La Cité nationale de l'histoire de l'immigration, occupée depuis près de quatre mois par des salariés sans papiers qui réclament leur régularisation, est de nouveau fermée au public avec pour objectif de "mettre un terme à l'occupation", a-t-elle annoncé vendredi.
"Les usagers ont progressivement déserté la Cité et les activités normales de l'établissement ont été gravement perturbées", déplore l'établissement dans un communiqué.
"En conséquence, pour garantir la sécurité des personnes et des biens, les instances de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration ont décidé de mettre fin, ce jour (vendredi, ndlr), aux accords antérieurs et de fermer l'établissement au public pour mettre un terme à l'occupation", annonce-t-il.
Contactée par l'AFP, Francine Blanche, porte-parole de la CGT qui fédère le mouvement des sans-papiers, a évoqué la possibilité d'une action "en référé", soulignant que l'occupation a fait l'objet d'"un protocole d'accord".
Le hall du musée (XIIe) est occupé depuis le 7 octobre 2010 par quelque 500 personnes, en majorité des travailleurs d'origine subsaharienne en situation irrégulière qui réclament leur régularisation. Ils sont soutenus par la CGT, des associations et des partis politiques de gauche.
Le musée avait été fermé une première fois début décembre 2010 pendant une dizaine de jours, avant de rouvrir après un accord entre la direction et les soutiens des salariés en situation irrégulière. Il prévoyait qu'ils allègent leur temps de présence en libérant les locaux chaque soir.
Mais selon la direction, "la situation s'est progressivement enlisée et dégradée: (...) non respect des règles intérieures, insalubrité, personnes stationnant ou circulant en trop grand nombre dans les espaces ouverts au public".
Elle évoque également "des incidents sérieux, et notamment des menaces à l'encontre du personnel" fin 2010 et début janvier 2011. "Une démarche engagée afin d'améliorer la situation sur le site (...) n'a pas rencontré de succès auprès des occupants et de leurs soutiens", a-t-elle assuré.
Francine Blanche a démenti tout incident.
Les sans-papiers demandent l'application d'un accord conclu en juin 2010 avec le ministère de l'Immigration qui prévoyait la régularisation d'environ 6.000 travailleurs.
A Paris, 1.533 demandes de titres de séjour ont été reçues depuis août 2010, a précisé la préfecture de police dans un communiqué. Sur ce total, 858 dossiers ont été "examinés", dont 338 sont "en voie d?admission exceptionnelle au séjour, soit environ 40%".
L?examen des 675 autres dossiers "se poursuit" et "plusieurs dizaines de demandeurs seront convoqués dans les prochaines semaines pour être munis d?un récépissé, en vue d?une admission exceptionnelle au séjour".
La préfecture souligne que depuis 2007, "près de 3.300 personnes, bénéficiaires d?une promesse d?embauche et pouvant attester d?une certaine ancienneté sur le territoire français et dans leur emploi, ont été munies d?un titre de séjour +salarié+ à Paris".
Source : AFP
Les premiers entretiens du réseau des étudiants et diplômés marocains de l'enseignement supérieur français "club France Maroc" auront lieu le 3 février à Casablanca, sous le thème "La contribution des diplômés marocains supérieur français au développement économique du Maroc".
Ces entretiens ont pour objectif de contribuer au débat sur la mobilisation des compétences marocaines de l'étranger en donnant la parole aux praticiens et protagonistes du sujet, indique un communiqué du réseau, soulignant qu'une déclaration finale présentant des propositions concrètes sera élaborée à l'issue de ces journées et diffusée auprès des acteurs et des autorités concernés.
Ils sont organisés par l'ambassade de France au Maroc avec la participation de la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc, du Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger et du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.
Le club France Maroc a été créé à l'initiative de l'ambassade de France au Maroc et de la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc.
29/1/2011
Source : MAP
Le Maroc, par le biais de son ambassade au Royaume-Uni et du ministère chargé de la communauté établie à l'étranger, a tenu jeudi soir à Londres une conférence axée sur les opportunités d'investissement.
Réunissant nombre d'acteurs associatifs, cadres et membres éminents de la communauté marocaine en Grande-Bretagne, la rencontre, présidée par Chrifa Lalla Joumala, ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, a été l'occasion de s'informer sur les avantages qu'offre le Maroc en matière d'investissement et les procédures et mécanismes mis en place par le gouvernement pour apporter l'assistance nécessaire dans ce domaine.
Représentants de banques, de l'Agence de promotion des investissements et directeurs des Agences régionales de promotion et de développement des régions du Nord et de l'Oriental et de la Caisse Centrale de Garantie ont expliqué à l'assistance la teneur de l'offre visant à renforcer et à promouvoir des investissements productifs.
Aussi, M. Mohamed M'barki, directeur général de l'Agence de promotion et du développement de l'Oriental a-t-il présenté un exposé sur les opportunités d'investissement dans la région à la faveur des différents projets lancés dans le cadre de l'initiative royale pour le développement de cette zone.
Il a, à ce titre, mis en avant le dynamisme que connait la région de l'oriental grâce à la volonté Royale d'en faire un pôle de développement, avec la mobilisation des forces vives issues de la région.
Dans le même ordre d'idées, le responsable s'est attardé sur les structures de facilitation de l'investissement qu'offre la région à travers le Centre Régional d'Investissement d'Oujda (CRI-Oujda) et le Fonds d'Investissement Régional de l'Oriental, qui a pour objectif de soutenir les porteurs de projets d'investissement innovants, dans tous les secteurs.
Sur la même lancée, le directeur de l'Agence de promotion et de développement du nord, M. Fouad Brini, a exposé les attraits de sa région qui bénéficie d'une forte activité d'investissement.
Usant de chiffres pour attirer de potentiels investisseurs vers la région qui jouit d'un nombre de projets de taille (Tanger Med, la zone franche et l'usine Renault...), M. Brini a précisé que sur les dix dernières années, la moyenne des projets d'investissement dans la zone a été de 20 milliards de dhs par an.
Pour sa part, le directeur général de la Caisse centrale de garantie (CCG), M. Houcine Itaoui, a axé son intervention sur la portée et l'importance du Fonds MDM Invest, destiné à encourager les investisseurs parmi les MRE.
Il s'agit, a-t-il noté, d'un fonds conçu pour tous les MRE présentant un nouveau projet d'investissement ou un projet d'extension d'un montant égal ou supérieur à un million de dirhams promu directement par un MRE.
Le montage financier des projets, a-t-il rappelé, combine un apport personnel en devises de 25 pc du coût du projet, une aide de l'Etat de 10 pc du coût du projet et un financement bancaire pouvant atteindre 65 pc.
Les représentants des principales banques opérant en Grande-Bretagne (Banque populaire, Attijari wafabank et BMCE) ont veillé à leur tour à répondre à tous les questionnements de la présence avide de connaitre les multiples facilités offertes. Ils ont également Âœuvré à enlever les appréhensions des futurs investisseurs relatives notamment aux procédures administratives.
En marge de la conférence, le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a tenu une rencontre avec les présidents des associations des marocains résidant en Grande-Bretagne pour s'enquérir des différents problèmes qu'ils rencontrent et prêter ouille à leurs doléances. Le ministre tiendra une deuxième rencontre avec la communauté vendredi après-midi.
28/01/11
Source : MAP
Une association d'aide aux étrangers aux frontières s'est dit "inquiète" des mesures mises en œuvre par le gouvernement français pour tenter de restreindre les flux migratoires au détriment de l'accueil et de la protection des étrangers, en particulier des demandeurs d'asile.
Dans son rapport pour 2009, l'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) constate que la multiplication des mesures prises, ces dernières années, pour limiter les arrivées aux frontières et l'accès au territoire, français et européen, a encore fait sentir ses effets en 2009.
Elle affirme, dans un communiqué diffusé jeudi, avoir "de nouveau" recueilli un nombre "important de témoignages concordants : les étrangers ne peuvent en général bénéficier d'une réelle assistance juridique", signalant que la seule présence d'associations en zones d'attente (ZAPI 3) "ne permet pas de garantir le plein exercice des droits des étrangers".
"C'est la raison pour laquelle l'Anafé n'a de cesse de revendiquer la mise en place d'une permanence d'avocats en zone d'attente", a-t-elle réclamé, soulignant que cette situation aboutit en outre à créer de "graves inégalités" parmi les étrangers maintenus en zone d'attente puisque pour des motifs de placement identiques, l'issue de leur procédure sera différente selon que la personne a pu se faire ou non assister d'un avocat choisi ou de l'Anafé, et selon la pratique de la police aux frontières.
Pour l'association, l'objectif du bilan d'observation 2009 est de "témoigner des dysfonctionnements observés au quotidien en zone d'attente de Roissy, de les dénoncer et d'interpeller les pouvoirs publics afin qu'ils modifient profondément leur politique en matière de migrations, notamment en matière de contrôles aux frontières".
La réaction de l'Anafé intervient alors que le Sénat examine actuellement un projet de loi sur l'immigration, déjà adopté en première lecture par le Parlement français.
La grande majorité des étrangers placés en zone d'attente en France le sont à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle (85 % des placements en 2009). La durée moyenne de maintien à Roissy était de 2,75 jours. 11 058 personnes ont été placées dans cette zone dont 3091 demandeurs d'asile).
En 2009, le taux de refoulements pour la zone de Roissy a atteint 52 %. 141 personnes suivies par l'Anafé ont été refoulées, soit vers le pays de provenance, soit vers leur pays d'origine. Ces refoulements concernaient 104 demandeurs d'asile, refoulés dans 45,76 % des cas vers leur pays d'origine.
27 jan 2011
Source : APS
Londres- Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a invité la diaspora marocaine basée en Grande-Bretagne à saisir les opportunités d'investissements offertes au Maroc.
M. Ameur, qui s'exprimait lors d'une conférence organisée jeudi soir à Londres sur ce thème, a mis en exergue le vaste programme de réformes mis en œuvre au Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que les grands projets de développement lancés à travers le Royaume.
Il a relevé les grands changements qu'a connus la communauté marocaine à l'étranger, lesquels changements ont imposé, a-t-il dit, une nouvelle approche et une politique plus novatrices dans le traitement des questions liées à l'immigration.
Cette approche repose désormais sur la nécessité d'accompagner ces changements tout en veillant au renforcement des liens indéfectibles qui lient cette communauté, en particulier les générations montantes, à la mère-patrie.
La communauté marocaine résidant à l'étranger comprend actuellement une élite montante et présente dans tous les domaines, qui doit être associée au développement que connait le Maroc moderne, a poursuivi le ministre, soulignant que cette communauté a joué un rôle important dans l'élan de développement entrepris aujourd'hui par le Royaume.
Toutes les conditions sont réunies pour que les membres de la diaspora marocaine participent au développement du pays, a-t-il indiqué, soulignant que d'importantes opportunités sont désormais disponibles dans de nombreux domaines à la faveur des réformes et des projets d'envergure lancés au Maroc.
Il a cité la présence de plus en plus remarquée de nouvelles générations de la diaspora marocaine dans des domaines de développement et d'investissement aussi novateurs que ceux de l'offshoring et des nouvelles technologies de l'information.
Il s'agit d'initiatives qu'il faut développer et accompagner, a dit M. Ameur, qui n'a pas manqué de rendre un hommage appuyé à l'ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne, Chrifa Lalla Joumala, pour ses efforts inlassables en faveur du renforcement de l'image du Maroc en Grande-Bretagne et de la consolidation des relations de coopération avec ce pays.
Ont Participé à cette conférence, plusieurs ressortissants marocains établis au Royaume Uni et des représentants d'entreprises anglaises ayant une expertise reconnue dans les domaines liés à la thématique de la rencontre, et qui sont à la recherche de partenariats institutionnels ou d'affaires, d'un marché ou d'opportunités d'investissements au Maroc.
Les représentants des banques et des agences régionales de promotion et de développement des régions de l'Oriental et du nord du Royaume ainsi que les représentants de centres régionaux d'investissement et de l'Agence Marocaine de Développement de l'Investissement ont également pris part à la rencontre.
La conférence s'est assignée comme objectif de mettre en relief les opportunités d'investissement au Maroc, notamment dans les régions de l'oriental et du nord.
L'accent a été mis sur les mécanismes existants et les mesures mises en place par le gouvernement pour encourager les projets d'investissement présentés par les ressortissants marocains résidant à l'étranger.
Ainsi des exposés bien ciblés ont été présentés lors de cette conférence, qui s'inscrit naturellement dans le cadre de la politique de développement économique du Maroc, fondée entre autres sur la mobilisation des citoyens marocains du monde pour la promotion économique du pays, la sensibilisation des investisseurs sur les opportunités offertes par le Royaume et sur l'attractivité des projets de grande envergure lancés à travers le pays.
Source : MAP
Le Conseil Français du Culte Musulman a validé le calendrier électoral qui prévoie des élections les 5 et 19 juin 2011 pour le renouvellement de ses instances au niveau national et régional.
Lors de son Conseil d'Administration, réuni récemment à Grisy-Suisnes en région parisienn, les administrateurs ont, à cette occasion, salué le travail effectué par le CFCM pour l'élaboration de la première Charte Halal de cette instance représentative du culte musulman en France.
Le Conseil d'Administration a insisté sur la nécessité de tenir compte du respect des règles religieuses attendu par lacommunauté musulmane, indique un communiqué du CFCM, ajoutant toutefois que le CA a invité le Bureau Exécutif du CFCM "à finaliser la réflexion sur une disposition restée en suspens afin de recueillir le consensus le plus large sur le sujet".
Quant à la "Réforme du CFCM", le CA "a analysé avec un grand intérêt les modifications proposées pour améliorer lefonctionnement et la gouvernance du CFCM et des CRCMs", et "a invité le Bureau Exécutif à poursuivre ses travaux afin d’affiner les réponses à certaines questions soulevées avant de soumettre le projet à l'AssembléeGénérale Extraordinaire du CFCM pour validation".
Par ailleurs, le CA du CFCM tout en saluant la volonté et la contribution des pouvoirs publics dans la mise en œuvre, au niveau national etrégional, de la convention cadre signée par le CFCM et le ministère del’intérieur chargé des cultes sur le suivi des actes antimusulmans, a tenu à faire part de sa "grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiantet ses nombreuses manifestations qui se sont multipliées ces derniers temps".
A cette occasion, "les administrateurs réitèrent la demande du CFCM de la mise en placed’une mission d’information parlementaire sur l’islamophobie et appellent toutes les forces vives de la nation à unir leurs efforts pour prévenir toute menace contre la cohésion nationale et le vivre ensemble", conclut le communiqué.
27 Janvier 2011
Source : Atlasinfo
Le ministre de l'intérieur français, Brice Hortefeux, a soutenu la construction d'une clôture à la frontière gréco-turque, principale porte d'entrée en Europe des immigrants sans papiers, lors d'une visite à Athènes, jeudi 27 janvier. "Les mesures qui sont engagées, dès lors qu'il ne s'agit pas de restaurer le mur de Berlin, vont dans le bon sens et nous les soutenons", a déclaré M. Hortefeux, également chargé de l'immigration, lors d'une conférence de presse avec le ministre de la protection des citoyens, Christos Papoutsis.
Le gouvernement grec a annoncé, au début de l'année, sa volonté de construire une clôture de 12,5 km dans le nord-est de la Turquie, à proximité du fleuve Evros. Selon l'agence européenne Frontex, 200 clandestins par jour tentent de passer la frontière à cet endroit.
L'initiative a suscité l'embarras de Bruxelles. "Les murs ou les grillages sont des mesures à court terme qui ne permettent pas de s'attaquer de manière structurelle à la question de l'immigration clandestine", avait déclaré un porte-parole de la commissaire chargé de la sécurité, Cecilia Malmström. L'Organisation des Nations unies a condamné l'initiative grecque. Depuis, la Bulgarie – qui souhaite entrer dans l'espace Schengen, qui permet la libre circulation de ses membres sur le territoire européen –, a annoncé qu'elle souhaitait à son tour construire une clôture à sa frontière avec la Turquie.
"LE DÉFI EST LE PASSAGE PAR VOIE TERRESTRE"
La Grèce avait alors dénoncé l'"hypocrisie" de certains Etats européens. Brice Hortefeux a été clair : pour lui, la lutte contre l'immigration clandestine "passe par l'action nationale de la Grèce, mais aussi par une très grande solidarité européenne avec le soutien de la France". "Les flux migratoires bougent en fonction des actions et des législations. Aujourd'hui le défi est le passage par voie terrrestre", a expliqué Brice Hortefeux, en rappelant que lors d'une précédente visite en 2008, alors qu'il était ministre de l'immigration, ils empruntaient plutôt "les façades maritimes". Les clandestins entraient alors en Grèce par les îles.
Le ministre des affaires européennes, Laurent Wauquiez, avait apporté son soutien, le 6 janvier, à la politique de lutte contre l'immigration du gouvernement grec, mais sans se prononcer sur "la solution technique" de la clôture.
La visite de M. Hortefeux – entouré d'une poignée de conseillers, dont l'ancien ministre Alain Carignon –, intervient alors que la Grèce et la Belgique viennent d'être condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme. La Cour de Strasbourg a condamné la Belgique pour avoir renvoyé un Afghan demandeur d'asile en Grèce, alors qu'elle savait qu'il serait soumis à des "traitements dégradants". Le règlement européen Dublin II prévoit que les demandes d'asiles doivent être examinées par le pays où la personne est entrée dans l'Union européenne. Mais la Grèce ne peut répondre aux demandes.
Plusieurs pays, de l'Allemagne à la Suisse, ont annoncé qu'ils suspendaient les mesures de renvois des demandeurs d'asiles, vers la Grèce, après la décision de la CEDH. Le ministre français a expliqué qu'il était encore en train d'analyser l'arrêt de la Cour du 21 janvier et qu'il donnerait sa réponse "dans les prochains jours".
27/1/2011, Alain Salles
Source : Le Monde/AFP
Mme Souad Talsi, membre du Conseil de la communauté marocaine à L'étranger (CCME), a été officiellement faite membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE).
La distinction a été remise jeudi à Mme Souad Talsi par le Prince Charles de Galles, lors d'une cérémonie organisée au Palais de Buckingham, résidence officielle de la reine Elisabeth II d'Angleterre à Londres.
Cette distinction vient récompenser les services rendus par la militante en faveur de la communauté marocaine à Londres.
Le MBE est une reconnaissance des réalisations ou des services rendus à la communauté par les personnes choisies et dont l'action sert de modèle.
Mme Talsi a confié à la MAP qu'elle était honorée par cette distinction, tout en se disant "reconnaissante" au Maroc, son pays d'origine, "dans lequel j'avais appris les valeurs de solidarité et la noblesse de l'action sociale".
Elle a émis le souhait de voir les membres de la communauté marocaine, en particulier les jeunes, faire montre de davantage d'engagement et d'implication dans tous les aspects la vie dans le pays d'accueil tout en restant attachés à la mère-patrie.
Mme Talsi est fondatrice du Centre Al-Hassaniya pour la femme marocaine en Grande-Bretagne, une Association qui ?uvre depuis de longues années en faveur de l'intégration de la communauté marocaine, en particulier les femmes, au sein de la société britannique.
L'Association, basée au quartier londonien de Kesington and Chelsea qui abrite une importante communauté marocaine, a récemment été choisie par le Groupe de presse britannique, The Guardian, parmi les cinq meilleures Associations caritatives du Royaume-Uni pour l'année 2010.
Ce choix récompense les efforts consentis par le centre en faveur de personnes vulnérables, en particulier les femmes en difficulté.
Mis en place en 1985, le Centre Al-Hassaniya s'est distingué par sa contribution à l'intégration de la femme marocaine au sein de la société britannique et à la promotion des valeurs de solidarité parmi les membres de la communauté marocaine.
Tout en focalisant ses activités sur la situation de la femme, le Centre demeure ouvert également aux hommes et aux autres communautés arabe et musulmane dans la région de l'ouest de Londres.
Mme Talsi est également membre actif de plusieurs Associations et Groupes britanniques, dont le Groupe consultatif national des femmes musulmanes en Grande-Bretagne (NMWAG) et le Boris Johnsons' Migrant and Refugee Advisory Panel, une instance dont le rôle est de conseiller le maire du Grand Londres sur les questions de l'immigration.
27/1/2011
Source : MAP/Aufait
Le 29 janvier, lors, lors d’une rencontre littéraire, la dédicace du livre « Maudites chèvres ! Itinéraire d'un immigré marocain » de Philippe Hubert et Youssef Loukili aura lieu à la Maison de la Presse. A 14 h, à la salle du Pessebre à Prades (France),Il y aura également un atelier d'échange sur l'immigration avec les familles de « Mosaïque » …Suite
Née en 1973 dans les montagnes du Rif, Rachida Khalil est l'une des humoristes les plus en vue en France…Suite
Baptisé «Atelier Cinéma Transméditerranéen», le projet consiste, selon ses initiateurs, «à accompagner les jeunes cinéastes méditerranéens, dans le développement d'un projet de premier long métrage, porteur des valeurs interculturels »…Suite
La Villa Des Arts de Rabat accueille, le : Vendredi 18 février 2011 à 18h30, .une rencontre intitulée «Les Marocains et le monde » avec Gerald Vizenor, Steve Bishop, Kebir-Mustapha Ammi. La Villa des Arts de Rabat - Fondation ONA a décidé de dédier, en 2011, un espace à la littérature intitulé « la littérature et le monde» pour aller à la rencontre des autres et, ce faisant, entendre les bruissements du monde et les échos que ceux-là produisent en nous. Une fois par trimestre, un écrivain marocain et un écrivain d'ailleurs parIeront de cet <<exercice de pensée » qu'est la littéiature et confronteront leurs expériences.
Source: Al Bayane
La Fondation Education et Culture a lancé mardi 25janvier 2011 son site web, Dimabladna.ma. La vocation de ce site est de servir de trait d'union entre les Marocains, où qu'ils soient à travers le monde…Suite
A raison de 200 à 400 euros par envoi, les fonds rapatriés par les immigrés dans leur pays d'origine devraient approcher les 350 milliards de dollars cette année. Une somme colossale, trois fois supérieure à l'aide au développement.
27/1/2011
Source : Les Echos
La cour d'appel de Douai a examiné hier (mardi 25 janvier) le dossier des anciens mineurs marocains qui se battent depuis 2005 pour obtenir la fin d'un traitement discriminant.
Les anciens mineurs marocains ont assisté hier après-midi à une nouvelle bataille d'avocats. À leur droite, Me Jung, avocat de l'ANGDM, Association nationale de garantie des droits des mineurs (1). À leur gauche, leur propre avocate, Me Bleitrach, qui les accompagne depuis plus de quatre ans dans leur combat. L'objet du litige ? La question du rachat de leurs avantages en nature. À l'heure de la liquidation des Houillères, les mineurs français et ressortissants de l'union européenne avaient eu la possibilité de racheter leurs avantages en nature, c'est-à-dire de convertir les avantages liés au logement et au chauffage en un capital, versé en une fois. Les mineurs d'origine marocaine, eux, n'avaient pas eu ce droit. La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) a estimé, en 2006, qu'il s'agissait bien d'une discrimination. Trois ans plus tard, nouvelle victoire devant le conseil de prud'hommes de Douai : l'ANGDM est condamnée à verser 40 000 E à chacun des mineurs. Mais l'affaire n'en reste pas là l'ANGDM fait appel.
Hier, Me Jung a contesté la réalité du préjudice subi par les mineurs marocains. « Ils ont toujours reçu les indemnités liées au chauffage et au logement. On ne peut pas capitaliser une somme qui a déjà été versée. Ou alors, il faudra déduire le montant des indemnités versées.
» Selon Me Jung, « il n'est pas certain que leur patrimoine se soit appauvri du fait de l'empêchement du rachat de logement ».
L'argumentaire n'a pas convaincu Me Bleitrach. « En 2009, l'ANGDM leur a fait des propositions de rachat en nature : elle accordait 14 000 E par personne. Vous croyez qu'ils peuvent racheter leur maison avec 14 000 E ? C'était à l'époque qu'ils auraient dû pouvoir les racheter. Lors de la liquidation des Houillères, les maisons des mines étaient bradées 80 000 francs. Aujourd'hui, la même maison vaut 120 voire 130 000 E. C'est là qu'il y a eu une perte, qu'ils ont été discriminés. Ils ont perdu un patrimoine. » M e Tilly, au nom de la Halde, s'est dit lui aussi convaincu que les mineurs marocains ont été lésés. « Toute personne victime de discrimination a droit à une réparation juste et adéquate de son préjudice. Dans ce dossier, la discrimination a été reconnue par tous : la HALDE, et l'ANGDM elle-même. » Les plaidoiries des avocats achevées, Abdellah Samate a demandé la parole. Le président de l'association régionale des anciens mineurs marocains tenait à raconter son parcours, semblable à celui de ses camarades, Bachar, Adardour, Erraïs... Des hommes qui partagent la fierté d'avoir bien travaillé pour l'économie française... et le sentiment d'avoir été exclus d'un certain système, celui des Houillères. « Il faut que les gens comprennent que les temps changent, que le monde change, confiait Abdellah Samate à la sortie de l'audience. On doit en finir avec les discriminations et les inégalités ». La cour d'appel de Douai rendra son jugement le 31 mars. •
26.01.2011, ANNE-LISE TENEUL
Source: La Voix du Nord
Les anciens mineurs marocains des ex-Houillères sont plus que jamais décidés à mener à bout leur combat face à leur ancien employeur dans la bataille juridique qui les oppose. Et ce, quelqu’en soit la décision de la cour d’appel de Douai qui doit rendre son jugement le 31 mars prochain. Pour Abdellah Samate, président de l’association qui les réunit, si le problème tarde à connaître son épilogue, c’est parce que la partie opposée cherche à gagner du temps. Le temps que les vieux mineurs… s’en aillent définitivement. Interview.
Yabiladi.com : Cela fait des années que vous êtes en litige avec l’Association nationale de garantie des droits des mineurs (ANGDM), gestionnaire des biens des ex-Houillères. Des instances comme la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) vous ont donné raison. Qu’est ce qui explique selon vous le refus de l’ANGDM de reconnaître vos droits ? Chercherait-elle à gagner du temps ?
Abdellah Samate : Bien sûr que l’ANGDM cherche à gagner du temps ! Et ce pour deux raisons : d’abord pour ne pas avoir à payer l’argent aux mineurs marocains. Mais aussi parce que ces mineurs sont aujourd’hui âgés et qu’elle pense qu’ils vont mourir d’ici six mois à un an !
Combien de dossiers sont exactement concernés dans ce litige ?
Pour le litige sur le rachat des avantages en nature qui a commencé au tout début, dix personnes sont concernées. Mais plusieurs autres procédures ont été enclenchées contre l’ANGDM dans les tribunaux. Elles concernent d’autres questions. Nous avons trois avocats qui s’occupent de ces dossiers. Et chacun gère une quarantaine de dossiers.
L’ANGDM soutient que vous percevez des indemnités de logement et de chauffage. Ce qui explique son refus de payer l’intégralité des 40 000 euros exigés par les prud’hommes l’année dernière. Qu’en est-il réellement ?
Je vous explique comment cela se passe. Moi par exemple, je ne reçois pas ces indemnités là mais je ne paie toutefois pas mon logement car l’ANGDM verse directement l’argent à la société qui gère les logements. Et je ne sais pas comment elles s’arrangent entre elles.
Par contre, ce que nous revendiquons nous, c’est la reconnaissance de nos droits. Dans les années 87 les Houillères ont mis en place un système pour les mineurs qui partent en retraite afin de pouvoir bénéficier d’un rachat des avantages en nature. Mais nous Marocains, avions été exclus, contrairement aux Français, Italiens… Devant la justice, on a eu raison. Les 40 000 euros que doit nous verser l’ANGDM ne suffisent certes pas vu les prix des maisons qui avoisinent maintenant les 160 000 euros. Mais ce sera au moins une sorte de reconnaissance de nos droits.
Quels sont vos autres points de revendications ?
Nous réclamons à ce qu’on reconnaisse que nous avons perdu un patrimoine qu’on pouvait laisser à nos enfants. De même qu’ils nous accordent la possibilité d’acheter ces maisons là ou en dehors des mines. Nous demandons aussi un prêt avec un taux zéro comme les autres mineurs. Au lieu des 65 ans, nous exigeons aussi que les âgés de 73 ans en bénéficient à l’instar des Français.
Êtes-vous optimistes quant à une issue favorable de ce bras de fer ?
La justice est là et on verra bien. Comme à chaque décision concernant l’affaire, nous verrons si cela correspond à nos revendications.
Et si la cour d’appel de Douai vous déboute ?
On ne laissera pas l’affaire tomber comme ça. Nous saisirons dans ce cas la cour de cassation !
26/1/2011
Source : Yabiladi
Les participants à la troisième rencontre de l'ICEM (Initiatives Citoyennes Euro-Méditeranéennes), tenue mercredi à El Jadida, appellent au déveleppement et au renforcement des coopératives en tant que vecteur économique et du territoire et un levier de développement humain local.
Organisée par l'Association AJS "Le Bon Emploi de la Solidarité" de la ville de Dunkerque dans la Région Nord-Pas-de-Calais, en collaboration avec le Ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et le ministère des Affaires économiques et générales, cette rencontre a été une occasion pour passer au peigne fin l'expérience marocaine en matière de développement humain à travers l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ainsi que d'autres expériences étrangères dans le domaine.
Les participants se sont penchés sur le rôle de la coopérative en tant que corrélation entre l'économique et le Social, et abordé les moyens à mettre en oeuvre pour faciliter la commercialisation des produits des coopératives.
Ils ont insisté, à cet effet, sur les appuis nécessaires pour accompagner les acteurs sociaux dans la mise en relation économique internationale des coopératives, ainsi que pour le renforcement des partenariats.
Intervenant à l'ouverture des travaux de la rencontre, le ministre du Commerce extérieur, M.Abdellatif Maazouz a passé en revue les étapes importantes franchies par le Maroc dans le domaine de l'économie sociale et solidaire, mettant en exergue l'ambitieux programme de l'INDH, qui a pu créer depuis son lancement en 2005, environ 4.000 activités génératrices de revenus (AGR) et généré plus 40.000 emplois, a-t-il dit.
Le ministre a indiqué, à cette occasion, que le secteur des associations et des coopératives connaîtra à l'avenir un nouvel élan qui lui permettra de passer à la vitesse supérieure et d'assurer, par conséquent, une insertion sociale et économique des bénéficiaires des activités associatives et coopératives, notamment les jeunes en quête d'emploi, les femmes, les handicapés et les jeunes promoteurs.
De son côté, M. Mohammed Bernoussi, secrétaire général du ministère chargé de la Communauté à l'Etranger, a mis en relief les actions entreprises par son département pour favoriser l'intégration des MRE dans le tissu économique national.
Les contacts menés avec des MRE à travers le monde, ont permis de déceler un potentiel énorme d'associations et de coopératives à même de contribuer au développement du pays dans plusieurs domaines, a-t-il dit.
Le gouverneur de la province d'El Jadida, M. Mouad Jamaï a, pour sa part, indiqué que la coopérative reste l'une des principales cibles de l'INDH et son développement demeure un passage vital pour l'amélioration des conditions socio-économiques de la population vulnérable.
Il a rappelé, à cet égard, que 17 coopératives (1174 membres) opérant dans les différents domaines ont bénéficié, au niveau de la province, d'un soutien financier global de l'ordre de 3,7 millions dhs, dans le cadre du programme de l'INDH pour la période 2006-2010.
Par ailleurs, et selon des statistiques du ministère chargé des Affaires économiques et générales présentées à cette occasion, quelque 610 coopératives (11.121 adhérents) ont été agréées dans les différentes régions du Royaume au titre de l'année 2009.
Le nombre de coopératives féminines agréées durant cette période a atteint 102 entités, ce qui représente 16 pc du total des coopératives.
Placés sous le thème ''La coopérative, actrice économique du territoire: Etat des lieux et perspectives'', les travaux de cette rencontre ont été animés par des spécialistes et acteurs associatifs marocains et étrangers, dont en particulier des membres de RseauxeEuropéen des villes et des régions de l'économie sociale (REVES) de France, d'Italie, d'Espagne et de Suède.
26/01/11
Source : MAP
En marge du prochain Festival Cinéma-Migrations d'Agadir (9 au 12 février), un projet visant l'émergence de jeunes cinéastes du sud de la Méditerranée sera présenté aux cinéphiles de la région.
Baptisé "Atelier Cinéma Transméditerranéen", le projet consiste, selon ses initiateurs, "à accompagner les jeunes cinéastes méditerranéens, dans le développement d'un projet de premier long métrage, porteur des valeurs interculturels".
Un jury professionnel choisira les projets qui bénéficieront de l'accompagnement à la réalisation de courts métrages et à l'écriture de longs métrages.
Parmi les partenaires de cette action, qui sera lancée officiellement en mai prochain dans le cadre du Festival de Cannes, figurent l'Association "1000 visages", Canal France International, le Centre Cinématographique Marocain (CCM), et Ouarzazate Film Commission.
La 8ème édition du Festival Cinéma-Migrations sera présidée par le célèbre acteur français d'origine camerounaise, Eriq Ebouaney.
Selon l'Association Initiative culturelle à l'origine de l'évènement, une bonne partie de la programmation artistiques et des débats porteront cette année sur le cinéma africain et les questions de l'immigration sur le continent.
Au chapitre des hommages et coup de cœur, deux figures marquantes du théâtre et du cinéma maghrébins seront à l'honneur. Il s'agit de l'acteur marocain Abdelkader Moutaâ et de l'acteur et réalisateur algérien, Mahmoud Zemmouri.
Abdelkader Moutaâ a tenu ses beaux rôles dans la télévision et au Théâtre. Au cinéma, il a notamment joué dans le long métrage "Les Bandits" de Saïd Naciri en 2004, "Wachma" de Hamid Bennani et "Chergui ou le Silence violent" de Moumen Smihi.
Mais, il a surtout séduit le public dans le feuilleton "Setta men Settin" de Farida Bourquia, en incarnant le personnage de Tahar Belferyat.
L'Algérien Mahmoud Zemmouri a joué dans des films comme Tchao Pantin (Claude Berri, 1983) et La Smala (Jean-Loup Hubert, 1983). Référence manifeste à la loi Stoléru et à "l'aide au retour", Prends dix mille balles et casse-toi (1987), il s'engage dans une vision critique et humoristique de la société.
Il s'est illustré ensuite dans "De Hollywood à Tamanrasset", sorti en 1991, où il traite l'extrémisme religieux et dans "Beur, blanc, rouge" (2006).
Dans le cadre du festival, deux rencontres-débats sont prévues à l'Université Ibn Zohr d'Agadir, avec des réalisateurs et acteurs en marge de la projection de leurs films.
La première avec le réalisateur Mohamed Karrat suivra la projection de son film "Trouble", en présence de Rachid El Ouali et Hanane Brahimi, et la deuxième sera animée par la cinéaste et artiste maroco-belge, Rachida Chbani, à l'issue de la projection de deux de ses courts métrages.
Le programme de la présente édition comporte également une série d'autres projections dans différents espaces d'Agadir et des villes avoisinantes, notamment une projection dans un centre pénitencier d'Inezgane à Ait-Melloul et à Dar Talib à Biougra dans la province de Chtouka Ait-Baha.
26/01/11
Source : MAP
Les relations entre le Maroc et le Canada, qui ont de tout temps été empreintes d'amitié et de respect mutuel, ont connu une évolution harmonieuse ces dernières années et se sont développées de manière équilibrée, a affirmé l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni.
"Contribuent à ce rapprochement entre les deux pays leur appartenance commune à la Francophonie et la présence au Canada d'une communauté marocaine de presque 100.000 personnes, de même que les quelques 3000 étudiants marocains qui y poursuivent leurs études", a confié à la MAP la diplomate.
Renforcer les relations économiques, consolider les acquis de l'Accord aérien tout en prospectant de nouvelles pistes de coopération et mobiliser la communauté marocaine dans la marche économique et sociale du Maroc ont été au menu des programmes de ces visites, a expliqué Mme Chekrouni.
(…)
Revenant sur les Marocains résidant au Canada, la diplomate a souligné que cette communauté est "une véritable chaine humaine entre les deux pays en agissant en acteurs précieux et incontournable dans le cadre de la coopération Nord-Sud".
Mme Chekrouni s'est déclarée convaincue que " le Canada et le Maroc gagneraient à investir collectivement dans ce pont humain entre deux pays en vue de donner aux relations maroco-canadiennes une profondeur humaine qui consolide les relations politique et économique excellente qui les unissent".
Environ 110.000 Marocains se sont installés progressivement au Canada depuis la fin des années 60 et la majorité réside dans la province du Québec et particulièrement à Montréal.
Le nombre croissant des Marocains au Canada est attribuable au choix de la destination canadienne en tant que pays d'accueil offrant des opportunités et des perspectives nouvelles, mais aussi aux "quotas " annuels d'immigration octroyés par le gouvernement canadien au Royaume permettant à quelques 3.500 nouveaux migrants marocains de venir s'installer chaque année dans ce pays.
Elle a ajouté que la communauté marocaine résidant au Canada est la résultante d'un flux d'immigration de qualité et de haut niveau intellectuel, relevant qu'il s'agit d'une communauté modèle d'une immigration choisie, bien intégrée et jouissant de l'estime et de l'appréciation de la société d'accueil.
Après avoir insisté sur la nécessité de renforcer davantage les relations entre le Maroc et le Canada, la diplomate a mis l'accent sur les chantiers lancés au Maroc, tout en mettant en avant les immenses capacités de modernisation du Royaume ainsi que les réformes structurelles de grande envergure entreprises, instaurant un espace propice à l'investissement étranger.
Le Canada et le Maroc entretiennent des relations diplomatiques depuis 1962, rappelle-t-on.
27/01/11
Source : MAP
Rencontre avec les étudiants, le mardi 22 févner de 9h30 à Il h30 à l'espace culturel de la faculté des Lettres et des Sciences humaine< à I"Université Ibn Zohr. Né en 1958 à Oujda, il est économiste et écrivain marocain originaire d'El Jadida. Après des études au Lycée Lyautey à Casablanca. Il passe par l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussécs en France, dont il sort ingénieur. Après avoir travaillé dans une usine de phosphates à Khouribga (Maroc). il part pour le Royaume-Uni.
où il passe quelques années à Cambridge et à York. TI obtient un doctorat en sciences économiques et part vivre à Amsterdam où il enseigne I"économétrie puis les sciences de l'environnement à l'Université. Parallèlement, il se consacre à l'écriture.
Source : Al Bayane
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