du programme Damane Sakane.
Enfin, le ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maâzouz, a signé une convention de partenariat avec le secrétaire général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), Said Leftit afin d’offrir aux MRE la possibilité d’adhérer au régime de retraite au Maroc, en leur assurant une couverture adaptée à leurs besoins. La couverture englobe également une mention de retraite et le transfert du corps du défunt au Maroc en cas de décès.
Ainsi, à travers toutes ces mesures, c’est au rétablissement de la confiance entre les Marocains du monde et les administrations de leur pays d’origine que veut aboutir le nouveau gouvernement.
mardi 14 août 2012, Ahlam Jebbar
Source : Le courrier de l’Atlas

Le ministère de l'Emploi met sur pied un système d'information de gestion des contrats de travail des étrangers. Selon le ministère, le nombre de demandes de visa de contrats de travail d'étrangers au Maroc ne cesse de croître. Face à cela, les moyens avec lesquels travaille le service de l'emploi des migrants, relevant de la direction de l'emploi, restent insuffisants et ne peuvent garantir un traitement rapide, efficace et sans erreurs, selon le ministère de l'Emploi. La production de tableaux de bord et de rapports statistiques reste une tâche difficile en l'absence de moyens appropriés, précise-t-il.
Source : Le matin /MAP

L'Australie envisage de renvoyer sur des îles du Pacifique tous les boat-people débarqués sur ses côtes ou récupérés en mer, le temps d'examiner leur dossier.
"Dorénavant, quiconque arrivera en Australie par la mer prend le risque d'être transféré vers un centre de rétention extérieur", a prévenu lundi le ministère australien de l'Immigration.
Les migrants qui tentent le voyage au départ de l'Indonésie s'exposent à de sérieux périls en embarquant sur des bateaux totalement inadaptés à la navigation dans les eaux houleuses du Pacifique. Cette décision devrait ainsi les dissuader d'entreprendre un périple dont les dangers s'avèrent imposants.
Cette mesure survient à un moment où le nombre d'embarcations ne cesse d'augmenter. Depuis le 1er janvier, les autorités australiennes ont intercepté 100 bateaux et cinq milliers de boat-people, un total record sur une période de six mois.
Le dispositif présenté lundi prévoit que les demandeurs d'asile soient amenés, pendant l'examen de leur dossier, dans des centres de rétention sur l'île de Nauru, dans le Pacifique, ou en Papouasie-Nouvelle Guinée. L'Australie se doit d'abord de convaincre les autorités de ces îles, dont l'accord représente un prélude incontournable à la mise en Âœuvre de la décision en question.
13 août 2012
Source : MAP

L'activité bat son plein à la Chaussée de Gand (commune de Molenbeek-Saint-Jean/ 3 km de Bruxellles) avec une grande affluence passagère et un foisonnement de commerces marocains qui rivalisent de décors et d'articles pour proposer une ambiance couleur du pays et exposer leurs produits aux choix de l'acheteur à des prix imbattables.
Sur cette artère de Molenbeek, une commune bruxelloise surnommée par certains habitants "quartier marocain", en raison d'une forte concentration de la communauté marocaine, c'est l'effervescence des préparatifs de l'Aïd El Fitr marquant la fin du mois de Ramadan. "C'est le moment de faire les achats afin d'éviter la cohue de la veille des fêtes", lance une passante.
Les gens se pressent dans les magasins, qui pour rénover sa garde-robe, qui pour acheter des vêtements pour enfants ou autres accessoires et ingrédients nécessaires à la préparation des recettes et plats traditionnels à l'occasion de la nuit du Destin et de l'Aïd.
Il y a un engouement pour les tenues vestimentaires marocaines qui reflètent l'attachement aux racines et au mode de vie du pays d'origine. Des magasins, qui offrent un grand choix d'habits et d'articles traditionnels pour femmes, hommes, et enfants, ne désemplissent pas."C'est l'habit de fête", dit fièrement une fillette arborant un caftan rose, tandis qu'un couple belge se promène pour apprécier le savoir-faire traditionnel du Maroc "pour le plaisir des yeux".
Les étals des commerces tenus par des Marocains regorgeant de spécialités gastronomiques marocaines ont pleinement leur place. Hommes et femmes sillonnent les stands de denrées alimentaires. Une aubaine pour les commerçants qui se frottent les mains.
Les contacts sont chaleureux, reconnaît François. "J'aime beaucoup venir à ce centre. C'est un espace d'échange réunissant les commerçants et les acheteurs. Les marchandises et articles sont vendus à de moindres coûts".
L'ambiance conviviale du pays est là, confie, pour sa part, Ahmed Bikri qui tient un snack à la Chaussée de Gand que des habitants surnomment tantôt rue de Marrakech, tantôt rue de Tanger, ou Casabalata.
Après des études en médecine et une licence en traduction, il s'est lancé dans l'activité culinaire, proposant habituellement des mets traditionnels et des spécialités marocaines pendant le mois de Ramadan .
Ce n'est pas l'avis de Fatima, installée depuis 30 ans en Belgique, qui est nostalgique de l'ambiance festive des ramadans et fêtes marocains. "Je trouve du plaisir à déambuler pour m'imprégner de cette atmosphère singulière qui me rappelle le pays", dit-elle. Bouchers et poissonniers marocains connaissent un pic de vente et le commerce des fruits et légumes est plus fourni que d'habitude.
La Chaussé de Gand, fermée à la circulation depuis le début du mois sacré pour faciliter l'approvisionnement d'autres communes aux boucheries et aux magasins de spécialités gastronomiques, est également dans l'ambiance du Ramadan avec des étals chargés de variété de dattes, fruits secs, gâteaux mielleux, allant des gâteaux enduits de miel, crêpes, batbout, melouis, mets farcis, dattes, fruits secs, de quoi réjouir les babilles.
A l'heure de la rupture du jeûne, les mosquées offrent l'Itar aux musulmans de passage, un moment de convivialité et de partage. Au bout du compte, la plupart des Marocains baignent dans l'ambiance festive, conviviale et spirituelle de leur pays, sous le signe du renforcement des liens de solidarité et de fraternité .
13 août 2012, El Hassanya Aqqad
Source : MAP

Le nombre d’attaques xénophobes dirigées contre des immigrants a considérablement augmenté. Les agressions ont culminé avec l’assassinat, le 12 août, d’un jeune Irakien de 19 ans, à l’extérieur d’une mosquée improvisée au centre d’Athènes. Selon la police, l’adolescent a été poignardé à mort par cinq personnes qui se déplaçaient à moto. Les agresseurs avaient auparavant tenté de s'en prendre à des immigrants roumains et marocains. Personne n’a encore été arrêté, et la fréquence de ce type d’attaques augmente, note Kathimerini :
Ne reste-t-il aucun juge à Athènes ? Aucun procureur ? La raison de cette question est la suivante : il semble qu’il y ait des gangs de criminels qui conduisent au coeur de la ville, poignardant et tuant des concitoyens. Or pour l’instant, les autorités ne semblent pas vouloir, ou pouvoir, faire quelque chose. [...]
Ce pays n'a jamais fait les choses à moitié. Du progressisme superficiel qui empêchait les autorités d'agir contre l’immigration illégale, on est maintenant passés à l’autre bout du spectre : le fascisme de l'indifférence, quand ces personnes sont assassinées. [...]
On s’en fichait quand ces personnes entraient dans le pays sans autorisation. De la même façon, on s’en fiche quand elles sont passées à tabac. Pendant ce temps, les pouvoirs publics manquent à leur devoir. [...]
Nous avons besoin d’un procureur qui accomplisse son devoir, qui fasse respecter la loi, un procureur qui enquêtera pour savoir si les officiers de police ont un lien avec [le parti néo-nazi] Aube dorée, un procureur qui renforce l’application de la loi dans les rues. Le pays ne peut pas être pris en otage par des gangs qui disent défendre leur propre conception de la légalité.
"Le meurtre a eu lieu dans un contexte répressif sans précédent à l’encontre des immigrés clandestins de la région d’Athènes”, écrit Kathimerini. L'opération anti-immigration , “dont le nom de code – choquant – est Xenios Zeus en référence au dieu antique de l’hospitalité, a déjà entraîné l'arrestation de 1 596 immigrés illégaux. En tout, 7 361 étrangers ont été détenus afin que des contrôles soient effectués”. Pendant ce temps, signale le quotidien, “près de 500 agressions à caractère raciste ont eu lieu au cours des six derniers mois en Grèce, selon l'Association des travailleurs migrants.
14 août 2012, I Kathimerini
Source : Presseurop

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