Les ressortissants marocains établis dans les pays insulaires d'Océanie bénéficient, du 26 au 30 août courant à Auckland, capitale de la Nouvelle Zélande, des prestations et services d'un consulat mobile.
Cette opération, initiée par l'ambassade du Maroc en Australie, permet aux membres de la communauté marocaine établie dans cette région de régler leurs formalités administratives, notamment les services relatifs à l'inscription à l'état civil et à la délivrance des cartes nationales d'identité et de passeports biométriques.
Ce consulat mobile aura pour mission également l'information, l'orientation et la simplification des procédures afin de répondre aux différentes sollicitations formulées par les MRE.
29/8/2012
Source : MAP
Près de 11 ans après les attaques du 11 septembre 2001 à New York, les musulmans qui habitent en Europe et aux Etats Unis sont encore les victimes collatérales de cet évènement. Pour briser les préjugés que certains peuvent avoir des musulmans et éviter les tensions sociales qui peuvent amener à des actes islamophobes, le journaliste canadien Doug Saunders vient de publier un livre revenant sur les caractéristiques des populations musulmanes installées en occident.
« The Myth of the Muslim Tide, Do Immigrants Threaten the West ? » est le titre d’un nouveau livre, paru le 21 août, qui fait beaucoup parler de lui, en ce moment, en Amérique du nord. De nationalité canadienne et anglophone, l’auteur, Doug Saunders, est également un journaliste très réputé dans son pays. Son ouvrage traite de la place des immigrants musulmans dans la société occidentale actuelle et tente de briser les préjugés qui tournent autour de cette communauté, depuis le 11 septembre 2001 ; des préjugés qui peuvent donner lieu à des sentiments voire des actes islamophobes.
Conspiration
L'un des passages de l'ouvrage souligne que les familles musulmanes ayant immigrées ces dernières années, en Occident, ont des points communs avec les familles juives ou catholiques arrivées dans les mêmes pays au 19 et 20e siècle, rapporte le journal canadien The National Post dans un extrait du livre publié hier, mardi 28 août. A leur arrivée, elles aussi ont vu souffler un vent de panique chez les habitants des pays d’accueil affolés par le nombre d’enfants qu'ils voyaient débarquer, même si, souligne l’auteur, la taille de ces familles avait déjà tendance à diminuer une ou deux générations plus tard.
L’auteur va même jusqu’à parler de « conspiration » de la part des gouvernements des pays d’accueil qui, malgré certaines politiques migratoires sévères, restent, au final, favorables à l’arrivée de ces familles nombreuses car elles contribuent à un accroissement et au rajeunissement de la population du pays.
Par ailleurs, Doug Saunders explique que les immigrants musulmans déjà installés en occident font plus d’enfants que les gens restés dans leur pays d’origine. Par exemple, les Marocaines installées aux Pays-Bas ont un taux de fertilité de 2,9 enfant contre 2,4 pour les Marocaines vivant au royaume ou encore les femmes du Bangladesh vivant en Grande-Bretagne ont un taux de fécondité de 3 enfants contre 2.4 pour celles restées au pays.
Fort taux de natalité
Ce fort taux de natalité s'explique en partie par la provenance de ces familles. Elles viennent généralement de régions rurales dans leur pays d’origine, où le taux de fécondité est bien supérieur à la moyenne nationale. Une fois installées en Europe, ces familles ne font que reproduire ce schéma. Ce constat concerne surtout les populations musulmanes installées en Europe. Le livre cite ainsi le cas des immigrants marocains provenant du Rif, des immigrants turcs provenant d’Anatolie ou encore des Pakistanais venant de Mirpur, une région rurale du Cashmire.
Selon l’auteur, c’est parce que ces familles sont nombreuses qu’elles rencontrent des problèmes pour s’intégrer dans le pays d’accueil. Ces problèmes ne font que s’amplifier si elles s’installent dans une région urbaine où elles auront du mal à s’habituer aux habitudes de la ville.
Tant de Mohamed dans le monde !
Enfin, le passage choisi par le National Post met le doigt sur un autre aspect assez insolite caractérisant ces populations musulmanes immigrées : le port du prénom Mohamed très courant chez ces familles. Ainsi pour certains individus natifs des pays d’accueil, voir que ce prénom est autant répandu donne l’impression que les musulmans dominent en nombre.
Cela est faux, rétorque Doug Saunders, même si le prénom Mohamed a été, par exemple, le prénom le plus courant en Grande Bretagne en 2010, il n’empêche que les musulmans ont beaucoup moins de choix dans les prénoms que le reste des autres groupes ethniques. Il rappelle que si Mohamed est un prénom si courant, c'est parce qu’il est le prénom porté par le prophète.
29/8/2012
Source : Yabiladi
Selon le ministre, "l'engagement de campagne" de François Hollande n'implique pas des techniques qui ne seraient pas "opérationnelles".
Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a affirmé, samedi à La Rochelle, que, sur la réforme du contrôle d'identité, il n'imposerait pas aux policiers "des techniques qu'ils n'accepteraient pas ou qui ne seraient pas opérationnelles". "Je n'imposerai pas aux policiers et aux gendarmes des techniques qu'ils n'accepteraient pas ou qui ne seraient pas opérationnelles ou qui seraient contraires au dispositif sur les fichiers", a-t-il dit à la presse en arrivant à l'université d'été du PS.
"L'engagement de campagne, pour moi, c'est la lutte contre le délit de faciès, c'est rétablir des relations de confiance, et pas mettre en œuvre des dispositifs qui ne seraient pas opérationnels", a-t-il encore souligné. "La défiance vis-à-vis des forces de l'ordre serait une mauvaise chose", selon lui.
Alors qu'une militante du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) lui remettait un tract pédagogique plaidant pour la mise en place d'une attestation de contrôle d'identité, M. Valls a répondu: il faut être "mature et responsable".
Aubry veut une expérimentation dans sa ville
Début juin, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé une prochaine mesure gouvernementale contre les contrôles au faciès, s'attirant une vive réaction des syndicats de police. Le ministre de l'Intérieur a ensuite à plusieurs reprises exprimé son scepticisme quant à l'idée de remettre un récépissé afin d'éviter ces contrôles, estimant que le récépissé était une "piste" parmi d'autres. Il a aussi annoncé que les modalités de la réforme du contrôle d'identité seraient arbitrées après les conclusions d'un rapport sur le sujet du Défenseur des droits, Dominique Baudis, rapport qui n'a pas encore été remis.
Le MJS a lancé à La Rochelle une campagne en faveur de la mise en place de l'attestation, via un tract pédagogique, imprimé à 90 000 exemplaires, qui est distribué auprès "des ministres, des secrétaires de sections, des élus", a expliqué à l'AFP Thierry Marchal-Beck, président du MJS.
Selon lui, "c'est une mesure à la fois bénéfique aux citoyens et à la sécurité des policiers et de nature à renouer une fraternité républicaine entre les jeunes et la police".
Samedi, interrogée par le MJS sur cette question, la première secrétaire, Martine Aubry, s'est dite favorable à une "expérimentation dans sa ville" de Lille.
28/8/2012
Source : Le Point
L’international Abdelaziz Berrada dispose d’un talent immense selon son entraineur Luis Garcia… Suite sur Al Bayane
S'il n'a pas nommément visé Jean-François Copé, l'ancien Premier ministre ne veut pas que l'on "globalise les problèmes de cette religion".
L'ancien Premier ministre Alain Juppé, interrogé mardi 28 août par France Inter sur sa préférence pour la tête de l'UMP, a expliqué qu'un "des points de clivage fondamentaux" était l'islamophobie, contraire, a-t-il dit, aux principes républicains.
Comme on lui faisait valoir que ses prises de position antérieures semblaient l'incliner plus vers François Fillon que vers Jean-François Copé, l'ancien premier ministre a répondu qu'il "attend de voir ce que propose chacun des deux candidats".
"Pas la guerre aux religions"
"Ma vision de l'identité de la France est tout à fait claire", a enchaîné le maire de Bordeaux. "Ce sont les principes républicains", "le principe de laïcité" qui "n'est pas la guerre aux religions, mais le respect de toutes les religions".
"Pour moi, un des points de clivage fondamentaux, c'est l'attitude vis-à-vis de l'islam", a poursuivi le dirigeant UMP. "L'islamophobie qui globalise les problèmes de cette religion est contraire à ce principe de laïcité et ce principe républicain. C'est donc pour moi un point extrêmement sensible".
28/8/2012
Source : le Nouvel Observateur
La décision intervient alors qu’un bébé est mort le 15 août dans des conditions troubles… Suite
Pendant trois jours, les participants au dialogue sur la migration en Afrique australe ont examiné les difficultés liées à la mobilité des travailleurs dans la zone de la SADC… Suite
L’écrivain marocain Taher Ben Jelloun sera l’invité d’honneur de la 5ème édition de Vivons Livres, Salon du livre des Midi-Pyrénées qui se déroulera à Toulouse les 10 et 11 novembre 2012.
Taher Ben Jelloun va présenter au cours de cet événement organisé par la Région Midi-Pyrénées et le Centre Régional des Lettres son dernier roman, Le bonheur conjugal (édition Gallimard), et animera également un débat sur le Maroc et les révolutions arabes.
Selon le centre régional des lettres Midi -Pirénées, la culture marocaine sera représentée à la 5ème édition de Vivons Livres par l’écrivain Fouad Laroui, les romancières Rajae Benchemsi et Kaoutar Harchi, ainsi que le politologue, scénariste et dramaturge Omar Saghi.
28/8/2012
Source : crl-midipyrenees.fr
Aucun pays d'Amérique du Sud n'est aussi populaire auprès des migrants que l'Argentine. Il n'y a pas si longtemps, ce sont les Argentins eux-mêmes qui décident de partir à l'étranger mais le pays est désormais devenu une terre promise pour des centaines de milliers de Sud-Américains.
« Les nouveaux bâtiments de la capitale argentine ont été construits par des Paraguayens », précise Isidro Méndez avec une certaine fierté. Ce Paraguayen d'environ 60 ans possède sa propre entreprise de construction et représente l'une des centaines de milliers d'étrangers qui est venu s'installer en Argentine à la recherche d'un avenir meilleur.
Pour travailler
De 2001 à 2010, le nombre de migrants en Argentine est passé de 1 million à 1,4 million de personnes. Une masse qui a été « presque complètement absorbée par le marché du travail», d'après une récente étude de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
De nombreux migrants étaient attirés par la croissance économique soutenue en Argentine depuis le milieu de la précédente décennie ainsi que par les opportunités d'emploi qui y sont généralement associées. Depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement de Nestor Kirchner (2003-2007), il est également plus facile pour les étrangers de s'installer en Argentine.
Grâce au flux croissant d'étrangers en Argentine, ce pays d'émigration s'est transformé en pays d'immigration.
Surtout Paraguayens
Plus des trois quarts des migrants en Argentine proviennent d'autres pays d'Amérique du Sud, selon l'étude de l'OIM. La plupart viennent des pays voisins comme la Bolivie, le Brésil, le Chili, l'Uruguay et surtout le Paraguay (39 % des nouveaux étrangers en 2010) mais aussi du Pérou.
Les Paraguayens étaient déjà 550.000 en 2010. Les hommes travaillent principalement dans le secteur de la construction, les femmes surtout comme femme de ménage. Selon l'étude de l'OIM, la productivité dans le secteur de construction en Argentine a augmenté de 14 % de 2003 à 2010.
Le deuxième plus grand groupe d'immigrés dans le pays sont les Boliviens. En 2010, ils représentaient un quart des nouveaux migrants. Ils travaillent principalement dans l'agriculture des fruits et légumes et dans le commerce.
Dévaluation
Selon Juan Artola, responsable à l'OIM pour les pays d'Amérique du Sud, l'Argentine est intéressant pour les migrants car il y a du travail et parce que la loi leur permet de s'y installer relativement facilement.
L'immigration traditionnelle des pays voisins s'est accélérée dans les années nonante en raison d'une loi dite de la « convertibilité » qui a lié le cours du peso argentin pendant dix ans au cours du dollar américain, ce qui a permis aux gens d'épargner en devises étrangères.
Mais la base solide pour ce système d'échanges a échoué vers la fin de 2001 et le pays s'est effondré économiquement. Le peso a subi une forte dévaluation, l'économie a été durement touchée. Les pertes d'emplois ne connaissaient plus de fin et la pauvreté croissante a touché plus de la moitié des 38 millions d'Argentins de l'époque. Des dizaines de milliers d'Argentins ont décidé de partir pour tenter leur chance à l'étranger et des dizaines de milliers de migrants sont retournés dans leur pays d'origine.
Mais par la suite, le pays a réussi à sortir de la crise et les flux migratoires se sont à nouveau inversés.
« Aucun pays d'Amérique du Sud n'accueille autant de nouveaux migrants que l'Argentine », ajoute Artola. « C'est aussi un pays qui n'a jamais expulsé les migrants et qui a toujours été ouvert et où le marché du travail a considérablement augmenté depuis 2003. »
28/8/2012
Source : ipsnouvelles.be
Le directeur général de la Police espagnole, Ignacio Cosido, a qualifié d'"excellente" la coopération existant actuellement entre le Maroc et l'Espagne en matière de sécurité.
"Le Maroc est un pays très important en matière de sécurité", a affirmé le chef de la police espagnole au terme de la visite effectuée mardi, en compagnie du directeur général de la sûreté nationale (DGSN), M. Bouchaib Rmail, à l'Ecole de formation d'Avila, près de Madrid.
Cette collaboration "fructueuse" comprend, notamment la lutte contre le crime organisé, le trafic des êtres humains, l'immigration irrégulière et le terrorisme, a-t-il ajouté, mettant en exergue l'"intérêt commun" des deux pays d'aller de l'avant dans cette collaboration.
Cosido a, par la même occasion, souligné l'importance de la collaboration bilatérale en matière de formation.
M. Rmail, en visite à Madrid en compagnie de hauts responsables sécuritaires marocains, s'était entretenu, lundi, avec le directeur général de la Police espagnole de la coopération bilatérale en matière sécuritaire.
28/8/2012
Source : MAP
Les républicains ont adopté mardi à Tampa (Floride) un programme de gouvernement résolument conservateur, prévoyant l'interdiction de l'avortement et des mariages gays, l'annulation de la réforme de santé du président Obama et une tolérance zéro contre l'immigration illégale.
Adopté par les délégués de la convention républicaine peu après le couronnement de Mitt Romney comme candidat du parti à la présidentielle de novembre, le programme de gouvernement affirme en préambule de ses 62 pages qu'"aujourdhui, le rêve américain est en danger".
Pour le défendre, les républicains promettent d'avoir la main dure contre les immigrés clandestins, en s'opposant notamment à "toute forme d'amnistie pour ceux qui ont violé intentionnellement la loi et désavantagent ceux qui la respectent".
Le texte prévoit également l'abandon des plaintes du gouvernement fédéral contre des lois migratoires très répressives des Etats d'Arizona, Alabama, Caroline du sud et Utah, arguant que "les efforts des Etats pour réduire l'immigration illégale doivent être encouragés et non attaqués".
Une position contredite mardi par le républicain Jeb Bush, ex gouverneur de Floride, qui a estimé à Tampa que son parti ne faisait pas le nécessaire pour répondre "aux aspirations" des hispaniques et des asiatiques aux Etats-Unis.
Le volet social réaffirme également son soutien à la définition du mariage comme "l'union d'un homme et d'une femme" et défend "le droit des Etats et du gouvernement fédéral à ne pas reconnaître les unions entre personnes de même sexe accordées dans d'autres juridictions".
Le programme promet en outre l'interdiction de l'avortement en toute circonstance, au nom de la défense de la "sainteté de la vie humaine" -- bien que Mitt Romney ne s'oppose pas à l'avortement en cas de viol ou d'inceste.
Quant à la réforme de santé du président Barack Obama, un éventuel gouvernement républicain arrêterait immédiatement sa mise en œuvre, avant de "signer son abrogation".
29/8/2012
Source : AFP
50,4% des enfants nés aux Etats-Unis en 2011 n’étaient pas « blancs »… Suite sur « le Monde »
Le poids démographique des minorités ne cesse de s’accentuer… Suite sur « le Monde »
Mme Ouafa Hajji, membre du parti de l'Union Socialiste de Forces populaires, a été élue à l'unanimité présidente de l'Internationale Socialiste des Femmes (ISF).
La nomination de Mme Hajji a eu lieu lors du XXème congrès de l'ISF qui se déroule du 26 au 28 août à Cap Town en Afrique du Sud, indique mardi un communiqué du bureau politique de l'USFP.
"Cette confiance de la part de plus de 140 organisations nationales féminines membres de l'ISF est d'abord un hommage rendu aux femmes marocaines en général et aux militantes de l'USFP en particulier", souligne la même source, ajoutant qu'elle "témoigne également d'une solidarité agissante avec leur combat pour consolider les acquis et relever les grands défis de leur lutte pour la dignité et la promotion de leurs droits humains''.
Selon Mme Hajji, sa candidature à la présidence de l'Internationale Socialiste des Femmes, de par son engagement au sein de l'ISF, s'inscrit dans sa volonté de relever les défis de grande ampleur qui attendent les femmes. "Elle émane aussi de ma conviction d'assurer la continuité de notre organisation et lui insuffler une nouvelle dynamique dans le cadre des valeurs universelles de progrès, de démocratie et d'égalité qui nous unissent", a-t-elle dit.
28/8/2012
Source : MAP
Mostafa Belkhayate, mathématicien marocain hors pair et trader de renom, vient de réaliser un nouveau triomphe à Los Angeles.
Après avoir remporté la sixième édition du Trophée d’Or de l’Analyse technique en 2009 à Paris à l’occasion du Salon international de l’analyse technique et graphique, et après avoir été le premier Marocain à remporter le championnat du monde de la Bourse organisé par l’Association des traders internationaux de Genève, il vient de s’adjuger le premier prix d’un concours de trading automatique (négoce automatique) organisé par le courtier Progressive Trading Group à Los Angeles.
Fidèle à la devise des génies « Qui ne risque rien n’a rien », il n’a pas pu rater cette occasion, qui réunit aussi bien les traders que les investisseurs privés et institutionnels. Sur près de 300 systèmes de trading automatique qui ont concouru, celui de Belkhayate a généré la meilleure rentabilité, ce qui lui a valu la consécration.
En effet, Belkhayate avait la certitude d’avoir mis le doigt sur quelque chose de solide dans le domaine du trading. Il a ainsi conçu le premier algorithme de trading conforme aux normes de la finance dite islamique.
D’après, les explications de Belkhayate, ce programme permet de réaliser une performance de 120% par an avec un style de gestion actif respectant ces principes: les liquidités du portefeuille sont laissés en cash ou investis en « sukuk » (obligation islamique), l’univers d’investissement est constitué exclusivement de produits financiers conformes à la charia islamique, les transactions achat/vente sont effectuées en moyenne toutes les 5 minutes sur le marché spot des commodités (pétrole, or…) sans utilisation d’effet de levier et sans appel de marge. Plusieurs questions ont jailli sur les caractéristiques du concours : simulation ou investissement réel, l’horizon d’investissement, la gestion des risques, la méthodologie de calcul des performances, les coûts de transaction….
Ce trader opère sur les marchés internationaux depuis plus de vingt ans, brave les entrepreneurs de la finance et devra donc faire davantage de pédagogie pour convaincre ces institutionnels sans dévoiler «son secret de fabrication».
A rappeler que plusieurs indices sont utilisés par l’industrie de la gestion pour les fonds et ETF (Exchange-Traded Fund) indiciels islamiques : Dow Jones Islamic Market Index, MSCI Global Islamic Index, FTSE Global Islamic Index, NASDAQ OMX Sharia, S&P Sharia Indexes…et leurs performances annualisées sur un horizon de 5 ans ne dépassent pas, en général, 20%.
Dans son pays natal le Maroc, cet homme a montré que le rêve de tout trader peut être réalisé : avoir un système automatique de trading qui bat effectivement le marché de manière imparable, n’a été ni écouté ni compris, mais surtout dénigré par les professionnels.
Le Maroc continuera-t-il à snober ses génies ?
29/8/2012
Source : Libération
Les immigrés sont la cible d’attaques violentes menées par des groupes racistes… Suite
D'octobre 2012 à janvier 2013, la saison culturelle marocaine ira à la rencontre de 150 artistes. Un accent particulier sera accordé aux rapports avec les populations d’origine marocaine vivant à Bruxelles et en Wallonie.
Wallonie Bruxelles International (WBI) organisera en automne 2012 DABA Maroc. Un vaste programme de rencontres artistiques fera découvrir la richesse de la création contemporaine du Maroc. Le projet sera décentralisé, il débordera de l’espace Wallonie-Bruxelles pour toucher notamment la Flandre.
L’attention se portera sur les disciplines plus classiques que sont la littérature, la musique ou le cinéma, tout en privilégiant les initiatives nouvelles et récentes, notamment en danse contemporaine, en arts urbains, design, mode ou production vidéo...
A travers les pratiques artistiques actuelles, il s’agit d’opérer un regard croisé entre le Maroc contemporain et la réalité des populations arrivées en Belgique il y a plus de 50 ans, ainsi que des générations qui en sont issues.
DABA Maroc est porté par 60 propositions artistiques notamment 3 projets majeurs citoyens bâtis autour de résidences et d'échanges entre le Maroc et la Belgique.
DABA Maroc veut mettre en lumière la création artistique et intellectuelle des belges issus des immigrations marocaines, en particulier dans ce que les jeunes générations proposent, de manière souvent décomplexée, comme innovation, mémoire, proximités et éloignements avec le pays d'origine.
La saison est à mettre aussi en rapport avec le programme "Dialogues et Modernités" développé depuis une demi-douzaine d’années par Wallonie-Bruxelles et le Maroc.
La manifestation s’inscrira sur le long terme et visera à laisser des traces : reflets et témoignages de la création marocaine contemporaine, mais également prolongements dans les rapports humains ainsi créés.
Pour en savoir plus : DABA Maroc
27/8/2012
Source : wbi.be
Elle s’appelle Farida Tahar et est candidate belgo-marocaine aux prochaines élections municipales belges prévues le 14 octobre prochain, à Molenbeek, l’une des communes de Bruxelles.
Signe particulier : elle porte le voile. Un détail qui n’a pas échappé à certains médias belges qui se focalisent dessus plutôt que sur son programme électoral.
Son affiche électorale rouge vif ne passe pas inaperçue. C’est avec un foulard fushia, légèrement maquillée, décontractée et affichant un grand sourire que Farida Tahar, d'origine marocaine, pose sur ces posters de campagne en vue des prochaines élections municipales belges prévues au mois d’octobre.
Sur son compte Facebook, Farida Tahar rappelle qu’elle n’est pas membre du parti socialiste mais qu’elle est candidate indépendante inscrite sur la liste du bourgmestre à Molenbeek, une liste ouverte à plusieurs partis. Elle souligne partager certaines idées politiques du Centre Démocrate Humaniste (CDH), parti centriste belge.
Pas question de retirer son voile
Farida Tahar est encore très peu connue en Belgique. Elle est assistante sociale et travaille dans le secteur associatif depuis une quinzaine d'années. A ce jour, un seul journal belge s’est intéressé à elle mais de manière assez rapide et maladroite.
Dans un article, de la Dernière Heure, datant d’hier, jeudi 23 août, intitulé : « Molenbeek, passion non voilée » le journaliste se focalise plus sur son voile que sur son parcours personnel, professionnel ou encore sur les grandes lignes de son programme électoral, pourtant à deux mois des élections municipales.
Sans tourner autour du pot, le journaliste lui demande, si elle compte retirer son voile en cas d’élection. « On verra. Je souhaite poursuivre mon engagement collectif. Le vivre ensemble me tient à cœur. Avec des gens d’horizons diverses. Mais la question m’étonne. J’ai travaillé, voilée, dans le public ; à l’ULB. Ma neutralité se verra dans mon travail, sur le terrain. À partir de là, on l’oubliera, le foulard », a-t-elle répondu, selon le journaliste de la Dernière heure.
Néanmoins, au lendemain de la publication de cet article, Farida Tahar s’indigne sur son compte Facebook. Elle explique que ce journaliste n’a pas retranscrit correctement ses déclarations obtenues lors d’un entretien téléphonique, parlant même de « propos imprécis et erronés ». « Je précise que mon foulard ne sera pas ôté en cas d'élection au Conseil communal. Cette liberté étant garantie par notre Constitution belge ainsi que par plusieurs instruments juridiques internationaux telle que la CEDH, Cour européenne des droits de l'homme», lance-t-elle fermement sur le réseau social.
25/8/2012
Source : Bladi
M. André Azoulay, président délégué de la Fondation des trois cultures et des trois religions, animera dimanche prochain à Tournai (85 kilomètres à l'ouest de Bruxelles), une rencontre sur le thème "Maroc, terre de cohabitation des religions".
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la première édition des "Inattendues de Tournai musiques et philosophie", un festival inédit en Europe qui propose des rencontres improbables et inhabituelles entre philosophes, penseurs, musiciens et comédiens dans huit lieux patrimoniaux de cette ville, selon les organisateurs de cet évènement.
M. Azoulay participera également aux côtés de Luc Ferry, philosophe et homme de lettres français et de trois autres penseurs et religieux à une deuxième rencontre autour du thème "guerre et paix des religions et des cultures", a indiqué à la MAP Frédéric Mariage, responsable à la Maison de la Culture de Tournai.
Parmi les autres éminentes personnalités invitées à cette édition figurent Michel Serre, philosophe français et historien des sciences, Pascal Chabot, philosophe belge et Raoul Vaneigem, philosophe allemand spécialiste d'herméneutique et d'histoire des traditions savantes.
Le festival "Les Inattendues" de Tournai, qui propose trois jours durant des rencontres où se mêlent musiques du monde et philosophie dans un esprit de tolérance, sera ouvert vendredi soir par une parade aux rythmes de Dakka Marrakchia, une tradition culturelle musicale du patrimoine oral de la cité ocre, exécutée pat huit musiciens marocains.
27/8/2012
Source : MAP
Il est courant que les autorités équato-guinéennes refoulent à la frontière des Camerounais, créant ainsi une tension dans les relations entre les populations des deux pays. Depuis hier, 27 août 2012, les autorités de ces pays voisins sont réunies à Yaoundé à l’occasion de la 8eme session de la grande commission mixte de coopération Cameroun - Guinée équatoriale. Ils vont trouver des voies et moyens pour éviter ces tensions entre les deux pays et examiner les axes de coopération.
Au programme des discussions qui s’achèvent demain 29 août 2012, les discussions sur « la présentation des opérations de sensibilisation en vue de décourager les immigrants illégaux. Les mesures de facilitation de la migration légale. Les conditions de refoulement des illégaux, la désignation des experts des deux parties au sein de la Commission conjointe chargée de procéder à des vérifications sur le terrain pour la confirmation des sommes indiquées dans les memoranda remis en mars 2010 relatifs aux indemnisations des camerounais expulsés en 2004 et en 2007 ».
Également à examiner au cours de cette rencontre l’examen de l’ouverture du consulat de Guinée équatoriale à Ebolowa, la sensibilisation des forces de sécurité et de maintien de l'ordre, ainsi que la sensibilisation des populations sur le respect des lois et des règlements en matière de migration.
Plusieurs questions économiques et commerciales seront aussi au menu des discussions. La délégation équato-guinéenne envisage d’ailleurs de rencontrer les ministres de la Santé, des Petites et moyennes entreprises, des Travaux publics et de l’Enseignement supérieur aujourd’hui.
28/8/2012
Source : agenceecofin.com
Innondations en Espagne
Entretiens
Entretien avec avec Naima Huber-Yahi (Vidéo)
- L’Observatoire du Travail Gouvernemental publie un rapport sur le rôle des MRE
- Espagne: vers une simplification des procédures de régularisation des migrants
- Entretien avec Mohammed Charef: L'immigration a toujours été un thème central dans l'histoire du cinéma
- Espagne: Suppression du "golden visas"
- Violence à Amsterdam: Démission de la ministre néerlandaise d'origine marocaine Nora Achahbar