En attente d’une mise à niveau Législative, des choses se font dans l’informel…Enquête
« Les Marocains ne doivent pas rester chez eux et attendre que '' les investisseurs arrivent », assène Abdellatif Essadki. C'est dans cet esprit qu'il organise le SIMME, Forum Marocain de l'Investissement en Europe. Pour sa deuxième édition qui aura lieu les 3 et 4 février 2012 à Genève, le Salon s'est donné pour but de rassurer …Suite
CINÉMA. Le réalisateur marocain Mohamed Nadif signe un premier long-métrage bien construit sur la traversée clandestine du Détroit de Gibraltar. Un film actuel, à la fois sobre et juste…Suite
Près d'un tiers des Français adhèrent aux idées du Front national. C'est le principal enseignement du baromètre d'image du Front national, réalisé par TNS Sofres entre le 6 et le 9 janvier pour France lnfo, Le Monde et Canal+. Ainsi, ils sont 31% à se déclarer «d'accord avec les idées du FN », contre 22% en janvier 2011. Dans le même temps, 62% des personnes interrogées se disent «en désaccord» avec les idées du parti de Marine Le Pen…Suite
Les immigrés doivent financer eux-mêmes le coût des cours de langue et de culture néerlandaise imposés par la loi et censés faciliter leur intégration. Mais le niveau dispensé est à peine suffisant pour acheter un billet de train et le "diplôme" délivré n'a aucune valeur sur le marché du travail.
Alors que le gouvernement néerlandais envisage de supprimer les bourses d’études, la ville d’Amsterdam vient, elle, d'en créer! Si la ville est dirigée par Eberhard van der Laan, ancien ministre travailliste de l’intégration, elle n'a pas pris cette décision par pure volonté de contredire le gouvernement. Mais bien parce que, de toutes les grandes villes, elle affiche le plus faible taux de réintégration professionnelle des demandeurs d’emploi: 5,8 % seulement des chômeurs y ont retrouvé un job en 2010. Alors qu’à Zaanstad (dans la province de Hollande-Septentrionale), ils étaient 14 % à réintégrer le marché de l’emploi.
Des bourses pour retrouver un emploi
Et ces 250 "bourses d’études" amstellodamoises - leur nombre devrait augmenter dans les prochains mois - sont destinées à trois catégories particulières de personnes: les demandeurs d’emploi, les travailleurs pauvres - ceux qui gagnent moins que le revenu minimum d’existence - et les femmes immigrées. Dans le cas de ces dernières, il s'agit d'une aide destinée à passer les examens de citoyenneté, désormais entièrement à charge des candidats.
L’objectif de ces bourses est bien de retrouver rapidement un emploi:
nous ne prêterons pas d'argent pour un cours d’histoire de l'art à un cinquantenaire",
déclare Freek Ossel, l'adjoint à la mairie pour la pauvreté.
Mais, si on peut applaudir l’initiative pour les demandeurs d’emploi, on peut se poser des questions quant à la procédure dite d'inburgering. L'inburgering ("citoyenneté" en néerlandais) instaure des cours de langue et de "culture" néerlandaise et des examens de citoyenneté pour les femmes immigrées.
Une conception idéologique de la citoyenneté
La Loi sur l'intégration (Wet inburgering) est entrée vigueur le 1er janvier 2007 mais elle avait été préparée dès 2005 par Rita Verdonk, alors ministre de l’immigration. Pour resituer le personnage, Rita Verdonk est une ex-militante radicale de gauche qui a rejoint le parti libéral (VVD) avant de fonder son propre parti populiste de droite, Trots op Nederlands ("Fier des Pays-Bas", tout un programme !). Mais sa formation politique a été laminée par la concurrence impitoyable de Geert Wilders, et Rita Verdonk a annoncé à la fin de 2011 qu’elle abandonnait définitivement la politique.
En 2007, l’inburgering prévoyait uniquement des cours pour les nouveaux arrivants, pris intégralement en charge par les autorités néerlandaises. La nouvelle mouture - due aux bons soins du gouvernement de droite actuel - en a durci singulièrement les conditions. A présent, le coût intégral de la formation et de l’inscription aux examens est entièrement supporté par les candidats eux-même.
Surtout, la procédure s’applique aussi aux personnes qui résidaient aux Pays-Bas avant 2007 et n’étaient pas considérés comme nouveaux arrivants par l’ancienne loi. Et elle enrôle désormais les "employés religieux": imams, rabbins, prêtres, etc.
"Une politique symbolique pour exorciser ses propres peurs"
C’est ainsi que des personnes résidant aux Pays-Bas depuis plus de 15 ans sont sommées de s’inscrire à un cours de langue et de culture néerlandaise...
Maarten van Rossem, historien néerlandais, affirmait récemment dans le bimestriel qui porte son nom que l’inburgering n’est qu’une "politique symbolique, faite davantage pour exorciser nos peurs qu’une aide pratique pour ceux qui viennent ici".
C’est que, sur le terrain, les cours et les examens censés intégrer les "nouveaux Néerlandais" pêchent par le plus grand amateurisme et sont teintés d’une idéologie qui a plus à voir avec les slogans de la droite conservatrice qu’avec les réalités du monde socio-économique.
Un diplôme pour commander une pizza
Tout d’abord, le niveau de langue pratiqué lors de ces cours, et exigé lors du passage des épreuves, correspond aux niveaux A1-A2 du "Cadre européen commun de Référence" (CECR). Autrement dit, les "diplômés" sont à peine capables de commander une pizza ou d’acheter un ticket de bus. Guère plus...
Ensuite, certaines questions posées sont pour le moins déconcertantes, comme celle-ci: "une de vos collègues se marie, mais vous n’êtes pas invité. Que faites-vous ?
Vous y allez quand même.
Vous offrez un cadeau à votre collègue.
Vous lui envoyez une cartes avec vos vœux de bonheur.
Réponse: "vous envoyez une carte. Vous n’offrez un cadeau que si vous êtes invité."
Les questions posées récemment lors du jeu Weg van Nederland - où des jeunes en passe d'être expulsés remportaient de l’argent ou des prix dérisoires - semblaient absurdes aux spectateurs étrangers. Elles n’étaient pourtant pas si éloignées de la réalité: que faire si deux de vos voisins se battent sur le trottoir ? Que font les Néerlandais le soir du Nouvel An ? Les clichés abondent et on se demande à la lecture de ce florilège digne d’un inventaire de Prévert qui en sont les auteurs.
Aucune valeur sur le marché de l'emploi
Les erreurs ne sont pas rares non plus: en juin 2011, la "bonne réponse" à la question "qui est le premier ministre des Pays-Bas?" était toujours "Jan Peter Balkenende", alors que Mark Rutte occupait le fauteuil de peluche depuis octobre 2010...
La formation est la même pour tout le monde: la ménagère turque analphabète en provenance d’un village d’Anatolie se retrouve aux côtés de l’ingénieur civil qui a fui le régime de Téhéran. Les témoignages abondent sur les "intellectuels" à qui des professeurs désemparés ont prêté quelques livres en les invitant à étudier par eux-mêmes. Ou qui ont passé toute la durée du cours seuls derrière un ordinateur, comme Azurah, cette Malaisienne titulaire d’un MBA de Liverpool. "Vous n’avez pas besoin de moi, vous pouvez y arriver toute seule”. La jeune femme a empoché son "diplôme" en 6 mois au lieu des 3 ans prévus...
Si environ 70 % des participants aux cours réussissent cet examen, personne n’est dupe: tous savent que ce papier n’a aucune valeur sur le marché de l’emploi.
Une gaffe de 104 millions d'euros
Et si le gouvernement fait désormais supporter les coûts de la procédure aux "étudiants" eux-mêmes, il s’est magistralement pris les pieds dans le tapis (le kilim ?) avec la communauté turque: en effet, en vertu de traités passé entre l’Union européenne et la Turquie, les ressortissants turcs résidant dans les pays-membres de l’UE ne peuvent être soumis à l’obligation d’un examen de citoyenneté. Ils peuvent y participer de manière volontaire, mais en aucun cas y être obligés par une autorité.
Conception du droit européen confirmée par la justice néerlandaise en 2011. Résultat: la communauté turque se mobilise et réclame le remboursement des cours obligatoires payés par les Turcs. Les coûts engendrés par cette obligation s’élèvent en moyenne à 3.000 euros par personne. Car aux cours et aux examens eux-mêmes, il faut ajouter des frais de voyage et d’hôtel, de téléphone ou d’achats de matériel didactique.
Le nombre de plaignants, selon une estimation des avocats de la fondation Inburgeringsleed ("Douleur de la Citoyenneté") qui les représentent, s’élève à environ 30.000. La fondation s’apprête donc à réclamer 104 millions d’euros de compensation aux autorités néerlandaises !
La droite qui ne perd pas une occasion d’attaquer l’argent jeté par les fenêtres par "l’industrie du chômage" - les actions de réinsertion professionnelles - ferait peut-être bien de se pencher sur l’argent dépensé dans une activité aussi coûteuse qu’inefficace de l’inburgering.
12.01.2012, Marco Bertolin
Source : Site Myeurope
Ils assurent que les «préoccupations» des conférences des présidents d'université, des grandes écoles et des écoles d'ingénieurs ont été prises en compte. Claude Guéant, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez ont revu leur copie et signé ce jeudi une circulaire complémentaire sur l'accès au marché du travail des étudiants étrangers, qui assouplit la circulaire très critiquée du 31 mai 2011. La nouvelle mouture a été envoyée ce jeudi aux préfets.
«Cette circulaire complémentaire invite les préfets à faire en sorte que la nécessaire maîtrise de l'immigration professionnelle ne se fasse pas au détriment de l'attractivité du système d'enseignement supérieur, ni des besoins de certaines de nos entreprises en compétences spécifiques de haut niveau», indique le communiqué. La nouvelle circulaire (Document en pdf)
Que contient le nouveau texte ?
Cette circulaire concerne les étudiants étrangers non communautaires ayant achevé avec succès leurs études en France d'un niveau au moins équivalent au master.
Le nouveau texte se découpe en deux temps.
Juste après la fin de leurs études, les étrangers fraîchement diplômés peuvent bénéficier d'une autorisation provisoire de séjour (APS) de six mois à compter de la date de décision du jury de diplôme. S'ils ont décroché une promesse d'embauche, ce titre de séjour autorise l'exercice d'une première activité professionnelle.
Pour «faciliter l'examen des dossiers», les diplômés pourront présenter «une attestation établie conjointement par le directeur ou le président de l'établissement d'enseignement supérieur et le chef d'entreprise» pour certifier que l'emploi prévu correspond bien au diplôme.
«Si les conditions qui ont présidé à la délivrance du premier titre de séjour annuel sont toujours réunies, celui-ci est renouvelé jusqu'à l'issue de la première expérience professionnelle.» «Je vous rappelle que le bénéfice de ce dispositif particulier n'est pas subordonné à l'examen préalable de la situation de l'emploi», est-il encore écrit aux préfets.
Vient ensuite la question du changement de statut (pour passer d'étudiant à salarié). Il est écrit: «vous veillerez (les préfets, NDLR) à examiner avec discernement les demandes qui vous sont adressées, de sorte que la nécessaire maîtrise de l'immigration professsionnelle ne se fasse pas au détriment de l'attractivité du systèle d'enseignement supérieur, ni des besoins de nos entreprises en compétences spécifiques de haut niveau.» Etant précisé que «la connaissance approfondie d'un pays, d'une civilisation, d'une langue ou d'une culture étrangères» peut constituer une «compétence spécifique recherchée par certaines entreprises.»
Enfin, le texte demande aux préfets de «réexaminer prioritairement, au regard de ces principes, les dossiers qui ont déjà été déposés depuis le 1er juin 2011 et qui vous auront été à nouveau présentés. Aucune obligation de quitter le territoire français notifiée à ce titre après le 1er juin 2011 ne sera exécutée pendant le réexamen».
A ce sujet, universités et grandes écoles avaient cependant demandé le réexamen «sans dépôt supplémentaire de dossier», car «certains étudiants n'oseront pas se présenter à nouveau en préfecture».
Mobilisation grandissante
Peu après la publication de la circulaire, la Conférence des présidents d'université se «réjouit de constater que toutes les demandes émises en commun par les trois conférences de présidents d’université et directeurs d’établissement ont été prises en compte.»
Face à la mobilisation grandissante dans l'enseignement supérieur et aux réserves au sein même du gouvernement et du patronat, Guéant avait annoncé fin décembre le principe d'une nouvelle circulaire, proposée la semaine dernière aux conférences des présidents d'universités, de grandes écoles et d'écoles d'ingénieurs qui ont ensuite demandé des modifications.
La circulaire du 31 mai demandait aux préfets d'instruire «avec rigueur» les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un «contrôle approfondi» des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.
Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié) et ont donc été licenciés. Des personnalités du monde universitaire et de la recherche ont organisé ce mardi une cérémonie de parrainage de certains de ces étudiants en difficulté.
12/1/2012
Source : Libération
Une présentation des collections d'art contemporain de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Les commissaires de l’exposition J’ai deux amours, ont sélectionné 106 œuvres parmi le fonds d’art contemporain du Musée national de l’histoire de l’immigration et imaginé un parcours en cinq thèmes : Départ – voyages – circulations / Entre rêve et nécessité / Frontières : passages et contrôles / Vivre ensemble / Réinventer son univers…Suite
Lieu propice s'il en est, le Chai va offrir ses cimaises pour un très agréable embarquement au coeur du Maroc. Le fil rouge de l'exposition sera noir et blanc, à l'image de leurs photos et réunissant autour d'une même passion, la photographie, Brahim Rguig, 29 ans, photographe amateur du sud marocain, et Christelle Gil, 33 ans, vivant à Barbaira. Ils sont tous les deux des passionnés de photo. Lui travaille en argentique et numérique depuis plusieurs années, et elle, est depuis plus de six ans, en laboratoire noir et blanc argentique.
La photo réfléchie
Leurs premiers échanges ont débuté sur internet à travers des forums de photographie, c'est très vite, que malgré leurs différences culturelles, ils se sont trouvé un point commun : la photographie argentique. Un art difficile et original qui, pour eux, représente le must de ce qui peut se faire au niveau de la photo. Intéressés par la singularité de chaque prise, ils privilégient tous les deux la photo réfléchie et bannissent la multiplicité des clics, chacun apportant son vécu et son savoir-faire à l'autre.
Avec le Maroc comme source commune d'inspiration, et malgré les 2 500 kilomètres les séparant, ils parviennent à créer un laboratoire à distance. Au tout début, c'est Christelle qui développait les négatifs envoyés par Brahim, une année d'échanges surréalistes, mais satisfaisants avec webcam les a incités à organiser une rencontre au Maroc. C'est en novembre 2010 que naît leur projet à quatre mains d'exposition une exposition franco-marocaine qui dévoile toute la magie du Maroc.
C'est demain vendredi à 18 h 30, dans la salle d'exposition du Chai, à Capendu, qu'aura lieu le vernissage de cette exposition, en présence des photographes. Tous les Piémontais et amateurs du genre sont invités à y assister.
12/1/2012
Source : L’Indépendant
Écrivain prolifique parvenu à s'imposer dans le sérail littéraire parisien, Fouad La roui, dont le précédent roman, Une année chez les Français, figurait sur la liste du prix Goncourt 2010, signe un nouvel opus,La vieille dame du riad…Suite
Le ministre de l’Intérieur, marchant sur les traces du FN, a annoncé hier un nouveau durcissement des objectifs gouvernementaux, notamment sur les entrées légales…Source
Le médiateur de la Catalogne, Rafael Ribo a annoncé, mardi, l'ouverture d'une enquête sur le décès d'un jeune ressortissant guinéen, survenu la semaine dernière dans un centre d'internement des étrangers à Barcelone (nord-est de l'Espagne).
Les autorités espagnoles compétentes seront interpellées pour apporter les éclaircissements nécessaires sur les circonstances de la mort du jeune guinéen (21 ans), a déclaré à la presse M. Ribo, sans fournir de précision sur les démarches qui seront entreprises après la fin de l'enquête.
La décision du médiateur de la Catalogne intervient au lendemain d'une manifestation, à Barcelone, de près de 300 militants des droits de l'Homme au cours de laquelle ils ont notamment appelé à la fermeture du Centre d'internement des étrangers où a eu lieu le décès du pensionnaire guinéen.
D'après la version de la police espagnole qui a cité les conclusions de l'autopsie pratiquée par une équipe de médecins légistes, le jeune guinéen est décédé vendredi d'une crise cardiaque.
Le décès du jeune guinéen "ne fait que confirmer les informations faisant état de violations systématiques des droits de l'Homme" commises dans ces centres, avait déclaré le porte-parole d'une ONG baptisée "Campagne pour la fermeture des Centres d'internement des étrangers".
Les pensionnaires du centre vivent dans des "conditions d'hygiène lamentables et souffrent d'un manque d'assistance médicale", a dénoncé Andrés Garcia, faisant état d'indices de négligence de la part de la police nationale espagnole.
Citant le témoignage de plusieurs pensionnaires du centre, le militant associatif a indiqué que la victime qui se plaignait de douleurs thoraciques n'a pas été assistée à temps en raison de l'absence d'un traducteur.
Le médiateur de la Catalogne avait déjà appelé en décembre dernier le gouvernement espagnol à agir d'urgence pour résoudre le problème de surpeuplement dans ce centre.
12/1/2012
Source : MAP
"Migrations critiques, repenser les migrations comme mobilités humaines en Méditerranée" TUNIS, 10 Janv 2012 (TAP)- L'Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) à Tunis organise le vendredi 13 janvier 2012 une séance de présentation de l'ouvrage collectif "Migrations critiques: repenser les migrations comme mobilités humaines en Méditerranée" en présence de Salvatore Palidda, professeur de sociologie à l'université de Gênes, auteur de nombreux ouvrages et Sylvia Finzi, professeur Es-Lettres. Publié aux éditions Karthala à Paris (spécialisées dans les questions internationales en rapport avec les pays du sud et en particulier l'Afrique), cet ouvrage de 420 pages propose une réflexion sur les imaginaires et les représentations qui sous-tendent les politiques et les discours européens en matière d'immigration, tout en se penchant sur les conditions de mobilité, d'existence ainsi que sur la culture des migrants. De la collection "Hommes et sociétés", ce livre invite en premier lieu à une réflexion critique sur les représentations et les catégories imaginaires qui organisent le discours politique et les actes administratifs dont les migrants font l'objet en Europe. Au delà d'une dénonciation un peu simpliste du sectarisme ou du racisme des politiques, il revient aujourd'hui aux sciences sociales d'engager un travail critique de fond sur la manière dont les politiques européennes traitent des dynamiques migratoires sous l'angle exclusif d'un problème social ou d'une menace. Par la description des nouvelles routes migratoires et des conditions de vie des migrants transméditerranéens, cet ouvrage met en évidence la complexité des formes de mobilités et de déplacement de part et d'autre des deux rives et l'écart qui sépare aujourd'hui la réalité de la condition migrante et la représentation dont elle fait l'objet en Europe. Considéré comme le premier ouvrage en français qui traite de "la culture" des migrants et leur situation dans les principaux pays européens et aux Etats unis, ce livre publié le 24 mai 2011,se veut aussi un instrument particulièrement riche aux mains des travailleurs sociaux, éducateurs, enseignants, étudiants, chercheurs, mais s'adresse également aux professionnels de la police, de la justice, des collectivités locales et aux journalistes. Fruit de plusieurs années de recherche dans le cadre de différents projets européens, ce livre publié aussi en italien, anglais et espagnol se veut un hommage aux victimes de la guerre des migrations.
10/01/2012
Source : Agence tunisienne (TAPL)
Huit Marocains candidats à l'immigration clandestine ont été interceptés à bord d'un zodiac, dernièrement, au large d'Al Hoceïma par une patrouille de la Marine Royale.
Selon les autorités locales, les investigations menées par la Gendarmerie royale d'Al Hoceïma ont permis l'arrestation de quatre autres individus, dont deux intermédiaires et deux autres en relation avec la vente et le transport du moteur du zodiac à bord duquel se trouvaient les huit clandestins.
Un autre individu lié à cette opération a été identifié et un mandat d'arrêt au niveau national a été lancé à son encontre, précise la même source, relevant que l'enquête se poursuit pour identifier d'autres personnes soupçonnées d'être impliquées.(MAP).
Diplômés étrangers en France: une administration hostile, parfois ubuesque
Aymar et Felipe sont diplômés et ont été recrutés par des entreprises françaises. Mais interdits de travailler en France en raison d'un texte gouvernemental, ils décrivent une administration hostile et parfois ubuesque quand il s'agit de leur statut.
"On a l'impression qu'on veut nous faire craquer psychologiquement", explique Aymar. Ce Camerounais de 24 ans, diplômé d'une école d'ingénieurs, a trouvé un emploi dans une société de conseil en informatique début décembre.
Mais lorsqu'il dépose sa demande de permis de travail le 13 décembre, après avoir obtenu de l'entreprise tous les documents nécessaires, l'administration ne lui remet qu'une nouvelle convocation le 14 février, un document qui ne lui donne aucun droit, et surtout pas celui de travailler.
Motif invoqué au guichet: le dossier a été déposé le 13 décembre, son titre de séjour étudiant expirait le 15 décembre.
"Il y a un côté aléatoire. Certains ont leur récépissé (attestation provisoire dans l'attente d'une décision de l'administration, qui permet de travailler), d'autres ne l'ont pas", dit-il.
Le gouvernement français s'est engagé début janvier à assouplir la délivrance du permis de travail à certains étudiants étrangers "hautement qualifiés".
Cette annonce est survenue après plusieurs mois de mobilisation d'étudiants étrangers, appuyés par des présidents d'universités et des chefs d'entreprises, qui étaient menacés d'expulsion après une circulaire fin mai restreignant la possibilité pour eux d'obtenir un statut de salarié pour travailler en France au terme de leur formation.
De nombreuses voix avaient alors dénoncé la volonté des autorités de réduire l'immigration légale en France, alors que le camp du président Nicolas Sarkozy entre en campagne électorale avec un discours très dur sur l'immigration, à moins de quatre mois de l'élection présidentielle.
Olivia, une Mauricienne de 26 ans qui préfère s'exprimer sous un prénom d'emprunt, a obtenu un diplôme en informatique en 2011, et a été embauchée en juillet dans son secteur de compétence.
Mais sa demande de permis de travail a été rejetée en septembre. Motif: il y aurait trop de demandes d'emploi dans son secteur.
"Mais c'est faux, je ne vole du boulot à personne, les entreprises sont clairement en difficulté de recrutement" dans l'informatique, s'insurge-t-elle. Elle a déposé un recours, n'a aucune information et s'angoisse.
Felipe, lui, est arrivé en bout de cycle, au moins aux yeux de l'administration qui lui a signifié l'obligation de quitter le pays.
Ce Chilien de 29 ans, diplômé d'une école d'agriculture fin 2009 a passé une année 2010 à faire de petits boulots, avant un premier contrat à Lyon début 2011.
Mais l'employeur n'a pas fait les formalités pour le permis de travail, et Felipe s'est trouvé en situation irrégulière en mars 2011.
Licencié, il a trouvé un nouvel emploi à l'été 2011, dans une entreprise agro-alimentaire de l'ouest de la France intéressée par sa connaissance du Chili.
L'administration bloque toute régularisation, au motif que son poste d'embauche (responsable d'un atelier d'élevage) ne serait pas à la hauteur de ses qualifications. Ce qui est "complètement faux", fulmine-t-il.
Au total, résume Saadeldine, un étudiant libanais de 23 ans, "si l'administration trouve un motif pour refuser un dossier, elle s'en saisit. Et si elle n'en trouve pas, elle met des obstacles devant les gens pour les dissuader" de rester en France.
11/01/2012
Source : AFP
L'Office fédéral des migrations (ODM) suisse a violé la loi en ne traitant pas les demandes d'asile, déposées par des Irakiens entre 2006 et 2008, dans les ambassades de Suisse en Syrie et en Egypte. Ce sont près de 10.000 demandes qui ont été ignorées, selon un rapport rendu public mercredi.
La ministre de la Justice et de la police Simonetta Sommaruga avait annoncé l'ouverture d'une enquête externe à fin août dernier, alors que le directeur de l'ODM, Alard du Bois-Reymond, quittait ses fonctions. Elle s'était refusée à dire si les deux décisions étaient liées.
Le rapport final rédigé par l'ancien juge fédéral Michel Féraud arrive à la conclusion que les demandes d'asile déposées alors étaient juridiquement valables, relève le Département fédéral de justice et police (DFJP).
L'ODM pouvait partir du principe que les ressortissants irakiens en question bénéficieraient d'une protection effective en Syrie et en Egypte et qu'ils ne risquaient pas de se voir renvoyer dans leur pays de provenance. Mais, en décidant, le 20 novembre 2006, de ne pas traiter ces demandes, l'ODM a toutefois violé des règles de procédure définies dans la législation en matière d'asile, ainsi que des garanties de procédure consacrées par la Constitution fédérale.
Le rapport pointe comme cause principale de ce la rigidité de la réglementation, qui oblige toutes les représentations suisses à l'étranger à enregistrer et traiter toutes les demandes d'asile déposées dans leurs locaux.
11/01/2012
Source : AP
Le nombre total d'étrangers travaillant au Royaume Uni a augmenté de 2,1 millions au cours des 15 dernières années, a indiqué une étude du comité consultatif du gouvernement sur l'immigration.
"Les résultats montrent que le gouvernement a eu raison de chercher à limiter les arrivées de migrants de l'extérieur de l'UE (à) les hypothèses selon lesquelles la migration n'a pas d'effet sur l'emploi sont erronées car la plupart des bénéfices vont aux nouveaux arrivants et non aux résidents", a déclaré le président du comité, David Metcalf.
23 emplois britanniques sont perdus pour chaque 100 arrivées de migrants non-communautaires au Royaume-Uni, selon le rapport du comité publié mercredi.
Le document note aussi que les migrants font monter les prix des maisons, des loyers et des coûts des écoles de 33%.
L'étude montre que les salaires ont été poussés vers le bas pour les travailleurs moins qualifiés, mais que, pour les Britanniques plus qualifiés, l'impact des migrations sur les revenus a été positif.
Un rapport séparé établi mardi par l'Institut britannique de recherche économique et sociale (NIESR) a affirmé que la hausse du chômage au Royaume Uni n'est pas liée à l'immigration et qu'il n'existait aucun lien entre le chômage et l'afflux de ressortissants étrangers.
12/01/2012
Source : Agence algérienne (APS)
De mère marocaine et de père français, Younes Duret a toujours vécu entre ses deux pays d’origine. Casablanca est le berceau de son enfance tandis qu’Arcachon (région de l’Aquitaine France) la ville où il a connu ses folles années d’ado. Son Bac en poche, il s’installe à Paris pour étudier le design. Mais son lieu de prédilection est bien la ville ocre, une ville qui l’inspire et où son art prend toute sa signification, explique-t-il. En effet, c’est à Marrakech que le jeune créateur a décidé d’ouvrir sa propre agence de design…Suite
La pluralité de leurs appartenances nourrit chez les MDM des besoins spécifiques en matière d’information comme de supports de communication. Depuis une dizaine d’années, avec l’émergence des nouvelles générations, des médias dits de la « diversité » fleurissent dans les pays d’accueil de la diaspora marocaine. Ils reflètent cet entre-deux qui caractérise les Marocains du monde, les pieds ici et le cœur là, riches de leur diversité mais écartelés par elle. Accompagnant leur cheminement, ces médias donnent une voix, un visage, une parole à ces citoyens du monde dont le Maroc est le terreau d’origine …Suite du dossier
La région de Madrid organisera du 14 au 29 janvier la cinquième édition du Mondial de basket-ball de l'immigration. Organisée depuis 2007, cette compétition, qui réunit chaque année plusieurs centaines d'immigrés vivant à Madrid, vise à améliorer l'intégration par le sport.
A partir de samedi, douze équipes masculines d'origines différentes, parmi lesquelles l'Equateur, la Bolivie ou encore le Maroc, et trois formations féminines lutteront pour remporter la 5e édition de ce Mondial. La République dominicaine, vainqueur des quatre premières levées, souhaite prolonger son règne cette année.
Mais au-delà des enjeux sportifs, tous les participants voient avant tout dans ce tournoi organisé en partenariat avec la fédération espagnole de basket-ball une occasion de resserrer les liens entre les communautés. Selon l'Institut espagnol de la statistique, on estime à 5,7 millions le nombre d'étrangers vivant en Espagne, un chiffre qui a toutefois baissé en 2011, pour la première fois depuis 1998.
10/1/2012
Source : sport.fr
Le nombre de migrants qui sont volontairement retournés dans leur pays en 2011 a augmenté de 21% par rapport à l'année précédente, selon des chiffres livrés mercredi par la secrétaire d'Etat en charge de l'Asile et la Migration, Maggie De Block (Open Vld).
Au cours de l'année écoulée, 3.746 migrants sont volontairement retournés chez eux, contre 3.088 en 2010. Plus de la moitié de ces personnes étaient des demandeurs d'asile ayant vu leur demande refusée. Il s'agit principalement de Brésiliens (770), de Kosovars (457), de Russes (270) et d'Ukrainiens (262), selon les chiffres livrés mercredi. "Nous voulons encore convaincre plus de migrants qui n'ont aucun avenir dans notre pays qu'ils peuvent trouver des opportunités dans leur pays d'origine", a commenté Mme De Block. Avec l'aide de l'Union européenne, ces migrants bénéficient indirectement d'une aide financière au retour dans leur pays d'origine pour y monter une micro-entreprise ou suivre une formation. (MUA)
11/1/2011
Source: LEVIF.be/Belga
Le 6 février sera inauguré à Strasbourg le premier cimetière public musulman de France.
C’est le droit local d’Alsace-Moselle, où la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État ne s’applique pas, qui rend possible la création d’un cimetière confessionnel à gestion publique, et non seulement de carrés musulmans à l’intérieur du cimetière communal.
Après un an de concertation entre la Ville et le conseil régional du culte musulman (CRCM), le conseil municipal a approuvé en juin 2010 le projet de ce cimetière qui pourra accueillir près d’un millier de sépultures.
L’Alsace-Moselle, terres concordataires
En Alsace-Moselle, la loi de 1905 sur la laïcité ne s’applique pas. Les pouvoirs publics peuvent donc intervenir dans l’organisation et le financement des cultes. Après 1918, le droit local a perduré même si l’Alsace-Moselle a été rattachée à la France. L’islam n’est pas reconnu comme religion concordataire mais, selon Anne-Pernelle Richardot, adjointe au maire de Strasbourg, la municipalité s’efforce de procéder à un « rééquilibrage » entre le culte musulman et les trois religions concernées par le Concordat : le catholicisme, le protestantisme et le judaïsme.
Avec cet article, Entretien avec Anne-Pernelle Richardot, Adjointe PS au maire de Strasbourg Roland Ries, en charge de la citoyenneté, du domaine funéraire et de la gestion des cimetières
10/1/2012, Chloé Rondeleux
Source : La Croix
Innondations en Espagne
Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des...
Madrid - Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, à travers la cellule de crise centrale, ainsi que les services consulaires marocains...
- Entretien avec avec Naima Huber-Yahi (Vidéo)
- Discours intégral de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion de la marche verte
- Rakia Laroui devient professeur émérite de k'UQAR
- Rencontre avec Lilya Ennadre à l’occasion de la rétrospective de films documentaires de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadre.
- Deuxièmes rencontres de la Maison de la diaspora marocaine sous le thème: «Désir de Maroc vs désir de la diaspora»