samedi 3 août 2024 15:20

Des médecins opposés à cette mesure d’austérité veulent continuer de soigner les immigrés… Suite sur « Le Monde »

Ils sont maintenant plus nombreux à quitter l’Allemagne qu’à y immigrer… Suite

Auparavant les médias européens braquaient essentiellement leurs projecteurs sur les trajets migratoires passant par Gibraltar, les îles Canaries ou encore Lampedusa. Or, depuis quelques années, on parle de plus en plus de la frontière turco-grecque, au centre des préoccupations. Reportage exclusif à İstanbul, aux portes de l’Europe.

En atterrissant à Istanbul, la capitale économique de la Turquie, la stupéfaction est inévitable. En effet, tiraillée entre Orient et Occident, entre gloire passée et quotidien difficile, tradition tenace et modernité extrême, la ville-monde est inclassable. D’un quartier à l’autre, le visiteur passe de la Constantinople mythique au souk oriental poussiéreux, d’un petit coin huppé ouest-européen à une banlieue pauvre du fin fond asiatique, du voile intégral au bikini rouge, d’un pieux vieillard devant une mosquée à un jeune gay coquet en route vers un Starbucks. Chose également remarquable : les touristes sont partout. Des Arabes, des Occidentaux, des Asiatiques, mais pas de Noirs africains, ou si peu. Ces derniers, pour une grande majorité, ne se baladent pas dans les jardins de Topkapı, ne sirotent pas une limonade avec de jeunes femmes dans Taksim, ne se prennent pas en photo le long du Bosphore. Le soleil ne dore pas la peau de ces gens-là mais la brûle. Somaliens, Erythréens, Ivoiriens, Nigérians, Sénégalais etc. En les voyant travailler, l’on peut en conclure que la misère n’est pas moins pénible au soleil. D’autres, moins nombreux, parviennent toutefois à s’en sortir dans cette métropole immense de 13 500 000 habitants.

Daouda et Frank, deux choix opposés

Les migrants et immigrés africains se regroupent dans certains endroits de la ville comme Taksim, Tarlabaşı, Kumkapı ou encore le pont de Galata. Là-bas, ils installent leurs tapis ou leurs petits stands afin d’y exposer leur marchandise. Essentiellement du parfum de contrefaçon et des montres. Parmi eux, Daouda, Sénégalais, 29ans. « J’ai pu venir en Turquie assez facilement par avion, j’attends le bon moment pour traverser la frontière grecque depuis bientôt huit mois. Pour patienter, je vends ce que je peux. », dit-il, d’un ton optimiste. En effet, la chasse aux clandestins fait rage en Grèce depuis quelques temps et Frontex, l’agence de protection des frontières de l’espace Schengen, bunkérise chaque jour davantage la forteresse Europe. Il ne préfère pas y penser : « Je suis déjà à İstanbul, encore un petit effort et je pourrai aller en France ou en Belgique si Dieu le veut. Le plus dur est de passer cette frontière ». Et lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas son départ, il rétorque du tac au tac : « Il n’y avait rien pour moi en Afrique à part ma famille. Un jour je pourrai lui rendre ce qu’elle m’a donné et elle sera fière. »

Face au développement de la ville et aux exploits de l’économie turque, pour quelles raisons Daouda ne veut-il donc pas tenter sa chance sur place ? « Certains le font, répond-t-il. Ils économisent, ils apprennent à parler turc et ouvrent leur échoppe. Mais ça prend du temps ! Ici, nous vivons à dix dans une pièce minuscule et je ne gagne presque rien au final, c’est difficile. Je suis encore jeune, je veux fonder un foyer et envoyer rapidement de l’argent à la famille. C’est mieux en euros ». Frank, un Nigérian de 23 ans, préfère quant à lui rester. Il a trouvé un emploi de serveur dans la « Rue française » d’Istanbul, rebaptisée « Rue algérienne » depuis la polémique autour du génocide arménien. Lui ne vend pas dans la rue, contrairement à la plupart des Africains. « Je vais rester à Istanbul car je veux y ouvrir une entreprise d’import-export. Je ne veux pas rester serveur toute ma vie ! », déclare-t-il, les yeux dévorés par l’ambition. Lorsqu’on lui parle d’Union européenne (UE), il réplique en esquissant un sourire « Non, non, je n’ai jamais été attiré par l’Europe. Je suis là depuis trois ans et je ne regrette rien. Ici on peut vraiment vivre heureux, il suffit juste d’être courageux et de tomber sur les bonnes personnes. » En effet, même si ça ne suffit pas toujours.

La police et les citoyens turcs

En Turquie, comme partout ou presque, les Africains sont souvent victimes de la défiance des autochtones. « Voleurs », « dealers », « obsédés sexuels », « arnaqueurs », on n’échappe pas facilement aux préjugés et clichés habituels. A Istanbul, ils ont plus ou moins le même statut que les Gitans turcs ou les Kurdes, celui d’éléments difficilement assimilables. « On dit que les Européens sont racistes, mais moi je souffre du racisme à Istanbul. Nous ne sommes pas considérés ! On nous regarde bizarrement », dénonce Daouda, entre deux grimaces. Le jeune Nigérian a en revanche un discours plus nuancé : « Partout il est difficile de s’intégrer, ici c’est possible si tu travailles et si tu as un comportement simple. Les Africains ne doivent pas donner de leçons sur le racisme, ça existe partout et surtout en Afrique. Les Turcs sont gentils, il faut juste les comprendre et les respecter, par exemple en apprenant leur langue. Même avec les filles ce n’est pas trop compliqué si tu es cool ».

L’image des Africains semble toutefois peu à peu se normaliser, avec notamment leurs succès au sein des clubs sportifs du pays, les Turcs étant des mordus de football. Les religieux et Parti pour la justice et le développement (AKP), le parti au pouvoir, font également énormément pour une meilleure acceptation des Africains, surtout s’ils sont musulmans, à condition bien sûr qu’ils soient autorisés à rester sur le territoire et qu’ils ne tentent pas braver les douaniers turcs. Dans le cas contraire, il vaut mieux échapper à la police et à la rétention. Sous la pression de Bruxelles, la Turquie, candidate à l’intégration dans l’UE, tend en effet à renforcer les contrôles musclés et la surveillance des frontières portuaires et aéroportuaires. Néanmoins le pays ne semble pas y mettre autant de zèle que le Maroc, autre poste avancé de l’espace Schengen. Amnesty International, qui veille au respect des droits de l’homme, déplore d’ailleurs régulièrement les dérapages.

La Turquie est principalement une étape vers l’Europe pour les migrants africains, même si certains s’y installent par lassitude ou parfois par amour du pays. Frank a par exemple posé ses valises, Daouda rêve de les poser plus à l’ouest. Une question de personnalité, de chance ou de destin.

27/8/2012

Source : Afrik.com

Les autorités britanniques ont retiré à une université londonienne le droit de parrainer le visa d'étudiants extra-communautaires, a-t-on appris jeudi de source officielle, une décision qui pourrait se traduire par l'expulsion de plus de 2.000 étudiants.

"La London Metropolitan University (London Met) s'est vu retirer son permis de parrainer des étudiants extra-communautaires, après n'avoir pas résolu des défaillances graves (...) constatées par l'organisme de surveillance des frontières (UKBA) il y a six mois", a déclaré un porte-parole de UKBA.

"Un quart d'étudiants pris au hasard (dans cette université) étudiaient alors qu'ils n'avaient pas le droit de rester dans ce pays", a expliqué le secrétaire d'Etat à l'Immigration, Damian Green, sur la BBC.

"Si des étudiants viennent ici (dans cette université) pour échapper aux contrôles d'immigration, eh bien ils ont tort", a-t-il ajouté.

La révocation de la licence de la London Met pourrait se traduire par l'expulsion de plus de 2.000 étudiants non citoyens de pays de l'Union européenne dans les 60 jours à moins qu'ils ne trouvent un autre sponsor, a affirmé le syndicat étudiant britannique NUS.

En signe de protestation, des dizaines d'étudiants de cette université se sont assis jeudi en silence devant le portail barrant l'entrée à Downing Street, où se trouve le bureau du Premier ministre David Cameron.

Ils ont été rapidement délogés par la police avant de s'installer de l'autre côté de la rue. La bouche bâillonnée avec de la bande adhésive, ils brandissaient des panneaux "Les étudiants étrangers ne sont pas les bienvenus ici".

"Mes parents ont dépensé beaucoup d'argent", a témoigné Emmanuel Egwu, un étudiant nigérian qui devait finir ses études en médecine légale cette année à London Met. "C'est comme si j'avais jeté l'argent par la fenêtre."

Le président des Universités du Royaume-Uni, Eric Thomas, a regretté la décision des autorités britanniques estimant qu'il y "avait d'autres solutions pour répondre aux inquiétudes de UKBA et que le retrait de la licence aurait dû être le dernier recours".

"Notre priorité absolue est nos étudiants (...) et l'université fera tout pour remplir ses obligations vis-à-vis d'eux", a assuré de son côté la London Met sur son site.

Le secrétaire d'Etat chargé des Universités, David Willetts, a annoncé la mise en place d'une équipe chargée de venir en aide aux étudiants concernés. "Il est important que les vrais étudiants qui sont affectés alors qu'ils n'ont rien commis de répréhensible reçoivent des conseils et une aide rapide, y compris si nécessaire pour trouver d'autres institutions où ils pourraient étudier".

Quelque 298.000 étudiants extra-communautaires suivaient un enseignement au Royaume-Uni pendant l'année 2010-2011, selon des chiffres officiels.

Le gouvernement britannique s'est engagé à réduire le solde migratoire à moins de 100.000 d'ici 2015, en faisant notamment la chasse aux "faux étudiants" et aux mariages blancs. En 2011, le Royaume-Uni a enregistré un solde migratoire positif de 216.000 personnes, selon des statistiques officielles rendues publiques jeudi.

30/8/2012

Source : Le Nouvel Observateur

La France doit s'assurer que sa politique de démantèlement de camps de Roms et d'expulsion de migrants n'est pas en contravention avec les règlements internationaux, a estimé mercredi le Conseil de l'Onu pour les droits de l'homme.

"Les expulsions se poursuivent et menacent de placer des familles dans des situations de grande vulnérabilité", affirment les rapporteurs du Conseil, insistant sur la nécessité de fournir de meilleures conditions de logement pour les Roms.

Plusieurs camps de Roms ont été démantelés au cours des dernières semaines à Saint-Priest, près de Lyon, à Evry, ville dont le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est le maire, ou encore à Hellemmes et à Villeneuve d'Ascq, près de Lille.

Le gouvernement français a justifié ces démantèlements par les conditions d'insalubrité dans lesquelles vivaient les migrants, une explication qui n'a pas convaincu l'Onu.

Selon François Crépeau, rapporteur spécial de l'Onu sur les droits des migrants, "le but ultime semble être l'expulsion des communautés de migrants Roms de France".

"Les expulsions collectives sont interdites par le droit international et toute rapatriation doit être volontaire, conformément aux critères internationaux, et se fonder sur des évaluations individuelles et un contrôle indépendant", ajoute-t-il.

Le ministre de l'Intérieur a indiqué lundi qu'il entendait demander à la Bulgarie et à la Roumanie de faire davantage d'efforts pour intégrer les Roms.

Entre 15.000 et 20.000 migrants roms vivent en France, la plupart dans des conditions très précaires à la périphérie des grandes villes.

"Les Roms sont des citoyens européens et la minorité la plus marginalisée d'Europe. Il est regrettable de constater qu'ils ne bénéficient pas toujours du même droit de liberté de circulation et d'installation et continuent à souffrir d'un traitement discriminatoire", estime Rita Izsak, specialiste indépendante de la question des minorités à l'Onu.

(Stephanie Nebehay et Pierre Sérisier pour le service français)

29/8/2012

Source : Reuters

Les immigrés du Soudan infiltrés illégalement en Israël seront placés dans des camps de rétention à partir du 15 octobre, a annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï dans un communiqué.

"Les infiltrés du Soudan ont jusqu'au 15 octobre pour quitter Israël, après cette date ils seront placés en détention", a affirmé le ministre en soulignant qu'il avait obtenu l'accord du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu pour mener cette politique.

M. Yishai a également indiqué que ces ressortissants soudanais seront ensuite expulsés, sans donner d'autres détails sur la procédure qui sera appliquée.

Le ministre a souligné qu'il avait "choisi d'agir plutôt que de parler, afin de préserver le caractère juif et sioniste de l'Etat pour nos enfants".

Une opération d'expulsion des ressortissants du Soudan du Sud a commencé en juin à la suite d'une vaste opération d'arrestations.

En juin, un tribunal israélien a donné son feu vert à un projet visant à rapatrier quelque 2.000 ressortissants de Côte d'Ivoire en situation irrégulière.

La présence en Israël de plus de 62.000 immigrants clandestins, la plupart Soudanais et Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, a provoqué depuis le mois de mai des violences et une polémique politique.

En mai, une manifestation anti-immigrés africains avait dégénéré en violences racistes à Tel-Aviv.

Israël érige actuellement une clôture de 250 km le long de la frontière égyptienne pour tenter d'empêcher des infiltrations d'immigrés passant par le Sinaï Egyptien. Quelques 170 km sont déjà construits et l'ouvrage devrait être achevé d'ici la fin de l'année.

29/8/2012

Source : MAP

Quelque 194.000 Marocains résidant à l'étranger ont regagné le Maroc via le poste d'entrée Bab Sebta, depuis le début de l'opération de transit (5 juin) et jusqu'à mardi, a-t-on appris mercredi de source douanière.

Le poste a accueilli, durant la même période, 41.700 véhicules, indique la Direction de la douane à Bab Sebta dans une déclaration à la MAP, ajoutant que 135.000 MRE et 31.000 véhicules ont quitté le Maroc en direction des pays d'accueil à travers ce point de passage.

Les services de la douane relèvent, par ailleurs, que le nombre des autocars ayant traversé le poste Bab Sebta en provenance des pays européens n'a pas dépassé 41 durant les trois mois derniers, contre 13 autocars dans le sens inverse, imputant cela au fait que la plupart des autocars transportant les MRE dans les deux sens transitent par le port Tanger-Med.

La même source indique que le nombre des MRE ayant rallié l'Europe à travers le poste Bab Sebta a atteint, mardi, 3.215 personnes à bord de 800 véhicules, contre 2.315 passagers et 255 véhicules dans le sens contraire.

29/8/2012

Source : MAP

Les ressortissants marocains établis dans les pays insulaires d'Océanie bénéficient, du 26 au 30 août courant à Auckland, capitale de la Nouvelle Zélande, des prestations et services d'un consulat mobile.

Cette opération, initiée par l'ambassade du Maroc en Australie, permet aux membres de la communauté marocaine établie dans cette région de régler leurs formalités administratives, notamment les services relatifs à l'inscription à l'état civil et à la délivrance des cartes nationales d'identité et de passeports biométriques.

Ce consulat mobile aura pour mission également l'information, l'orientation et la simplification des procédures afin de répondre aux différentes sollicitations formulées par les MRE.

29/8/2012

Source : MAP

Près de 11 ans après les attaques du 11 septembre 2001 à New York, les musulmans qui habitent en Europe et aux Etats Unis sont encore les victimes collatérales de cet évènement. Pour briser les préjugés que certains peuvent avoir des musulmans et éviter les tensions sociales qui peuvent amener à des actes islamophobes, le journaliste canadien Doug Saunders vient de publier un livre revenant sur les caractéristiques des populations musulmanes installées en occident.

« The Myth of the Muslim Tide, Do Immigrants Threaten the West ? » est le titre d’un nouveau livre, paru le 21 août, qui fait beaucoup parler de lui, en ce moment, en Amérique du nord. De nationalité canadienne et anglophone, l’auteur, Doug Saunders, est également un journaliste très réputé dans son pays. Son ouvrage traite de la place des immigrants musulmans dans la société occidentale actuelle et tente de briser les préjugés qui tournent autour de cette communauté, depuis le 11 septembre 2001 ; des préjugés qui peuvent donner lieu à des sentiments voire des actes islamophobes.

Conspiration

L'un des passages de l'ouvrage souligne que les familles musulmanes ayant immigrées ces dernières années, en Occident, ont des points communs avec les familles juives ou catholiques arrivées dans les mêmes pays au 19 et 20e siècle, rapporte le journal canadien The National Post dans un extrait du livre publié hier, mardi 28 août. A leur arrivée, elles aussi ont vu souffler un vent de panique chez les habitants des pays d’accueil affolés par le nombre d’enfants qu'ils voyaient débarquer, même si, souligne l’auteur, la taille de ces familles avait déjà tendance à diminuer une ou deux générations plus tard.

L’auteur va même jusqu’à parler de « conspiration » de la part des gouvernements des pays d’accueil qui, malgré certaines politiques migratoires sévères, restent, au final, favorables à l’arrivée de ces familles nombreuses car elles contribuent à un accroissement et au rajeunissement de la population du pays.

Par ailleurs, Doug Saunders explique que les immigrants musulmans déjà installés en occident font plus d’enfants que les gens restés dans leur pays d’origine. Par exemple, les Marocaines installées aux Pays-Bas ont un taux de fertilité de 2,9 enfant contre 2,4 pour les Marocaines vivant au royaume ou encore les femmes du Bangladesh vivant en Grande-Bretagne ont un taux de fécondité de 3 enfants contre 2.4 pour celles restées au pays.

Fort taux de natalité

Ce fort taux de natalité s'explique en partie par la provenance de ces familles. Elles viennent généralement de régions rurales dans leur pays d’origine, où le taux de fécondité est bien supérieur à la moyenne nationale. Une fois installées en Europe, ces familles ne font que reproduire ce schéma. Ce constat concerne surtout les populations musulmanes installées en Europe. Le livre cite ainsi le cas des immigrants marocains provenant du Rif, des immigrants turcs provenant d’Anatolie ou encore des Pakistanais venant de Mirpur, une région rurale du Cashmire.

Selon l’auteur, c’est parce que ces familles sont nombreuses qu’elles rencontrent des problèmes pour s’intégrer dans le pays d’accueil. Ces problèmes ne font que s’amplifier si elles s’installent dans une région urbaine où elles auront du mal à s’habituer aux habitudes de la ville.

Tant de Mohamed dans le monde !

Enfin, le passage choisi par le National Post met le doigt sur un autre aspect assez insolite caractérisant ces populations musulmanes immigrées : le port du prénom Mohamed très courant chez ces familles. Ainsi pour certains individus natifs des pays d’accueil, voir que ce prénom est autant répandu donne l’impression que les musulmans dominent en nombre.

Cela est faux, rétorque Doug Saunders, même si le prénom Mohamed a été, par exemple, le prénom le plus courant en Grande Bretagne en 2010, il n’empêche que les musulmans ont beaucoup moins de choix dans les prénoms que le reste des autres groupes ethniques. Il rappelle que si Mohamed est un prénom si courant, c'est parce qu’il est le prénom porté par le prophète.

29/8/2012

Source : Yabiladi

Selon le ministre, "l'engagement de campagne" de François Hollande n'implique pas des techniques qui ne seraient pas "opérationnelles".

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a affirmé, samedi à La Rochelle, que, sur la réforme du contrôle d'identité, il n'imposerait pas aux policiers "des techniques qu'ils n'accepteraient pas ou qui ne seraient pas opérationnelles". "Je n'imposerai pas aux policiers et aux gendarmes des techniques qu'ils n'accepteraient pas ou qui ne seraient pas opérationnelles ou qui seraient contraires au dispositif sur les fichiers", a-t-il dit à la presse en arrivant à l'université d'été du PS.

"L'engagement de campagne, pour moi, c'est la lutte contre le délit de faciès, c'est rétablir des relations de confiance, et pas mettre en œuvre des dispositifs qui ne seraient pas opérationnels", a-t-il encore souligné. "La défiance vis-à-vis des forces de l'ordre serait une mauvaise chose", selon lui.

Alors qu'une militante du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) lui remettait un tract pédagogique plaidant pour la mise en place d'une attestation de contrôle d'identité, M. Valls a répondu: il faut être "mature et responsable".

Aubry veut une expérimentation dans sa ville

Début juin, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé une prochaine mesure gouvernementale contre les contrôles au faciès, s'attirant une vive réaction des syndicats de police. Le ministre de l'Intérieur a ensuite à plusieurs reprises exprimé son scepticisme quant à l'idée de remettre un récépissé afin d'éviter ces contrôles, estimant que le récépissé était une "piste" parmi d'autres. Il a aussi annoncé que les modalités de la réforme du contrôle d'identité seraient arbitrées après les conclusions d'un rapport sur le sujet du Défenseur des droits, Dominique Baudis, rapport qui n'a pas encore été remis.

Le MJS a lancé à La Rochelle une campagne en faveur de la mise en place de l'attestation, via un tract pédagogique, imprimé à 90 000 exemplaires, qui est distribué auprès "des ministres, des secrétaires de sections, des élus", a expliqué à l'AFP Thierry Marchal-Beck, président du MJS.

Selon lui, "c'est une mesure à la fois bénéfique aux citoyens et à la sécurité des policiers et de nature à renouer une fraternité républicaine entre les jeunes et la police".

Samedi, interrogée par le MJS sur cette question, la première secrétaire, Martine Aubry, s'est dite favorable à une "expérimentation dans sa ville" de Lille.

28/8/2012

Source : Le Point

L’international Abdelaziz Berrada dispose d’un talent immense selon son entraineur Luis Garcia… Suite sur Al Bayane

S'il n'a pas nommément visé Jean-François Copé, l'ancien Premier ministre ne veut pas que l'on "globalise les problèmes de cette religion".

L'ancien Premier ministre Alain Juppé, interrogé mardi 28 août par France Inter sur sa préférence pour la tête de l'UMP, a expliqué qu'un "des points de clivage fondamentaux" était l'islamophobie, contraire, a-t-il dit, aux principes républicains.

Comme on lui faisait valoir que ses prises de position antérieures semblaient l'incliner plus vers François Fillon que vers Jean-François Copé, l'ancien premier ministre a répondu qu'il "attend de voir ce que propose chacun des deux candidats".

"Pas la guerre aux religions"

"Ma vision de l'identité de la France est tout à fait claire", a enchaîné le maire de Bordeaux. "Ce sont les principes républicains", "le principe de laïcité" qui "n'est pas la guerre aux religions, mais le respect de toutes les religions".

"Pour moi, un des points de clivage fondamentaux, c'est l'attitude vis-à-vis de l'islam", a poursuivi le dirigeant UMP. "L'islamophobie qui globalise les problèmes de cette religion est contraire à ce principe de laïcité et ce principe républicain. C'est donc pour moi un point extrêmement sensible".

28/8/2012

Source : le Nouvel Observateur

La décision intervient alors qu’un bébé est mort le 15 août dans des conditions troubles… Suite

Pendant trois jours, les participants au dialogue sur la migration en Afrique australe ont examiné les difficultés liées à la mobilité des travailleurs dans la zone de la SADC… Suite

L’écrivain marocain Taher Ben Jelloun sera l’invité d’honneur de la 5ème édition de Vivons Livres, Salon du livre des Midi-Pyrénées qui se déroulera à Toulouse les 10 et 11 novembre 2012.

Taher Ben Jelloun va présenter au cours de cet événement organisé par la Région Midi-Pyrénées et le Centre Régional des Lettres son dernier roman, Le bonheur conjugal (édition Gallimard), et animera également un débat sur le Maroc et les révolutions arabes.

Selon le centre régional des lettres Midi -Pirénées, la culture marocaine sera représentée à la 5ème édition de Vivons Livres par l’écrivain Fouad Laroui, les romancières Rajae Benchemsi et Kaoutar Harchi, ainsi que le politologue, scénariste et dramaturge Omar Saghi.

28/8/2012

Source : crl-midipyrenees.fr

 

Aucun pays d'Amérique du Sud n'est aussi populaire auprès des migrants que l'Argentine. Il n'y a pas si longtemps, ce sont les Argentins eux-mêmes qui décident de partir à l'étranger mais le pays est désormais devenu une terre promise pour des centaines de milliers de Sud-Américains.

« Les nouveaux bâtiments de la capitale argentine ont été construits par des Paraguayens », précise Isidro Méndez avec une certaine fierté. Ce Paraguayen d'environ 60 ans possède sa propre entreprise de construction et représente l'une des centaines de milliers d'étrangers qui est venu s'installer en Argentine à la recherche d'un avenir meilleur.

Pour travailler

De 2001 à 2010, le nombre de migrants en Argentine est passé de 1 million à 1,4 million de personnes. Une masse qui a été « presque complètement absorbée par le marché du travail», d'après une récente étude de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

De nombreux migrants étaient attirés par la croissance économique soutenue en Argentine depuis le milieu de la précédente décennie ainsi que par les opportunités d'emploi qui y sont généralement associées. Depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement de Nestor Kirchner (2003-2007), il est également plus facile pour les étrangers de s'installer en Argentine.

Grâce au flux croissant d'étrangers en Argentine, ce pays d'émigration s'est transformé en pays d'immigration.

Surtout Paraguayens

Plus des trois quarts des migrants en Argentine proviennent d'autres pays d'Amérique du Sud, selon l'étude de l'OIM. La plupart viennent des pays voisins comme la Bolivie, le Brésil, le Chili, l'Uruguay et surtout le Paraguay (39 % des nouveaux étrangers en 2010) mais aussi du Pérou.

Les Paraguayens étaient déjà 550.000 en 2010. Les hommes travaillent principalement dans le secteur de la construction, les femmes surtout comme femme de ménage. Selon l'étude de l'OIM, la productivité dans le secteur de construction en Argentine a augmenté de 14 % de 2003 à 2010.

Le deuxième plus grand groupe d'immigrés dans le pays sont les Boliviens. En 2010, ils représentaient un quart des nouveaux migrants. Ils travaillent principalement dans l'agriculture des fruits et légumes et dans le commerce.

Dévaluation

Selon Juan Artola, responsable à l'OIM pour les pays d'Amérique du Sud, l'Argentine est intéressant pour les migrants car il y a du travail et parce que la loi leur permet de s'y installer relativement facilement.

L'immigration traditionnelle des pays voisins s'est accélérée dans les années nonante en raison d'une loi dite de la « convertibilité » qui a lié le cours du peso argentin pendant dix ans au cours du dollar américain, ce qui a permis aux gens d'épargner en devises étrangères.

Mais la base solide pour ce système d'échanges a échoué vers la fin de 2001 et le pays s'est effondré économiquement. Le peso a subi une forte dévaluation, l'économie a été durement touchée. Les pertes d'emplois ne connaissaient plus de fin et la pauvreté croissante a touché plus de la moitié des 38 millions d'Argentins de l'époque. Des dizaines de milliers d'Argentins ont décidé de partir pour tenter leur chance à l'étranger et des dizaines de milliers de migrants sont retournés dans leur pays d'origine.

Mais par la suite, le pays a réussi à sortir de la crise et les flux migratoires se sont à nouveau inversés.

« Aucun pays d'Amérique du Sud n'accueille autant de nouveaux migrants que l'Argentine », ajoute Artola. « C'est aussi un pays qui n'a jamais expulsé les migrants et qui a toujours été ouvert et où le marché du travail a considérablement augmenté depuis 2003. »

28/8/2012

Source : ipsnouvelles.be

Le directeur général de la Police espagnole, Ignacio Cosido, a qualifié d'"excellente" la coopération existant actuellement entre le Maroc et l'Espagne en matière de sécurité.

"Le Maroc est un pays très important en matière de sécurité", a affirmé le chef de la police espagnole au terme de la visite effectuée mardi, en compagnie du directeur général de la sûreté nationale (DGSN), M. Bouchaib Rmail, à l'Ecole de formation d'Avila, près de Madrid.

Cette collaboration "fructueuse" comprend, notamment la lutte contre le crime organisé, le trafic des êtres humains, l'immigration irrégulière et le terrorisme, a-t-il ajouté, mettant en exergue l'"intérêt commun" des deux pays d'aller de l'avant dans cette collaboration.

Cosido a, par la même occasion, souligné l'importance de la collaboration bilatérale en matière de formation.

M. Rmail, en visite à Madrid en compagnie de hauts responsables sécuritaires marocains, s'était entretenu, lundi, avec le directeur général de la Police espagnole de la coopération bilatérale en matière sécuritaire.

28/8/2012

Source : MAP

Les républicains ont adopté mardi à Tampa (Floride) un programme de gouvernement résolument conservateur, prévoyant l'interdiction de l'avortement et des mariages gays, l'annulation de la réforme de santé du président Obama et une tolérance zéro contre l'immigration illégale.

Adopté par les délégués de la convention républicaine peu après le couronnement de Mitt Romney comme candidat du parti à la présidentielle de novembre, le programme de gouvernement affirme en préambule de ses 62 pages qu'"aujourdhui, le rêve américain est en danger".

Pour le défendre, les républicains promettent d'avoir la main dure contre les immigrés clandestins, en s'opposant notamment à "toute forme d'amnistie pour ceux qui ont violé intentionnellement la loi et désavantagent ceux qui la respectent".

Le texte prévoit également l'abandon des plaintes du gouvernement fédéral contre des lois migratoires très répressives des Etats d'Arizona, Alabama, Caroline du sud et Utah, arguant que "les efforts des Etats pour réduire l'immigration illégale doivent être encouragés et non attaqués".

Une position contredite mardi par le républicain Jeb Bush, ex gouverneur de Floride, qui a estimé à Tampa que son parti ne faisait pas le nécessaire pour répondre "aux aspirations" des hispaniques et des asiatiques aux Etats-Unis.

Le volet social réaffirme également son soutien à la définition du mariage comme "l'union d'un homme et d'une femme" et défend "le droit des Etats et du gouvernement fédéral à ne pas reconnaître les unions entre personnes de même sexe accordées dans d'autres juridictions".

Le programme promet en outre l'interdiction de l'avortement en toute circonstance, au nom de la défense de la "sainteté de la vie humaine" -- bien que Mitt Romney ne s'oppose pas à l'avortement en cas de viol ou d'inceste.

Quant à la réforme de santé du président Barack Obama, un éventuel gouvernement républicain arrêterait immédiatement sa mise en œuvre, avant de "signer son abrogation".

29/8/2012

Source : AFP

50,4% des enfants nés aux Etats-Unis en 2011 n’étaient pas « blancs »… Suite sur « le Monde »

Le poids démographique des minorités ne cesse de s’accentuer… Suite sur « le Monde »

Google+ Google+