samedi 3 août 2024 03:16

L'abrogation d'une circulaire durcissant les conditions de délivrance en France des titres de séjour aux étudiants étrangers désireux d'y acquérir une première expérience professionnelle à l'issue de leur cursus universitaire, a été accueillie avec soulagement par la communauté estudiantine, au lendemain de son officialisation jeudi par le gouvernement français.
L'abrogation de ce texte controversé qui limite les chances d'accès des diplômés étrangers au marché du travail, une année après son adoption sous le mandat de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, avait déjà été promise par l'actuel locataire de l'Elysée, François Hollande, lors de sa campagne électorale, marquant ainsi une rupture avec son prédécesseur qui faisait de la rigueur et de la maîtrise des flux migratoires son cheval de bataille.

La fameuse circulaire Guéant, du nom du ministre de l'Intérieur de l'époque qui fut à l'origine de son adoption, sera remplacée par un autre texte qui "établit des règles précises et transparentes dans le cadre du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile et du code du travail", précise le gouvernement français dans un communiqué interministériel.

Il s'agit, en particulier, d'"assurer l'égalité de traitement sur le territoire, de faciliter les démarches des étudiants et d'apporter une réponse rapide à leur demande de changement de statut", expliquent les ministères en charge du Travail, de Intérieur et de l'Enseignement supérieur.

La publication le 31 mai 2011 de la circulaire controversée, avait provoqué l'indignation de la communauté estudiantine et universitaire qui dénonçaient une initiative visant à fermer le marché de l'emploi à des étudiants étrangers en fin de cycle et ayant eu des promesses d'embauche par des entreprises françaises.

Cette polémique avait déjà contraint l'ancienne équipe gouvernementale d'adresser aux préfets une circulaire "complémentaire" destinée à assouplir la délivrance des titres de séjour aux diplômés étrangers "hautement qualifiés" pour faciliter leur accès au marché du travail.

Rassemblés au sein d'un collectif dit "du 31 mai", les étudiants concernés avaient alors jugé insuffisantes les instructions annoncées eu égard à l'ampleur des mesures de plus en plus dissuasives qu'ils subissent depuis quelques mois.

Pour résider en France, les diplômés étrangers devaient en effet, depuis le 6 septembre, justifier d'un revenu de 620 euros par mois, contre 460 euros précédemment.

De plus, depuis le 1er janvier, une nouvelle taxe sur les titres de séjour était entrée en vigueur, allant de 280 à 385 euros, contre 55 à 70 euros auparavant.

Si leur collectif se félicite maintenant de cette victoire, il exige des autorités françaises de se pencher au plus vite sur l'examen des dossiers de tous les diplômés étrangers qui ont déposé l'an dernier une demande pour passer du statut d'étudiant à celui de salarié car, dans deux mois, "il va y avoir une vague de demandes avec les nouveaux diplômés, et les préfectures risquent de se trouver engorgées".

01 juin 2012

Source : MAP

Des incidents déclenchés par l'interpellation mouvementée jeudi d'une femme portant le voile intégral à Molenbeek, une commune de Bruxelles, ont enflammé le débat politique à quelques mois des élections communales prévues en octobre en Belgique.
Le maire de Molenbeek, Philippe Moureaux, vice-président du Parti Socialiste, a déploré samedi les prises de positions critiques du parti Libéral (MR), dont l'un des chefs de file, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, a dénoncé la faillite des politiques d'intégration menées par la gauche.

"Ils ne font pas ça pour l'intégration, mais purement par calcul politique et électoral: clairement ils ont choisi la ligne Sarko (ndlr: Sarkozy)", a-t-il accusé.

"Ils ont vu que le candidat de droite en France avait reconquis de l'électorat en durcissant son discours sur l'immigration, Le MR a adopté cette stratégie (...) La moralité politique, c'est visiblement le genre de chose qui ne les embarrasse pas: il faut tout faire pour gagner", a-t-il ajouté.

Socialistes et Libéraux sont associés avec les chrétiens démocrates au sein du gouvernement de coalition dirigé par le socialiste Elio di Rupo.

Philippe Moureaux a décidé vendredi d'interdire provisoirement les rassemblements de plus de cinq personnes dans sa communes après des échauffourées qui ont suivi l'interpellation mouvementée jeudi d'une femme portant le voile intégral.

La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet a demandé une enquête approfondie sur les faits qui ont déclenché ces incidents.

Un député socialiste de Bruxelles, Jamal Ikazban, victime d'une bavure policière au cours de ces incidents, a dénoncé "des provocations de part et d'autre" dans un entretien publié samedi par le quotidien Le Soir.

Il s'est rendu sur place jeudi pour tenter de calmer les esprits et met en cause un groupuscule islamiste radical installé à Anvers (nord), Sharia4Belgium, qu'il accuse d'avoir attisé les tension. Mais il dénonce également la brutalité des policiers fédéraux envoyés à Molenbeek après avoir été tabassé par plusieurs d'entre-eux. L'élu a indiqué avoir porté plainte.

"L'interpellation de la dame a eu lieu à Jette (une commune limitrophe) et on a du l'emmener au commissariat de Molenbeeck parce qu'elle n'acceptait de se découvrir que devant une femme", a-t-il expliqué.

"Des groupes liés à Sharia4Belgium sont arrivés et ont excité la population, faisant courir la rumeur que la femme avait été violée", a-t-il ajouté.

La femme interpellée, une Belge convertie, s'est rebellée au commissariat. Au cours d'un conférence de presse organisée vendredi par Sharia4Belgium, elle a expliqué avoir donné un coup de tête qui a cassé le nez et deux dents d'une des policières par légitime défense.

Le porte-parole de Sharia4Belgium, Fouad Belkacem, a pour sa part dénoncé l'interdiction du port du niqab en Belgique comme une discrimination contre les musulmans.

"Au commissariat, ils lui ont demandé d'enlever son niqab pour la fouiller. Elle a refusé, car notre religion interdit de montrer son corps à des mécréants", a-t-il indiqué, cité par les média.

"Les policières ont fait venir trois policiers qui ont déchiré son niqab et ses sous-vêtements", a-t-il raconté.

"Nous n'avons pas un gramme de respect pour vous, mécréants, ni pour votre façon de vivre. Notre religion et notre mode de vie sont supérieurs aux vôtres", a-t-il lancé au terme de la conférence de presse.

La Belgique a interdit le port du niqab ou de la burqa sur la voie publique en juillet 2011. Les contrevenants sont passibles d'une condamnation à 7 jours de prison et/ou d'une amende de 137,5 euros.

Selon les données fournies par la sureté de l'Etat, moins de 200 femmes porteraient ces voiles en Belgique.

02 juin 2012

Source : AFP

L'immigration clandestine est en passe de devenir, sous certaines conditions "exceptionnelles", un événement permettant de rétablir des contrôles aux frontières nationales des pays de l'Espace Schengen, a-t-on appris samedi de sources diplomatiques.

Les conclusions sur les nouvelles règles pour la gestion de l'Espace Schengen qui seront soumises jeudi prochain aux ministres de l'Intérieur de l'UE à Luxembourg sont fondées dans une très large mesures sur les demandes défendues par la France et l'Allemagne, a-t-on précisé.

Le document de travail dont l'AFP a obtenu copie, prévoit la possibilité pour les Etats membres de Schengen de rétablir des contrôles à leurs frontières nationales "pour une durée de six mois pouvant être prolongée pour six mois supplémentaires", "lorsque le contrôle d'une frontière externe de l'Espace n'est plus assuré à cause de circonstances exceptionnelles".

Le rôle de la Commission dans le processus décisionnel reste toutefois encore sujet à débat, a reconnu un des négociateurs à l'issue d'une réunion de travail vendredi à Bruxelles.

"Les ministres devraient trouver une position commune" jeudi, a toutefois indiqué un autre négociateur.

Cette possibilité avait été réclamée par la France et l'Allemagne dans une lettre commune au ton comminatoire discutée par les ministres de l'Intérieur de l'UE lors de leur dernière réunion le 26 avril à Luxembourg.

Mais le gouvernement à changé en France après la victoire du socialiste François Hollande au second tour de l'élection présidentielle.
"Pour nous, cette lettre n'existe plus", a déclaré vendredi à l'AFP la commissaire en charge des Affaires intérieures Cécilia Malmstrím.
"Je n'ai pas encore discuté avec le nouveau gouvernement français, mais je suis certaine que la France aura une approche constructive lors de la prochaine réunion des ministres de l'Intérieur le 7 juin à Luxembourg", a-t-elle dit.

Mme Malmstrím s'est déjà entretenue par téléphone avec le nouveau ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls, mais elle a confié à l'AFP que l'entretien n'avait pas porté sur le fond des dossiers en discussion.

La requête franco-allemande mentionnait explicitement la lutte contre l'immigration clandestine comme justification de cette possibilité de rétablir des contrôles aux frontières nationales dans Schengen "en dernier ressort".

La proposition préparée pour la réunion du 6 juin ne le fait pas. Elle utilise les termes "circonstances exceptionnelles".

"Schengen n'est pas un outil pour gérer les migrations", soutient Cécilia Malmstrím.

Une position contestée par l'ancien ministre de l'Intérieur français Claude Guéant. "Schengen n'est pas seulement un traité de libre circulation, mais également de protection contre les entrées irrégulières. Mme Malsmtrím a tort de l'oublier", lui avait-il répondu le 26 avril.

02 juin 2012

Source : AFP

Les immigrants illégaux en Israël, la plupart des Soudanais et des Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, risquent désormais d'être emprisonnés pendant trois ans sans jugement s'ils sont arrêtés par les autorités israéliennes, selon une porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Le ministre israélien de l'Intérieur Elie Yishaï a décidé d'appliquer une loi votée par la Knesset (parlement) au début de l'année faisant passer à trois ans la période d'emprisonnement des immigrants, a précisé Sabine Haddad.

Après leur passage de la frontière israélo-égyptienne, particulièrement poreuse car elle passe en plein désert, les clandestins sont la plupart du temps arrêtés par les autorités israéliennes. Jusque-là, ils étaient détenus pendant dix jours avant d'être relâchés. La plupart d'entre eux cherchaient ensuite du travail, en particulier à Tel-Aviv.

Selon le ministère de l'Intérieur, 62.000 immigrés clandestins se sont "infiltrés" depuis 2006 en Israël en provenance surtout du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée. Pour le seul mois de mai, 2.031 Africains clandestins sont entrés dans le pays, a indiqué Mme Haddad.

Leur forte concentration dans certains quartiers défavorisés de Tel-Aviv a récemment provoqué des violences racistes et une virulente polémique politique sur leur présence en Israël.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a condamné ces violences, tout en assurant que la clôture de 250 km qu'Israël est en train de construire le long de sa frontière avec l'Egypte serait achevée dans les meilleurs délais et que les immigrés seraient "bientôt" renvoyés dans leurs pays d'origine.

3 juin 2012

Source : AFP

L'inauguration, vendredi, de Dar Al-Maghrib à Montréal par SAR la Princesse Lalla Hasnaa ne manquera pas de contribuer au renforcement des relations déjà excellentes entre Rabat et Ottawa, ont témoigné des responsables marocains et canadiens, soulignant la ferme volonté des décideurs marocains et de leurs homologues canadiens et québécois de renforcer la coopération portant sur des domaines aussi divers, la culture en tant que facteur de rapprochement et d'intégration.

Dans une allocution prononcée devant Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, le ministre délégué chargé des Marocains Résidant à l'Etranger, Abdellatif Maazouz, a indiqué que la présence de Son Altesse Royale aujourd'hui parmi nous, témoigne de l'intérêt que son Altesse, et nous tous, apportons à la noblesse de la mission de Dar Al-Maghrib, en tant qu'initiative porteuse d'une interculturalité, constituant la garantie d'une intégration, d'une cohabitation et d'une mixité empreinte de tolérance d'amour et de paix, dont le Maroc et le Canada ont toujours été des porteurs distingués .

Le Maroc est une terre de civilisations et de dialogue, côest un carrefour de cultures et de confessions différentes. C'est dans cet esprit que Dar Al-Maghrib ouvre à la Communauté marocaine, aux Québécois et aux Canadiens et à tous visiteurs de Montréal cet espace d'art, de savoir de sciences et de culture dans son acception la plus large , a dit le ministre, affirmant que les actions culturelles que nous entreprenons se fondent sur notre conviction que la culture du pays d'origine couplée à celle du pays de résidence, constituent un élément stabilisateur des nouvelles générations d'immigrants .

Dans une allocution similaire, l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, a affirmé que l'excellence des relations entre le Maroc et le Canada et particulièrement le Québec est la cristallisation d'une volonté politique de SM le Roi et de son gouvernement, mais c'est aussi le fait des femmes et d'hommes qui Âœuvrent individuellement et collectivement pour tisser des liens avec leur pays d'origine et leur pays d'adoption par fidélité pour l'un et par reconnaissance à l'autre .

Le Maroc est le creuset des civilisations, une terre de dialogue ou les affluents culturels arabo musulman, amazigh, hassani, andalou et hébraïque se rencontrent dans une harmonie féconde qui enrichit notre diversité dans notre unité. C'est dans cet esprit que Dar Al-Maghrib, de part ses structures multifonctionnelles offrira à la Communauté marocaine, aux Québécois et aux Canadiens un espace dédié a la recherche, l'art et le savoir en somme à la culture dans son acception la plus large, n'est ce pas la culture l'essence de notre créativité et de notre humanisme ? , s'est réjoui la diplomate marocaine, soulignant que la ville de Montréal, cÂœur du Québec est digne de cet honneur non seulement grâce à son histoire, son dynamisme et à la beauté naturelle de ses paysages, mais aussi en raison des valeurs de multiculturalisme, d'ouverture, de diversité et de respect de la différence qu'elle ne cesse de promouvoir .

Cinquante ans d'histoire commune entre le Maroc et le Canada a été l'occasion d'asseoir les jalons d'un modèle de coopération réussie et d'un partenariat stratégique qui s'affirme d'année en année sur la base d'une communauté de valeurs et d'une convergence d'intérêts , poursuit Mme Chekrouni, rappelant le discours du Trône du 30 juillet 2004, où SM le Roi Mohammed VI avait placé le Canada parmi les pays amis avec lesquels le Maroc a toujours entretenu des relations de partenariat stratégique, privilégié et diversifié.

Si le regard que nous portons sur un demi siècle de réalisations et de destins croisés nous permet d'évaluer le chemin parcouru, il nous incite à Âœuvrer ensemble pour que le futur soit à la hauteur de nos aspirations communes. L'engagement des décideurs marocains et de leurs homologues canadiens et québécois présents parmi nous témoigne de la ferme volonté de faire de l'océan atlantique un trait d'union et un pont pour la prospérité économique et commerciale , a ajouté Mme Chekrouni.

Dans une allocution lue en son nom par le président du Conseil de la ville, Harout Chitilian, le Maire de Montréal Gérald Tremblay s'est félicité de la réalisation de Dar Al-Maghrib, un lieu d'échange et d''ouverture sur les autres qui vient s'ajouter aux espaces culturelle de la ville.

Montréal est grandement privilégiée d'accès à cette richesse , a dit le Maire, exprimant la ferme volonté de travailler ensemble pour bâtir un partenariat durable et riche .

Dans le même ordre d'idée, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Kathleen Weil s'est félicitée de l'inauguration de ce magnifique Centre culturel , se disant confiante que le Centre culturel du Maroc à Montréal, avec sa salle de spectacles, son aire d'exposition, sa bibliothèque, sa médiathèque et, surtout, sa superbe architecture sera un véritable lieu de rapprochement, de dialogue et de partage .

Dar Al-Maghrib fera connaître ce qu'est le Maroc, dans toutes ses dimensions. Il sera un vecteur par lequel nos deux sociétés pourront communiquer , a-t-elle dit, rappelant que le Maroc et le Québec partagent plusieurs valeurs, notamment celle qui veut que la diversité et le pluralisme soient des richesses et des atouts .

Pour la ministre québécoise, le rapprochement interculturel sera donc une réalité au sein de cette Maison (du Maroc). Et on ne peut que s'en féliciter ! .

Le Québec se situe au cÂœur des relations d'amitié et de coopération entre le Royaume du Maroc et le Canada, dont cette année marque le 50e anniversaire. Pensons aux ententes signées dans plusieurs domaines, les plus récentes étant celles qui portent sur l'enseignement supérieur et la sécurité sociale , a expliqué la ministre.

Cinquante ans, c'est encore jeune d'une certaine façon et on peut considérer que l'amitié Canada-Maroc, l'amitié Québec-Maroc, vont se poursuivre en se diversifiant, en s'approfondissant. Et la création du Centre culturel marocain à Montréal en sera un jalon , a affirmé la ministre québécoise de l'Immigration, soulignant que le rapprochement interculturel et le dialogue interconfessionnel contribuent à l'essor de notre société, une société inclusive, où la diversité est respectée et valorisée en tant que levier important de développement. Voilà une vision partagée par le Maroc et le Québec ! .

Edifié à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Berri, au centre-ville de Montréal, " Dar Al-Maghrib", qui profitera à une communauté marocaine au Canada de plus de 120.000 personnes, dont 85 pc au Québec, est le premier d'une série de projets similaires créés ou en cours de mise en oeuvre dans 6 métropoles à travers le monde (Montréal, Bruxelles, Amsterdam, Tripoli, Mantes -la-Jolie).

Montréal, 2 juin 2012

Source : MAP

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa a procédé, vendredi, à l'inauguration de "Dar Al-Maghrib" à Montréal, en présence de membres des gouvernements marocain et canadien, des autorités de la ville de Montréal, ainsi que de nombreuses figures du monde de l'art et des lettres.

Après avoir coupé le ruban symbolique, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a suivi des explications sur des axes prioritaires de l'action gouvernementale au profit des Marocains résidant à l'étranger (MRE), ainsi que sur cet espace de référence interculturel, d'échange et de rencontres intercommunautaires pour faciliter l'intégration des Marocains résidant au Canada dans la société d'accueil.

Réalisé pour un coût global de 100 millions de dirhams, le nouvel établissement, d'une superficie de 2500 m2, compte cinq niveaux et abrite notamment des salles multifonctionnelles, une salle de spectacles, une aire d'exposition, une bibliothèque, une médiathèque, des classes pour des cours de langues et quelques espaces pour enfants et pour des réunions.

Edifié à l'angle de l'avenue Viger et de la rue Berri, au centre-ville de Montréal, " Dar Al-Maghrib" , qui profitera à une communauté marocaine au Canada de plus de 120.000 personnes, dont 85 pc au Québec, est le premier d'une série de projets similaires créés ou en cours de mise en oeuvre dans 6 métropoles à travers le monde (Montréal, Bruxelles, Amsterdam, Tripoli, Tunis, Mantes -la-Jolie).

Il s'inscrit dans le cadre de la politique du Maroc visant à promouvoir la culture et la civilisation marocaines à travers le monde et à favoriser l'intégration de ses ressortissants à l'étranger dans les sociétés des pays de résidence tout en contribuant à consolider leurs liens avec leur pays d'origine.

Aménagés et décorés selon une architecture et avec des matériaux reflétant l'art et la culture du Maroc, les espaces constituant "Dar Al-Maghrib" (Maison du Maroc) à Montréal allient les contenus traditionnels et l'évolution moderniste du patrimoine culturel marocain.
L'inauguration de "Dar Al-Maghrib" à Montréal, qui coïncide avec les festivités organisées sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI du cinquantenaire des relations diplomatiques maroco-canadiennes, témoigne de la Haute sollicitude dont le Souverain entoure la culture et les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.

La cérémonie a été marquée par des allocutions prononcées devant Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa par l'ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, le président du Conseil de la ville de Montréal, Harout Chitilian, au nom du Maire de Montréal Gérald Tremblay, le ministre délégué chargé des marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz, et la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Kathleen Weil. Les intervenants se sont félicités de la concrétisation de ce nouvel établissement visant à promouvoir la culture et la civilisation marocaines au niveau international.

Par la suite, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a reçu la Médaille commémorative de l'inauguration de "Dar Al-Maghrib "de Montréal dédiée à SM le Roi Mohammed VI. Par la même occasion, Son Altesse Royale reçu la carte de membre d'honneur de "Dar Al-Maghrib".
SAR la Princesse Lalla Hasnaa a effectué ensuite une tournée à travers les dépendances de ce nouvel établissement, premier centre culturel marocain en Amérique du Nord.

Son Altesse Royale a suivi à cette occasion des explications sur l'exposition des produits artisanaux et visité des salles de classe d'enseignement de la langue arabe, d'histoire de l'art et des civilisations et l'espace de documentation et de médiathèque.

A son arrivée à "Dar Al-Maghrib", SAR la Princesse Lalla Hasnaa a été accueillie par Mme Nouzha Chekrouni, M. Abdellatif Maazouz, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, et le président du Conseil de la ville de Montréal, avant d'être saluée par le ministre de l'Artisanat, Abdessamad Kayouh, le consul général du Maroc à Montréal, Zoubair Hakam, et par d'autres personnalités.

02 juin 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maazouz a rencontré, samedi à Montréal, des représentants associatifs et des compétences marocaines, appelant notamment au renforcement du rôle joué par les Marocains du Canada en vue de les mobiliser et leur permettre de contribuer au processus de développement socioéconomique de leur pays d'origine.

Lors de ces rencontres, le ministre a demandé aux différents acteurs associatifs et aux compétences marocaines à coordonner leurs efforts pour relever de grands défis au bénéfice de leurs membres, de leur image et de leur réputation.

Cette rencontre a été aussi l'occasion d'examiner les conditions de succès des projets et les opportunités d'investissement et de coopération dans les différents secteurs.

M. Maazouz a, d'autre part, saisi l'occasion pour leur présenter les grands axes de l'action du gouvernement destinée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE), soulignant l'importance accordée par le Maroc aux MRE. Il a notamment cité les stratégies et actions du gouvernement marocain destinées à cette communauté marocaine ainsi que la nouvelle Constitution dont plusieurs dispositions sont consacrées à la participation des Marocains résidant à l'étranger au développement de leur pays d'origine.

Le ministre a aussi expliqué que la stratégie gouvernementale ciblant les MRE vise en particulier la consolidation de leur intégration dans leurs pays de résidence, le renforcement de leurs liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leurs sont destinés.

Cette stratégie, a-t-il ajouté, vise aussi l'amélioration des aspects liés à la gouvernance et à l'organisation concernant les questions touchant les Marocains résidant à l'étranger, insistant sur le rôle important que sont appelés à jouer les acteurs associatifs marocains expatriés.

Cette rencontre a été aussi l'occasion pour les représentants associatifs et les compétences marocaines d'évoquer quelques problèmes rencontrés et d'exprimer leurs attentes se rapportant, entre autres, à l'équivalence de diplômes, à l'encadrement, ou à la bureaucratie.

Le ministre a affirmé, dans son interaction avec le public présent, la volonté du gouvernement de fournir tout l'effort nécessaire pour trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés par les Marocains résidant au Canada.

Les rencontres du ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger avec les acteurs associatifs et les compétences marocaines se sont déroulées en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni ,et du consul général du Maroc à Montréal, M. Zoubair Hakam.

3 juin 2012

Source : MAP

Comme marque de la sollicitude que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, porte aux marocains résidant à l’étranger, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa préside, le vendredi 1er juin 2012, la cérémonie d’inauguration du centre culturel marocain à Montréal, baptisé “DAR AL MAGHRIB”, en présence de personnalités et de membres des gouvernements marocain et canadien, des autorités de la ville de Montréal et de nombreuses figures du monde des arts et des lettres.

Cet établissement est le premier d’une série de projets similaires créés ou en cours de mise en œuvre dans 6 métropoles à travers le monde. Il s’inscrit dans le cadre de la politique du Maroc visant à promouvoir la culture et la civilisation marocaines à travers le monde et à favoriser l’intégration de ses ressortissants à l’étranger dans les sociétés des pays de résidence tout en contribuant à consolider leurs liens avec leur pays d’origine.

DAR AL MAGHRIB à Montréal a pour principales missions de faire connaître et apprécier la culture et la civilisation marocaines, de confirmer l’esprit et les principes d’ouverture et de tolérance qui les caractérisent et de répondre aux besoins culturels des nouvelles générations de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Ce centre offrira un espace de rencontre pour la communauté marocaine avec les québécois et mettra en place un mécanisme de dialogue en s’adressant également aux citoyens appartenant à d’autres communautés. Il contribue ainsi à une plus grande compréhension mutuelle entre elles et un échange et enrichissement interculturel plus soutenus à travers un ensemble d’activités et de programmes culturels qu’abriteront les locaux de cette infrastructure.

Doté de nombreux ateliers et salles multifonctionnelles, d’un centre de documentation multimédias, d’un espace d’exposition et d’un salon d’accueil typiquement marocain, DAR AL MAGHRIB de Montréal offrira à ses visiteurs toutes les commodités d’un centre culturel moderne. Aménagés et décorés selon une architecture et avec des matériaux reflétant l’art et la culture du Maroc, les espaces constituant DAR AL MAGHRIB à Montréal, allient les contenus traditionnels et l’évolution moderniste du patrimoine culturel marocain.

L’inauguration de DAR AL MAGHRIB à Montréal coïncide avec la célébration du cinquantenaire des relations diplomatiques maroco-canadiennes. À cette occasion, un important programme de festivités rendra hommage à l’excellence des relations entre le Canada et le Maroc. Des relations construites de par le passé et que les deux pays tiennent à pérenniser et à optimiser dans le futur, notamment à travers la mise en valeur du patrimoine humain commun.

D’après les chiffres fournis par l’Ambassade du Royaume du Maroc au Canada, environ 100 000 Marocains résident au pays. Parmi eux, 80 % se sont installés au Québec et 80 % de ce nombre ont choisi de vivre à Montréal.

1/5/21112

Source : Médias Maghreb

La première Rencontre hispano-marocaine de poésie et de musique sera organisée, du 1-er au 3 juin dans les villes de Cadiar et Lobras (Grenade-Sud de l'Espagne) à l'initiative de l'Université d'Almeria.

Initiée sous le thème "A la mémoire d'Ibn Zamrak et de Federico Garcia Lorca", cette rencontre connaître la participation d'une vingtaine de poètes, de musiciens et d'artistes espagnols et marocains venus des villes d'Almeria, Cadix, Valence, Grenade, Murcie, Séville, Tanger, Tétouan, Asilah et Casablanca, indique, jeudi, l'Université d'Almeria.

Au programme de cette manifestation culturelle, figurent notamment des lectures de poésie en hommage au poète arabo-andalou Ibn Zamrak, auteur notamment des vers de poésie gravés dans la vasque de la fontaine de la Cour des lions de l'Alhambra, et au célèbre poète et écrivain espagnol, Federico Garcia Lorca, souligne la même source dans un communiqué.

D'autres activités artistiques sont programmées, à cette occasion, ainsi que des visites guidées à des monuments historiques andalous et au musée ethnologique de la région.

Ces journées font partie de celles programmées par le Centre des études des migrations et relations interculturelles de l'Université d'Almeria dans le cadre du cycle "Rencontres sur le patrimoine ethnographique et des arts des deux rives", qui sera marqué par l'organisation également, durant les deux prochaines années, d'expositions de peinture et de cycles de cinéma et de théâtre.

Ce projet s'inscrit dans le cadre du Programme de coopération transfrontalière Espagne-Frontières extérieures (POCTEFEX) financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER) et qui a pour objectif de renforcer les liens et les réseaux de coopération entre la société civile, les agents économiques et les institutions d'Espagne et du Maroc.

31 mai 2012

Source : MAP

Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants, François Crépeau, se rendra en Tunisie du 3 au 9 juin dans le cadre de son étude d'un an sur la gestion des frontières extérieures de l'Union européenne, qui le mènera vers les pays de transit clés et les points d'entrée dans l'Union européenne.

Selon un communiqué du Haut-Commissariat des nations unies aux droits de l'homme, publié jeudi à Genève, au cours de sa mission de cinq jours en Tunisie, l'expert indépendant se réunira avec des responsables gouvernementaux, les institutions de l'UE présentes dans le pays, les organisations internationales, et les migrants eux-mêmes, pour discuter de la gestion complexe de la frontière maritime tunisienne.

Il visitera également la frontière avec la Libye et les principaux ports où les migrants partent en bateau pour la traversée de la Méditerranée et devra s'entretenir avec les autorités nationales compétentes chargées du contrôle des frontières et de la migration, ainsi qu'avec des organisations de la société civile.

La visite de cet expert en Tunisie est la deuxième étape de son étude spéciale sur la gestion des frontières extérieures de l'Union européenne. Il s'est rendu auparavant à Bruxelles, et devra visiter courant juin la Turquie, un autre pays de transit clé pour les migrants qui se rendent en Europe.

Vers la fin de l'année, il visitera les deux points d'entrée principaux dans l'Union européenne, la Grèce et l'Italie.

31 mai 2012

Source : MAP

Près de 21 millions de personnes sont victimes du travail forcé dans le monde, dont 5,5 millions ont moins de 18 ans et 4,5 millions sont victimes d'exploitation sexuelle, selon les estimations d'une étude de l'Organisation Internationale du Travail (OIT).

Le travail forcé, terme utilisé par la communauté internationale, désigne des situations dans lesquelles les personnes impliquées û femmes et hommes, filles et garçons û doivent travailler contre leur gré, contraints par leur recruteur ou leur employeur, par exemple en utilisant la violence ou la menace de violence, ou par des moyens plus subtils comme le surendettement, la confiscation des papiers d'identité ou des menaces de dénonciation aux services d'immigration.

Ces situations peuvent aussi relever de la traite d'êtres humains ou de pratiques comparables à l'esclavage, qui sont similaires même si elles ne sont pas identiques au sens juridique. Le droit international stipule que le fait d'exiger du travail forcé est un crime et doit être puni par des sanctions qui reflètent la gravité du délit.

Selon cette étude, sur ces 21 millions de personnes, 18,7 millions (90 pc) sont exploitées dans l'économie privée, par des individus ou des entreprises. Parmi elles, 4,5 millions (22 pc) sont victimes d'exploitation sexuelle et 14,2 millions (68 pc) sont victimes du travail forcé dans des activités économiques comme l'agriculture, la construction, le travail domestique ou la production manufacturée.

L'étude révèle aussi que 2,2 millions d'individus (10 pc) sont concernés par des formes de travail forcé imposées par l'Etat, par exemple en prison dans des conditions qui sont en violation aux normes de l'OIT, ou exercent des activités imposées par l'armée nationale ou par des forces armées rebelles.

Concernant l'âge des personnes concernées par le travail forcé : 5,5 millions (26 pc) ont moins de 18 ans. C'est dans la région qui comprend l'Europe centrale et du Sud-Est et la Communauté des Etats Indépendants ainsi qu'en Afrique que le taux de prévalence, c'est-à-dire le nombre de victimes pour 1.000 habitants est le plus élevé, avec respectivement 4,2 et 4 pour mille habitants. Il est plus faible dans les économies développées et l'Union européenne, avec 1,5 pour mille.

Cette prévalence relativement élevée dans la région qui comprend l'Europe centrale et du Sud-Est et la Communauté des Etats indépendants peut s'expliquer par le fait que la population est bien moins nombreuse qu'en Asie par exemple mais, parallèlement, les rapports faisant état de trafic de main-d'Âœuvre à des fins d'exploitation économique et sexuelle et de travail forcé imposé par l'Etat sont nombreux dans la région.

La région d'Asie-Pacifique représente le plus grand nombre de travailleurs forcés dans le monde û 11,7 millions (56 pc) de l'effectif global. Le deuxième contingent le plus nombreux se trouve en Afrique avec 3,7 millions (18 pc), suivie de l'Amérique latine avec 1,8 million de victimes (9 pc).

Les économies développées et l'Union européenne abritent 1,5 million de travailleurs forcés (7pc), tandis que les pays d'Europe centrale et du Sud-Est et de la CEI représentent 1,6 million de personnes (7pc). On estime à environ 600.000 (3pc) les victimes au Moyen-Orient.

Les statistiques donnent aussi une évaluation du nombre de personnes qui se trouvent piégées en travail forcé à la suite d'une migration.
On dénombre 9,1 millions de victimes (44 pc du total) qui se sont déplacées soit à l'intérieur de leur pays, soit au-delà des frontières. La majorité néanmoins, 11,8 millions (56 pc), est sujette au travail forcé sur leur lieu d'origine ou de résidence. Les mouvements transfrontaliers sont étroitement associés à l'exploitation sexuelle forcée.

A l'inverse, une majorité des travailleurs forcés dans d'autres activités, et presque tous ceux impliqués dans le travail forcé imposé par l'Etat, n'ont pas quitté leur région d'origine, indique le rapport, estimant que le déplacement peut être un important facteur de vulnérabilité pour certaines catégories de travailleurs, mais pas pour d'autres.

01 juin 2012

Source : MAP

La photographie marocaine est à l'honneur lors de la deuxième édition du festival de la Photographie Méditerranéenne "PhotoMed", grand rendez-vous culturel qui se tient actuellement dans quatre communes françaises de la côte varoise (sud-est).

Centré à Sanary, mais prolongé à Bendor, Bandol et Toulon, le festival Photomed célèbre, pour sa deuxième année d'existence, la création photographique marocaine fortement représentée à travers une sélection remarquable des travaux de photographes appartenant à des générations et univers différents, autour des thèmes de l'identité et du territoire.

"Encore peu connue du grand public, la création photographique marocaine regroupe des photographes qui, souvent partagés entre deux rives, s'interrogent sur leur identité", explique le directeur artistique du festival, Jean-Luc Monterosso, en présentation de cette manifestation.

Pour la commissaire de l'exposition, Mouna Mekouar, la sélection proposée s'affiche comme un "voyage qui met en balance le proche et le lointain, le privé et le public, l'intime et l'étranger".

Des photographes confirmés du calibre de Daoud Aoulad-Syad côtoient de jeunes artistes qui exposent pour la première fois en France, comme Mehdi Chafik, Yasmine Laraqui ou encore Hamza Halloubi, pour donner "un aperçu de l'état de la création au Maroc dans ses développements les plus récents".

D'autres artistes au talent reconnu, tels Hassan Hajjaj, Laila Sadel, Khalil Nemmaoui, Laila Hida, Hamza Halloubi et Lamia Naji, viennent enrichir cette sélection, ouverte aussi bien aux photographes résidant au Maroc qu'à ceux partageant leur vie entre deux pays, deux continents.

"De leurs incessants aller-retour entre ici et là-bas, de leur voyage intérieur, de leurs rêves de l'ailleurs, les artistes adressent des questions décisives sur les notions de mobilité et de mouvement, de proximité et d'éloignement. Ils le font avec leur langage et leur singularité", explique Mme Mekouar.

En tant qu''invité d'honneur du festival Photomed 2012, le Maroc se trouve également au centre de deux carnets de route avec une présentation du parcours photographique de Gérard Rondeau dans les traces d'Eugène Delacroix et "Maroc Evolution", la série au Holga de Scarlett Coten qui "témoigne des mutations singulières et parfois contradictoires d'un Maroc aux prises avec les enjeux de la mondialisation".

Ce regard de photographes français "privilégie une approche personnelle, et nous fait découvrir, au delà des clichés, les rémanences du passé dans une société en pleine mutation", selon les initiateurs.

Photomed, qui se poursuit jusqu'au 17 juin, se veut un festival de "découvertes et de redécouvertes", avec pour vocation de s'ouvrir au bassin méditerranéen dans deux directions. Il accueille l'oeil du photographe qui en est issu mais également celui qui vient d'ailleurs et qui a décidé de s'y intéresser.

"L'ambition étant d'utiliser le langage universel de la photographie pour mettre en exergue ce qui nous rapproche entre méditerranéens, quand ce qui est le plus souvent mis en avant est ce qui nous différencie", soulignent les initiateurs.

L'année dernière, la première édition du festival avait rencontré un grand succès, avec près de 50.000 visiteurs l'année dernière et 40 pays méditerranéens représentés.

31 mai 2012

Source : MAP

«Je suis venu juste après le bac en France, où j’ai intégré une classe prépa, puis fait HEC. L’an dernier, j’ai décidé de rentrer au Maroc, en raison notamment des complications créées par la circulaire Guéant. J’y ai monté ma propre boîte dans le Web. J’ai alors cessé mon activité de porte-parole du Collectif du 31 mai, mais j’ai gardé le contact. Je continue de répondre aux gens via les réseaux sociaux sur les possibilités d’étudier en France. J’y suis rentré cette semaine pour aider le...

collectif. Car c’est un moment très fort pour tous ceux qui ont lutté contre cette circulaire.

«Nous ne sommes pas surpris par la décision d’abroger cette circulaire. C’était une promesse de François Hollande. Mais nous sommes heureux qu’elle ait été tenue. Nous sommes aussi optimistes de voir aujourd’hui trois ministres [de l’Intérieur, du Travail et de l’Enseignement supérieur, ndlr] déterminés à en finir avec cette affaire et à ouvrir un débat sur les étudiants étrangers. Quand on se souvient des relations avec le précédent gouvernement… On n’est jamais parvenus à débattre.

«L’abrogation, c’est très bien. Mais quid de tous les diplômés étrangers qui ont déposé l’an dernier une demande pour passer du statut d’étudiant à celui de salarié et qui se débattent dans des difficultés administratives, dans l’attente d’une réponse, ou qui sont carrément clandestins ? On estime leur nombre total à 325. Il faut que leurs dossiers soient examinés au plus vite. Car, dans deux mois, il va y avoir une vague de demandes avec les nouveaux diplômés, et les préfectures risquent de se trouver engorgées.

«Cela va vous surprendre, mais la circulaire Guéant a eu au moins un mérite : elle a révélé le manque de transparence et de cohérence du processus. L’abrogation acquise, le collectif doit s’occuper de prévenir les problèmes. Je m’explique. Parmi les motifs les plus fréquents de refus de titre salarié, il y a "l’inadéquation du diplôme au poste pourvu" ou le "taux de tension du métier" [le chômage]. Mais il n’y a aucune définition claire.

Il faut en établir. La circulaire avait terni l’image de la France. Son abrogation va la rehausser. Car si les mauvaises nouvelles se répandent très vite sur la Toile, les bonnes aussi.»

30/5/2012

Source : Libération

Abrogée un an jour pour jour après sa promulgation, la circulaire dite « Guéant », restreignant la possibilité pour les étudiants étrangers diplômés de travailler en France. Un nouveau texte est en cours d'élaboration, afin de permettre à ces étudiants de...Suite

L'association Ribat Al Fath rend hommage, le dimanche 3 juin, à l'un de ceux qui ont fait la fierté musicale du Maroc, Samy El Maghribi, disparu en 2008. L’arabo-judéo-andalou aux cimes des sensibilités...Suite

 

La cinématographie marocaine sera fortement présente lors du f estival "Printemps & Cinémas du Maghreb" qui s 'ouvre en avant-première jeudi soir à Orléans (centre ouest de la France) avec la projection du film marocain "Transes" du réalisateur Ahmed El Maânouni...Suite

En l'espace d'un an, plusieurs meurtres ont été commis contre des Marocains. Actes racistes isolés, mais qui traduisent la fragilité du tissu social espagnol, où les étrangers sont pointés du doigt...Suite

Dernière ligne droite avant le scrutin des législatives françaises, les 3 et 17 juin. A l'étranger, les candidats multiplient les rencontres pour séduire les ressortissants français qui élisent pour la 1 ère fois les députés qui les représenteront à l'Assemblée nationale.Suite

Le principal armateur marocain dans le domaine du transport des passagers souffre de graves difficultés. Dans le secteur, on parle même de faillite, au risque de voir une bonne partie des lignes maritimes marocaines complètement livrées aux compagnies étrangères…Suite

L'Assemblée nationale accueillera au mois de juin prochain onze nouveaux députés : ceux représentant les Français de l'étranger. Le premier tour du scrutin pour les expatriés a ainsi lieu les 2 et 3 juin, une semaine avant tout le monde. LeJDD.fr revient sur cette situation inédite dans la vie politique française.

C'est une première dans l'histoire de la République. Les Français résidant à l'étranger pourront voter lors des élections législatives pour élire un député qui les représentera à l'Assemblée nationale. Une situation inédite rendue possible par la révision de la Constitution française en juillet 2008. Jusque-là, celle-ci stipulait que seuls les sénateurs représentaient ces citoyens. Depuis 1983, le palais du Luxembourg en compte ainsi douze, élus au suffrage indirect par 155 "conseillers", membres de l'Assemblée des français de l'étranger.

Désormais, 1,1 million d'électeurs expatriés (sur les 1,6 inscrits sur les registres consulaires en 2011) sont appelés à désigner leurs onze futurs députés. Ils voteront même avant tous les autres Français, puisque le premier tour aura lieu les 2 ou 3 juin selon les régions, soit une semaine avant le reste du pays. Le second tour, en revanche, aura lieu les 16 et 17 juin, comme pour leurs compatriotes. Pour l'heure, près de 130.000 Français de l'étranger ont déjà voté par Internet, au cours d'un scrutin numérique - là encore inédit - qui a duré six jours et s'est conclu mardi. Les autres voteront dans les 800 bureaux de vote ce week-end.

Un découpage partisan?

Mais pourquoi avoir attendu 2012 pour faire voter les Français de l'étranger à une élection nationale? "Le constat était simple : il y a de plus en plus de Français expatriés", explique au JDD.fr le député UMP Charles de la Verpillière, auteur du rapport parlementaire en 2009 portant sur la répartition des sièges de députés et la délimitation des circonscriptions aux législatives, dont celles de l'étranger. "L'idée était de ne pas perdre le contact avec eux, pour faire rayonner la France sur le plan économique et culturel. Donc nous avions intérêt à garder un lien avec ces Français, en les impliquant dans la vie politique du pays", poursuit l'élu de l'Ain.

En 2008 pourtant, la gauche avait critiqué un projet destiné à donner à la droite de nouveaux députés. Les résultats de la dernière présidentielle lui donnent raison : Nicolas Sarkozy est arrivé en tête lors du second tour dans huit des onze circonscriptions en question. "Il n'y a pas besoin d'être grand clair pour voir ce qui se passe", affirme au JDD.fr la sénatrice socialiste des Français de l'étranger, Claudine Lepage. "Quand on rattache Israël, qui vote fortement à droite, à la Turquie, l'Italie et la Grèce, qui votent à gauche, ce n'est pas un hasard (62.000 électeurs sont inscrits en Israël sur les 110.000 de la circonscription, Ndlr). Quand on rattache Monaco à l'Espagne et au Portugal, ce n'en est pas un non plus", explique-t-elle. Pour l'élue PS, il y a donc bien eu des arrière-pensées qui ont mené à un tel découpage électoral.

"Il peut y avoir des surprises, les jeux sont loin d'être faits"

"C'est un mauvais procès", répond l'UMP Charles de la Verpillière. "Cela ne porte que sur onze sièges, ce n'est pas cela qui va changer la face de l'Assemblée. Il ne faut pas exagérer l'enjeu", poursuit le député. Selon lui, le taux de participation à l'occasion de ces premières élections législatives rend les scrutins imprévisibles. Lors du second tour de la présidentielle, seuls 42,18% de ces "expats" ont voté, un score deux fois inférieur à la moyenne nationale. "Il peut y avoir des surprises, les jeux sont loin d'être faits", affirme l'élu de droite.

Ce dernier fait également valoir un découpage "difficile" à réaliser : "Il y a des zones entières où la densité de Français est très faible, cela amenait donc à faire des circonscriptions gigantesques", indique-t-il, faisant allusion à la 11e d'entre elle - regroupant l'Asie, l'Océanie et une partie de l'Europe de l'Est - qui compte près de 80.000 inscrits. "A l'inverse, il y a beaucoup d'électeurs en Amérique du Nord", ajoute l'ancien rapporteur, alors que la 1ère circonscription, réunissant les Etats-Unis et le Canada, compte plus de 157.000 électeurs.

"Le travail parlementaire en sera plus efficace"

Sur ce point, la sénatrice socialiste a elle aussi conscience qu'il fallait réaliser "un savant calcul géographique et démographique". "On n'allait pas retirer des électeurs aux Etats-Unis pour les mettre en Amérique du Sud", concède-t-elle. De plus, au-delà des intérêts politiques prêtés à l'ancienne majorité, Claudine Lepage ne remet pas en cause l'existence même de ces nouvelles circonscriptions. Selon elle, il s'agit d'"une bonne décision", qui "équilibre" la représentation au Sénat et à l'Assemblée. "Le travail parlementaire en sera plus efficace", dit-elle. "Lorsque l'on discutait d'un texte au Parlement, les sénateurs des Français de l'étranger devaient trouver des collègues à l'Assemblée nationale qui voulaient bien se saisir du sujet, ce qu'ils faisaient avec plus ou moins d'enthousiasme", explique-t-elle.

Enfin, Charles de la Verpillière voit également en ces nouveaux députés la possibilité pour les Français de l'étranger d'être mieux représentés. "Puisque les expatriés ne participent pas aux élections sénatoriales", rappelle-t-il. "Les députés auront une légitimité plus grande", estime-t-il, notant également que chaque électeur aura "son" propre élu, grâce au découpage territorial. Ce n'est pas le cas pour les douze sénateurs qui, eux, représentent l'ensemble des citoyens vivant à l'étranger et qui travaillent surtout par thématique. Ainsi, pour la socialiste Claudine Lepage, qui s'occupe des questions liées à l'éducation, ce "travail sera complémentaire".

31 mai 2012, Arnaud Focraud

Source : leJDD.fr

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