samedi 3 août 2024 03:17

L’Association des Etudiants Marocains de France (AEMF) organise le samedi 09 juin 2012 au Sénat à Paris son cycle de conférences annuel sur le développement économique et politique au Maroc.Dans un contexte d’effervescence politique et de tournant économique, la jeunesse marocaine en France est invitée à réfléchir en la présence de hauts responsables et de spécialistes sur les grands axes stratégiques du Maroc. Les intervenants exposeront devant un auditoire de jeunes marocains, de spécialistes et de journalistes leur vision de l’avenir du pays et les modalités d’application de leurs propositions…Suite

Le référé de l'aile belge de l'association Défense des Enfants International (DEI) contre Fedasil, la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open Vld) et la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Maggie De Block (Open Vld) a été reporté au 18 juin. L'association réclame un accueil décent et un accompagnement des mineurs étrangers non accompagnés (MENA).

"La loi prévoit que chaque mineur demandeur d'asile qui arrive en Belgique a droit à un accueil, un accompagnement, une scolarisation et une assistance juridique", avait expliqué Jacques Fierens, avocat de DEI Belgique, lors de l'introduction du référé le 19 mars dernier. Depuis 3 ans, différents tribunaux du travail ont rendu des ordonnances qui obligent l'Etat belge et Fedasil à accueillir des mineurs étrangers. "Mais il s'agit d'ordonnances individuelles", soulignait alors maître Fierens. "Nous souhaitons désormais obtenir, en tant qu'association qui défend les droits des mineurs, une ordonnance globale, qui vaut pour tous les mineurs." DEI Belgique réclame pour chaque mineur un toit, un encadrement, une scolarisation, une assistance juridique et une aide matérielle qui atteint au minimum le revenu d'intégration et lie cette exigence à une astreinte de 500 euros par jour, par mineur et par infraction. La procédure en référé devait être traitée jeudi, mais a été reportée parce que le juge pourrait être amené à se retirer. Un communiqué de presse d'une plate-forme d'associations qui veillent à la protection des étrangers se trouve en effet dans le dossier. Or, le juge est administrateur d'une de ces associations. (MUA)

31 mai 2012

Source : Le Vif/belga

Résolument autoparodique, le Front national a devancé de quelques jours l’ouverture officielle de la seconde édition varoise du festival Photomed, mercredi dernier à Sanary-sur-Mer. Dans un communiqué, son représentant local, Frédéric Boccaletti, a défouraillé : «Les affiches et banderoles informant de cet événement ne laisse [sic] aucun doute et utilisent la photographie d’une femme portant djellaba et tchador […]». Décelant là une «promotion de l’islam» menaçant les «paisibles communes de Sanary et Bandol», la vigie concluait sa diatribe d’un spectaculaire trait d’esprit, précisant que les maires concernés «auraient été mieux inspirés de nommer leur festival "Photomaghreb"».

L’image stigmatisée montre une jeune fille, robe rouge et lunettes de soleil, et une femme portant voile et chapeau, les deux posant de face. Elle est signée par la Française Scarlett Coten qui, histoire de ne pas effaroucher ses sujets, a utilisé un appareil en plastique, le Holga, d’une valeur de 40 euros, pour «montrer l’évolution en cours de la société arabe, à la fois belle et souriante» - du moins quand elle s’adonne au farniente. Maroc évolution, le reportage résultant, observe les gens entre respect des traditions et velléités modernistes au bord de la mer, assis ou jouant au cerf-volant en plein cœur de l’été.

Sésame. Effectivement, la photographie de Scarlett Coten est visible partout dans Sanary-sur-Mer, où la signalétique rappelle tous les dix mètres l’existence du festival. Mais l’atmosphère émolliente de la bourgade côtière, située à dix minutes de Toulon, n’en semble guère affectée, autour de ces seniors qui, posés sur un muret, galèjent à propos des turpitudes du sport professionnel, tandis que leurs conjoints tergiversent entre congre et pageot pour le déjeuner. Cela n’empêche pas Sanary de choyer l’image, jusqu’à utiliser la vidéo surveillance sur le port - «pour un meilleur accueil», est-il précisé en toute cordialité provençale.

Déclinant cet attrait sur un versant plus culturel, la ville héberge donc pour la deuxième année consécutive Photomed, sous-titré, histoire de mettre les points sur les i, «festival de la photographie Méditerranée» - lequel, avec le non moins valeureux ImageSingulières à Sète (jusqu’à la fin de la semaine), fournit ainsi un motif imparable d’anticiper la migration vers les rivages du sud de la France. Sous la direction artistique de Jean-Luc Monterosso - par ailleurs fondateur et directeur de la Maison européenne de la photographie (MEP) à Paris -, le propos consiste à mêler «découvertes et redécouvertes»,en envisageant le bassin méditerranéen à la fois côté regardé et regardeur.

Comme sésame destiné à attirer le badaud, la présente édition aligne plusieurs noms identifiés, parmi lesquels Walter Carone, pointure (disparue en 1982) de Paris Match et spécialiste incontesté du people à l’époque où le terme vaguement dépréciatif ne s’était pas encore propagé ; Jacques-Henri Lartigue pataugeant dans la villégiature des nantis sur la Riviera ; ou l’Américain Joel Meyerowitz pour sa première grande rétrospective française (à Toulon)… un brin cruelle, puisque démontrant que celui qui observait avec tant d’acuité insolite ses congénères dans les années 60 et 70, s’égare désormais dans une contemplation mièvre et béate des couleurs de cette Provence où il réside plus ou moins à 74 ans.

A l’inverse de cette verve dévitalisée, Photomed se distingue aussi, et surtout, par sa capacité à explorer des pistes inédites. Après être tombé l’an dernier en extase devant les portraits antidatés à la chambre XIXe du jeune Héraultais Jean-Baptiste Sénégas, la palme, ici virtuelle, de la révélation 2012 revient sans contexte à l’Egyptienne Nermine Hammam . Mais par-delà cette découverte, Photomed met plus particulièrement l’accent cette année sur la création contemporaine marocaine qui, comme le précise Jean-Luc Monterosso avec un sens attendrissant de l’euphémisme, demeure à ce jour «encore peu connue du grand public».

Pour tenter de remédier à cette ingratitude, une délégation de neuf artistes a été conviée, garçons (Mehdi Chafik…) et filles (Leila Sadel, Laila Hida…), qui, depuis leurs pays d’origine, ou l’extérieur (Suède), établissent un état des lieux nimbé d’une forme d’inquiétude mélancolique à la fois prégnante et allusive. Presque aucune présence humaine dans ces images, pour le coup strictement hermétiques aux symboles exotico-touristiques, au profit (si on peut dire) d’une réalité urbaine et rurale très graphique qui ne cherche pas d’échappatoire.

Arbres. «Je préfère photographier le vide qui permet au recueillement de s’installer, plutôt que les gens qu’on voit partout, tout le temps», précise ainsi Khalil Nemmaoui, dont la sobre association d’arbres et d’édifices constitue un temps fort d’un panorama que la commissaire Mouna Mekouar résume : «Les jeunes photographes marocains ne représentent pas à proprement parler une école, comme on dirait de celle du Japon, ou de Düsseldorf. Il s’agit plus d’une somme de talents individuels, mais qui, face aux tabous ou à l’autocensure, ont appris à dire les choses différemment. Leur travail traduit les contradictions d’une société ambivalente, à la fois très extravertie et ultrapudique, à travers une démarche métaphorique où pointe le mal être d’une jeunesse qui se cherche et s’interroge.» En l’espèce, loin des clichés élucubrés par le frontisme bas du front susmentionné.

30/5/2012, GILLES RENAULT

Source: Libération.fr

Le gouvernement britannique est décidé à réaliser les objectifs contenus dans sa politique migratoire visant à réduire le nombre net des immigrés de plus de 250.000 aujourd'hui à quelques dizaines de milliers, a réaffirmé mercredi le ministre de l'Immigration, Damian Green.

Le ministre, qui réagissait à une lettre adressée par 70 présidents d'université au Royaume-Uni, a souligné que le gouvernement ne pourrait s'abstenir de compter les étudiants en tant qu'immigrés permanents.

Dans leur lettre, les présidents d'université appellent le gouvernement à compter les étudiants comme résidents non-permanents sous peine de perdre en concurrence face à d'autres pays (Australie, Canada, Etats-Unis et Allemagne) qui adoptent cette approche.

Les statistiques relatives aux immigrés permanents, estimés à près de 252.000 au Royaume-Uni, sont produites selon les normes internationales qui considèrent "immigré permanent" toute personne présente sur un territoire étranger pour plus d'un an, a expliqué le ministre.

Le gouvernement est en passe d'atteindre ses objectifs sans modifier les chiffres, a maintenu M. Green, qui s'exprimait sur la BBC.
Selon la missive, la Grande-Bretagne attire près d'un étudiant étranger sur dix de par le monde, générant un revenu annuel de huit milliards de livres Sterling en frais d'inscription. Cette recette, affirment-ils pourrait atteindre 17 milliards de livres en 2025.

Selon les dernières statistiques, le nombre net des immigrés (sortants moins entrants) s'est établi à 250.000 aux douze mois à septembre 2011, soit plus que le double de l'objectif fixé par le gouvernement.

Les nouvelles procédures d'octroi du visa étudiant interdisent aux postulants de ramener leurs dépendants à moins qu'ils soient inscrits à des études de master d'une durée supérieure à 12 mois.

30 mai 2012

Source : MAP

Le Fonds central pour les interventions d'urgence (CERF) a versé plus de 427 millions de dollars en 2011 pour soutenir les opérations humanitaires de l'ONU dans plus de 45 pays, précise un rapport de cet organe relevant de l'ONU.

La somme en question a été répartie entre 11 organismes de l'ONU et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), précise le rapport, notant que plus de 149 millions ont été versés pour répondre à des urgences liées à des événements climatiques, dont la sécheresse, les inondations ou les tempêtes.

Il ressort également de ce rapport que le Fonds a débloqué plus de 128 millions de dollars pour venir en aide aux populations de la Corne de l'Afrique, touchées par la sécheresse et l'insécurité alimentaire, sans compter les fonds débloqués pour permettre aux organisations humanitaires d'apporter une aide d'urgence aux habitants du Sahel les plus touchés par l'insécurité alimentaire au Niger, au Tchad et en Mauritanie.

Comme les années précédentes, ajoute le CERF, le Programme alimentaire mondial (PAM) a été le premier bénéficiaire des fonds débloqués par le CERF avec 127 millions de dollars, soit presque 30 pc du montant total, suivi du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) qui a reçu un totale de 109 millions de dollars, pour financer 130 projets dans 38 pays.

Malgré les difficultés économiques mondiales, le Fonds a collecté plus de 465 millions de dollars en 2011, ce qui représente le montant le plus élevé jamais obtenu auprès des bailleurs de fonds, poursuit le rapport.

Outre des informations détaillées sur les financements assurés par le CERF, le rapport annuel donne des exemples d'initiatives assorties de témoignages, ainsi qu'une présentation des caractéristiques essentielles de plusieurs programmes menés au Cambodge, en Colombie, au Congo, en Côte d'Ivoire, au Guatemala, au Kenya, au Niger, aux Philippines, en Somalie, au Soudan du Sud et en Turquie.

Officiellement lancé par l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, en mars 2006, le CERF est financé par les contributions des Etats membres, d'organisations non gouvernementales, du secteur privé et de particuliers.

Cet organe, géré par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), a pour objectif de fournir une aide humanitaire urgente et efficace aux régions menacées par, ou ayant vécu, une crise humanitaire.

30 mai 2012

Source : MAP

 

Six personnes ont été arrêtées mercredi soir à Tel-Aviv où ont lieu un rassemblement contre les immigrés africains dans cette ville et une contre-manifestation antiraciste, a indiqué la police israélienne.

Certains quartiers déshérités du sud de la métropole israélienne, qui accueillent une importante communauté d'Afrique noire, dont beaucoup de clandestins, sont le théâtre de tensions raciales depuis plusieurs semaines.

Encadrés par de nombreuses forces de police, environ 500 opposants à la présence de ces immigrés ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire "Les droits de l'Homme, oui - mais pas à nos dépens" et ont scandé "Ici on n'est pas en Afrique", a constaté l'AFP.

"Ils ont le droit d'être ici!", ont rétorqué des contre-manifestants rassemblés à proximité, au nombre d'environ une centaine selon la police.

"Six personnes ont été arrêtées au total pour trouble à l'ordre public", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld.

Il y a une semaine, un millier d'Israéliens avaient défilé à Tel-Aviv en scandant des slogans xénophobes ou racistes, comme "Les Noirs dehors" et "Les Soudanais au Soudan", et en dénonçant "les belles âmes gauchistes" qui défendent ces étrangers.

Des magasins tenus par des Africains avaient été attaqués et pillés. Ces incidents avaient divisé et choqué l'opinion publique.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait condamné ces violences, affirmant qu'elles n'avaient "aucune place" en Israël, tout en s'engageant à "résoudre de façon responsable" le problème de l'immigration clandestine.

Quelque 60.000 immigrés africains, pour la plupart venus du Soudan, du Soudan du Sud ou d'Erythrée et arrivés clandestinement en Israël via la frontière du Sinaï égyptien, vivent actuellement dans l'Etat hébreu.

30 mai 2012

Source : AFP

Une association espagnole de défense des droits de l'Homme a invité, mercredi, le gouvernement espagnol à revoir sa décision d'augmenter les frais d'inscription universitaire, notamment pour les étudiants marocains, dénonçant par la même occasion le durcissement des conditions d'accueil des étudiants étrangers.

Dans un communiqué rendu public, l'association pro-droits humains d'Andalousie (APDHA) a affirmé que la vie des étudiants étrangers s'est encore compliquée après l'approbation de la Loi 14/2012 relative aux mesures d'urgence à prendre en matière de rationalisation des dépenses publiques dans le secteur éducatif. En vertu de cette loi, les frais d'inscription universitaires seront majorés de 100 pc pour atteindre la prochaine rentrée universitaire quelque 6.000 euros.

Pour l'APDHA, cette nouvelle loi ne pourra pas être appliquée du moins pour les étudiants Marocains qui poursuivent leurs études dans les universités espagnoles, en vertu de l'existence d'une convention de coopération culturelle entre l'Espagne et le Maroc remontant à 1980 qui stipule dans son article quatre que chacune des parties signataires s'engage à permettre aux enfants des ressortissants de l'autre partie résidant dans son territoire d'accéder, dans les mêmes conditions que ses propres ressortissants, à ses collèges et institutions d'enseignement et de formation.

A cet égard, l'APDHA a attiré l'attention des universités andalouses et espagnoles sur le caractère illégal d'exiger des étudiants marocains de payer des frais d'inscription universitaire majorés, expliquant, qu'en vertu de ladite convention, les étudiants marocains ont le droit de bénéficier des mêmes avantages que les étudiants universitaires espagnols.

L'association de défense des Droits de l'Homme a, par ailleurs, dénoncé le durcissement constaté ces derniers temps de la politique espagnole à l'égard des étudiants étrangers, en leur imposant des conditions drastiques pour l'obtention d'un visa-étudiant ou pour le renouvellement des autorisations de séjour pour études, en dépit de l'apport bénéfique des étudiants étrangers dans les universités espagnoles.

30 mai 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a effectué, mercredi après-midi une visite à l'Assemblée nationale du Québec (parlement) où il s'est entretenu avec la première vice-présidente de l'Assemblée, Mme Fatima Houda-Pepin.
Lors de cette rencontre, les deux responsables ont souligné l'importance du rôle des migrants dans le développement aussi bien de la société d'accueil que dans le pays d'origine, appelant à renforcer l'intégration des membres de la communauté marocaine résidant au Canada.

Cette visite a été également l'opportunité pour procéder à un échange d'expériences dans plusieurs domaines, notamment dans le domaine législatif, et prendre la mesure du rôle grandissant que joue désormais les parlements au niveau des relations internationales.
La députée Fatima Houda Pépin, première femme arabe d'origine marocaine à être élue au Québec (1994), a insisté sur l'importance de l'intégration des communautés culturelles dans le pays d'accueil, estimant qu' "il s'agit juste d'une question d'organisation et de volonté".

Malgré leur nombre (plus de 120.000 personnes) et le fait que le Maroc, avec plus de 3.000 étudiants dans les universités francophones, reste un bassin privilégié d'immigration vers le Québec, les membres de la communauté marocaine sont perçus comme étant "peu visibles", selon la députée de Lapinière (Montréal rive-sud).

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger a saisi l'occasion pour souligner le rôle important des centres culturels dans l'intégration, appelant à s'investir de manière plus forte et à conjuguer tous les efforts afin de préserver et de renforcer cet attachement entre les membres de la communauté marocaine et leur pays d'origine.

31 mai 2012

Source : MAP

Le renforcement du rôle de la communauté musulmane au sein des sociétés d'accueil s'avère indispensable et contribuera, sans nul doute, à asseoir les bases d'une parfaite compréhension et une coexistence mutuelles, ont souligné, mardi à Marrakech, les participants à un colloque sur la communauté musulmane à l'étranger et la question de l'intégration et de la coexistence.

Une telle approche permettra également de renforcer la paix et de réaliser le progrès et la prospérité dans les pays d'accueil et de faciliter donc l'intégration des membres de cette communauté, ont-ils ajouté.

Et de poursuivre que les membres de cette communauté ont, plus que jamais, le devoir d'Âœuvrer pour servir de véritable valeur ajoutée dans les pays hôtes, tout en veillant à accomplir leur mission d'ambassadeurs de leurs pays d'origines et ce, conformément même aux spécificités ayant, de tout temps, marqué le religion islamique dans son organisation des relations entre les humains, que ce soit à titre individuel ou collectif ou encore, entre les Etats de manière à réaliser l'union entre les peuples et l'égalité entre les individus.

L'examen de cette question par les scientifiques, chercheurs et spécialités, dans le cadre d'une vision juste de l'islam, est de nature à permettre aux membres de cette communauté d'être aptes d'un point de vue religieux et comportemental, à coexister avec les autres races, à être au diapason des changements actuels et à assimiler cet impératif d'établir des liens de communication et d'échange avec la communauté internationale, ont-ils estimé.

Tout en rappelant que les problèmes dont souffre la communauté musulmane à l'étranger sont en grande partie de nature économique et sociale, ils ont fait observer que le Maroc ne ménage aucun effort en vue de raffermir, de manière permanente, les liens de coopération, d'amitié et de fraternité entre les peuples et les individus et d'asseoir les bases d'une véritable communication fondée sur le respect d'Autrui et une parfaite intégration dans la société internationale.

La promotion des valeurs de fraternité entre les individus, abstraction faite de la diversité de leurs nationalités, religions, couleurs et langues, est de nature à favoriser un véritable climat d'entente et d'entraide combien nécessaire au bien-être, au bonheur et à la quiétude de l'humanité prise dans sa globalité, ont-ils dit.

Initié par la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Cadi Ayyad (UCAM), en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), ce conclave de deux jours et qui devra clore ses travaux mercredi, connait la participation d'un aréopage de chercheurs et spécialistes en provenance de diverses universités.

"L'intégration et la coexistence dans le pays d'accueil", "les fondements islamiques et les arguments culturels de l'intégration", "les limites constructives de l'intégration", et "les champs et domaines d'intégration de la communauté musulmane dans les pays d'accueil", sont les thématiques, parmi d'autres, à débattre lors de ce colloque.

30 mai 2012

Source : MAP

La dépouille du ressortissant marocain, décédé mardi dans le puissant séisme qui a frappé le nord-est de l'Italie, sera rapatriée pour inhumation au Maroc, apprend-on mercredi de source consulaire marocaine.

Le rapatriement se fera aux frais du ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, précise-t-on de même source.

Les obsèques se dérouleront à Laayayta, près de Béni-Mellal.

Marié et père de deux enfants, Mohamed Azarg, 46 ans, était employé dans l'usine de production de machines agricoles et d'outils mécaniques "Meta Meccanica" située à San Felice, une localité proche de Modène, en Emilie-Romagne.

Il a trouvé la mort à la suite de l'effondrement du hangar de l'usine sous la violence de la secousse qui a atteint 5,8 degrés sur l'échelle de Richter.

Le 20 mai dernier, un autre ressortissant marocain avait péri dans le séisme de 5,9 degrés qui avait déjà frappé la région.

Tarek Naouch, 29 ans, était employé dans une usine de polystyrène expansé, matériau utilisé notamment pour l'isolation des habitations, située à Ponte Rodoni, une localité de Bondeno, dans la province de Ferrare.

Le ressortissant marocain avait trouvé la mort après avoir été atteint à la tête par une poutrelle tombée au moment de l'écroulement du hangar et d'un silo externe de la fabrique.

Les deux séismes qui ont frappé l'Emilie-Romagne en l'espace de dix jours ont fait un total de 24 morts, près de 400 blessés et d'énormes dégâts matériels notamment au niveau des habitations, du tissu industriel et du riche patrimoine culturel dont regorge la région.

Un total de 14.000 personnes ont été évacuées des zones sinistrées pour être hébergées dans des campements aménagés à leur intention par la protection civile italienne. Le nombre de Marocains hébergés après le séisme du 20 mai dernier s'élevait déjà à 2092.
A noter qu'une cellule permanente, composée de responsables du Consulat général du Maroc à Bologne, a été mise en place pour le suivi, en coordination avec les autorités italiennes, de la situation sur le terrain et pour prêter assistance aux membres de la communauté marocaine.

La région de l'Emilie-Romagne compte quelque 80.000 Marocains.

La nuit dernière, quelque 41 secousses avaient encore été enregistrées dans la région, dont la plus forte, de magnitude 3,4 degrés sur l'échelle de Richter, avait été relevée à 03h54.

Par la suite, une secousse encore plus forte, dont l'intensité est estimée à 3,8 degrés, a été enregistrée vers 08h00.

30 mai 2012

Source : MAP

Cinq prisonniers marocains ont été rapatriés de Belgique vers leur pays d'origine pour purger le reliquat de leurs peines.C'est le premier transfèrement de détenus initié depuis 1997, date de la signature du protocole maroco-belge sur le retour des prisonniers, amendé en 2007…Suite

C'est une information qui a fait le tour de la presse sénégalaise. Une première vague de 25 Sénégalais en situation irrégulière au Maroc sont actuellement en instance de rapatriement…Suite

Il est surprenant de constater que le collectif marocain, le plus nombreux des étrangers résidant en Espagne, ne dispose pas actuellement de canal de communication propre. Contrairement aux…Suite

En fait, les Chinois ne sont pas les étudiants les plus nombreux dans nos grandes écoles. Si l'on s'intéresse aux nationalités et non plus aux zones d'origine, ce sont les Marocains qui arrivent en tête…Suite

La capitale se met aux couleurs africaines à l’occasion de la 6ème édition du Festival Rabat Africa prévue du 14 au 20 juin prochain à Rabat. Basée sur l'échange et la découverte de l'Afrique, cette manifestation culturelle et artistique rend hommage, cette année, à la diva aux pieds nus : Césaria Evora.

Le groupe du Rassemblement National des Indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers a appelé, mardi, le gouvernement à ouvrir un “dialogue sérieux” avec son homologue espagnol au sujet de la situation des étudiants marocains en Espagne.

Le groupe a expliqué, dans un point d'information lors de la séance des questions orales, que les étudiants marocains sont dans une situation difficile suite à une décision gouvernementale portant les frais d'inscription de 900 à 9.000 euros par an.

La situation de ces étudiants, qui sont dans l'incapacité de payer ces sommes élevées, se trouve compliquée par l'absence d'homologation des baccalauréats des deux pays pour pouvoir s'inscrire dans les universités marocaines.

Il a appelé le gouvernement à intervenir d'urgence auprès des autorités espagnoles afin d'explorer les voies de déblocage de la situation, particulièrement la question d'homologation des diplômes.

31/5/2012

Source : aufait

Le ministre de l'Intérieur annonce que cette circulaire sur les étudiants étrangers devrait être supprimée "dans les heures qui viennent".

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a confirmé jeudi l'abrogation de la très controversée circulaire Guéant, qui restreint la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France. La circulaire "sera abrogée, probablement dans les heures qui viennent", a indiqué Manuel Valls, interrogé sur BFMTV. La décision nécessite "un travail interministériel" impliquant les ministères de l'Intérieur, du Travail et de l'Enseignement supérieur, a-t-il expliqué.

Une concertation a eu lieu avec les présidents d'université et les responsables des grandes écoles ainsi qu'avec les associations qui se sont mobilisées contre ce texte "pour qu'il puisse y avoir une nouvelle circulaire qui abroge ce qu'on a appelé la circulaire Guéant et qui permette aux étudiants étrangers - c'est une chance pour eux et c'est aussi une chance pour notre pays - de ne plus être dans cette insécurité à quelques mois de la rentrée universitaire", a ajouté Manuel Valls.

Un texte de remplacement, "en cours d'écriture", doit être publié "dans les prochains jours" avec pour objectif d'"aiguiller les préfets" en reprenant les "points positifs" contenus dans les circulaires qui seront abrogées, avait expliqué mercredi soir le président de l'organisation étudiante Fage, Philippe Loup. Parmi ces points, l'interdiction d'expulser des étudiants dont le titre de séjour provisoire a expiré et la réduction des délais d'instruction des dossiers par les préfectures. L'abrogation de cette circulaire avait été l'une des promesses de la campagne du candidat PS François Hollande.

31/5/2012

Source : Le Point/AFP

Leur nombre est impossible à évaluer avec précision mais, chaque semaine, des centaines de migrants venant d’Afrique, mais surtout du Proche et du Moyen-Orient tentent de gagner l’Europe occidentale via les Balkans. En Serbie, ils sont traqués par la police, tandis que les autorités n’ont pas les moyens d’accueillir les demandeurs d’asile.

La « jungle » de Subotica, c’est la décharge de la ville, une immense décharge qui s’étend entre des blocs d’immeubles collectifs et le cimetière. Des migrants en attente de passer vers la Hongrie ont dressé des cabanes de fortune, des tentes bricolées avec des bâches en plastique.

Cet hiver, quand le thermomètre est resté durablement fixé en-dessous de -20°, certains Afghans avaient trouvé refuge dans le cimetière, investissant des caveaux funéraires nouvellement creusés et pas encore occupés : ils parvenaient même à entretenir un petit feu sur la dalle de béton.

Aujourd’hui, les silhouettes qui se glissent entre les monceaux d’ordures en train de se consumer fuient le contact. Depuis le meurtre d’un migrant pakistanais par un confrère d’infortune afghan, au début du mois de mai, la situation s’est considérablement tendue. Le meurtre a donné prétexte à la police serbe pour lancer de violentes rafles dans tous les lieux fréquentés par les migrants.

La prison de la ville déborde, et les mauvais traitements y sont systématiques. « Les policiers ont reçu la consigne de leur hiérarchie : il faut frapper fort pour dégoûter les migrants de revenir en Serbie », assure Brankica, engagée depuis l’automne dans le soutien aux migrants.

« La police veut démenteler la jungle »

Les quelques citoyens de la ville qui apportent aide et solidarité aux migrants ont pris peur, eux aussi : la police leur a fait savoir qu’ils pourraient être poursuivis pour « complicité de meurtre » tant que l’assassin du jeune Pakistanais ne serait pas retrouvé.

Même le boulanger albanais qui donnait gratuitement du pain n’ose plus passer des miches aux migrants ou aux militants de la solidarité. « Ce n’est qu’un prétexte, car la police n’a aucune envie d’arrêter le vrai coupable, que tout le monde connaît. Elle se sert de cette histoire pour essayer de démanteler la jungle, et fermer les routes par lesquels les migrants continuent de passer. »

À Subotica, aucun parti politique ne s’inquiète de la situation. Aucune ONG n’est présente aux côtés des migrants. L’imam de la mosquée de la ville explique que les migrants peuvent venir prier et reçoivent un peu de nourriture, mais aucun ne peut passer la nuit.

La communauté, qui regroupe des fidèles venus du Sandjak de Novi Pazar, du Kosovo ou d’autres régions de l’ancienne Yougoslavie, redoute la stigmatisation et l’assimilation au « terrorisme international ». Dans cette ville multiethnique, seule l’Église évangélique hongroise apporte un peu d’aide.

L'un des principaux « hubs » pour l'accès à Schengen

Les quelques citoyens qui, comme Brankica, se mobilisent, le font à titre individuel. Le fils de Brankica, 20 ans à peine, retrouve tous les jours ses copains pakistanais de la décharge ou ceux qui se cachent dans les « salas », les grandes fermes traditionnelles des environs de la ville (dont beaucoup sont à l’abandon). Il a même organisé un match de football Serbie/Pakistan, remporté haut la main par les migrants.

Subotica se trouve tout au nord de la Serbie, dans la province autonome de Voïvodine, à une dizaine de kilomètres de la frontière hongroise. C’est devenu l’un des principaux « hub » pour gagner l’espace Schengen. Les migrants - principalement originaires d’Afghanistan et du Pakistan, mais aussi d’Inde, du Bangladesh, de Palestine et, de plus en plus, du Maghreb - arrivent en Serbie par la Macédoine ou le Kosovo.

Ils gagnent le nord du pays où des passeurs peuvent leur faire gagner la Hongrie. La frontière entre les deux pays n’est pas entièrement surveillée, de nombreux points de passage sont possibles, notamment aux abords du Danube, près de Bezdan, mais les contrôles sont de plus en plus stricts et la force européenne Frontex veille.

Du coup, une nouvelle route est en train de se développer : depuis Subotica, les migrants gagnent Kikinda, plus à l’est, et passent la frontière roumaine. La Roumanie, membre de l’UE, n’est pas encore dans l’espace Schengen, contrairement à la Hongrie. Toutefois, les Roumains ont la réputation de « bien » traiter les demandeurs d’asile.

« Sangatte des Balkans »

Si les migrants sont arrêtés en Hongrie, ils sont renvoyés en Serbie. Celle-ci a signé tous les accords européens en matière de migration - ce qui lui a permis de bénéficier de la levée des visas Schengen pour ses propres ressortissants - mais elle applique néanmoins les règles européennes de manière variable. Normalement, tous les migrants doivent pouvoir déposer une demande d’asile politique en Serbie, qui sursoit immédiatement à toute procédure d’expulsion.

En 2011, selon les chiffres officiels, 3 134 personnes auraient demandé l’asile en Serbie, mais les autorités évitent le plus souvent de proposer cette option, car les capacités d’accueil dans les deux uniques centres pour demandeurs d’asile du pays sont très réduites. La Serbie traduit donc les migrants devant un juge administratif, qui les condamne à une peine de prison ferme pour « défaut de visa », avant de les expulser.

Les chiffres sont un grand secret. En 2011, selon diverses estimations, de 10 à 30 000 migrants auraient transité par la Serbie, mais beaucoup n’apparaissent pas dans les statistiques. La prison de Subotica n’est pas la seule à être pleine. Celle de Vranje, dans le sud du pays, près des frontières de la Macédoine, déborde. La plupart des migrants sont reconduits vers ce dernier pays, où ils s’entassent dans le village frontalier de Lojane, qui prend de plus en plus l’allure d’un « Sangatte des Balkans ».

Selon les témoignages recueillis par les ONG, la Serbie viole toutes les conventions internationales - notamment en détenant des mineurs en prison - mais les pays européens semblent n’en avoir cure : leur seule préoccupation semble être que les Balkans jouent leur rôle de « filtre », ralentissant les migrations vers l’Occident. Ivica Dacic, le ministre serbe de l’Intérieur, se félicite de « l’excellente » coopération qu’il entretient avec Frontex.

30/5/2012, Jean-Arnault Dérens

Source : RFI

Nul ne peut le nier : le Conseil français du culte musulman (CFCM) est en profonde crise institutionnelle et les tensions entre les fédérations et les membres de l’instance sont palpables depuis plusieurs mois. Pour tout remettre à plat et assainir les relations, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer l’organisation des Assises de l’Islam de France. A cet effet, une réunion préparatoire devrait se tenir d'ici à la fin du mois de juin. L'été approchant − le Ramadan aussi −, les chances pour que des Assises se tiennent avant septembre sont compromises.

La réforme des statuts du Conseil français du culte musulman (CFCM) est une bien épineuse question. La signature, en février dernier, d’un accord en vue de réformer l’institution entre la Grande Mosquée de Paris (GMP) et le Rassemblement des musulmans de France (RMF), dont est issu le président du CFCM Mohammed Moussaoui, n’a pas fait beaucoup d’heureux. Car l’accord a été signé, selon leurs détracteurs, en catimini sans que les autres fédérations membres du CFCM aient été informées au préalable.

A la recherche de transparence, de démocratie et d'indépendance

Face à cette sérieuse déconvenue, les organisations musulmanes sont nombreuses depuis des mois à réclamer des Assises de l’Islam de France afin de trouver une solution au problème de la représentativité des musulmans de France.

Dernièrement, ce sont l’UOIF, la Fédération nationale des musulmans de France (FMNF), Foi et Pratique (Tabligh), les Grandes Mosquées d’Evry, de Lyon et de Marseille ainsi que Haydar Demiryurek, vice-président du CFCM membre du CCMTF (fédération turque) qui en ont fait à nouveau la demande dans un communiqué paru le 22 mai afin que tous les acteurs puissent être impliqués dans les discussions engageant l'avenir du CFCM. Pour rappel, l'UOIF ne fait plus partie du bureau national du CFCM depuis les élections controversées de juin 2011 mais c'est en sa qualité de membre fondateur qu'elle réagit aujourd'hui.

Cette demande est martelée avec plusieurs mots d’ordre, à commencer par la transparence afin d'« éviter que la réforme du CFCM, sujet d’une importance majeure pour la communauté musulmane, soit discutée de manière informelle et officieuse ».

Ils en appellent aussi à la démocratie pour « impliquer, dans le cadre des discussions, l’ensemble des organisations musulmanes représentatives sans exclure l’ensemble des fondateurs et les autres expressions de l’islam de France » et à l’indépendance pour « éviter que le CFCM soit guidé par des enjeux politiques de l’extérieur et de l’intérieur qui s’alignent sur le calendrier électoral ».
« Il est fortement regrettable que les pouvoirs publics se soient ingérés autant dans l’organisation du culte musulman. Il s’agit là d’une intervention des pouvoirs publics qui s'est faite au détriment de la représentation légitime de la communauté musulmane de France. Il s’agit là surtout d’une violation manifeste du principe de laïcité, principe selon lequel l’Etat doit faire preuve d’une neutralité à l’égard de tous les cultes », affirment les signataires du communiqué. Une déclaration de principe récente puisqu'un tel discours n'avait jamais été tenu aussi explicitement par de hauts membres fondateurs du CFCM, qui se sont longtemps satisfaits de leurs bonnes relations avec l'Etat.

De beaux discours, mais à quand les actes ?

Outre les ingérences du ministère de l’Intérieur et des Cultes dans les affaires du CFCM, les ingérences des Etats étrangers sont aussi source de discorde au sein de la communauté musulmane.

Au centre de ces critiques, le RMF et la GMP, tous deux très proches respectivement du Maroc et de l’Algérie. Des critiques qui existent depuis très longtemps mais qui ne sont jamais abordés frontalement entre les fédérations. La chance en sera-t-elle donnée lors des Assises de l’Islam de France ?

Pour le moment, la date d'un tel rendez-vous n'est pas fixée mais des avancées sont notées. « Les signataires avec tous ceux qui souhaitent faire évoluer cette démarche se donnent rendez-vous avant la fin du mois de juin, pour une réunion préparatoire desdites Assises », concluent-ils dans le communiqué. Ce qui ne laissent guère de chances pour que des Assises puissent se tenir avant septembre, en raison des lenteurs habituelles pour des prises de décision mais également du mois de Ramadan qui devrait commencer vers le 20 juillet cette année.

A l’issue d’une réunion - surprise - qui s’est tenue mardi 29 mai avec l’UOIF, la GMP a accepté de participer aux Assises, qui se dérouleront dans « les meilleurs délais pour l’émergence d’une véritable représentativité regroupant l’ensemble des composantes musulmanes, sans exclusion aucune ». Quant au RMF, il ne s’est pas encore prononcé publiquement à ce sujet, mais pourrait finir par réagir.

Le défi est de taille. Face aux luttes de pouvoir et d'influence que se livrent ardemment les organisations musulmanes, l'esprit de fraternité reste encore à promouvoir. Car celles qui aujourd'hui critiquent et dénoncent la gestion du CFCM ne sont pas exemptes de reproches − concernant l'ingérence de l'Etat français ou encore l'opacité des décisions − et sont toutes autant responsables de ce qu'est devenu aujourd'hui le CFCM.

Les volontés de transparence, d'indépendance ou encore de renouvellement des générations prônées dans les communiqués doivent aussi se transformer en actes au sein de toutes les organisations. Il en va de la crédibilité de leurs discours auprès de la communauté musulmane.

30 Mai 2012, Hanan Ben Rhouma

Source: Saphirnews

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